- 15 hours ago
«The Ring» в Париже: Тевено и Броссат спорят о политическом кризисе во Франции
В третьем выпуске «The Ring», новой политической дискуссионной программы Euronews, мы отправляемся в Париж и подробно рассматриваем политический и социальный кризис, который всколыхнул Францию и вызывает беспокойство в Европе.
ЧИТАТЬ ДАЛЕЕ : http://ru.euronews.com/2025/11/20/the-ring-v-parizhe-teveno-i-brossat-sporyat-o-politicheskom-krizise-vo-francii
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В третьем выпуске «The Ring», новой политической дискуссионной программы Euronews, мы отправляемся в Париж и подробно рассматриваем политический и социальный кризис, который всколыхнул Францию и вызывает беспокойство в Европе.
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01:59« C'est un complexe sujet, effectivement.
02:29« C'est un complexe sujet, effectivement. »
02:31« Yann Brossard ? »
02:33« C'est un complexe sujet, effectivement. »
02:35« C'est un complexe sujet, effectivement. »
02:37« Législative, il y a un peu plus d'un an. »
02:39« Le président de la République a, à ce moment-là, décidé de dissoudre. »
02:43« Et de fait, on a une espèce de coup de force qui fait que la même politique continue. »
02:49« Qui crée une crise démocratique institutionnelle dans notre pays, je crois que nous y sommes. »
02:53« Coup de force, vous êtes d'accord ? »
02:55« Est-ce qu'il y a un peu plus qu'à Téveno ? »
02:57« Non, je pense que quand on est français et fiers de notre pays, on peut dire que la démocratie, effectivement, vit des heures extrêmement compliquées, complexes, parfois douloureuses dans le débat. »
03:05« Mais on ne peut pas dire qu'il y a un coup de force démocratique, surtout pas en France, quand on regarde ce qui se passe ailleurs en Europe. »
03:11« Je pense que plus que jamais, si on veut défendre l'État de droit, il faut aussi être en capacité de reconnaître que la France est une belle et grande démocratie. »
03:17« Ensuite, quand on parle de coup de force éventuel démocratique de la part du président de la République, je suis désolée. »
03:22« Effectivement, nous avons vécu il y a un an une dissolution qui a amené une nouvelle diversité politique à l'Assemblée nationale. »
03:29« Mais si aujourd'hui, la gauche française n'a pas réussi à placer un des leurs à Matignon,
03:34ce n'est pas de la faute du président de la République, c'est la faute de la gauche elle-même qui n'a pas su s'entendre en son sein. »
03:41« Alors la faute de la gauche elle-même, j'imagine, Yann Brossin, que ça ne vous plaît pas forcément ce genre de phrase. »
03:45« D'abord, vous savez, les résultats aux dernières élections législatives font foi.
03:49Il y a eu effectivement ces élections parce que le président de la République a décidé de redonner la parole au peuple.
03:55Le peuple a parlé et de fait, il a placé, contre toute attente d'ailleurs, le nouveau Front populaire,
04:00c'est-à-dire une coalition de gauche, en tête des élections législatives.
04:05Et pour ce qui concerne le camp du président de la République, ce qu'en France on appelle les macronistes,
04:10ce n'est pas un très joli terme, mais enfin, c'est comme ça qu'on les appelle, ils sont arrivés troisième.
04:14Et nous nous retrouvons dans une situation, pour le moins paradoxale quand même,
04:18où ceux qui ont été battus aux élections législatives continuent à diriger ce pays.
04:23Et ça, inévitablement, ça crée une forme de distorsion entre le résultat des élections,
04:29le suffrage universel, et la politique qui est menée aujourd'hui.
04:32Puisque de fait, c'est la même politique qui continue.
04:36C'est vrai qu'il y a eu trois premiers ministres différents depuis un an,
04:39alors même que les Français ne voulaient plus de ça.
04:41Ils ne voulaient plus de cette politique de l'offre.
04:42Justement, les Français, quand on les interroge dans les sondages,
04:46ils disent qu'ils ont de plus en plus déconnecté de la politique aujourd'hui
04:49et qu'ils voient justement cette politique comme un combat de coq où il n'y a aucune véritable lisibilité.
04:52Oui, mais les combats de coq, et je suis désolée, Yann Brossat,
04:55il faut regarder ce qui se passe à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
04:57Ce que vous décrivez, c'était il y a un an, au moment, effectivement,
05:00de la dissolution et des élections législatives partielles.
05:03Mais depuis, l'Assemblée nationale s'est réveillée avec une diversité politique extrêmement forte,
05:08avec aussi des mouvements de technologie de plaque entre les familles politiques elles-mêmes.
05:12Vous parlez du NFP, le nouveau front populaire,
05:15cette coalition de gauche qui a voulu se présenter aux élections législatives partielles.
05:20Pardon, mais elle n'existe plus.
05:21Oui, cette coalition n'existe plus à l'Assemblée nationale.
05:24Moi, je pense que ce qui ressort des urnes et ce qui est aujourd'hui
05:27le fait de la diversité politique à l'Assemblée nationale
05:30est la volonté stricto sensus du choix du peuple français.
05:34Et ça, nous devons le respecter.
05:35Mais nous, maintenant, à nous de faire en sorte
05:37que le débat politique n'amène pas simplement à des querelles d'égo sans fin,
05:41mais bien à du compromis sur le fond.
05:44On ne sera pas d'accord sur tout.
05:45Donc ça, c'est essentiel et c'est inévitable.
05:47Justement, on vous parlait de compromis.
05:49Et c'est intéressant parce qu'en Europe, il y a des compromis.
05:52Pourquoi est-ce que le consensus est totalement impossible en France, Yann Brossard ?
05:56Bon, je ne dirai pas les choses en ces termes.
05:57Il arrive parfois qu'on arrive à dégager un certain nombre de consensus.
06:02Simplement, je pense que nous avons du côté du gouvernement,
06:05du côté de ceux qui ont perdu les dernières élections législatives,
06:08du côté du président de la République,
06:10une forme d'intransigeance, d'obsession à vouloir mener coûte que coûte la même politique.
06:15Je prendrais un exemple extrêmement simple.
06:18Vous avez une grande majorité de Français, 75-80% de Français,
06:22qui étaient, il le disait par les sondages, favorables à l'attaque Zuckmann.
06:27C'était d'ailleurs dans le programme du nouveau Front populaire.
06:29Et il y a eu une espèce de coalition entre les macronistes et l'extrême droite
06:34pour empêcher qu'un tel vote puisse intervenir dans le cadre du débat budgétaire.
06:39Admettez-le, je ne fais qu'énoncer l'effet.
06:42C'est une autre fonction du gouvernement à vouloir mener la même politique.
06:45Je pense qu'il faut regarder ce qui se passe dans l'hémicycle en ce moment.
06:48Vraiment, c'est faux ce que vous dites.
06:49Ce que vous dites à une réalité...
06:50Vous avez abrogé la réforme des retraites.
06:51Je vais vous expliquer.
06:52Mais elle a été suspendue la semaine dernière, vous rigolez ou quoi ?
06:54Elle n'a pas été abrogée.
06:55Non mais vous plaisantez.
06:55Elle n'a pas été abrogée, Madame Thévenot.
06:57Moi, je veux bien qu'on se dise plein de choses.
06:57Elle a été décalée de trois mois.
06:59Je vais vous écouter et je vais répondre maintenant parce que c'est important aussi de rétablir des faits.
07:01Surtout en ce moment, quand il y a une vague de fake news qui s'abat sur l'Europe,
07:04on peut débattre de beaucoup de choses, mais en s'appuyant sur ce qui se passe réellement.
07:07C'est exactement ce que j'ai fait.
07:08Et non, c'est faux.
07:09Si, si.
07:10La suspension n'est pas pour mon plus grand bonheur.
07:13La réforme des retraites a été suspendue.
07:15Décalée de trois mois.
07:16Oui.
07:17Non, elle a été arrêtée.
07:18Elle a été abandonnée par le vote.
07:19Et elle a créé beaucoup de divisions dans le centre commun aussi.
07:22Donc maintenant, un moment, il faut aussi reconnaître, quand la gauche arrive à avoir des victoires,
07:25avec le gouvernement actuel d'ailleurs, contre l'ancienne majorité,
07:29ayez au moins l'honnêteté, non pas d'applaudir, ça je vous le concède,
07:32mais au moins de sourire et de reconnaître ce qui a été fait.
07:34Mais le sourire, c'est le sourire de mon fake news, Madame Thévenot.
07:37Au-delà de la taxe Zuckmann, ce qu'il y a, c'est qu'il y a les taxes, taxes, taxes, taxes, taxes et encore des taxes.
07:41C'est vrai que nous, dans notre famille politique, avec Gabriel Attal,
07:45nous sommes contre augmenter en permanence les taxes.
07:48Et au contraire, on veut desserrer la pression fiscale sur la France.
07:50Si on était le Panama en France, ça se saurait.
07:53Je ne crois pas.
07:55Et c'est vrai que la gauche a réussi à avoir dans sa négociation de compromis avec le gouvernement actuel
08:01un certain nombre de propositions de nouvelles taxes.
08:04Est-ce qu'on y est favorable, nous ? Non.
08:06Pourtant, est-ce que ça a été voté ?
08:07Oui.
08:07Juste, certains politiciens européens, justement, acceptent les programmes d'autres partis
08:12tant que cela n'enfreint pas leur ligne rouge.
08:14Et Sébastien Lecornu, actuel Premier ministre, l'a lui-même dit.
08:17Il a parlé d'une révolution tranquille, celle de ne pas demander à l'autre
08:20d'appliquer l'intégralité de son propre programme comme s'il avait la majorité.
08:24Vous la comprenez comment, cette phrase ?
08:26Lecornu est sans doute un peu plus intelligent que ses deux prédécesseurs.
08:30Simplement, ce que je constate, c'est que malgré un certain nombre de concessions, c'est vrai,
08:35c'est la même politique économique qui se poursuit.
08:38C'est la même politique économique qui m'a l'auréprisqué à Thévenot.
08:40Et je voulais revenir sur un mot.
08:42J'entends Mme Thévenot nous dire, avec vous, c'est taxe, taxe, taxe.
08:47Ah non, et expropriation aussi, pardon.
08:49Je n'admets pas ça.
08:51La réalité, c'est que le gouvernement macroniste n'a pas cessé de taxer les Français.
08:56Moi, ce que je dis, c'est que nous avons besoin dans notre pays d'une meilleure répartition des richesses.
09:01Évidemment qu'il faut baisser les impôts sur les classes populaires et les classes moyennes.
09:05Moi, je suis favorable à la baisse de l'impôt sur le revenu pour les classes moyennes, évidemment.
09:09En revanche, ce qui est insupportable, c'est de voir dans notre pays, qui en Europe, c'est vrai, était un pays un peu atypique,
09:15avec un modèle social fort, avec un fort attachement aux valeurs d'égalité,
09:19voir les inégalités sociales exploser depuis huit ans maintenant.
09:24Ça veut dire quoi changer de modèle aujourd'hui ?
09:27Puisque, justement, Yann vous dit que ça ne change pas, que les premiers ministres sont les mêmes.
09:32Non, ce qu'il me dit surtout, c'est encore des choses fausses.
09:35Je suis désolée, il faut arrêter un moment.
09:36On peut parler des inégalités, ça oui, on peut en parler largement,
09:40et avoir un débat de fond idéologique dessus.
09:42Mais de dire que depuis huit ans, nous avons participé, nous, avec ma famille politique,
09:46à augmenter les impôts, pardon, c'est factuellement faux.
09:50Nous avons baissé l'impôt sur les sociétés.
09:52Vous n'êtes pas d'accord ?
09:52Les taxes sur l'énergie.
09:53Non, je vous écoutais vraiment patiemment.
09:54Ah oui, l'impôt sur les sociétés, ça c'est sûr.
09:56Je vais vous écouter patiemment.
09:57Je sais que la gauche n'aime pas que les autres familles politiques parlent, mais je vais le faire.
10:00Mais si, je bois vos paroles.
10:01Et donc, merci.
10:02On est en démocratie, si chacun parle.
10:04Exactement.
10:05Et donc, nous avons baissé l'impôt sur les sociétés.
10:07Pourquoi ?
10:07Mais pour aussi permettre de la marge de manœuvre et faire en sorte que celles et ceux qui créent de l'emploi,
10:11créent de la valeur pour pouvoir la redistribuer, puissent être à l'aise en France pour le faire.
10:16Nous avons aussi baissé la pression fiscale sur les foyers français.
10:19Nous avons baissé les premières tranches de l'impôt sur le revenu, justement.
10:22Les premières tranches de l'impôt sur le revenu.
10:24On parlera de revenu, de dette après.
10:25Je vous arrête là tout de suite parce que vous avez déjà exposé vos points de vue.
10:30Et maintenant que les esprits sont un peu échauffés, il est temps d'approfondir le débat.
10:35Alors, dans cette deuxième partie d'émission, nous allons entrer dans le vif du sujet et confronter les idées.
10:44Nos invités vont se poser des questions entre l'occasion d'un échange direct,
10:48à l'image de ce qui se passe dans vos hémicycles respectifs.
10:52Alors, commençons.
10:53Madame Prisca-Tévenot, c'est à vous.
10:54Vous parliez très précisément, monsieur Brossat, tout à l'heure de la réforme des retraites de 2023.
10:59Vous avez raison.
11:00Elle a été suspendue, abrogée, décalée.
11:03Bref, elle n'existe plus aujourd'hui.
11:05Du fait du vote à l'Assemblée nationale, que à mon avis, vous allez confirmer ou pas dans votre hémicycle au Sénat.
11:10A voir.
11:11Ça, je vous laisse la capacité de le faire ou pas.
11:13La question est plutôt de savoir comment on fait pour avoir un système universel.
11:16C'est-à-dire, chaque euro cotisé offre les mêmes droits à tous les travailleurs de France, quel que soit leur métier.
11:22Qu'en pensez-vous ?
11:23Nous avons en France un modèle de retraite par répartition.
11:27Vous l'avez très justement dit.
11:29C'est un modèle qui fait qu'en France, on a 10% de retraités pauvres.
11:33Quand on en a 15% en moyenne au sein de l'Union européenne,
11:37on en a 20% de retraités pauvres en Allemagne, qui a promu la capitalisation.
11:42On en a 30% aux États-Unis.
11:44C'est-à-dire que la France est l'un des pays de l'Union européenne,
11:48l'un des pays du monde dans lequel nous avons le taux de retraités pauvres le plus bas.
11:53Pourquoi ?
11:54Précisément parce que nous avons ce système de retraite par répartition,
11:58qui est un système juste et qui est un système fondé sur la solidarité.
12:01Alors, 10% de retraités pauvres, c'est trop.
12:04Et j'aimerais évidemment qu'il n'y en ait pas.
12:06Mais enfin, en tout cas, nous avons un système qui est performant.
12:09Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus performant que tous nos voisins européens.
12:14Longtemps, l'Europe a envié notre modèle social.
12:17Je pense que ce modèle social, il faut en être fier.
12:19Il faut le renforcer, certainement pas le tuer comme vous le proposez.
12:21Yann Brossat, je propose que vous posiez votre question à Priscatevno maintenant.
12:24Oui, vous m'avez posé une question tout à fait intéressante tout à l'heure.
12:27Vous me demandiez si en France, on est capable de consensus.
12:30Ma question est très simple.
12:31Quand est-ce qu'enfin, ces aides publiques aux entreprises seront soumises à contrepartie ?
12:36Vous êtes une entreprise, vous touchez des aides publiques.
12:38Priscatevno, vous pouvez répondre.
12:39Vous touchez des aides publiques.
12:40En échange, il faut qu'il y ait de l'emploi, il faut qu'il y ait des salaires, il faut qu'il y ait de l'investissement dans l'outil productif.
12:47Ça me paraît être du bon sens.
12:48En tout cas, ça a réuni des sénateurs de gauche et de droite.
12:51On vous a entendu.
12:53Vous pouvez répondre.
12:53Alors sur ce point très précis du rapport sénatorial, mon collègue Paul Midy vous a répondu dans l'enceinte de l'Assemblée nationale en expliquant que si le chiffre était juste,
13:03l'ensemble des agrégations qui ont été mises ensemble pour avoir ce chiffre posaient à discussion notamment sur les externalités externes de ce chiffre.
13:10Vous dites, on a l'impression que tous les mois, toutes les semaines, tous les jours, l'État français fait des chèques aux entreprises.
13:16Non, il y a des exonérations de charges parce que oui, il y a énormément.
13:21Ça, c'est 70 milliards, ce n'est pas de sens.
13:23Vraiment, je vous écoutais, M. Brossard, c'est désagréable, ce n'est pas cool.
13:25Mais ce n'est pas vrai.
13:25Oui, mais c'est vrai que vous me comprenez pas.
13:27Allez-y, allez-y.
13:28Donc, il y a des exonérations de charges extrêmement fortes sur nos entreprises.
13:34Donc, il faut qu'on puisse les libérer pour pouvoir créer un truc qui vous échappe, qui s'appelle de l'emploi.
13:39L'emploi est important dans notre pays pour permettre aux gens de vivre pleinement de leur travail,
13:44permettre par exemple aux femmes d'être libres dans notre pays économiquement,
13:48permettre aussi de créer de la valeur qui pourra servir à quelque chose qui, à mon avis, doit vous parler,
13:54qui s'appelle la redistribution.
13:55Parce que sans le cœur du sujet qui est l'emploi, on ne crée aucune richesse et donc on ne la redistribue pas.
14:02Et donc, c'est ça aujourd'hui qu'il y a un problème.
14:03C'est que la gauche dans notre pays, mais dans sa globalité, la gauche, vous pourrez l'appeler comme vous voulez,
14:08le Parti Socialiste, le Parti Communiste, la France Insoumise,
14:11considère l'ennemi public numéro un en France étant comme l'entreprise, l'entrepreneuriat.
14:16Et en parallèle, il nous dit qu'il faut avoir toujours plus de cotisations,
14:19toujours plus de capacité de richesse pour pouvoir la redistribuer.
14:23Mais il tape en permanence toute la journée sur celles et ceux qui créent.
14:26Et donc ça, il va falloir aussi un moment se remettre en capacité d'arrêter de considérer
14:30qu'il y aura un mal absolu dans notre pays, celles et ceux qui créent de la richesse.
14:34En revanche, ce qu'il faut pouvoir regarder, c'est la redistribution de cette richesse.
14:37Mais pour pouvoir avoir ce sujet-là, il faut arrêter de taper sur celles et ceux qui la créent.
14:40Alors moi, je vous arrête un instant parce que je vois que la question de la réforme des retraites,
14:44en règle générale, des aides publiques aux entreprises,
14:46ce sont vraiment des sujets qui sont très en débat aujourd'hui
14:48et qui peut-être vont créer un nouveau modèle.
14:51Et justement, on vous arrête là pour passer à la déclaration
14:55qui a fait les gros titres cette semaine.
14:57Alors le journaliste et auteur Alain Duhamel a écrit dans Le Monde en septembre.
15:05Nous vivons à la fois une crise de régime et une crise de société.
15:09Le rejet par les Français des institutions, des partis et des responsables politiques
15:14atteint un niveau inédit, avec la tentation très préoccupante à mes yeux
15:18de remplacer la démocratie représentative par la démocratie d'opinion.
15:23Alors on en a un petit peu parlé dans cette première partie.
15:25Quand vous entendez cela, Yann Brossard, justement,
15:29ainsi qu'un récent sondage du Cevipov qui dit que les partis politiques
15:31n'inspirent confiance qu'à 10% de sondés
15:34et que la confiance s'établit péniblement à 20% pour les députés,
15:39n'est-il pas le moment de changer sa façon de faire de la politique ?
15:43Si, sans doute, mais je pense que ce qui est au cœur de la difficulté...
15:48Mais quand vous dites si, sans doute, ça veut dire quoi, justement ?
15:50Ça veut dire que ce que je ressens au fond, c'est que les Français votent
15:52et ils ont le sentiment que ça ne change jamais.
15:54Mais est-ce que vous pensez que vous pouvez changer ?
15:58J'évoquais les dernières élections législatives, ça remonta plus loin.
16:01On est ici sur une émission qui parle de l'Europe.
16:03Lorsque les Français ont voté contre le traité constitutionnel européen en 2005,
16:08ils l'ont fait par référendum, ils se sont mobilisés massivement,
16:11ils se sont intéressés à ce scrutin.
16:13Derrière, on leur a imposé cette même constitution européenne via le traité de Lisbonne.
16:17C'est-à-dire que les Français votent et, en réalité, on leur impose la continuation de la même politique.
16:23Ils veulent le changement, on leur impose la continuité.
16:26Comment voulez-vous, dans ce cadre-là, que les Français aient confiance en la politique ?
16:30Donc, le sujet, c'est plutôt comment on redonne du pouvoir aux Français ?
16:34Comment, enfin, on respecte cette volonté de changement qu'ils expriment ?
16:38Par des votes, d'ailleurs, parfois assez différents, parfois assez contradictoires.
16:42Mais, en tout cas, une chose est sûre, ils ne veulent pas que ça continue comme avant.
16:46Or, de fait, ils votent et tout continue comme avant.
16:49Et ça, à mon sens, c'est ce qui est au cœur de la crise.
16:52Comment est-ce qu'on redonne le pouvoir aux Français ?
16:53Quand vous dites ça, ça me semble encore très abstrait, puisqu'on dit qu'il faut changer tout le temps.
16:57Mais qu'est-ce qu'il faut changer dans sa façon, justement, de faire...
16:59Si vous permettez, du coup, que je vous réponde.
17:00Non, de faire la politique.
17:02Je vous réponds.
17:04On vous repose des questions après, mais c'est important.
17:07Oui, en fait, le pouvoir est déjà dans la main des Françaises et des Français,
17:10surtout dans une démocratie comme la nôtre.
17:11Je pense que c'est important de le rappeler.
17:13On ne peut pas passer notre temps, en tout cas nous, en tant que responsables politiques,
17:16à être élus, en tout cas pour ma part, mais vous aussi à Paris,
17:19au suffrage universel direct, et expliquer que la démocratie ne fonctionne pas dans notre pays.
17:23En revanche, il y a un vrai sujet vis-à-vis des partis politiques.
17:26Les Français ne font presque plus confiance aux partis politiques en France.
17:29Pourquoi ? Et ça, on peut le comprendre largement.
17:31Parce qu'en permanence, au gré des sondages, au gré des opinions,
17:35les uns et les autres changent d'avis.
17:38Les lignes idéologiques deviennent floues et commencent à bouger.
17:40Un exemple.
17:42L'extrême droite, on n'en parle pas depuis tout à l'heure,
17:44mais je pense qu'il faut en parler en France et notamment en Europe,
17:45parce qu'on voit qu'il y a une vague extrêmement forte.
17:48Elle nous dit toute la journée qu'elle veut défendre les entreprises,
17:51défendre l'entrepreneuriat, défendre le travailleur.
17:54Et puis quand on les voit aux manettes, notamment à l'Assemblée nationale,
17:57ils font tout autre chose.
17:59Ils ont plutôt d'ailleurs un programme économique plus proche de la gauche
18:02que d'un monde libéral.
18:04A l'inverse, la gauche aussi, dans sa capacité, nous dit toute la journée,
18:07et c'est vrai, je le dis assez simplement, j'avais un papa communiste,
18:10donc je peux aller assez tranquillement dessus,
18:12qu'il défende les travailleurs.
18:14Mais comment on défend les travailleurs ?
18:15En tapant toute la journée sur les entreprises.
18:17Pardon, mais sans d'entreprise, pas de travailleurs.
18:19Sans entreprises, pas de salaire.
18:21Sans entreprises, pas de richesse et donc pas de redistribution.
18:23Et donc c'est ça qui finit par agacer.
18:25Parce qu'on a fini par avoir...
18:27Les Français nous demandaient un combat d'idées.
18:29C'est pour ça qu'on a une Assemblée nationale si diversifiée.
18:30Mais du coup, quand on revient sur...
18:32Et en fait, on a une querelle d'égo, de bons tisans.
18:33Oui, mais quand on revient sur les partis, justement,
18:35est-ce que ce n'est pas l'attachement aux partis qui posent problème aujourd'hui ?
18:38Est-ce que les partis, en fait, finalement,
18:40on ne devrait peut-être pas s'en débarrasser, tout simplement ?
18:41Mais bien sûr que non.
18:42Un parti, c'est un endroit où on réfléchit,
18:45où on a une capacité de proposer des choses,
18:46et on est sur une capacité à avoir une vision très lisible de l'idéologie.
18:51Moi, je vous le dis assez simplement.
18:52Est-ce que ma position a changé sur l'Europe depuis dix ans ?
18:56Non.
18:56Est-ce que ma position a changé sur la capacité à soutenir les forces créatrices de notre pays,
19:01les entreprises, les entrepreneurs ?
19:02Non.
19:02Est-ce que ma vision a changé sur l'enjeu du modèle laïc dans notre pays ?
19:07Non.
19:07Et c'est ça qui est important.
19:09Ensuite, est-ce que oui, depuis quelques temps,
19:10et notamment avec le compromis voulu en ce moment dans notre pays,
19:14eh bien, il y a des choses sur lesquelles on est en train de revenir
19:15et qui mettent en difficulté ce qu'on a fait, nous, depuis huit ans ?
19:19Oui.
19:19Mais pour autant, je ne change pas d'avis.
19:21Je reste constante et stable.
19:22Ce que je vois, c'est que vous êtes tous les deux d'accord pour dire qu'il faut changer sa façon de faire de la politique.
19:26Peut-être pas les partis, mais en tout cas, sa façon d'être aujourd'hui un député ou un sénateur.
19:31Je vous arrête donc là, parce que nous continuons sur huit minutes de débat
19:35percutant sur cette crise politique inédite en France.
19:38A tout à l'heure.
19:45Ravie de vous retrouver sur le plateau de The Ring.
19:48Nous sommes sur les Champs-Elysées, à la maison de l'Alsace.
19:51Sur The Ring, on amène les grands débats européens jusque dans votre salon et sur vos tablettes.
19:57Alors, ces débats ne se tiennent pas seulement en séance plénière, ils sont aussi dans la rue.
20:02Nous avons donc choisi un sondage de l'Institut Odoxa pour la fondation IFRAP,
20:07qui date de septembre, sur les préoccupations des Français vis-à-vis de la dette.
20:12On voit dans ce sondage que 77% des Français sont inquiets devant l'ampleur de la dette.
20:17Et si on regarde plus en détail, ce sont 6 Français sur 10 qui pensent même que notre dette publique fait de la France un pays proche de la faillite.
20:27Et 82% de Français souhaitent une baisse des dépenses publiques, plutôt que de voir augmenter leurs impôts.
20:34Alors, le risque de faillite existe-t-il vraiment, Yann Brossard ?
20:37Je vais d'abord, excusez-moi, un sondage commandé par la fondation IFRAP, enfin, sérieusement, soyez un peu rigoureux.
20:48On parle d'une fondation ultra-libérale, présidée par Mme Agnès Verdier-Molinier, qui n'a aucune compétence.
20:57Non, mais excusez-moi.
20:58Ce qu'on voit dans les sondages, en vrai que général, c'est souvent des pourcentages qu'on retrouve dans d'autres sondages.
21:04Oui, bien sûr. Je connais très bien le fonctionnement des sondages et des instituts de sondages.
21:09Et vous aussi. Je pense que vous n'avez pas la naïveté de penser que tout ça est d'une objectivité absolue.
21:14Et donc, en l'occurrence, un sondage commandé par la fondation IFRAP, je rigole.
21:21Mais Yann Brossard, la question, c'est plus, c'est moins le sondage que...
21:25Oui, mais madame, moi...
21:26Il y a une inquiétude.
21:27Oui, bien sûr. Moi, j'ai d'autres sondages, madame.
21:29Moi, j'ai d'autres sondages qui disent, par exemple, que les Français sont favorables à la taxe Zoukmane.
21:34Oui, mais les Français...
21:34À 80%.
21:35Pardon, pardon.
21:36Donc, vous voyez...
21:36Mais les Français sont inquiets d'une faillite potentielle de la France aujourd'hui.
21:40Oui, bien sûr.
21:40C'est ça, la vérité. Est-ce que vous pourriez répondre à cette question ?
21:42Mais donc, vous voyez le ridicule.
21:44C'est-à-dire qu'on nous donne un sondage qu'on va monter en épingle, commandé par IFRAP,
21:49cette fondation, je le redis, ultra-libérale, qui dit que les Français veulent moins de dépenses publiques.
21:53Vous croyez sérieusement que les Français veulent moins d'hôpital public ?
21:56Vous croyez sérieusement que les Français veulent moins d'écoles publiques ?
21:59Vous croyez sérieusement que les Français veulent moins de policiers ?
22:01Évidemment, non.
22:02Donc, la question qu'on doit se poser, c'est la question de la répartition des richesses.
22:07Comment on fait en sorte qu'on ait, dans notre pays, moins d'inégalités sociales
22:10et qu'on ait des services publics qui fonctionnent ?
22:12Une fois de plus, on est sur une chaîne européenne.
22:15Longtemps, la France, c'était un pays qui, partout à travers l'Europe,
22:20pouvait témoigner avec fierté de la force de son modèle social.
22:24Eh bien, moi, je me refuse à l'idée que la France brade son modèle social,
22:28ce à quoi nous avons assisté depuis huit ans,
22:30simplement pour répondre à un certain nombre d'injonctions des fondations ultra-lidérales.
22:34Justement, je répondis sur ce que vous dites, et presque à Thévenot,
22:37vous parlez du modèle social français.
22:38Le modèle social français, il s'essouffle aujourd'hui,
22:41d'après ce qu'on voit dans tous les sondages.
22:42Parce qu'il a été fragilisé.
22:43Prisca Thévenot, justement, vous parliez-vous de changement de modèle,
22:49justement, sur la protection sociale.
22:51On sait que la France dépense énormément d'argent dans la protection sociale,
22:54plus même que les autres pays européens.
22:56Alors, qu'est-ce qu'il faut changer, justement ?
22:57Il y a une belle propagande, là, quand même.
22:58C'est « waouh ! » Je ne pensais pas que ce serait à ce point-là.
23:00Parce que là, en réalité, vous avez tous les clichés ultra-libéraux sur la France.
23:06Vous êtes caricaturale, madame. Je m'excuse de vous le dire.
23:10Monsieur Brossard, c'est vrai que Prisca Thévenot réponde.
23:12C'est compliqué.
23:13Je le redis sur notre modèle démocratique et la beauté de notre pays.
23:17Nous avons une démocratie qui fonctionne bien
23:19parce que nous respectons les différentes institutions de notre pays.
23:21Et une des institutions, c'est la presse aussi.
23:23Donc, je pense qu'il faut aussi ne pas virer dans le complotisme.
23:26Laissez ça à l'extrême droite, monsieur Brossard.
23:27C'est bien. Et vous acquiescez, c'est bien.
23:29On a vraiment le système qui s'auto-entretient de la manière la plus caricaturelle qui soit.
23:37Non, mais excusez-moi, on n'est pas sur ces news, ici.
23:39Non, on n'est pas sur ces news.
23:40Donc, on ne dit pas n'importe quoi.
23:40Mais j'aimerais, s'il vous plaît, qu'on revienne à la question qui était intéressante
23:44de la préoccupation des Français.
23:45Parce que je crois que c'était ça, la question initiale.
23:47La préoccupation des Français, aujourd'hui, c'est la dette.
23:51Bien sûr, c'est la dette.
23:52Vous croyez que tous les matins, quand vous sortez dans la rue,
23:54quand vous faites un marché, les gens ne vous parlent pas de la dette.
23:56Les gens ne vous parlent pas du coup à l'achat.
23:57C'est votre opinion, ce n'est pas l'opinion.
23:59Eh bien, écoutez, monsieur, prends ça.
24:00Non, mais franchement, arrêtez.
24:01Est-ce qu'on peut parler aussi ?
24:02Ça suffit un moment.
24:04Ah, j'ai si.
24:04Non, ce n'est pas drôle.
24:05Mais vous êtes deux, du coup, c'est un peu équilibré.
24:06Mais on n'est pas deux, madame les journalistes, je suis responsable de la politique.
24:09Et arrêtez avec votre système.
24:11Franchement, vous faites le jeu de l'extrême droite en faisant ça.
24:13Une fois que ça s'est dit, oui, les gens sont très préoccupés par le niveau d'endettement
24:16de notre pays.
24:17Et d'ailleurs, vous devez être préoccupés, vous, en tant que sénateur.
24:21Vous êtes certes sénateur.
24:22Je n'ai pas m'arrêté de parler.
24:24Et si vous voulez continuer à parler sur moi, vous pouvez continuer.
24:26Vous avez augmenté la dette de 1 000 milliards d'euros.
24:27Vous êtes certes sénateur, mais vous êtes aussi conseiller de Paris.
24:31Là, nous sommes en plein cœur de Paris.
24:32Une capitale européenne extrêmement importante.
24:34Nous sommes une ville magnifique.
24:35Oui, sur les Champs-Elysées, vous dites que c'est une ville importante.
24:37Mais regardez ce qui se passe derrière les bureaux.
24:39Regardez ce qui se passe derrière les murs de cette ville.
24:42Vous avez endetté comme jamais cette ville.
24:44Vous l'avez endetté comme jamais.
24:46Non, mais n'importe quoi.
24:48Est-ce qu'il n'y a plus de protection de la police ?
24:50Non.
24:50Est-ce qu'il y a plus de services publics ?
24:52Non.
24:52Est-ce qu'il y a plus de propreté ?
24:53Non.
24:53En revanche, c'est vrai que nous avons un niveau d'endettement extrêmement important
24:56au niveau national.
24:57Et il faut réfléchir.
24:58Pourquoi ?
24:59Parce que nous avons vécu des crises aussi.
25:02Et ces crises, on aurait pu décider, comme certains le voulaient, ne rien faire.
25:06Et laisser effectivement les Françaises et les Français sombrer à ce moment-là.
25:10Eh bien, nous avons fait un autre choix.
25:11On peut le contester, mais nous avons fait un autre choix.
25:13Enfin, celle de nationaliser une partie des salaires pendant cette période-là.
25:17Celle d'investir massivement dans la recherche.
25:19Celle de faire en sorte que notre système économique ne tombe pas.
25:22Et donc forcément, à un moment, il faut revenir à un principe d'en finir avec le
25:27quoi qu'il en coûte.
25:27Et donc oui, je suis d'accord avec le sondage qui a été mis en place.
25:30Et je vais vous le dire, vous avez raison, on n'a pas besoin de sondage.
25:32On le sait.
25:33Les Français veulent moins de dépenses.
25:35Ça ne veut pas dire moins d'investissement, mais moins de dépenses.
25:37On voit évidemment dans ces débats que tout n'est pas noir ou blanc ou laitine.
25:41Maintenant, je vais vous proposer une série de questions.
25:45Justement, on en parlait déjà en première partie d'émission, mais l'avenir de la France,
25:48finalement, vous inquiète-t-il, Yann Brossard ?
25:50Oui, mais malgré tout, je suis confiant dans mon pays.
25:53Priska Thévenot ?
25:54Non, et nous devons continuer à faire en sorte qu'il ne soit pas inquiétant.
25:57Alors, la France aura-t-elle un budget le 31 décembre, qui est évidemment la date butoir
26:00pour voter le budget, Yann Brossard ?
26:02Oui, parce que même s'il n'était pas voté, le gouvernement a plein de moyens d'imposer un budget pour le pays.
26:07De toute façon, le pays a besoin d'un budget.
26:09Donc oui, évidemment, ce sera le cas.
26:11Priska ?
26:11Oui, en espérant que la contrepartie, ce ne soit pas une pression fiscale augmentée par la gauche.
26:15Y a-t-il, évidemment, on caricature, mais y a-t-il un risque de shutdown comme aux États-Unis
26:19où l'État ne peut plus payer ses fonctionnaires ?
26:21Évidemment non, et vous le savez en posant votre question.
26:23Non.
26:24Alors, la Ve République vit-elle ces dernières heures, Yann Brossard ?
26:27Peut-être, mais en réalité, quand on a dit ça, on n'a pas dit grand-chose.
26:30La question est de savoir par quoi il faut la remplacer, quelles sont les nouvelles institutions qu'il faudrait créer
26:34qui, précisément, donnent plus de pouvoir au peuple.
26:37Je pense qu'il faut pouvoir dépoussiérer notre constitution pour mieux la protéger.
26:40On ne peut pas fonctionner aujourd'hui sur un modèle qui est appuyé sur un système de 1945
26:44avec tous les sujets qu'on peut voir aujourd'hui.
26:46Est-ce que Priska Thévenot vous a convaincu ?
26:49De quoi ?
26:50Il n'a pas écouté parce qu'il a beaucoup parlé.
26:51Si, si, j'ai écouté avec beaucoup d'attention, mais je ne vois pas bien de quoi vous voulez parler en l'occurrence.
26:56Moi, je vous ai en revanche beaucoup écouté.
26:58Et c'est un sujet sur lequel, normalement, on devrait pouvoir travailler,
27:01alors même si on n'est pas d'accord sur les modalités pour y aller,
27:04c'est lutter contre les inégalités de destin dans notre pays.
27:07Et le débat n'était pas assez long pour qu'on puisse le faire,
27:09mais j'espère qu'on pourra en avoir d'autres.
27:11Oui, effectivement, le débat pourrait encore durer des heures.
27:14Vous pouvez participer aussi à la discussion en nous écrivant à
27:17the ring at euronews.com ou à nos réseaux sociaux.
27:20Merci encore à nos invités cette semaine.
27:22Et merci à vous de nous avoir suivis.
27:24À très bientôt sur Euronews.
27:26Sous-titrage Société Radio-Canada
27:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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