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  • il y a 47 minutes
Emmanuel Macron en direct : «Il n'y a pas de volonté russe d'avoir un cessez-le-feu», avec l'Ukraine.

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Transcription
00:00Mais alors que la Russie faisait croire une fois encore qu'elle était prête à la paix,
00:03les dernières heures ont été marquées par à nouveau des frappes
00:06contre des infrastructures civiles, en particulier énergétiques,
00:10et contre des civils ukrainiens.
00:12Et donc, sur le terrain, la réalité est tout le contraire d'une volonté de paix.
00:17Plusieurs participants à notre réunion ont aussi rendu compte
00:21de leurs échanges directs avec les Russes,
00:23en particulier avec le président Poutine.
00:25Il n'y a aujourd'hui clairement pas de volonté russe d'avoir un cessez-le-feu.
00:30Et les propos qui ont été tenus par le ministre des Affaires étrangères russe,
00:34d'ailleurs, ces dernières heures, à l'issue des discussions de Genève,
00:38l'ont montré. Il a dit qu'il n'avait pas de volonté de discuter sur le plan dit amendé
00:42qui ressortait des discussions de Genève.
00:44Et donc, dans le court terme, nous avons quelques lignes simples.
00:49D'abord, nous devons continuer de mettre la pression sur la Russie
00:51pour qu'elle veuille négocier.
00:53Ce sont nos sanctions, les sanctions américaines qui rentrent en vigueur,
00:56ce que nous faisons contre la flotte d'iFantome,
00:59qui fait les trafics de pétrole à travers le monde.
01:03Ensuite, nous devons continuer de soutenir l'Ukraine avec force,
01:06ce que nous avons fait lundi dernier,
01:07quand le président Zdenitsky est venu à Paris,
01:10et ce que tous les collègues font autour de la table,
01:12le soutien financier, le soutien militaire,
01:14pour tenir cette guerre de résistance.
01:16Troisième chose, il faut continuer les discussions de paix.
01:19En ce moment même, et aujourd'hui,
01:20les Américains, les Ukrainiens, les Russes
01:22ont pu, à un niveau technico-politique,
01:25discuter des conditions et avancer sur le plan de paix,
01:29ce sont des choses importantes.
01:30Nous soutenons tous la volonté d'un plan de paix,
01:32donc il faut continuer ce travail,
01:34et notre volonté est en coordination étroite
01:36avec les Américains
01:37de pouvoir avancer sur un schéma qui soit acceptable.
01:41Mais la question principale qui reste posée,
01:43encore une fois,
01:44c'est est-ce qu'il y a une volonté russe ou pas ?
01:47Et puis, dans ce contexte,
01:48nous avons décidé d'avancer tout particulièrement
01:50sur deux choses dans les prochains jours.
01:53La première, ce sont les actifs gelés russes,
01:57comme vous le savez,
01:58qui sont extrêmement importants
01:59et qui sont là aussi un moyen de pression.
02:02Et donc, nous allons finaliser dans les prochains jours,
02:05en coordonnant avec tous les pays européens
02:06les plus concernés,
02:08et évidemment avec l'Union européenne
02:10et la Commission européenne,
02:11une solution qui permette de sécuriser des financements,
02:14donne de la visibilité à l'Ukraine,
02:16mais maintienne cette pression.
02:17Et puis, l'autre chose,
02:19c'est une fameuse garantie de sécurité.
02:23Un très gros travail a été fait ces derniers mois,
02:25supervisé par les Britanniques et les Français.
02:28Et au fond, quand on parle de garantie de sécurité,
02:30qu'est-ce que ça veut dire ?
02:32C'est que le jour d'après la paix,
02:33une fois le cessez-le-feu obtenu,
02:35nous voulons être sûrs que ce cessez-le-feu soit durable.
02:38Et donc, le 1er élément,
02:40c'est le suivi du respect du cessez-le-feu
02:42par de la surveillance, des images.
02:45Et donc là, nous allons engager ce travail,
02:48en particulier avec les Etats-Unis et l'OTAN.
02:50Ensuite, c'est comment on maintient cette paix
02:53en dissuadant toute nouvelle agression.
02:56Et pour cela, c'est d'abord d'avoir une armée ukrainienne forte.
02:59Les discussions à Genève ont montré
03:00qu'il ne devait pas y avoir de limitations à l'armée ukrainienne.
03:03Nous avons planifié tout ce qu'il fallait pour le faire.
03:06Et puis, à côté de ça, c'est d'avoir des forces de réassurance
03:08qui, en 2e rideau, viennent consolider cette armée ukrainienne.
03:11Sur cela, ce qu'on a décidé,
03:13c'est de lancer un groupe de travail dès demain,
03:16piloté par la France et la Grande-Bretagne,
03:18avec une association étroite de la Turquie
03:20qui joue un rôle clé sur le plan maritime
03:22et, pour la 1re fois,
03:24avec une implication des Etats-Unis d'Amérique.
03:27Ces prochains jours nous permettront de finaliser
03:29très précisément les contributions de chacun
03:31et d'avoir ces garanties de sécurité ainsi finalisées.
03:36C'est essentiel pour les Ukrainiens,
03:37c'est essentiel pour négocier une paix crédible
03:39et pour maintenir, là aussi, une pression sur la Russie.
03:43Voilà les éléments principaux qui ressortent de la discussion
03:46que nous venons d'avoir
03:47et que je voulais partager en toute transparence avec vous.
03:50Et donc, nous continuons, avec nos partenaires,
03:54à tout faire pour que la paix puisse être obtenue en Ukraine
03:58et sur le continent européen,
04:00mais que ce soit une paix au fond sérieuse,
04:01respectueuse du droit international et durable
04:04pour les Ukrainiens et pour nous tous.
04:06Les prochains jours, évidemment, seront riches,
04:09là aussi, d'avancer.
04:11Et autant de fois que nécessaire,
04:13je reviendrai vers vous pour vous rendre compte
04:15de ces échanges.
04:16Merci beaucoup.
04:17Sous-titrage Société Radio-Canada
04:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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