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  • il y a 2 heures
Tous les matins à 5h14, retrouvez les choix de la bande du Morning : Matthieu Belliard, Arthur Asquin et Pascale de la Tour du Pin

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Transcription
00:00Mathieu a le don d'ubiquité.
00:02Non, justement.
00:03J'ai du mal.
00:05J'ai du mal à être au standard ici à la fois.
00:08Je lisais tous vos messages.
00:09C'est pour les téléspectateurs d'RMC Story.
00:12On explique aux auditeurs.
00:13C'est-à-dire que Mathieu se déplace tous les jours au standard, physiquement.
00:16C'est pour ça qu'il n'est pas dans ce studio.
00:18Et qu'il revient donc
00:19happé par vos messages.
00:21Donc tu n'as pas le don d'ubiquité.
00:23Non, je ne l'ai pas.
00:25Du coup, je suis un peu à la bourre en train de lire vos messages aussi
00:27sur l'alcool en entreprise.
00:30Ludo qui a relancé le débat
00:32sur la buvette à l'Assemblée aussi.
00:34Si on l'interdit, on l'interdit partout.
00:36Mais d'ailleurs, il en a été question.
00:38Dites-nous au 3216 ce matin.
00:40Parce qu'en fait, on le dit avec légèreté
00:42parce que ça nous amuse tous.
00:43On sait très bien parce que c'est aussi la vie d'entreprise.
00:45Il y a des pots, il y a des anniversaires, il y a des pots de départ,
00:48des pots d'arrivée, on fait une naissance, j'en sais rien.
00:50Il y a aussi des gens qui ont un problème avec l'alcool.
00:52Il y a aussi une question de santé publique.
00:53Et il y a aussi ce débat qui se pose
00:55sur la culture française
00:57qu'on a. On va être honnête.
01:00Avec Jesse, il nous disait qu'il y a une bouteille de champagne.
01:02Si on attaque la Normandie, on va boire du calvin en entreprise.
01:05Dites-nous un petit peu ce matin
01:06s'il faut sortir la culture d'entreprise.
01:09Oui, bien sûr qu'il y a le cidre.
01:11Cidre qui est normand, rappelons-le.
01:13Non, mais pardon, on bannit le vin partout.
01:15C'est un peu dans l'attendance générale.
01:17Il faut tout arrêter.
01:18Donc on bannit l'alcool.
01:20C'est la question qu'on pose.
01:21Non, mais ce n'est pas qu'en entreprise.
01:23Ça va plus loin. L'alcool est mauvais pour la santé.
01:25Les gens boivent moins, je l'ai dit.
01:26Oui, mais très bien.
01:28Moi, je pense à nos viticulteurs, nos vigneraux
01:30et ça fait partie de notre culture.
01:31On peut de temps en temps, quand même,
01:33savourer un verre, partager un verre.
01:35Avec modération, Pascal.
01:36Après, il y a un vrai marché qui arrive
01:38de vins sans alcool.
01:41On en a parlé.
01:41Je sais, je vais en parler.
01:43Mais à la base, c'est quand même du vin
01:44mais qui est désalcoolisé.
01:47Tout ça est un peu surprenant.
01:48Je ne dis pas.
01:49Je n'ai pas convaincu, Pascal.
01:50Quand tout est fait avec modération,
01:52quand tout est fait avec modération,
01:53il n'y a pas de problème.
01:54Après, je comprends l'entreprise.
01:55Mais dans ces cas-là, on se retrouve en bas.
01:57Mais je trouve que c'est un peu la solution.
01:58Moi, ça ne me dérange pas, l'entreprise.
02:00Ça fait bosser les cafetiers restaurateurs aussi, d'ailleurs.
02:02Exactement.
02:03Non, mais je ne sais pas.
02:04Personne ne dit qu'il faut l'interdire partout.
02:06On pose la question, mais on a quand même EDF,
02:08qui est un fleuron français,
02:09qui est une entreprise colossale,
02:10qui a beaucoup de sites en plus.
02:11C'est surtout ça l'enjeu.
02:12C'est qu'elle bannit de tous ces sites.
02:14Et on ne peut plus faire de notes de frais aussi
02:15sur les repas d'affaires, sur de l'alcool chez EDF.
02:17Ça ne me choque pas.
02:17De l'alcool au déjeuner, c'est obligatoire, je ne sais pas.
02:20Un repas d'affaires, certains vont te dire.
02:21Les députés, en tout cas, ils en avaient besoin, après.
02:24C'est vrai, ça.
02:25On en parle si vous le souhaitez.
02:26Si vous travaillez à l'Assemblée, dites-le nous.
02:28Entre autres sujets.
02:30C'est les petites mains de l'Assemblée.
02:32Les huissiers, les personnels de la buvette.
02:35Vous savez qu'on peut changer votre prénom, si vous le souhaitez.
02:37Tourner l'Assemblée nationale.
02:38Dites-nous qui fait tourner les serviettes à la buvette de l'Assemblée.
02:41Exactement.
02:42Et peut-être le responsable de la buvette, on adorerait l'entendre.
02:45Il y a une méthode de licenciement massif
02:47qui a attiré mon attention aux Etats-Unis.
02:49D'abord chez Amazon.
02:50On espère que ça ne donnera pas des idées en France.
02:52Amazon.com a envoyé des SMS
02:55pour licencier 14 000 personnes aux Etats-Unis.
02:59Un simple SMS invitant les salariés à consulter leur boîte mail.
03:03Allez, consultez votre mail.
03:04E-mail avec pour objet information concernant votre poste chez Amazon.
03:09Contenu du texte.
03:11Malheureusement, votre poste est supprimé.
03:14C'est tout.
03:14Ah oui.
03:15Non mais, c'est tout.
03:16Est-ce que vous vous rendez compte de la violence du message
03:19à l'ouverture de votre e-mail ?
03:21Alors, petite précision quand même.
03:23Ces salariés étaient invités à participer à une réunion
03:26avec un dirigeant ou un représentant des ressources humaines
03:28pour poser des questions.
03:30S'ils avaient des questions à poser, le reste n'était pas négociable.
03:32J'aimerais bien assister à la réunion.
03:33On a choisi qui allait répondre aux questions.
03:35Vas-y Jean-Pierre.
03:37Prends-toi les 14 000.
03:39Non mais, incroyable.
03:40Alors, vu la violence de l'annonce,
03:43il y a très peu de personnes et de salariés
03:44qui ont répondu, qui ont demandé une réunion.
03:47Il y a d'autres licenciements
03:49qui ont été extrêmement difficiles également ces dernières semaines.
03:51Chez Southwest Airlines,
03:53les salariés ont appris la nouvelle en appel vidéo
03:56en mode écoute seul.
03:57C'est-à-dire qu'ils ne pouvaient pas répondre.
03:58Non mais, c'est d'une violence.
04:03Heureusement qu'en France, on a des règles.
04:05L'entretien préalable, une semaine avant,
04:08il y a quand même un minimum.
04:10Là, c'est hallucinant, par texto.
04:12Non mais, par texto,
04:13la communication qui marque un tournant
04:14dans les tactiques des employeurs
04:16qui veulent se séparer des salariés,
04:17ça évite selon eux les risques
04:18de scènes publiques désagréables
04:20ou d'émotions collectives dans les entreprises.
04:22C'est vrai que c'est désagréable.
04:23C'est les gens qui perdent leur boulot
04:24et qui ne sont pas bien.
04:26C'est vraiment désagréable.
04:27Mais c'est incroyable.
04:28Alors, je ne sais pas si en France,
04:29comment ça peut arriver en France.
04:31Effectivement, tu as raison.
04:32C'est-à-dire qu'on a tout un process.
04:34Mais on peut très bien avoir un mail.
04:35Vous êtes licencié,
04:36entretien de préalable de licenciement.
04:38Le temps, c'est tout à fait.
04:40On peut quand même avoir une personne physique
04:41à qui on va parler.
04:43Ça fait 20 ans qu'on explique
04:44qu'on ne fait pas de rupture amoureuse par SMS.
04:46On devrait faire parler en entreprise.
04:48Voilà, c'est ça.
04:49Il y a des choses qui ne se font pas.
04:50C'est d'une violence incroyable.
04:51Bon, moi, je vais vous parler d'un autre sujet.
04:53C'est une étude qui a tiré mon regard.
04:55C'était dans le Parisien ce matin.
04:56Les jeunes sont souvent assez déconnectés
04:58de la vie politique et électorale.
05:00Mais là, on s'intéresse aux jeunes ruraux,
05:01plus précisément,
05:02qui se sentent, eux, délaissés.
05:04Et c'est un euphémisme.
05:05On pourrait carrément parler
05:06d'un sentiment d'abandon massif.
05:08C'est un baromètre Opinion Way
05:09pour la Fondation des Apprentis d'Auteuil
05:11qui nous l'apprend.
05:1272% des 16-25 ans
05:14se sentent citoyens de seconde zone
05:16quand ils sont à la campagne.
05:17Ça se traduit par des problématiques
05:19très concrètes.
05:20Écoutez d'abord le constat,
05:21vous le devinez,
05:22mais rappelons-le.
05:23Manque d'infrastructures et d'activités,
05:24l'absence de lieux de sortie,
05:26d'offres culturelles,
05:26de transports,
05:27toujours les transports,
05:29de commerce même dans certains villages,
05:30toujours les commerces de Centrebourg.
05:32Ici, il n'y a rien à faire, disent-ils.
05:33Le nerf de la guerre, c'est la mobilité.
05:34Pour ces jeunes,
05:35c'est en permis ni voiture.
05:36Beaucoup se disent bloquer les distances,
05:39même quand c'est 10-20 kilomètres.
05:40C'est pas énorme,
05:41mais 10-20 kilomètres pour aller au lycée,
05:43pour aller à des activités.
05:44Tout ça, ça se complique.
05:45Évidemment, ils sont souvent plus précaires,
05:47plus frustrés, culturellement parlant,
05:50par l'offre locale qu'il peut y avoir.
05:52Et comme seul échappatoire,
05:53il y a quoi ?
05:54Il y a les écrans.
05:55L'étude parle d'un usage massif
05:56des réseaux sociaux,
05:57TikTok, Insta, YouTube,
05:59qui deviennent finalement des espaces
06:01pour eux,
06:02pour ces jeunes ruraux.
06:03Ça se traduit par une défiance
06:04envers la politique.
06:05Et c'est ça, quelque part,
06:06le plus grave.
06:07On a des municipales qui arrivent.
06:08Les jeunes ruraux ne se reconnaissent pas
06:10dans les responsables politiques.
06:11Certains citent Jordan Bardella
06:13presque par défaut.
06:14Il faut dire qu'on vient de parler
06:15de TikTok, Instagram,
06:16lui, il est très présent sur ces réseaux.
06:18D'autres n'ont aucune idée
06:19pour qui voter.
06:20Ils dénoncent des stéréotypes
06:21aussi sur la ruralité.
06:24On serait raciste,
06:25on ne serait pas éduqué.
06:26Ils ont un peu marre du regard
06:27qu'on peut porter aussi
06:28sur les jeunes ruraux.
06:29Et puis enfin,
06:30ils ont une peur de l'avenir
06:31qu'ils reconnaissent.
06:32Emploi, transport,
06:33retenez-le, emploi, transport,
06:34c'est l'enjeu pour ces jeunes ruraux.
06:36Voilà, qu'ils nous écoutent
06:37peut-être ce matin
06:38et qu'ils se retrouvent
06:39dans ce que vient de dire Mathieu.
06:40Vous pouvez peut-être nous le dire
06:41aussi au 3216 et 0612 424 424.
06:45Arthur, les cambrioleurs
06:46usent parfois de stratagèmes
06:48très surprenants.
06:49Oui, à ceux qui partent
06:50à la pêche au Mont-Charge
06:51et ceux qui partent
06:52à la pêche à vélo.
06:53Depuis le début de l'année,
06:54des boutiques de vélos
06:55dans 12 départements de l'Ouest
06:57ont été victimes de cambriolage.
06:59Le butin total estimé,
07:001 million d'euros quand même.
07:02On parle là de vélo électrique
07:04haut de gamme,
07:05entre 3 et 15 000 euros
07:06quand même, pièce.
07:08Alors pour sortir autant
07:08de vélos discrètement,
07:09les malfaiteurs avaient mis au point
07:10un petit tour de magie bien rodé.
07:12Ils passaient par les toits,
07:13ils fracturaient la toiture du magasin
07:16pour dégager un trou assez large
07:17et ensuite, ils utilisaient
07:19une simple canne à pêche,
07:21une canne à pêche artisanale
07:22un peu trafiquée
07:23et hop, ils absonnaient
07:25les vélos de la boutique
07:26avant de les remonter discréto
07:28sur le toit un par un.
07:30C'est gaguesque.
07:31Oui, c'est gaguesque.
07:33Absolument.
07:34Ce n'est pas le mot caché.
07:36On s'est arrêté sur le mot gaguesque.
07:38C'est un bon mot caché celui-là.
07:41Vous avez fait buger Arthur.
07:42Oui, c'est gaguesque.
07:44Il va le rajouter dans la liste.
07:45C'est gaguesque.
07:47Finalement, la semaine dernière,
07:48les cambrioleurs-pêcheurs
07:49ont fini par être ferrés
07:50par les forces de l'ordre
07:51la semaine dernière.
07:53Ils ont mis la main
07:53sur un banc de gros poissons
07:55venus d'Europe de l'Est
07:56et les cinq suspects
07:57seront jugés mi-décembre.
07:58Un banc de gros poissons
08:00qui part à la pêche.
08:01Ils ont été ferrés.
08:02Apprécié l'écriture d'Arthur Asker.
08:03C'est une plume ce garçon.
08:04Ils ont été ferrés aussi.
08:05Vous l'avez remercie.
08:06Bravo, bravo les jeunes mots.
08:07Merci.
08:08Sacré stico celui-là.
08:09Merci.
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