Le membre du comité de soutien à Boualem Sansal, Georges Marc Benamou, revient sur le retour de l'écrivain en France. «C'est un grand bonheur, parce que ces dernières semaines, nous n'y croyions plus», confie-t-il dans Midi News sur CNEWS.
00:00D'abord, c'est un grand bonheur, parce que pour ne rien vous cacher, ces dernières semaines, on n'y croyait plus, avec Arnaud Benedetti, avec Noël Lenoir, avec Blanquer, avec Stéphane Reuzès, toute cette bande, cette famille qui s'est soudée pour la défense de Boilem, sans ça, on n'y croyait plus.
00:18Il y avait eu, bien sûr, des espérances de libération, distillées méthodiquement, et à chaque fois déçues, et on imaginait le pire. Donc c'est une formidable joie, et c'est une bataille culturelle et idéologique gagnée contre les sceptiques, voire les ennemis complaisants d'Alger.
00:40Voilà, on écrira l'histoire de ce combat, avec ses moments glorieux, et aussi ses zones d'ombre, en effet. Pourquoi l'Académie française, les efforts de Ruffin, élémentaires, n'ont pas abouti ?
00:55Quels sont les gens qui ont contrarié le comité dans sa volonté d'expression ? Pourquoi n'a-t-on pas répondu aux demandes de ces deux filles auprès des instances officielles ?
01:11Pourquoi s'est supposé deux lignes, en fait, qu'il n'en était pas deux ? Voilà. Mais aujourd'hui, c'est la joie, c'est le bonheur.
01:19Et comme, pour reprendre les propos de Boilem Sansal, je suis costaud, et on va gagner, c'est ce qu'il a dit à Kamel Daoud, notre ami également, l'autre jour.
01:30Donc c'est un grand moment d'émotion et de joie.
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