Dans la plaine orientale de Corse, la récolte des clémentines labellisées repose depuis les années 1950 sur une main-d'œuvre marocaine fidélisée. Une filière emblématique qui s’est construite sur une dépendance durable à des travailleurs étrangers qualifiés et encadrés. Près de 1 200 saisonniers marocains sont aujourd’hui employés chaque année, représentant jusqu’à 90 % de la main-d’œuvre, au moment de la récolte.
00:00En Corse, la récolte de la clémentine bat son plein et cette année encore, l'île accueille un renfort essentiel.
00:071200 saisonniers marocains arrivaient ces dernières semaines de Casablanca.
00:11Une main d'oeuvre devenue incontournable pour cette filière où chaque fruit doit être cueilli à la main avec une grande précision.
00:17Nous avons toujours fait appel à la main d'oeuvre marocaine.
00:21Sur le bassin en Corse, il serait difficile de trouver 1200 demandeurs d'emploi d'un seul coup et surtout dans le domaine agricole, ça serait impossible.
00:29On peut dire que la récolte de clémentine ne pourrait pas se faire s'il n'y avait pas ces saisonniers, c'est évident.
00:34Ça demande beaucoup de manœuvre sur un temps très très court.
00:38Ces travailleurs restent entre 3 et 6 mois sur l'île avant de retourner dans leur pays pour plus de 99% d'entre eux.
00:44Certains reviennent fidèlement chaque année depuis plus de 20 ans.
00:47Chaque année, on garde mes ouvriers qui viennent ici, qui ramassent et elles taillent.
00:52Le travail reste difficile même pour ces saisonniers expérimentés.
00:55Entre pluie, humidité et vent, ils passent leur journée dehors à visiter chaque arbre jusqu'à ce que les clémentines arrivent parfaitement à maturité.
01:02On ramasse celles qui sont rouges.
01:05Une organisation bien rodée devenue indispensable pour tenir le rythme très serré de la récolte
01:10et permettre à la clémentine Corse d'arriver à temps sur les étals.
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