La première partie de cette nouvelle formule de Ligue des champions s'est déjà retirée, charriant dans son sillage tout un flot de regrets. Roberto De Zerbi ne cesse de les ressasser et difficile de lui donner totalement tort. Mais la réalité comptable est là, abrupte, presque violente : son OM a jusqu'ici raté son retour dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, avec un bilan intermédiaire déficient (3 points, 25e), pas forcément en rapport avec les prestations produites. Le duel contre l'Atalanta Bergame mis à part, raté dans les grandes largeurs même si le mirage d'un penalty aurait pu sauver les apparences, les Olympiens ont affiché un visage agréable, parfois séduisant, avant d'être plombés par des erreurs stupides, voire torpillés par un arbitrage discutable. Mais ce n'est pas le moment de se lamenter sur son sort, juste celui d'être à la hauteur de l'événement et des attentes d'un peuple marseillais qui ne demande qu'à vibrer, comme il en a pris l'habitude en championnat. Le duel contre l'Atalanta Bergame mis à part, raté dans les grandes largeurs même si le mirage d'un penalty aurait pu sauver les apparences, les Olympiens ont affiché un visage agréable, parfois séduisant, avant d'être plombés par des erreurs stupides, voire torpillés par un arbitrage discutable. Mais ce n'est pas le moment de se lamenter sur son sort, juste celui d'être à la hauteur de l'événement et des attentes d'un peuple marseillais qui ne demande qu'à vibrer, comme il en a pris l'habitude en championnat. Le moment de hisser son niveau aux standards et à l'exigence requis par cette piste aux étoiles, en faire un peu plus pour lancer véritablement cette aventure et y croire, vraiment, jusqu'au bout. Le tout sans être pollué par une quelconque arrière-pensée. "On est dans l'urgence, il ne faut pas se mentir. Il faut prendre des points", convient Pierre-Emerick Aubameyang. Il n'est pas encore trop tard même si la venue de Newcastle, qui convoque de doux souvenirs, s'apparente au soir de la dernière chance. Une victoire et voilà l'OM de nouveau dans la course à la qualification ; une défaite, voire un nul, et l'avenir européen s'obscurcira considérablement. De Zerbi, lui, préfère ne pas en faire des montagnes, histoire de ne pas ajouter une pression superflue à ses hommes qui feront de nouveau sans le club des cinq blessés (Aguerd, Gouiri, Medina, Murillo, Traoré), mais s'appuieront sur le retour du très précieux Hojbjerg. "Ce match n'est pas décisif, ce n'est jamais fini, dédramatise l'Italien. L'an dernier, des équipes qui semblaient éliminées se sont qualifiées. Il nous faut des points, on n'en a pas assez. Il faut remporter des matches pour se qualifier, et pas un ou deux. On peut prendre des points partout sur nos quatre dernières rencontres. Il faut se concentrer sur le fait de bien jouer et d'être lucide dans les deux surfaces. Newcastle a des joueurs forts. Mais si on se concentre trop sur l'adversaire, on risque de s'oublier."
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