- il y a 22 heures
Ce vendredi 21 novembre, Audrey Maubert a reçu Jean-Yves Basin, directeur général de la Maison Camille Fournet, Claire Aubadie-Ladrix, directrice artistique de la Maison Camille Fournet, et Juliette Weiss, journaliste BFM Business, dans l'émission Iconic Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission le mardi et réécoutez la en podcast.
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00:00Générique
00:00Iconique Business, le luxe by BFM Business, Audrey Maubert.
00:12Le luxe discret d'une maison indépendante, Camille Fournet travaille le cuir, les cuir plus exactement et ce depuis 80 ans.
00:19Bracelet d'abord, sac ensuite, un savoir-faire né dans le nord de la France qui aujourd'hui s'exporte,
00:24incarne une haute maroquinerie contemporaine, sur mesure et artisanale.
00:29Un plissé signature des matières nobles et précieuses pour séduire une clientèle exigeante, française et internationale,
00:35ainsi que des maisons de luxe venues chercher des décennies de gestes appliqués et transhumis.
00:40Jean-Yves Bazin, directeur général de la maison, et Claire Obadi-Ladrix, directrice artistique, sont dans Iconique Business aujourd'hui.
00:48Dans les désirables de la semaine aussi, un savoir-faire, mais lui en sursis, les velours de Lyon,
00:53reportage à venir d'Astray-Olivier, et la sélection, bien sûr, de Juliette Weiss.
00:59C'est Iconique Business, bienvenue.
01:05La maison Camille Fournet, représentée par Claire Obadi-Ladrix, sa directrice artistique.
01:11Bonjour.
01:11Bonjour.
01:11Et à distance avec nous, Jean-Yves Bazin, son directeur général.
01:15Bonjour Jean-Yves, merci d'être avec nous.
01:18Bonjour.
01:1980 ans cette année d'une maison plutôt discrète.
01:23Sur quoi s'est constituée l'histoire de Camille Fournet ?
01:27Je voudrais vous entendre, Jean-Yves, sur ce sujet.
01:30D'abord, c'est quoi ? C'est le travail du cuir ?
01:32Alors, c'est d'abord, c'est complètement le travail du cuir à son démarrage,
01:37avec un savoir-faire maroquinier classique et artisanal, à partir de 1945, dans l'Aisne,
01:42fondé par M. Camille Fournet.
01:44Puis après, à partir des années 60, ça a été le développement autour des maisons horlogères,
01:50suisses et françaises, et ce qui nous a permis de consolider une place dans la haute horlogerie
01:55aujourd'hui, avec la fabrication de bracelets.
01:57Claire Obadi-Ladrix, le travail du cuir, quand on est directrice artistique,
02:03on pense aux mouvements, 80 ans de cette histoire, autour des mouvements, autour des gestes,
02:08des bracelets à l'origine, où on développe une technicité, et des sacs aujourd'hui ?
02:13Oui, et on pense surtout à la transposition, parce que, comme vient de le dire Jean-Yves,
02:18l'origine, c'est avant tout des toutes petites pièces, du bracelet, des petites maroquineries,
02:22et ça a été comment transposer, adapter, dessiner, pour que les outils et les techniques qu'on maîtrisait
02:30puissent être appliqués à des gros volumes, comme des sacs.
02:33Donc, il y a eu la petite maroquinerie, les ceintures, les gants aussi à présent, jusqu'au sac,
02:39tous les produits du cuir à présent, un développement accentué dans les années 2000.
02:43On va revenir en détail avec vous, Claire, sur le savoir-faire, sur les gestes.
02:47Jean-Yves Bazin, dans les années 2000, cette diversification, ce développement,
02:51c'était aussi pour relancer la maison, pour la remettre sur le devant de la scène ?
02:57Oui, entre autres, ça a été évidemment relancer la maison,
03:00ça a été aussi ajouter des catégories produits nouvelles à la maison,
03:04parce que la maison, comme je le disais, était très forte dans le bracelet, elle l'est toujours.
03:08Puis, il a fallu ouvrir d'autres catégories produits,
03:10donc le sac, la petite maroquinerie, ce qui a été un relais de croissance formidable pendant ces dernières années.
03:17Un relais de croissance, qu'est-ce qu'on va chercher justement, Claire Obadi-Ladrix,
03:21quand vous, vous projetez ces éléments, vous projetez une collection,
03:27mais vous allez chercher le savoir-faire, vous utilisez le savoir-faire.
03:32Comment ça se dessine et qu'est-ce que Camille Fournet a de si particulier en termes de gestes, justement ?
03:36Parce que c'est ça qu'on met en avant.
03:38Justement, je n'utiliserai pas le mot « utiliser le savoir-faire »,
03:42c'est qu'en fait, c'est un dialogue.
03:44C'est que le fait qu'on ait nos ateliers en Picardie, c'est vraiment super pour moi,
03:48parce que je peux dialoguer avec les prototypistes, avec les artisans,
03:53pour, moi, amener des idées qui sortent complètement de leur domaine d'expertise
03:58et qu'on trouve ensemble comment les réaliser.
04:00Donc, en fait, ce qui me...
04:03Quand je suis arrivée chez Camille Fournet, du coup, il y a dix ans où j'étais toute jeune,
04:07ce qui m'a attirée et passionnée, c'était justement la possibilité de voir encore des gens faire avec leurs mains
04:15et d'y avoir accès en Europe, ce qui est très, très rare.
04:19Et à partir de là, le savoir-faire est important,
04:23mais mes idées, elles viennent d'ailleurs dans dehors du monde du cuir, justement.
04:26Moi, je suis designer de mobilier à l'origine.
04:28Et donc, du coup, c'est un peu vraiment ce dialogue et cette rencontre de ces deux éléments
04:33qui donnent les sacs qu'on a chez Camille Fournet, dont on parlera un peu plus, je suis sûre.
04:37Mais il y avait déjà un savoir-faire, en fait, sur des décennies.
04:41Quand on part du bracelet et quand on part et quand on arrive au sac,
04:45il y avait, j'imagine, des gestes particuliers qui sont identifiés, identifiables à Camille Fournet.
04:51Il y a des gestes et il y a surtout une connaissance des matières.
04:54C'est que la matière, c'est le point de départ de tout objet.
04:57Donc, être capable de lire une peau, de la couper, de la choisir,
05:01déjà, ça, c'est la base de tout.
05:03Et ensuite, les gestes en particulier, c'est des choses qu'on peut très facilement identifier dans le luxe.
05:10Quand on cherche un petit peu, ça va être la finition des tranches,
05:14donc le fait de pouvoir les cirer.
05:15Ça va être les découpes, ça va être les piqûres, les points spécifiques qu'on va avoir à la main ou même à la machine.
05:22Ça, c'est aussi une sorte, une forme de signature.
05:24C'est une signature très, très importante.
05:27Mais je dirais que, pour moi, le premier, il y a deux contacts avec un objet.
05:31D'abord, les yeux, parce que c'est la première chose.
05:32On regarde un objet, donc on peut voir ses proportions, comment il tombe, ses détails, ses finitions,
05:37et ensuite, le toucher.
05:38Et ça, c'est la matière et c'est aussi un savoir-faire.
05:40Vous parlez des matières, Jean-Yves Bazin.
05:43La différence, elle se fait aussi dans le sourcing des matières, dans le sourcing de ces matières
05:47et dans la diversité des cuirs, non ?
05:50Alors oui, tout à fait.
05:52Claire l'a très bien exprimé.
05:53Le cuir, la matière, c'est le point de départ.
05:55C'est un des éléments les plus importants.
05:57Donc nous, on source nos matières dans les meilleures tanneries aujourd'hui de France et d'Italie.
06:04Donc c'est pour nous un travail considérable de sélection, d'analyse, de la qualité de la matière.
06:11Toutes nos peaux sont contrôlées quand elles arrivent dans notre manufacture.
06:15On a une équipe dédiée qui vient contrôler son esthétique, mais aussi sa qualité en transformation, etc.
06:23Et donc pour nous, c'est le point de départ.
06:25Et c'est un point de départ très, très important, comme l'a dit Claire.
06:27Mais c'est ce qui fait que ce savoir-faire, il est aussi au service d'autres marques, d'autres grandes maisons.
06:32Parce que c'est ça aussi, Camille Fournay.
06:34Vous êtes un spécialiste cuir pour d'autres maisons ?
06:38Alors oui, tout à fait.
06:39On fabrique des bracelets de montre pour pratiquement toute l'horlogerie suisse et française, d'ailleurs.
06:47Et puis on fait également des sacs pour l'industrie du luxe français,
06:50des marques françaises, de très belles maisons françaises, dont on a la chance,
06:54qui nous font confiance.
06:58Donc ça nous permet d'être...
06:59Voilà, c'est tout un écosystème en fait.
07:01On est intégré dans tout un écosystème, pardon,
07:03et ça nous permet de nous développer entourés de très belles maisons.
07:06Notamment au service de Chanel, avec une expansion de nouvelles manufactures.
07:11Et on sait ce que ça représente, la maroquinerie, pour ces marques.
07:16Il y a aussi une croissance du côté de la maison Camille Fournay, 325 personnes,
07:20des embauches prévues en 2026, un chiffre d'affaires qui progresse chaque année.
07:24Qu'est-ce qui porte cette croissance ?
07:25C'est le fait d'avoir ce segment pour d'autres maisons,
07:28ou c'est maintenant d'être très identifié en tant que maison Camille Fournay,
07:32de se développer sur ce terrain-là ?
07:35Alors je dirais les deux.
07:37On croit sur à la fois notre marque.
07:40Notre marque se développe, elle se développe à l'international,
07:42elle se développe en France.
07:43Donc on a la chance de pouvoir grandir sereinement, année après année.
07:48Et puis on a aussi le développement de la sous-traitance
07:51ou de la fabrication de sacs en marque blanche.
07:53Donc les deux secteurs se développent bien, sereinement.
07:57Et puis on est plutôt stable sur l'horlogerie.
07:59L'horlogerie est dans une base assez particulière actuellement,
08:03avec l'horlogerie suisse notamment,
08:06avec la valeur de l'or, les taxes qui ont été mises en place aux Etats-Unis.
08:12Et donc on est plutôt stable sur cette catégorie de produits.
08:15Mais sinon les deux autres se développent et se développent bien, on est ravis.
08:19450 000 bracelets de monde fabriqués chaque année, 58 000 sacs par an.
08:24Claire Obadi-Ladrix, quelle est la technique qui vous représente ?
08:26Quel est le best-seller ?
08:27Est-ce que c'est ce fameux French plissé qui est devenu signature,
08:31qui est devenu modèle iconique ?
08:32Et quand on se développe sur le pied de la marque propre Camille Fournay,
08:38on a besoin d'un modèle iconique et d'une signature ?
08:40Alors on a besoin d'une signature.
08:42Et oui, le French plissé, c'est ce que je disais aussi en parlant de la matière.
08:45C'est-à-dire que nous, on ne travaille pas de logo apparent.
08:50On est dans une catégorie, et encore une fois peut-être parce que je viens du mobilier,
08:54mais où on doit reconnaître un objet mais sans lire son nom.
08:57Et c'est ce qu'on trouve être le luxe aujourd'hui aussi.
09:00Donc la matière est super importante pour être reconnaissable.
09:03Et dans les best-sellers, j'allais vous dire, ça dépend vraiment des marchés.
09:07Parce qu'en fait, le mode de vie dépend beaucoup de la culture.
09:12Donc comme on l'a évoqué, on se développe sur différents marchés.
09:15Et on peut observer qu'un best-seller européen n'est pas un best-seller américain.
09:20Ou alors, il y a des nuances parce que les usages ne sont pas les mêmes.
09:24Et c'est encore moins un best-seller en Asie parce que c'est complètement différent.
09:28Donc je dirais que ce qui fait que Camille Fournay reconnaît ça,
09:32bien sûr c'est son French plissé, sa master,
09:34mais ça va être aussi des petits détails comme le fait qu'on va travailler l'intérieur de nos sacs
09:39dans des couleurs très contrastées.
09:40Donc ça, par exemple, ça ne se voit pas de l'extérieur.
09:42Mais dans le milieu, les gens savent que quand on a une doublure très forte, très contrastée,
09:48on est chez Camille Fournay par exemple.
09:50Et quels sont les clients aujourd'hui ?
09:52Ceux qui viennent chercher Camille Fournay, il y a une visibilité.
09:54Est-ce que c'est une marque suffisamment forte ? On l'a évoqué.
09:57Ils viennent chercher aussi une personnalisation.
10:00Il y a ça, il y a ce développement du sur-mesure.
10:03Du sur-mesure.
10:04Alors ça, c'est possible parce que justement, on a notre propre outil industriel.
10:07Donc la palette est très très large.
10:09Hyper large.
10:10On a une bibliothèque de matière qui est énorme.
10:12On ne l'a pas encore évoqué.
10:14Mais en parlant de matière, on maîtrise aussi la confection dans des cuirs exotiques,
10:17ce qui est très rare aujourd'hui.
10:19Donc en gros, on peut proposer à nos clients à peu près, j'allais dire tout et n'importe quoi.
10:24C'est vrai, ce n'est pas vrai.
10:26Mais c'est-à-dire qu'on peut leur proposer des modèles uniques.
10:29Et je pense que les clients qui viennent nous chercher, c'est des gens déjà qui ont un œil pour ce fameux savoir-faire, cette qualité et qui ne se font pas duper.
10:39Et c'est des gens justement qui sont... Nous, on appelle ça le luxe discret.
10:45Mais on va dire que ce qu'ils cherchent, ce n'est pas à afficher une appartenance à une classe sociale ou à un groupe,
10:51mais c'est profiter eux-mêmes d'un luxe au quotidien, donc de choses bien faites, durables, qu'ils vont pouvoir transmettre, qu'ils vont bien vieillir.
10:59Et je dis toujours quelque chose de très bizarre, mais je trouve que le vrai luxe, c'est être capable de pouvoir utiliser ses vêtements, ses objets au quotidien.
11:08Et d'être convaincu que ça n'aura pas un impact négatif sur eux. C'est vraiment ça.
11:15C'est le savoir-faire qui ressort véritablement.
11:20Jean-Yves Bazin, vous évoquiez tout à l'heure que vous aviez justement cette dynamique.
11:26Il n'y a pas eu de contre-coups avec les États-Unis ? Il n'y a pas eu de contre-coups avec la Chine où des marques nationales se développent et se déploient ?
11:37Vous êtes resté solide sur des marchés ? Ou alors c'est que vous commencez aussi à regarder d'autres marchés ?
11:44Alors oui, il y a eu des ralentissements évidemment sur le marché chinois que vous avez cité.
11:51Il y a une situation particulière en Chine et effectivement nous on essaie de manœuvrer dans ce marché qui est un marché énorme.
12:01Le potentiel aussi pour nous est gigantesque.
12:04Donc c'est un marché sur lequel on continue à travailler et à investir.
12:08Après les autres marchés, c'est des marchés qu'on est en train d'ouvrir.
12:10Donc on est plutôt tout au début.
12:13Donc c'est je dirais les premiers mois, les premières années.
12:16On vient d'ouvrir aux États-Unis, on vient d'ouvrir au Moyen-Orient.
12:19Donc les choses se font petit à petit.
12:21En tout cas, on trouve sur ces marchés-là notre clientèle.
12:24On est plutôt bien accueillis et on commence à investir sur les marchés en termes de visibilité, au travers d'événements, au travers de soirées.
12:33Et c'est vraiment le début du développement international et européen.
12:37C'est le début du positionnement de la maison en fait, de l'identité de la maison de luxe indépendamment des maisons de luxe pour lesquelles vous travaillez véritablement.
12:46Évidemment, oui, c'est exactement ça.
12:49Et Claire Obadi-Ladric, ça veut dire aussi qu'il y a eu toute une stratégie retail qu'on pense aussi.
12:54C'est l'extension, la direction artistique du design que vous pensez.
12:59Il y a eu Elia, le corner du printemps Haussmann.
13:02Les ouvertures, elles se font comment à l'heure actuelle ?
13:04Quand c'est à New York, c'est un corner, c'est une boutique en propre.
13:08Comment ça évolue à présent ?
13:09En fait, on a plusieurs cas de figure.
13:13Parce que par exemple, un de nos marchés historiques, c'est le Japon.
13:15Donc au Japon, on a des boutiques en propre.
13:17On va avoir des corners.
13:19Dans l'extension de l'horlogerie en plus.
13:21Exactement, parce que c'est un milieu qui est très connaissant en horlogerie.
13:25Et quand je vous disais, les best-sellers sont différents, c'est que notre clientèle japonaise, par exemple, elle est masculine.
13:29Alors que notre clientèle américaine, elle est féminine.
13:32Donc c'est vraiment différent d'un marché à l'autre.
13:34Mais de manière générale, Jean-Yves pourra rebondir,
13:38mais on attaque plutôt par le biais des grands magasins aussi pour tester les marchés.
13:43Et notamment le Moyen-Orient, on l'attaque par le biais de pop-up.
13:46Donc c'est vraiment, c'est pas mal parce que ça nous permet d'amener aussi nos codes identitaires,
13:51d'avoir des meubles ou une architecture qui nous représente,
13:55voir si ça marche et ensuite potentiellement, soit passer par un corner,
13:59soit passer par un shopping mall, soit avoir quelque chose de plus grand.
14:01Le printemps New York, c'est vraiment un cas particulier.
14:04Parce qu'en fait, le printemps, déjà, c'est lui aussi son ouverture aux États-Unis.
14:08Oui, et puis c'est un dénicheur de nouvelles marques et positionnement haut de gamme aux États-Unis.
14:12Et le bâtiment en lui-même, c'est une restauration d'un bâtiment historique art déco.
14:16Donc en fait, le sujet du shopping mall, il ne se prête pas du tout à cet espace.
14:21Cet espace, il est sublime et il est sublime aussi du fait que les marques circulent,
14:26se déplacent dans l'espace.
14:28Donc en termes d'identité et de direction artistique,
14:34ce qui est génial justement, c'est que chaque nouvelle ouverture,
14:36chaque nouveau marché est un peu un nouveau défi.
14:38Donc ça nous permet d'avoir de nouvelles idées.
14:40Et en fait, on arrive par contre, il y a une constante.
14:43C'est que vu que nous, notre point fort, c'est notre savoir-faire
14:46et notre design qui est très identifiable,
14:50parce qu'il est très simple, il est très minimaliste.
14:52Du coup, on va aller chercher nos clients aussi en leur proposant des ateliers
14:56et en les introduisant au geste de la main
14:59à travers le fait de les inviter à eux-mêmes fabriquer des petites choses, par exemple.
15:03Et puis vous les invitez à la rencontre des matières, en fait.
15:06Exactement.
15:06On rentre dans une boutique de design.
15:10Mais c'est le rebond aussi, alors on parlait de surmesure,
15:12mais c'est le rebond aussi de l'expérience haute couture, en fait.
15:16Un petit peu.
15:17C'est un petit peu l'expérience haute couture
15:20ou ce qu'on appelait un moment de demi-couture.
15:22Je trouve ça très marrant, c'est-à-dire partir d'un modèle existant,
15:24mais vraiment se l'approprier.
15:26Et d'ailleurs, au tout début, je n'avais pas nommé les sacs.
15:29Je leur avais simplement donné un numéro, justement,
15:31pour que moi, je suis quelqu'un qui baptise à peu près tous mes objets.
15:34Ils ont tous des petits noms.
15:35Et donc, du coup, j'avais...
15:37Ça se soigne, vous savez.
15:39Non, mais j'adore, parce qu'en fait,
15:40c'est aussi la manière de s'approprier quelque chose.
15:42Et je trouve qu'un accessoire,
15:45il faut que ça fonctionne avec plein, plein de personnalités différentes.
15:47Ça va aller avec plein de styles.
15:49On va peut-être le transmettre à quelqu'un un moment.
15:51On va l'aimer, puis on va le laisser dans un placard.
15:53On va le ressortir deux ans après.
15:55Nos sacs, on peut se permettre de faire ça,
15:57parce qu'ils seront toujours impeccables
15:58et ils vont se patiner.
15:59Ça va être super beau.
16:00Donc, du coup, je trouve qu'il faut une place
16:03pour que les gens s'approprient nos objets.
16:06Donc, ça passe par la personnalisation,
16:08mais ça peut passer...
16:10Le fait de savoir, par exemple, comment ils sont faits
16:11ou de soi-même fabriquer un petit grigri,
16:14un petit porte-clés, quelque chose.
16:16Je ne sais pas comment dire,
16:17mais on projette plus d'affects aussi dans l'objet
16:19quand on comprend comment il est construit
16:21et comment il est conçu.
16:22Bien sûr, c'est par là que commence l'appropriation
16:24et la personnalisation aussi des codes de la maison.
16:27Jean-Yves Bazin, vous parliez tout à l'heure
16:28de New York, de Dubaï.
16:30L'Inde aussi en ligne de mire, un nouveau terrain de jeu.
16:34Il y a la beauté, mais pas que.
16:35C'est un terrain de jeu énorme pour les maisons
16:38qui veulent se positionner.
16:40Ah oui, c'est clairement un terrain de jeu grand,
16:43vaste, avec une population, je dirais,
16:47immensément grande.
16:48Après, c'est le début pour nous,
16:50et pour beaucoup de maisons de luxe, d'ailleurs.
16:52Donc, on a la chance d'avoir les Galeries Lafayette
16:55qui nous font confiance,
16:56qui nous prennent avec eux dans leur projet de développement
16:58sur le marché indien, exactement,
17:01qui est en train d'ouvrir.
17:03Donc, très honnêtement, on y va avec beaucoup de simplicité,
17:07et puis on va voir comment ça se développe,
17:10comment réagissent les clientes et les clients
17:12à nos produits, aux brassées de montres,
17:14aux sacs qu'on leur propose.
17:17Et puis, on va y aller toujours de la même manière,
17:20pas à pas, avec notre ambition, notre rythme,
17:23de telle manière à se développer sereinement.
17:25La clientèle française,
17:26elle représente quelle part à l'heure actuelle ?
17:28Est-ce qu'il y a un déficit de notoriété
17:31ou ça progresse largement ?
17:34Alors, les clientèles françaises,
17:36aujourd'hui, c'est un petit tiers.
17:40Alors, je ne sais pas si c'est un déficit de notoriété,
17:41on a un réseau qui est tout à fait limité en France.
17:44On a une clientèle très fidèle,
17:46des gens qui reviennent régulièrement
17:47chercher des brassées de montres
17:48ou chercher des nouveaux produits.
17:50Donc, voilà, un petit tiers aujourd'hui.
17:53Et puis, on se développe, oui.
17:55Les points de vente progressent.
17:56On progresse au bon marché.
17:58On progresse dans notre flag-filtre rue Cambon.
18:00Tous les points de vente se développent, oui.
18:03Claire Obadi-Ladrix,
18:04il y a aussi l'idée, peut-être,
18:07de multiplier des collaborations
18:08pour aussi intégrer d'autres marchés,
18:13atteindre une autre clientèle,
18:14parfois plus jeune,
18:16ou justement faire parler de cette maison.
18:18Exactement.
18:20Et en fait, nos collaborations,
18:22alors, on en a une qui va sortir en 2027
18:25et je ne suis pas sûre qu'on puisse encore en parler
18:27et qui va être notre première grosse collaboration.
18:30Et je pense qu'au-delà...
18:31Alors, bien sûr, on atteint des nouveaux clients
18:32à travers les collaborations,
18:33mais moi, ce que je trouve intéressant,
18:34c'est qu'on collabore avec justement
18:36des domaines d'expertise et de savoir-faire
18:38qui ne sont pas le nôtre
18:39et où les deux se mettent en valeur.
18:42Et donc, ça, c'est hyper intéressant
18:45parce qu'aussi, c'est deux visions
18:47visions des choses
18:49à la fois d'un point de vue technique
18:50ou d'un point de vue artistique
18:51qui vont pouvoir se nourrir l'une de l'autre
18:54et faire évoluer les perceptions
18:56dans les deux sens.
18:58Donc, c'est à la fois porteur
18:59d'un point de vue marketing,
19:01d'un point de vue client,
19:02mais aussi d'un point de vue créatif.
19:03Et donc, j'en ai plein
19:04en tête
19:07qui, j'espère, verront le jour bientôt.
19:09C'est bon, il y a de quoi alimenter
19:11le calendrier, les années à venir.
19:14Merci à tous les deux.
19:15Jean-Yves Bazin, directeur général
19:16de Camille Fournay.
19:17Merci Claire Aubady,
19:19la Drix directrice artistique,
19:20d'avoir été avec nous
19:21dans Iconique Business.
19:23Aujourd'hui, tout de suite,
19:24les désirables de la semaine,
19:26tout ce qui nous a fait envie,
19:27séduit et intriguer ces derniers jours.
19:28Et justement,
19:33on parle d'un autre savoir-faire français,
19:36celui du velours.
19:37Velours de Lyon
19:38fabrique des pièces uniques
19:39et sur mesure,
19:40mais est aujourd'hui en difficulté.
19:43Voyez ce reportage
19:44d'Astré-Olivier.
19:46Des toiles de fil blanc
19:47s'étendent dans les 5000 mètres carrés
19:49de l'usine de velours.
19:50Première étape,
19:51choisir la bonne matière,
19:53raconte le chef d'entreprise
19:54Jean-François Renaud.
19:55La soie, c'est un animal
19:57qui vient essentiellement
19:58de Chine.
19:59Et la viscose,
20:00c'est de la patte de bois
20:01qui est après transformée.
20:02La matière vient
20:03des Etats-Unis, de Floride.
20:04Avant le tissage,
20:05toutes les petites pelotes
20:06de fils sont débobinées
20:08puis enroulées à nouveau
20:09autour d'un immense cône
20:10pour créer une pelote
20:12de plusieurs mètres de long
20:13installée ensuite
20:14directement sur les métiers
20:15à tisser.
20:16Nous, en général,
20:17on utilise la soie en fond
20:19et la viscose
20:20qui va, disons,
20:22être le tissu
20:22le plus brillant possible.
20:24Pour le tissage,
20:25entre 8 et 12 000 fils
20:26sont superposés
20:27les uns sur les autres
20:28le velours est particulier
20:29car tissé en 3 dimensions
20:31sur la base de tissu
20:33en soie
20:33reposent les poils
20:34de viscose.
20:35C'est une étape
20:35qui est quand même cruciale.
20:37Il y a beaucoup de fils,
20:38il ne faut pas se mélanger.
20:39On n'a pas le droit
20:40à 1% ou à 2%,
20:41on a le droit
20:41à 0 foot.
20:42C'est-à-dire qu'il faut
20:43que ça soit parfait.
20:43Le tissu blanc
20:44est teint en noir
20:45pour une commande
20:46du couturier Armani.
20:48Il est ensuite rasé
20:48pour que les poils
20:49du velours
20:50soient tous à la même hauteur
20:51puis séchés
20:51sur un tapis roulant
20:52recouvert de rouleaux
20:54qui font office de peigne
20:55direction l'étage de l'usine
20:57pour les finitions.
20:58Ce tissu,
20:59il est un peu mythique
20:59chez nous.
21:00Il a été porté
21:01par Nolwenn Leroy
21:01quand elle a commencé
21:02à devenir un peu célèbre
21:03et a fait la une
21:05de plusieurs magazines
21:06à cette époque-là.
21:07Il faut ensuite
21:07les peindre à la main
21:08avec un coton
21:09après avoir créé
21:10ses propres couleurs.
21:11Un savoir-faire unique
21:13prisé par Hermès
21:14Vuitton, Gucci
21:15Chanel, Dior
21:15et Saint-Laurent
21:16jusqu'en 2023
21:18rappelle Jean-François
21:19date où Velours de Lyon
21:20a perdu un gros client
21:22du groupe Kering.
21:22C'était d'autant plus difficile
21:23que le client en question
21:24nous avait dit
21:25un mois ou deux avant
21:26qu'il voulait faire
21:26encore plus de chiffre d'affaires
21:27avec nous.
21:29Donc c'est sûr
21:29que quand vous avez
21:30un tiers de chiffre d'affaires
21:31vous ne pouvez pas
21:31le récupérer comme ça
21:32aussi facilement
21:34dans une période
21:35un peu compliquée
21:36parce que je pense
21:36qu'il ne vous a pas échappé
21:37que les grands du lux
21:39depuis un an ou deux
21:40souffrent.
21:41Difficulté pour la petite
21:42entreprise de 40 salariés
21:43qui s'ajoute
21:44au pré-Covid
21:45qui n'est toujours pas
21:46remboursé
21:46et aux contraintes
21:47des normes environnementales.
21:49En gros lié à l'eau
21:50ça c'est la même chose
21:51pour un agriculteur
21:52il n'a pas forcément
21:53le droit d'utiliser l'eau
21:54comme il veut
21:54comme avant
21:55et aussi au rejet
21:56dont les normes
21:58particulièrement
21:59au Grand Lyon
21:59qui a quand même
22:00qui insiste beaucoup
22:02sur la question
22:02des normes
22:04qui en gros
22:06se renforcent chaque année.
22:07En attendant la décision
22:08du tribunal de commerce
22:09de Lyon
22:09l'entreprise qui pèse
22:10pour 3 millions d'euros
22:11de chiffre d'affaires
22:12tente de diversifier
22:14sa production
22:14avec des pièces
22:15pour l'ameublement,
22:16les salles de théâtre
22:17et cinéma
22:18ou même pour l'armée
22:19avec la confection
22:20d'habits techniques
22:21pour les militaires.
22:22Un reportage d'Astré-Olivier
22:28que vous pouvez retrouver
22:29dès à présent
22:30sur BFM Business
22:31une nouvelle sélection
22:32cette semaine
22:33avec Juliette Weiss
22:34votre sélection
22:35cette semaine
22:35nous fait voyager
22:37avec cette aude
22:37au slow travel.
22:39Absolument Audrey
22:40en mai 2026
22:41le mythique
22:42Venise-Saint-Plon-Orient-Express
22:44lance un tout nouvel itinéraire
22:46de Paris
22:47jusqu'à la côte Amalfitaine.
22:483 nuits à bord
22:50des wagons bleus
22:51les plus célèbres du monde
22:52avec une halte à Pompéi
22:54avant d'arriver au Caruso
22:56cet hôtel Belmont
22:57perché au-dessus
22:58de la Méditerranée.
22:59Alors à bord
22:59l'expérience commence
23:01avec une coupe de champagne
23:02et l'installation
23:03dans les cabines historiques
23:04où les grandes suites
23:05c'est au choix
23:05puis dès la nuit tombée
23:07place à un dîner
23:08inspiré des régions traversées
23:09prolongées par un cocktail
23:11et un concert de piano
23:12dans le fameux
23:13wagon bar 367.
23:16Le plus
23:16profiter d'une visite
23:17privée de Pompéi
23:18des sorties en bateau
23:19jusqu'à Positano
23:20ou encore
23:21un atelier de peinture
23:23avec un artiste local.
23:24C'est vraiment
23:25une ode au voyage lent
23:26luxueux
23:27presque cinématographique.
23:28Il ne peut y avoir
23:29que des plus
23:29à ce niveau-là
23:30avec Accor
23:31parce qu'en fait
23:32il y a la partie encore
23:33sur l'Orient Express
23:34une partie LVMH Belmont
23:36l'autre partie Accor
23:37et Accor
23:38qui ne cesse d'être
23:39dans l'actualité aussi
23:40et qui dévoile
23:42une nouvelle
23:42une nouvelle extension
23:44en fait
23:45une nouvelle ligne.
23:46Absolument
23:46alors plus luxe celle-ci
23:48et c'est une première
23:48c'est au Royaume-Uni
23:49et c'est un tournant
23:50stratégique.
23:52Emblems Collection
23:53c'est la nouvelle marque
23:54de luxe du groupe
23:55et c'est la toute nouvelle
23:56propriété.
23:57Ça s'appelle
23:58Lucknam Park
23:59c'est situé dans
23:59l'Angleterre profond
24:00d'une ambiance
24:01très downtown habile.
24:02Audrey alors
24:03on a un domaine
24:04de plus de 200 hectares
24:0542 chambres
24:07deux restaurants
24:08dont une table Michelin
24:09un spa d'exception
24:10et même
24:10un centre équestre.
24:12Alors Emblems
24:13c'est la 48ème marque
24:14du groupe Accor
24:15et elle incarne
24:16le début
24:16d'une montée
24:17en gamme subtile
24:18pensée pour préserver
24:19l'identité des lieux
24:20et surtout
24:21pour se différencier
24:22dans un secteur
24:23parfois un petit peu
24:23trop standardisé
24:25pardon.
24:25Pour en fait
24:26pour dénicher
24:27les collections
24:28et sortir
24:28de la répétition.
24:29Absolument
24:30et on crée vraiment
24:31l'empreinte territoriale
24:32alors les chambres
24:33ici elles sont plus
24:34vastes que d'habitude
24:35on a plus de suites
24:36et chacun des détails
24:38est vraiment
24:39incarne parfaitement
24:40le domaine
24:40pour un vrai
24:41positionnement luxe.
24:42Avec une autre adresse
24:44luxe
24:45c'est l'association
24:46d'Augustinis Bader
24:47et du Coste
24:49là ça ne peut que
24:49fonctionner.
24:50Ah bah oui
24:51c'est au cœur
24:51de l'un des hôtels
24:52les plus mystérieux
24:53de Paris
24:53l'hôtel Coste
24:54qui fait d'ailleurs
24:55ses 30 ans
24:55cette année
24:56qu'Augustinis Bader
24:57le phénomène mondial
24:59du skincare
24:59installe son tout
25:00premier spa.
25:01Il n'y en avait pas du tout ?
25:02Non c'est le premier
25:03c'est le premier
25:03alors là on a
25:041000 mètres carrés
25:05conçu comme un sanctuaire
25:07évidemment ultra contemporain
25:08pour coller avec
25:09l'ADN de Coste
25:10imaginé par le studio
25:11Liègre
25:12cet espace
25:13il mélange du chêne fumé
25:14du marbre statutaire
25:16des éclats
25:17de pattes de verre
25:18d'émeraude
25:18et alors l'atmosphère
25:20elle est sublimée
25:20par une mise en lumière
25:22signée Arnold Chan
25:23qui est une référence
25:24mondiale
25:25en lightning design.
25:28Alors comme toujours
25:28au Coste
25:29musique
25:30et signature olfactive
25:31sont maison
25:32et le clou du spectacle
25:34c'est un salon
25:35piscine
25:36niché au cœur du spa.
25:38C'est pas mal
25:38c'est pas mal
25:39on termine avec
25:40un certain nombre
25:41de collaborations
25:43là on est dans
25:44une suite logique
25:45Breitling
25:45et Marie Tabarly
25:46Absolument
25:47depuis 2023
25:48Breitling accompagne
25:49la navigatrice française
25:50héritière d'un nom mythique
25:52de la voile
25:52Marie Tabarly
25:53aujourd'hui
25:54l'horloger dévoile
25:55une montre
25:55en hommage
25:56à son parcours
25:57mais aussi à sa victoire
25:58à l'Ocean Globe Race
25:59cette montre
26:00elle s'appelle
26:01la Super Ocean Heritage
26:03D31
26:03Automatique
26:0442
26:05Marie Tabarly
26:06c'est une édition limitée
26:08à 100 exemplaires
26:09et donc voilà
26:10c'est un modèle
26:11qui s'inscrit
26:11dans une histoire ancienne
26:12puisqu'en 1980
26:14Breitling collaborait
26:16déjà avec le père
26:17de Marie
26:17Eric Tabarly
26:18travers des montres
26:19dédiées à la voile
26:21alors aujourd'hui
26:22cette pièce
26:22elle prolonge
26:23l'affiliation maritime
26:24et côté technique
26:26elle est animée
26:27par le calibre
26:28manufacture B31
26:30elle est évidemment
26:31étanche
26:31jusqu'à 200 mètres
26:33elle présente
26:33un poitier de 42 millimètres
26:35en tirayure
26:36qu'une lunette en céramique
26:37et la particularité remarquable
26:40Audrey de cette pièce
26:41c'est que les 20 premiers modèles
26:43ils intègrent
26:44dans leur cadran
26:45un fragment
26:46du Pendwick 6
26:47le bateau emblématique
26:48d'Eric Tabarly
26:49d'accord
26:50avec cette collaboration
26:51également
26:52Montclair
26:53qui dialogue
26:54un dialogue couture
26:56entre Rondeur
26:57et Grand Terre
26:58un dialogue avec Gilles Sonder
26:59absolument
27:00c'est le spécialiste
27:01des doudounes
27:02Montclair
27:02qui s'associe
27:03pour la première fois
27:04avec Gilles Sonder
27:06une griffe minimaliste
27:07dans une collection
27:08qui a déjà été présentée
27:09à Shanghai
27:10pendant l'événement
27:11Montclair Genius
27:12voilà
27:13alors le résultat
27:14des silhouettes
27:15toutes en volume
27:16toutes en rondeur
27:17inspirées
27:18oui si vous voyez
27:18les images à l'écran
27:20oui bon
27:20oui toutes en rondeur
27:21oui toutes en épaisseur
27:22inspirées des formes
27:24organiques
27:25du paysage
27:26alors on va voir
27:26des sommets enneigés
27:27des collines ondulantes
27:29des galets polis
27:30les vestes bulbeuses
27:32les doudounes
27:32spectaculaires
27:33et les jupes d'aume
27:34jouent l'équilibre
27:35entre technicité
27:36outdoor
27:37et minimalisme radical
27:38très Gilles Sonder
27:39on termine aussi
27:41avec du volume
27:42Jeff Koons et Bernardo
27:44ça paraît improbable
27:45pourtant c'est pas
27:46la première fois
27:47bon le résultat
27:48c'est une libre interprétation
27:50et une libre appréciation
27:51surtout
27:51absolument
27:52donc c'est la dernière
27:53collaboration en date
27:54avec
27:54entre Jeff Koons
27:56et Bernardo
27:56un homard géant
27:58podré en porcelaine
27:59rouge mat
28:00veiné de jaune
28:01doté de 18 éléments
28:03amovibles
28:04et 13 compartiments
28:05ce homard
28:06il est édité
28:07à seulement 99
28:08exemplaires
28:09c'est un objet pop
28:11très pop
28:12oui très pop
28:13voilà
28:14il fait l'objet
28:16de beaucoup de convoitises
28:17beaucoup de collectionneurs
28:18sont omnibulés
28:19par cet objet
28:20hors du commun
28:21vous le disiez
28:22bien que cela fasse 15 ans
28:23que Koons et Bernardo
28:24collaborent à travers
28:25les créations
28:25ce lobster
28:27centre de table
28:28aux dimensions XXL
28:29il a quand même
28:30demandé une attention
28:31toute particulière
28:32il a nécessité
28:33pas moins de 8 années
28:34de développement
28:34et il affiche un prix
28:36de 102 000 euros
28:37voilà
28:3799 exemplaires
28:38102 000 euros
28:39pour avoir ce homard
28:40peut-être un pur vaudre
28:41en centre de table
28:42peut-être
28:43on verra
28:43merci beaucoup
28:45Juliette Weiss
28:46pour cette nouvelle sélection
28:47iconique business
28:49le luxe
28:49par BFM Business
28:51en replay
28:51en podcast
28:52sur BFM Business
28:53dès à présent
28:54tous les vendredis
28:55à 21h
28:56en télé et radio
28:57iconique business
28:59le luxe
29:00par BFM Business
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