Les pays alliés de l'Ukraine et membres de la "Coalition des volontaires" se réunissent en visioconférence ce mardi 25 novembre pour poursuivre les discussions sur le plan de paix américain.
00:00Et donc dans le court terme, nous avons quelques lignes simples. D'abord, nous devons continuer de mettre la pression sur la Russie pour qu'elle veuille négocier.
00:09Ce sont nos sanctions, les sanctions américaines qui rentrent en vigueur, ce que nous faisons contre la flotte d'iFantome qui fait les trafics de pétrole à travers le monde.
00:19Ensuite, nous devons continuer de soutenir l'Ukraine avec force, ce que nous avons fait lundi dernier quand le président Zelensky est venu à Paris,
00:25et ce que tous les collègues font autour de la table, le soutien financier, le soutien militaire pour tenir cette guerre de résistance.
00:31Troisième chose, il faut continuer les discussions de paix. En ce moment même, et aujourd'hui, les Américains, les Ukrainiens, les Russes ont pu, à un niveau technico-politique,
00:41discuter des conditions et avancer sur le plan de paix. Ce sont des choses importantes. Nous soutenons tous la volonté d'un plan de paix.
00:48Donc il faut continuer ce travail. Et notre volonté est en coordination étroite avec les Américains de pouvoir avancer sur un schéma qui soit acceptable.
00:57Mais la question principale qui reste posée, encore une fois, c'est est-ce qu'il y a une volonté russe ou pas ?
01:03Et puis, dans ce contexte, nous avons décidé d'avancer tout particulièrement sur deux choses dans les prochains jours.
01:09La première, ce sont les actifs gelés russes, comme vous le savez, qui sont extrêmement importants et qui sont là aussi un moyen de pression.
01:17Et donc, nous allons finaliser dans les prochains jours en coordonnant avec tous les pays européens les plus concernés et évidemment avec l'Union européenne et la Commission européenne
01:27une solution qui permette de sécuriser des financements, donne de la visibilité à l'Ukraine, mais maintienne cette pression.
01:33Et puis l'autre chose, c'est une fameuse garantie de sécurité. Un très gros travail a été fait ces derniers mois, supervisé par les Britanniques et les Français.
01:44Et au fond, quand on parle de garantie de sécurité, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:47C'est que le jour d'après la paix, une fois le cessez-le-feu obtenu, nous voulons être sûrs que ce cessez-le-feu soit durable.
01:54Et donc, le premier élément, c'est le suivi du respect du cessez-le-feu par de la surveillance, des images.
02:02Et donc là, nous allons engager ce travail, en particulier avec les Etats-Unis et l'OTAN.
02:07Ensuite, c'est comment on maintient cette paix en dissuadant toute nouvelle agression.
02:11Et pour cela, c'est d'abord d'avoir une armée ukrainienne forte.
02:15Les discussions à Genève ont montré qu'il ne devait pas y avoir de limitation à l'armée ukrainienne.
02:19Nous avons planifié tout ce qu'il fallait pour le faire.
02:21Et puis, à côté de ça, c'est d'avoir des forces de réassurance qui, en deuxième rideau, viennent consolider cette armée ukrainienne.
02:26Sur cela, ce qu'on a décidé, c'est de lancer un groupe de travail dès demain, piloté par la France et la Grande-Bretagne,
02:34avec une association étroite de la Turquie qui joue un rôle clé sur le plan maritime,
02:38et, pour la première fois, avec une implication des Etats-Unis d'Amérique.
02:43Ces prochains jours nous permettront de finaliser très précisément les contributions de chacun
02:47et d'avoir ces garanties de sécurité ainsi finalisées.
02:51C'est essentiel pour les Ukrainiens, c'est essentiel pour négocier une paix crédible
02:55et pour maintenir, là aussi, une pression sur la Russie.
02:59Voilà les éléments principaux qui ressortent de la discussion que nous venons d'avoir
03:03et que je voulais partager en toute transparence avec vous.
03:06Et donc, nous continuons, avec nos partenaires, à tout faire pour que la paix puisse être obtenue en Ukraine
03:14et sur le continent européen, mais que ce soit une paix au fond sérieuse, respectueuse du droit international
03:18et durable pour les Ukrainiens et pour nous tous.
03:22Les prochains jours, évidemment, seront riches, là aussi, d'avancer.
03:27Et autant de fois que nécessaire, je reviendrai vers vous pour vous rendre compte de ces échanges.
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