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  • il y a 2 heures
Les sénateurs examineront la suspension de la réforme des retraites, mardi 25 novembre, dans l'après-midi, a appris BFMTV de sources concordantes. Le Premier ministre a pris la parole ce lundi 24 novembre à la mi-journée depuis la cour de l'hôtel de Matignon. Il a notamment décrit sa méthode pour expliquer aux Français "où nous en sommes".

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Transcription
00:00Une députée Horizon de Seine-et-Marne, quand même 125 heures de débat et tout est parti à la poubelle ce week-end.
00:06Les Français qui regardent ça se veulent se dire, mais à quoi sert nos députés en fait ?
00:09Ils s'agitent, ils débattent, ils font des propositions, puis finalement tout est écarté.
00:13Oui, alors il y a plusieurs choses là-dedans. Je suis assez d'accord avec un constat.
00:17Il ne faudrait pas que le gouvernement se dédouane trop facilement et se mette en position d'être juste le script
00:22qui regarde et qui fait un coup des additions, un coup des sous-fractions.
00:25Ce n'est plus le budget du gouvernement, il l'arrondit ce matin, c'est le budget du Parlement.
00:28Si ça ne marche pas, ça sera d'autre faute d'ailleurs.
00:30Pardon, pardon, dans la lecture des institutions, le budget procède du gouvernement
00:35qui mène l'action publique en France, qui mène les politiques publiques, qui les organise,
00:42donc qui propose un budget, et puis ensuite, je veux dire, qui doit le mettre en œuvre.
00:47Et donc les discussions, elles ne se font pas entre les groupes de l'Assemblée.
00:50Il est en train de se défausser sur les députés ?
00:51Elles se font entre les groupes de l'Assemblée et l'exécutif, puisque c'est un jeu de discussion
00:56entre celui qui propose et qui va mettre en œuvre et ceux qui doivent voter.
01:01Enfin, vous voyez, parce que ce discours-là qu'on voit poindre n'est pas sain.
01:07De dire finalement, on a mis quelque chose sur la table, dont on ne sait pas très bien
01:11s'il était défendu par qui, parce qu'à la rigueur, on pourrait dire,
01:14finalement, toutes les options qui étaient en budget étaient défendues par qui.
01:16– On dit que c'est le budget de personne, et donc de tout le monde.
01:18– Oui, mais qui a rédigé les 45 articles du PNFSS ?
01:20– Mais est-ce qu'elle existe, cette majorité ?
01:22– Qui a proposé le doublement des franchises médicales, qui a proposé, etc. ?
01:27– Donc il fallait partir d'une page blanche ?
01:28– Non, mais il y a un moment, il faut en responsabilité discuter,
01:32mais cette responsabilité, il faut l'assumer tous.
01:35Et le gouvernement doit effectivement assumer…
01:37– Donc si c'est un échec, ça sera un échec à la fois du Parlement,
01:39mais aussi du gouvernement.
01:40– S'il y a un échec, c'est sans doute, il y aura un interrogé sur la méthode.
01:46Il y a un Premier ministre qui essaye de sortir un budget pour la France,
01:50et on est un certain nombre à l'Assemblée nationale à comprendre cela
01:55et à vouloir participer, effectivement, à cette œuvre de stabilisation.
01:57– Mais du coup, vous n'avez pas voté la partie recette ?
02:00– Il y a eu des discussions pendant plusieurs semaines avec, par exemple, les socialistes.
02:03Bon, nous, on n'a pas participé aux discussions,
02:05donc jusqu'où elles ont été, pour quoi, pour quel pacte de gouvernement,
02:10est-ce que c'était un pacte de gouvernement ?
02:12Est-ce que c'était juste pour la mesure retraite ?
02:13On a eu l'impression à l'Assemblée nationale que c'était sans fin
02:16et qu'on avait ouvert une porte avec les socialistes
02:18qui amenait à d'autres revendications,
02:20puis à d'autres revendications, puis à d'autres revendications.
02:22– Sous-titrage Société Radio-Canada –
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