Jules Torres : «Ce qui choque le plus dans cette affaire, c'est le contraste entre l'horreur qu'a commise M. Abdeslam et les précautions d'usage qu'on lui fait au nom du droit. Vous demandez aux Français, c'est de l'eau et du pain, le minimum vital.»
00:00Ce qui choque le plus en effet dans cette affaire, c'est le contraste entre l'horreur qu'a commis Salah Abdeslam et le sang qu'il y a encore sur ses mains,
00:08il aura beau essayer de le laver, ce sang en effet ne partira pas, et les précautions d'usage qu'on lui fait au nom du droit.
00:15C'est-à-dire que Salah Abdeslam, je pense que vous demandez aux Français, c'est de l'eau et du pain. Terminé. Rien d'autre.
00:23Le minimum vital. Eh bien non, parce qu'on a des juridictions, parce qu'on a des tribunaux, parce qu'on a des juges qui ont décidé qu'il devait avoir plus que le minimum syndical,
00:32eh bien en effet, il peut voir son ex-compagne se marier religieusement sans que ça pose aucun problème et sans que personne ne soit averti.
00:41Parce que ce qu'il faut quand même dire, c'est que si on sait ça aujourd'hui, c'est parce que Gérald Darmanin est allé le 13 janvier dernier à la prison de Vandale-le-Vieille
00:48parce qu'il voulait mettre ses quartiers de haute sécurité, qu'il y a eu une fouille dans la cellule de Salah Abdeslam,
00:53deux jours plus tard, le 15 janvier, et c'est pour cela. Mais en réalité, nos prisons aujourd'hui, ce sont des passoires.
00:59Oui, ce ne sont pas le Club Med, mais quand on voit Mohamed Amra, il avait 11 téléphones,
01:05quand on voit qu'on peut se faire livrer des Uber Eats, ils se font commander des McDo dans leurs cellules,
01:10ils commanditent des assassinats. Le chauffeur VTC de Marseille qui a été tué par un gamin de 14 ans,
01:15s'était commandité depuis les cellules de prison, depuis l'isolement.
01:20Donc en réalité, nos prisons en 2025 sont des passoires. Il est grand temps qu'on fasse un grand ménage.
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