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00:00– Voilà, si Internet plante, il restera toujours la presse papier que vous lisez avidement depuis tôt ce matin.
00:07Jules Boiteau, bonjour Jules. – Bonjour Pauline.
00:09– Et donc dans la presse aujourd'hui, d'abord, vous avez choisi de nous parler de ce cri du cœur.
00:13Ce cri, c'est celui d'Amin Kessassi, militant écologiste engagé contre le narcotrafic
00:18dont le petit frère a été assassiné il y a quelques jours.
00:21– Hier, j'ai enterré mon frère, mon cœur n'est que blessure.
00:25C'est par ces mots qu'Amin Kessassi débute sa tribune publiée dans Le Monde ce matin,
00:30six jours après l'assassinat de son frère Mehdi,
00:33victime de ce que les enquêteurs pensent être le premier cas de meurtre d'avertissement lié au narcotrafic.
00:40Un trafic de drogue qui ronge la famille Kessassi.
00:43Le grand frère Brahim avait été tué en 2020, cible d'un règlement de compte.
00:48Mais le petit frère Mehdi se tenait, lui, loin de cette gangrène,
00:53selon la Provence, qui évoque dans sa une l'émotion de toute une ville à Marseille.
00:58C'est pour atteindre Amine que Mehdi aurait été visé.
01:02On m'a demandé de fermer mon association.
01:04On m'a accordé une protection policière, mais sans l'étendre au mien.
01:08Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée ?
01:12Sentiment d'abandon et puis sentiment d'impuissance
01:15que met en évidence ce matin Mediapart avec, vous le voyez,
01:19de l'Elysée à l'Assemblée.
01:20Beaucoup d'émotions, mais peu de solutions face à un narcotrafic en constante évolution
01:26avec ce phénomène nouveau, donc, des crimes d'intimidation.
01:29Je parle depuis l'épicentre de ma souffrance pour demander justice,
01:33dit Amine Kessassi.
01:35Les ministres de la justice et de l'intérieur sont attendus à Marseille demain jeudi.
01:39Dans la presse aujourd'hui, Jules, la situation alarmante.
01:43Des migrants exilés dans le nord de la France où l'ancien campement de Calais
01:48s'est déplacé de quelques dizaines de kilomètres.
01:51Oui, après Calais, voici la jungle de Dunkerque où près de 2500 personnes,
01:56cinq fois plus qu'à Calais, vivent dans des conditions catastrophiques.
01:59Selon ce reportage en une, donc, du quotidien Libération ce matin,
02:04la boue, le manque de toilettes et d'hygiène, les maladies et la violence,
02:09les femmes et les enfants particulièrement vulnérables
02:12sont parfois même contraints de demander de la nourriture au réseau de passeurs,
02:16ce qui, évidemment, accentue leur dépendance.
02:19Six associations attaquent l'État pour insuffisance
02:22et demandent des mesures immédiates pour assurer le minimum des droits fondamentaux.
02:27Le Guardian au Royaume-Uni se fait, lui, l'écho des demandeurs d'asile déboutés
02:33puis renvoyés vers la France, ces exilés qui fuient pour beaucoup la persécution dans leur pays,
02:39décrivent la détention puis l'expulsion comme une résurgence d'un traumatisme profond
02:44avec des objectifs politiques qui ne sont en plus pas tenus
02:47puisqu'une grande partie tente immédiatement de retourner au Royaume-Uni, selon le Guardian.
02:52– Tout autre chose, Jules, et vous tentez de nous permettre de retrouver le sourire ce matin
02:59dans cette actualité assez chargée, avec une découverte scientifique qui n'est pas dénuée,
03:04me dites-vous, de dire de romantisme, le premier baiser aurait plus de 21 millions d'années.
03:11– Oui, tout le monde se rappelle, peut-être vous, Pauline, vous rappelez de votre tout premier baiser,
03:15mais se souvient-on du tout premier baiser de l'Histoire ?
03:19Selon les scientifiques cités par la BBC, le geste qui consiste à un contact non agressif,
03:25bouche à bouche et sans transfert de nourriture, la précision à son importance,
03:29serait apparue il y a plus de 21 millions d'années chez un vieil ancêtre.
03:33Des traces de baisers ont ensuite été constatées au cours d'autres périodes moins lointaines,
03:39comme chez l'homme de Néandertal qui vivait encore il y a près de 40 000 ans
03:43et dont l'imaginaire populaire dépeint un caractère rustre, un peu bourru.
03:47Que nenni, l'homme des cavernes savait être romantique,
03:52car les scientifiques ont prouvé des échanges de microbes par voie orale,
03:57échanges de salive paléolithique donc, dont on ignore en revanche la fonction évolutive.
04:04Était-ce pour évaluer la santé du partenaire, pour le toiletter ?
04:09Toutes les hypothèses restent sur la table, mais en tout cas, le baiser, lui, est bien confirmé.
04:14En même temps, Pauline, vous allez le voir si ça marche.
04:17Attention, l'écran est frisé.
04:21Comment résister à l'homme de Néandertal ?
04:23Bien sûr, on ne peut pas y résister, mais parce que vous ne voulez pas vous arrêter là-dessus,
04:30vous allez désormais briser tout l'imaginaire romantique que vous venez de nous raconter sur ce plateau,
04:35pour le grand plaisir de Faizayouzi, qui vous écoute avec gourmandise,
04:39avec cette histoire qui se passe en Chine.
04:41Oui, en Chine, un homme qui avait congelé sa femme, décédé pour tenter de la ressusciter.
04:46Ensuite, se trouve une nouvelle petite amie, la une de métro ce matin,
04:51qui évoque le cas de Jujumin, 57 ans, qui pour la première fois dans le pays,
04:56a cryogénisé sa femme en 2017, décédé des suites d'un cancer.
05:00La décision avait été prise avec l'accord de la défunte,
05:04pour peut-être grâce à un baiser de Néandertal,
05:07tenter de la faire revivre dans 30 ans avec l'avancée technologique.
05:11Mais le veuf l'espère-t-il vraiment ?
05:14Après deux ans de célibat, Jujumin s'est donc trouvé une nouvelle partenaire qu'il décrit.
05:19Et là, je vais vraiment briser tout le romantisme comme une aide-soignante,
05:23responsable de ses besoins utilitaires, tollés dans le pays,
05:28et véritable débat de société en Chine,
05:30où l'homme est accusé de polygamie émotionnelle et de trahison.
05:35Mais Jujumin tient bon, il a la conscience tranquille.
05:38« Je ne veux pas mourir seul », affirme-t-il.
05:40En tout cas, la dispute s'annonce glaciale au réveil.
05:43Avec ou pas, transfert de nourriture, vous nous raconterez ça.
05:47Merci beaucoup, Jules Boiteau.
05:48C'était la revue de presse.
05:49Tout de suite...
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