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  • il y a 2 heures
Tous les matins à 5h14, retrouvez les choix de la bande du Morning : Matthieu Belliard, Arthur Asquin et Pascale de la Tour du Pin

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Transcription
00:00Je suis revenu !
00:01Ah ben enfin !
00:035h4, je suis un peu surpris.
00:04Un vrai tomaturge.
00:05Je vous dis la réalité des allers-retours au standard.
00:10Parfois, le lundi matin, c'est un peu plus calme.
00:12Et là, je me suis dit ce matin, il y en a moitié de la France qui fait un pont, j'en sais rien.
00:16Non, non, vous êtes chaud patate, comme on dit dans le jargon technique.
00:20Aujourd'hui, sur tous les sujets d'actu, je continue de lire vos messages, vous continuez à nous écrire au 06 12 424 424.
00:25Oui, aujourd'hui, 10. On parlait de ponts. Rappelons quand même que demain, c'est le 11 novembre.
00:30L'armistice ?
00:32Voilà, l'armistice de la Première Guerre mondiale.
00:34On va faire un petit peu d'histoire avec des cérémonies dans toutes les communes de France ou presque.
00:39Et des bleuets sur les poitrines de nombreuses personnes, des militaires, des civils aussi.
00:44C'est le télégramme de Brest qui s'y intéresse ce matin.
00:46Et ça a retenu mon attention, cet ornement symbolique, le bleuet, fête ses 100 ans cette année.
00:51Une petite fleur bleue patriotique pour honorer la mémoire de ceux qui se sont battus pour la nation.
00:58C'est comme ça qu'on le décrit.
00:59On va remonter aux origines du bleuet.
01:011925, il y a deux femmes, Charlotte Malter et Suzanne Lennart,
01:04qui décident de créer un atelier de confection de tissus au sein des Invalides.
01:09Et les pensionnaires qui y travaillent confectionnent des petites fleurs en tissu bleu
01:13pour les revendre dans la rue pour récolter des fonds pour les blesser.
01:17On a choisi le bleuet parce que ça rappelait l'uniforme bleu, horizon des jeunes combattants, bien sûr.
01:22Et c'est aussi la seule fleur dont on dit qu'elle a réussi à pousser dans la boue des tranchées.
01:28Aujourd'hui encore, l'argent récolté par la vente de ces ornements est reversé à la fondation du bleuet de France
01:33pour les militaires blessés, les pupilles de la nation, les victimes du terrorisme.
01:38Le bleuet est vendu notamment dans la boutique brestoise au Col Bleu,
01:41une institution dans le domaine des effets militaires depuis 1938.
01:44Et le patron du magasin dit qu'il n'en a jamais autant vendu que cette année.
01:49Il y a des militaires qui en achètent, des civils et notamment des jeunes,
01:53beaucoup de jeunes, comme s'il y avait besoin, un besoin plus important aujourd'hui de se souvenir.
01:57Alors je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:59Alors moi c'est marrant parce que je n'ai pas souvenir de bleuet quand on était gamin.
02:03Je ne sais pas, vous aviez vous ?
02:04Non.
02:04Ah du tout.
02:05Je me rappelle très bien des Anglais avec le coquelicot.
02:07Ils ont la même chose avec le...
02:08Bien sûr, mais eux ils ont fait ça.
02:10Enfin on a toujours vu ça.
02:11Nous c'est très récent.
02:13Alors que moi ma fille voit très bien de quoi il s'agit.
02:15Donc clairement il y a un truc générationnel.
02:18Clairement il y avait des gamins qui vendaient des bleuets sur le marché ce week-end chez moi.
02:22Oui, oui, mais c'est ça, on en voit partout.
02:24Au-delà du bleuet, est-ce que vous...
02:25Parce que je ne voudrais choquer personne,
02:28mais la Grande Guerre, la Première Guerre mondiale,
02:30ça commence à être loin aujourd'hui, ça fait plus d'un siècle.
02:32Est-ce qu'aujourd'hui encore vous transmettez cette histoire-là ?
02:36Il y a évidemment les cours d'histoire à l'école.
02:38Parfois c'est pas toujours suffisant.
02:40Est-ce que vous vous échangez sur ça ?
02:43Moi je sais que j'ai un petit garçon qui est fasciné par ces trucs-là,
02:46de trancher.
02:47Je ne sais pas si ça se transmet, si ça...
02:49Moi je sais que quand je regarde les défilés militaires du 14 juillet par exemple,
02:54avec ma fille, ça la fascine ce truc-là.
02:57Et donc elle pose des questions, elle n'a même pas 10 ans quoi.
03:00Donc je pense que je ne sais pas pour vous...
03:03Je ne sais pas si Arthur, vous en parlez avec votre fille ?
03:04Elle a 19 mois, donc pareil, c'est jamais trop tard !
03:07C'est trop tôt là !
03:08C'est trop tôt, pardon !
03:10Là Géraldine, il y a des bleuets à la maison ?
03:15Moi j'attends que le prof en parle en cours,
03:18et puis après on répondra aux questions.
03:19Et après on vérifiera qu'on a...
03:21C'est l'occasion de réviser, de faire les devoirs avec les enfants.
03:24Mais l'air de rien, on ne dit pas qu'on avait oublié.
03:27J'assume sur les maths.
03:29J'assume, je dis écoute,
03:30Chéri, papa va demander à tchat GPT deux, trois questions,
03:33et puis il revient.
03:36En attendant, vous allez réviser votre dossier Mercosur, je crois ?
03:39Ah oui, celui-là je le connais bien.
03:41C'est pas faute qu'on en ait parlé un petit peu ici,
03:43mais écoutez, en marge des préparatifs de la COP30 au Brésil,
03:46Emmanuel Macron semble avoir viré de bord littéralement
03:48sur l'accord de libre-échange entre l'Union Européenne et l'Amérique Latine.
03:51Accord fustigé par les organisations agricoles, ça vous le savez,
03:54mais écoutez ce qu'a dit le Président jeudi.
03:57Il y a des avancées, ce qui me rend positif,
04:00mais je reste vigilant parce que je n'ai pas la visibilité sur le tout,
04:03et donc la France continue d'attendre des réponses claires,
04:06et comme je le fais depuis le premier jour avec responsabilité
04:08et loin de tous les discours démagogiques,
04:10je défends les intérêts de nos producteurs,
04:13industriels comme agriculteurs,
04:15je défends aussi l'intérêt de nos consommateurs.
04:18Alors, le Président qui s'est dit plutôt positif
04:20à l'idée d'accepter l'accord commercial entre l'Union Européenne et le Mercosur,
04:24c'est un virage à 180 degrés en 2019.
04:26Il promettait qu'on ne signera pas l'accord
04:28tant qu'il n'y aura pas de respect des engagements climatiques,
04:31et dans cet accord aujourd'hui on en est encore loin,
04:33et les agriculteurs eux sont franchement en colère.
04:36Il y a une mobilisation qui se prépare,
04:38on risque de revoir des tracteurs sur les routes.
04:40La FNSEA parle de trahison,
04:42c'est lourd, trahison,
04:44on parlait de vocabulaire militaire il y a deux secondes,
04:46et dénonce un accord qui ouvrirait les frontières
04:48à la viande brésilienne ou argentine,
04:50produite avec des normes sanitaires environnementales
04:51bien plus faibles qu'en Europe.
04:53Comment accepter qu'on impose à nos éleveurs des règles strictes
04:56et qu'on laisse entrer de la viande issue de déforestation ?
04:59Voilà ce que dit le syndicat majoritaire,
05:00la classe politique qui va en cœur aussi.
05:02Je ne vous cite pas les différentes politiques,
05:05tous fustigent cette déclaration d'Emmanuel Macron,
05:07mais surtout même la ministre de l'Agriculture.
05:09Oui, c'est là, il faut bien qu'on se rende compte quand même.
05:12Il y a un problème à Nijenvar qui dit que les garanties
05:14pour protéger les agriculteurs français ne sont pas suffisantes.
05:16Est-ce que vous soutiendriez une nouvelle mobilisation ?
05:20Dites-le-nous, au 3216,
05:22si les tracteurs venaient à ressortir sur nos routes.
05:24Et puis si vous êtes agriculteur aussi,
05:26vous pouvez nous dire ce que vous en pensez bien sûr ce matin au 3216.
05:30Arthur, oui ?
05:32On va dire qu'il y a des blagues qui ne font rire personne.
05:35Oui, surtout à l'aéroport, Virginie,
05:36avec une valise et qu'on prononce le mot « bombe ».
05:39Et pourtant, c'est exactement ce qu'a fait un Allemand.
05:41D'entrée, ça ne fait pas rire.
05:42Oui, mais c'est ce qu'a fait un Allemand de 58 ans.
05:44À l'aéroport de Leipzig, le 31 octobre,
05:46l'homme devait s'envoler avec cinq amis,
05:48direction Ourgada, c'est une station balnéaire égyptienne.
05:52Il passe le contrôle de sécurité,
05:53l'ambiance est détendue, peut-être un peu trop,
05:55puisque l'homme annonce « j'ai une bombe dans ma valise ».
05:59Les agents, évidemment, lui demandent de répéter,
06:01et cet imbécile le refait.
06:03La police fédérale intervient sur le champ,
06:05bagage fouillé, zone d'embarquement bouclée,
06:07pas de bombe, mais une blague explosive
06:09qui va lui coûter cher.
06:10Non seulement il a été interdit d'embarquement,
06:12mais ses cinq amis aussi,
06:14leurs valises ont été déchargées,
06:16tous ont été raccompagnés,
06:17manu militari, hors de l'aéroport,
06:20ce qu'on appelle des vacances ratées.
06:21Une enquête est ouverte pour troubles à l'ordre public.
06:25En Allemagne, une menace d'attentat,
06:26ça vaut jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.
06:28La compagnie aérienne envisage
06:30de lui présenter aussi l'addition,
06:32parce que l'avion a été retardé
06:33d'une bonne demi-heure.
06:35Ça atteint plusieurs dizaines de milliers d'euros.
06:37Il y a des blagues qui ne sont pas drôles tout court,
06:39mais en plus très bêtes.
06:41Oui, très bêtes, pas drôles.
06:42J'imagine qu'il n'a plus un avion.
06:44Il est parti avec 5 à 1000,
06:45il n'en a plus un seul, je pense.
06:46Oui, c'est ça.
06:48C'est qu'il y a 21 sur RMC, RMC Story.
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