00:00Moi j'étais choqué par le terme, mais je vais dire que je suis assez choqué aussi par l'idée qu'on nise que des spécialistes, c'est leur boulot, les militaires, le service de renseignement français travaillent plutôt bien,
00:12et on l'a vu récemment très concrètement par exemple dans un pays d'Europe où ils faisaient face à une autre menace, c'est-à-dire la Moldavie, on peut en parler très concrètement, sur le terrain narratif.
00:21Donc oui, il y a potentiellement quelque chose qui mérite, c'est à la fois les termes qui ont été choisis, le fait de le poser sur les enfants, et aussi l'idée que malgré tout, on ne ferait pas confiance à un corps d'armée qui lui a comme activité aussi,
00:33non seulement de faire la guerre, mais de prévoir ce qui peut se passer. Cela dit, oui, la diversion c'est un vrai sujet, c'est une histoire vieille, Arnaud Bellini en parlait tout à l'heure, on communique politiquement comme ça,
00:43quand on est en difficulté, c'est clair. Maintenant, est-ce qu'on peut faire le lien absolu entre l'idée que le président de la République appelle à une guerre qui arriverait prochainement pour dire
00:52« je cache qu'ils sont en train de se passer sur le terrain », je pense qu'on n'en est même plus là, si vous voulez. Aujourd'hui, le fossé s'est tellement creusé entre le président de la République et les Français,
01:00le fossé s'est tellement creusé et seulement l'idée aussi même qu'on ne sait pas comment ça va finir et donc on n'en finit plus, je crois qu'il n'y a même plus besoin, vous pouvez parler de diversion, tout ce que vous voulez, ça ne changera rien.
01:09La réalité, c'est qu'on est arrivé au bout d'un circuit et ce circuit, malheureusement, va encore durer un an et demi ou quasiment.
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