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[#Journal] Le 19H30 du 16 Novembre 2025

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00:00Mesdames et messieurs, soyez la bienvenue dans la principale édition d'information de la soirée sur GMT-TV.
00:21Au sommaire de ce journal, plus de 3 300 milliards de dépenses de fonctionnement en 2024, c'est ce que révèle le tableau de bord de l'économie publié par la DGEPF. Nous en parlerons dans ce journal.
00:35Nous avons ce journal en politique, faisant suite à la décision de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'Etat, annonçant l'annulation des élections dans certaines circonscriptions, le ministère de l'Intérieur a rendu public le nouveau calendrier. On regarde.
00:47La Commission nationale d'organisation et de contrôle des élections et du référendum poursuit son périple électoral en vue d'un retour complet à l'ordre constitutionnel.
00:58C'est dans ce cadre qu'à la suite des décisions de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'Etat annulant les scrutins dans certaines circonscriptions, Herman Imongo a rendu public un communiqué déclinant le calendrier détaillé de ces reprises.
01:11Dans le communiqué daté du 11 novembre 2025, le ministre de l'Intérieur de la Sécurité et de la Décentralisation, également président de la Sénocère, précise que ce calendrier découle directement de deux décrets pris le 10 novembre.
01:25Ceci réajuste l'organisation des législatives et adapte le cadre réglementaire des sénatoriales.
01:30L'objectif affiché est de garantir un processus électoral conforme aux prescriptions constitutionnelles après les annulations prononcées par les juridictions compétentes.
01:40Selon le communiqué, la reprise des scrutins débutera le samedi 22 novembre 2025 avec le second tour des élections sénatoriales dans les sièges unis du département de l'Oguéletili, du département de Ndolou et du département de la Doutila.
01:54La campagne, quant à elle, est ouverte du 19 au 21 novembre.
01:57Le même jour débutera également la reprise des élections législatives avec un premier tour prévu le 22 novembre et un second fixé au 6 décembre,
02:05dont le deuxième siège du Komokongo, deuxième siège de Lampasa et deuxième siège d'Untem, dont le thème « Seul le second tour aura lieu le 22 novembre ».
02:14Des périodes de campagne sont réparties du 12 au 21 novembre pour le premier tour, puis du 26 novembre au 5 décembre pour le second tour.
02:21La journée du 22 novembre sera également consacrée à l'organisation du tour unique des élections locales dans le département de Locano avec une campagne ouverte du 12 au 21 novembre.
02:33A travers cette réorganisation, le ministère entend assurer la tenue rapide des scrutins restants afin de finaliser le cycle électoral 2025 et consolider le retour à l'ordre constitutionnel.
02:43Alors que le ministère de l'entrepreneuriat du commerce et des PME-PMI vient d'ouvrir les portes de l'entrepreneuriat aux personnes vivant avec la trisomie 21 à travers la convention signée avec l'association Trisomie 21,
02:55se pose l'épineuse question de la consolidation des PME déjà sur le marché. Commentaire.
03:02Alors que le ministère de l'entrepreneuriat multiplie les signatures d'accords pour favoriser l'inclusion et l'autonomisation,
03:08la réalité économique continue de fragiliser les petites entreprises du pays. La convention signée ce 14 novembre 2025 avec l'association Trisomie 21,
03:17si porteuse d'espoir humainement et socialement, pose une question brutale.
03:21À quoi servent les engagements publics si le problème majeur, le recouvrement, demeure irrésolu ?
03:27Le ministère de l'entrepreneuriat, du commerce et des PME-PMI et l'association Trisomie 21 ont signé une convention destinée à ouvrir les portes de l'entrepreneuriat
03:36aux personnes vivant avec la Trisomie 21, un acte symboliquement puissant,
03:40présidé par la ministre Ninga Chanin Zenaba et inscrit dans la vision d'un Gabon plus juste, plus solidaire et résolument inclusif,
03:47cher au président Brice Clotaire Oligu Ngema.
03:50Cette initiative vise à offrir à ces citoyens trop souvent marginalisés un accès à des dispositifs adaptés,
03:55ateliers spécialisés, micro-projets, accompagnements dédiés, en somme,
04:00leur permettre de gagner en autonomie économique et en estime sociale.
04:03Cependant, cette signature, comme tant d'autres ces derniers mois, intervient dans un paysage économique
04:08où les très petites entreprises, les petites et moyennes entreprises et les petites et moyennes industries
04:13se battent littéralement pour survivre.
04:15Factures impayées, délais interminables de règlement, contrats exécutés mais jamais soldés,
04:20le problème n'est plus l'accès au marché ni l'accompagnement institutionnel,
04:23mais le recouvrement, l'alpha et l'oméga du tissu économique.
04:27À mesure que les conventions se succèdent, une évidence se fait jour.
04:30L'État signe, s'engage, promet, mais ne règle pas assez vite ceux qui produisent,
04:35innovent et créent les emplois.
04:37Et c'est là tout le paradoxe.
04:38La convention avec Trisomie 21 revêt une incontestable portée humaine,
04:42mais elle met également en lumière une contradiction majeure,
04:45comme on parlait d'autonomisation économique quand les entreprises censées accompagner,
04:48former, employer ou sous-traiter sont elles-mêmes étranglées par l'absence de liquidités.
04:53Les PME peinent à payer leurs salariés,
04:55les TPE mènent leurs activités en s'endettant auprès des banques ou des fournisseurs,
04:58des micro-entrepreneurs ferme boutique, faute de trésorerie.
05:02Des entreprises naissantes meurent,
05:03avant même d'avoir pu participer aux initiatives inclusives que l'État met en avant.
05:08Le résultat, un tissu économique fragilisé,
05:11une chaîne de valeur brisée et une inclusion économique qui se heurte à un mur de réalité.
05:15Inclusion, oui, mais sans une réforme de recouvrement,
05:18tout le monde reste vulnérable.
05:19L'accigné avec l'association Trisomie 21 est noble,
05:22il traduit une volonté claire,
05:24élargir le champ de l'entrepreneuriat à ceux que la société relègue trop vite en marge.
05:28Mais l'économie n'obéit pas aux déclarations,
05:31elle dépend de flux, de paiements, d'engagements honorés.
05:34Tant que le problème du recouvrement n'aura pas été résolu,
05:36tant que les dettes publiques ne seront pas apurées,
05:38tant que les PME, PMI, TPE ne seront pas payées,
05:41dans des délais raisonnables, toute politique inclusive,
05:44si sincère soit-elle, se heurtera une incapacité structurelle
05:47des acteurs économiques à la mettre en œuvre.
05:50La Convention avec Trisomie 21 ouvre des perspectives louables,
05:53ateliers professionnalisants, micro-entreprises encadrées,
05:55valorisation des talents invisibles, changement de regard sur le handicap.
06:00Mais pour que ces perspectives deviennent réalité,
06:02il faut que ceux qui devront accompagner ces jeunes et adultes,
06:05formateurs, entreprises, partenaires privés, puissent tenir debout.
06:09L'inclusion ne peut flairir sur un terrain économique asséché.
06:12Le gouvernement prend des engagements sociaux forts,
06:14il lui reste désormais à sauver ce qui permet de les concrétiser.
06:17La santé financière du tissu entrepreneurial gabonais.
06:19En économie, selon le tableau de bord de l'économie 2024,
06:24publié par la Direction générale de l'économie et de la politique fiscale,
06:27le Gabon a dépensé par moins de 3 364 milliards pour le fonctionnement
06:32de l'administration.
06:34Nous vous le disions en titre et je ne vous en dis pas plus, on regarde.
06:36Les dépenses publiques ont atteint un niveau record en 2024,
06:41s'élevant à 3 364,7 milliards de francs CFA,
06:46selon le tableau de bord de l'économie 2024.
06:49Cette enveloppe marque une hausse de 21,1% par rapport à l'année précédente,
06:53confirmant la vigueur de la dépense publique dans un contexte de relance économique.
06:58L'ensemble des composantes budgétaires a progressé,
07:00notamment les dépenses de fonctionnement, plus 13,6%,
07:03qui demeurent le principal poste de dépense,
07:05représentant plus de la moitié du budget total.
07:09Le poids global des dépenses dans le PIB a également augmenté,
07:12atteignant 26,6%, soit 3 points de plus qu'en 2023.
07:17Cette progression des dépenses de fonctionnement s'explique
07:19par la hausse de la masse salariale passée à 894,1 milliards de francs CFA,
07:24soit plus 8%, et par la flambée des dépenses de transfert,
07:27qui ont bondi de 43,8% pour atteindre 494 milliards de francs CFA.
07:33Cette dernière catégorie est particulièrement tirée par la subvention des produits pétroliers,
07:38évaluée à 126,8 milliards de francs CFA, en hausse de 32,4%.
07:43Le gouvernement a donc continué à soutenir le pouvoir d'achat des ménages
07:47et à compenser la hausse des coûts énergétiques, malgré les contraintes budgétaires.
07:52Si ces dépenses traduisent la volonté de préserver la stabilité sociale,
07:56elles mettent également en lumière la rigidité des charges de fonctionnement dans les finances publiques du pays.
08:00À elles seules, elles absorbent 50,5% des dépenses totales,
08:05limitant ainsi les marges de manœuvre pour l'investissement productif.
08:08À noter toutefois, une légère contraction des dépenses de biens et services,
08:12en baisse de 4,2% à 312,6 milliards de francs CFA,
08:17signe d'un effort de rationalisation des dépenses administratives.
08:21Parallèlement, les dépenses d'investissement ont presque doublé,
08:23atteignant 529,6 milliards de francs CFA, plus 98,2%,
08:29grâce à la réalisation de projets d'infrastructures routières,
08:32sociales et énergétiques, financés sur ressources propres.
08:36Toutefois, l'augmentation continue des dépenses courantes
08:38pourrait à moyen terme peser sur l'équilibre budgétaire,
08:42s'il n'est pas accompagné d'une amélioration significative des recettes fiscales
08:45et d'une meilleure maîtrise des transeurs publics.
08:47Le gouvernement devra ainsi concilier soutien social et discipline budgétaire
08:52afin d'assurer la soutenabilité de ses finances dans les prochaines années.
08:56Comment célébrer l'arrivée de fournitures de bureaux
08:59dans différents tribunaux des capitales provinciales
09:01alors que l'urgence est avant tout institutionnelle, structurelle et humaine ?
09:05C'est la question que nous nous sommes posées
09:07à la suite de l'opération du ministre de la Justice
09:09visant à doter les juridictions de l'Interlande de consommables.
09:13Alors que l'appareil judiciaire attend toujours les profondes réformes,
09:17le ministère de la Justice a communiqué sur l'acheminement de fournitures de bureaux
09:21dans plusieurs tribunaux de l'intérieur du pays.
09:23Une opération logistique certes utile
09:25mais qui interroge sur les priorités d'un secteur en crise.
09:29Sur instruction du président de la République,
09:31le ministre de la Justice, Dr. Serafin Akouridavin,
09:35a lancé une tournée de distribution de matériel administratif
09:38dans les tribunaux administratifs et de première instance.
09:41C'est son conseiller Christian Ngonda qui a assuré cette mission
09:44allant livrer dans les capitales provinciales,
09:47en barinée, Mouila, Chibanga, des imprimantes multiformes,
09:50ramettes de papier sous-chemises, chemises cartonnées et divers consommables.
09:54Une dotation présentée comme un acte fort
09:56pour améliorer les conditions de travail des agents judiciaires.
09:59Mais derrière cette communication bien orchestrée,
10:02se cache un malaise plus profond,
10:04comme en célébrant l'arrivée du fourniture de bureaux
10:07dans un secteur où l'urgence est avant tout institutionnelle, structurelle et humaine.
10:11En réalité, les défis de la justice gabonaise dépassent largement
10:15le manque de papier ou de sous-chemises.
10:17Retard chronique de procédure, manque de magistrats spécialisés,
10:20infrastructure vétuste, absence de budget de fonctionnement suffisant,
10:24lenteur administrative, grève sous-équipée,
10:27sécurité juridique fragile et professionnelle.
10:30Le répète, le pays n'a pas seulement besoin de stylo et d'imprimante,
10:33mais d'une refonte complète du système judiciaire.
10:36D'autant que l'insécurité contractuelle persiste,
10:38des conventions valablement signées enregistrées à la Direction générale des impôts,
10:42parfois même assorties de taxes acquittées,
10:45se retrouvent contestées du jour au lendemain
10:46parce qu'un nouveau directeur général remet en cause leur validité.
10:50Certaines ont même été annulées en violation du droit plongeant
10:53entreprises et investisseurs dans l'incertitude la plus totale.
10:57Ce phénomène dénoncé par les entreprises locales
10:59est l'un des mots qui étouffent l'entrepreneuriat
11:01et fragilisent le tissu économique déjà en difficulté.
11:04Si la distribution de matériel contribuera sans doute à fluidifier
11:07certaines tâches administratives dans les juridictions de l'intérieur,
11:10elle ne saurait masquer les attentes plus profondes,
11:13une réforme judiciaire ambitieuse, lisible et centrée
11:15sur la sécurité juridique, la modernisation des tribunaux
11:18et la restauration de la confiance.
11:21La tournée doit se poursuivre à Port-Gentil et Makoko,
11:23mais pour les acteurs du secteur, la vraie attente est ailleurs.
11:26Une justice indépendante, fonctionnelle, respectueuse des contrats
11:29et capable de protéger citoyens et entreprises.
11:31En clair, les fournitures sont un début,
11:34mais ce que le Gabon intente, c'est une justice,
11:36enfin, en état de rendre justice.
11:37En société, les sachets plastiques sont-ils de retour sur les marchés
11:41après l'annonce des autorités de leur interdiction ?
11:44C'est le constat fait ces derniers temps par de nombreux Gabonais.
11:47Pour l'heure, la DGCCRF et les commerçants se rejettent la balle.
11:52Reportage.
11:52A Libreville, les sachets plastiques font leur retour dans les commerces,
11:58alors même que l'interdiction officielle est entrée en vigueur
12:01depuis le 23 septembre 2025.
12:03Après une courte période de retrait,
12:06ils sont de nouveau visibles dans les boutiques de proximité,
12:09suscitant des interrogations sur l'application réelle de la mesure.
12:13Destinés à lutter contre la pollution plastique,
12:16cette interdiction se heurte aujourd'hui à la volonté de nombreux commerçants
12:19découlaient leur dernier stock face au coût élevé des emballages réutilisables.
12:24Le chassé plastique, c'est vrai qu'on nous a dit de ne plus vendre ça,
12:29mais apparemment, nos syndicats de commerçants,
12:34ils se portaient garant de se présenter à la direction générale de ce chassé-là
12:40ou buscuter par rapport au stock qu'on avait déjà,
12:44qui était déjà là, qu'on doit liquider et après arrêter de vendre.
12:49On nous a donné six mois de liquider ce stock-là.
12:54Selon plusieurs commerçants, une prorogation aurait été accordée,
12:59justifiant ainsi la circulation prolongée des sachets plastiques dans la capitale.
13:03Une situation qui rétarde la transition écologique
13:06et entretient la confusion chez les consommateurs.
13:09Du côté des autorités, le discours est tout autre.
13:12Contacté, la Direction générale de la concurrence de la consommation
13:16de la répression des fraudes, affirme n'avoir délivré aucune autorisation
13:20permettant la remise en circulation des plastiques à usage unique.
13:24Une réponse qui laisse planer le doute sur l'origine de cette supposée tolérance.
13:28Et malgré ça, qu'on nous a demandé de ne pas vendre,
13:32ils n'ont pas mis les musées d'accompagnement
13:34pour exclure ces sachets plastiques-là.
13:40Jusqu'à maintenant, sur le marché, on n'a pas encore vu les musées d'accompagnement.
13:44Ce qui va remplacer les chassets plastiques ?
13:46Donc, nous, on n'a pas le choix que de vendre ça en attendant
13:49qu'on attend le retour des nouveaux chassets qu'on a mis sur le marché.
13:54Alors que Libreville produit jusqu'à 36 000 tonnes de sachets plastiques par jour,
13:59cette reprise interpelle.
14:01Les efforts engagés pour réduire la pollution
14:03pourraient être compromis si aucune clarification n'est apportée.
14:08Le chiffre de ce soir est 5,6% sur le taux de mortalité dû au diabète
14:11chez les 20 à 79 ans.
14:13La source, c'est l'AGP.
14:15Le verbatim, quant à lui, est de Geoffrey Fongula-Libéka,
14:18ancien député de la transition.
14:19La source, c'est Facebook.
14:20Il a dit, je cite,
14:22« Le Gabon n'a pas un problème d'argent,
14:23mais un problème de probité et de dignité du sommet de l'État aux citoyens lambda.
14:27Se servir de l'État et non le servir, tel est le souci. »
14:32C'est sur ces mots qu'il prend fin ce journal.
14:34Merci à vous de l'avoir suivi.
14:35Excellences sur les programmes sur GIMT TV.
14:37Au revoir.
14:43Sous-titrage Société Radio-Canada
14:44Sous-titrage Société Radio-Canada
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