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  • il y a 4 heures
Emmanuel Macron a convoqué une réunion de crise "sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic" et "la situation à Marseille", après l'assassinat par balles du frère du militant anti-narcotrafic Amine Kessaci ce jeudi 13 novembre.

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Transcription
00:00Le président de la République souhaitait faire un point à la suite de l'assassinat du 13 novembre dernier de Médic et Sassi.
00:09Donc faire un point sur la criminalité organisée à Marseille et puis finalement sur le territoire national d'une manière générale
00:16compte tenu des dispositifs importants que nous avons mis en place maintenant depuis plusieurs années.
00:22Donc nous avons évidemment discuté de cet assassinat, je ne parlerai pas parce que ce sont les autorités judiciaires
00:28qui sont compétentes évidemment pour en parler. Ce qui est certain c'est que la plupart des participants
00:33et nous avons collectivement constaté que c'était évidemment pas un règlement de compte classique
00:39comme on pouvait malheureusement déplorer dans le cadre du paysage de la lutte contre le trafic de stupéfiants
00:44et que c'était manifestement un crime d'intimidation, un crime d'intimidation.
00:51Et d'ailleurs plusieurs personnes autour de la table ont évoqué le fait qu'il y avait ici un point de bascule.
00:57Il y avait un point de bascule, ce meurtre préparé était totalement inédit.
01:03Donc c'était un véritable point de bascule.
01:06Nous avons ensuite fait un point, essayé d'analyser, plus qu'essayer, analyser la raison qui faisait qu'on avait connu ce point de bascule,
01:15ce crime d'intimidation qui vise clairement intimider un acteur qui évidemment je veux saluer c'est Amin Kessassi.
01:22On adresse évidemment toutes nos congolences à sa famille mais qui est un acteur qui s'érige, qui s'élève contre le trafic de stupéfiants,
01:30qui le dénonce, qui a écrit un livre, qui anime une association.
01:33Et évidemment ce crime c'est un crime d'intimidation, c'est un point de bascule.
01:36Et d'une manière collective on a constaté évidemment que les trafiquants et notamment ceux qui dirigent les mafias marseillaises
01:46sont de plus en plus à cran parce que nous menons des actions qui sont extrêmement efficaces.
01:51Et policiers qui étaient présents, il y avait le directeur général de la police nationale, le directeur général de la gendarmerie nationale,
01:59les effectifs également, le directeur pardon de la direction nationale de la police judiciaire, les magistrats.
02:05On a fait un bilan d'actions qui étaient menées à Marseille.
02:07Merci.
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