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[#Journal] Le 19H30 du 15 Juillet 2025
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00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir, ravis d'être des vôtres pour la principale édition d'information de cette journée sur JMT TV,
00:23dans l'actualité de ce mardi 15 juillet 2025. Afin de restaurer la crédibilité et l'impact dans le cadre régional, la BEAC donne son aval pour l'encadrement des caisses des dépôts et consignations.
00:37En ouverture, dans sa note de conjoncture économique du Gabon 2025, la Banque mondiale projette une croissance bien plus modeste, plafonnant à 24% à l'horizon 2027 en l'absence de réformes structurelles,
00:50une prémission qui vient confondre les ambitions des autorités gabonaises en regard.
00:55Alors que les autorités gabonaises ambitionnent d'atteindre une croissance économique à deux chiffres d'ici 2026,
01:02la Banque mondiale tempère cet optimisme. Dans sa note de conjoncture économique du Gabon 2025,
01:07l'institution projette une croissance bien plus modeste, plafonnant à 2,4% à l'horizon 2027 en l'absence de réformes structurelles.
01:16Une prévision qui contraste avec les déclarations volontaristes du gouvernement de la transition
01:22et qui met en lumière les limites actuelles du modèle économique gabonais.
01:28La Banque mondiale reconnaît le potentiel du pays, notamment ses ressources naturelles abondantes.
01:33Cependant, elle souligne les faiblesses internes persistantes.
01:37Faible diversification, gouvernance économique fragile, lenteur des réformes,
01:42les moteurs attendus de la croissance, exploitation minière, agriculture et industrie du bois
01:47restent peu transformés localement, freinant leur effet d'entraînement sur l'économie.
01:52Le secteur pétrolier, longtemps pilier de la croissance, entre dans une phase de déclin structurel,
01:58accentuée par la transition énergétique mondiale.
02:01Face à ce constat, l'institution de Bretton Woods appelle à un véritable changement de cap.
02:06Elle recommande des réformes de fonds visant la transformation locale des matières premières,
02:11le développement d'une agriculture commerciale compétitive et la montée en gamme des chaînes de valeur.
02:17Pour espérer inverser la courbe de la pauvreté qui touche encore plus de 30% de la population,
02:23le pays doit sortir d'un modèle extractif peu inclusif et se doter d'une stratégie claire de diversification.
02:30Le contraste entre l'ambition nationale et les contraintes structurelles soulève une question de fond,
02:36celle de la capacité de l'État à traduire ses annonces en actions concrètes.
02:41Si le Gabon veut tenir sa promesse de rupture et viser les 10% de croissance,
02:45il devra s'engager résolument sur la voie de réformes ambitieuses, crédibles et soutenues.
02:52La Banque des États de l'Afrique centrale a délivré son avis conforme pour adoption d'un règlement
02:57encadrant l'activité des caisses des dépôts et consignations dans la zone CEMAC
03:02lors d'une rencontre qui s'est tenue le 10 juillet dernier.
03:06Réunie à Malabon le 10 juillet 2025, la BEAC, entendez la Banque des États de l'Afrique centrale,
03:15a délivré son avis conforme pour l'adoption d'un règlement encadrant l'activité des caisses des dépôts et consignations
03:21dans la zone CEMAC.
03:22Une décision stratégique qui, dans le cas du Gabon, viendra raviver les critiques sur la faible performance
03:27d'une institution censée incarner, le bras séculier de l'État, pour le développement structurant.
03:32Sous la présidence du ministre équato-guinéen Ivan Bakal-Ebe Molina, le conseil d'administration de la BEAC
03:38a délivré son avis conforme pour l'adoption par le comité ministériel de l'UMAC
03:42d'un règlement spécifique à l'exercice et la supervision des caisses des dépôts et consignations dans la zone CEMAC.
03:48Une réforme saluée dans un contexte où ces entités, supposées jouer un rôle d'investisseurs de long terme
03:53dans les économies nationales, peinent à démontrer leur efficacité, leur transparence et leur impact réel.
03:59Le texte visera à renforcer la gouvernance, améliorer la supervision prudentielle
04:03et garantir une gestion rigoureuse des ressources collectées au nom de l'État.
04:08Pour le Gabon, cette décision résonne comme un rappel sévère à l'ordre.
04:12Loin des standards fixés par ses homologues, la Caisse des dépôts française ou la Caisse des dépôts et de gestion du Maroc,
04:17la CDC Gabon peine toujours à s'imposer comme un acteur stratégique du financement public.
04:22Dirigée depuis près de deux années par Marius Isankori, l'institution affiche un bilan peu reluisant.
04:27Entre projets avortés, absence de vision à long terme et flou dans la gouvernance.
04:32La filiale CDC-TR, par exemple entièrement détenue par la CDC, est censée structurer le secteur agricole national
04:38autour du trading, de la logistique, de l'appui conseil et de marché agricole d'intérêt national, est aujourd'hui au point mort.
04:45Les ambitions de promotion des filières intégrées, volailles, bananes, maniocs, maraîchage,
04:49ont été rangées sous le paillasson, tout comme l'objectif de création d'emplois ruraux.
04:53Autre fiasco retentissant, le projet immobilier mélisse le domaine du Golfe,
04:58censé donner corps à une nouvelle politique d'accès au logement.
05:00Malgré plus de 4 milliards de Français et femmes mobilisées, aucun logement n'a vu le jour,
05:05renforçant l'opinion selon laquelle la CDC Gabon fonctionne comme une coquille vide administrative,
05:10absorbant les financements publics sans traduire ses ambitions en réalisations tangibles.
05:15Le cas du projet Movinghi, pourtant présenté en grande pompe,
05:18n'a guère échappé à cette dynamique de promesses non tenues,
05:20cristallisant les frustrations autour d'une institution qui devrait incarner la puissance de fait financière de l'État,
05:26mais se contente d'une gestion passive et peu structurée.
05:29En adoptant un cadre communautaire rigoureux, la BEAC envoie un signal clair.
05:33Les caisses des dépôts ne peuvent plus être des instruments dormants de financement public.
05:37Elles doivent désormais rendre des comptes, produire de l'impact
05:39et s'intégrer pleinement dans les stratégies nationales de développement.
05:43Au Gabon, l'heure est venue pour un réexamen profond du modèle CDC,
05:47tant dans sa gouvernance que dans ses missions.
05:49L'encadrement communautaire pourrait bien servir de point d'appui à une refondation urgente,
05:53si tant est que la volonté politique suive,
05:56car on ne bâtit pas une souveraineté économique durable
05:58sans un outil public performant au service de l'investissement structurant.
06:07Direction l'intérieur du pays, la commune de Fougamou,
06:11dont le département de Tsambamagotsi, province de Langounier,
06:14est désormais l'ombre d'elle-même en raison de l'absence d'éclairage
06:18et la dégradation avancée.
06:20Évoire urbaine, on regarde.
06:21Longtemps considérée comme un exemple de développement
06:26en matière d'infrastructures modernes à l'intérieur du pays,
06:29la commune de Fougamou dans la province de Langounier
06:31est désormais l'ombre d'elle-même.
06:33Et pour cause, les infrastructures construites
06:36sous l'impulsion de l'ancien député Marcel Dupambi Matoka
06:39sombrent peu à peu dans un état de décrépitude très avancé,
06:42sous le regard indifférent des pouvoirs publics.
06:44Érigé en commune de plein exercice
06:47conformément à la loi organique 15-96 du 6 juin 1996,
06:52Fougamou avait connu un développement notable
06:55du temps de l'ancien ministre des Finances
06:57et député de Fougamou.
06:59Un développement perceptible par la construction
07:01d'un grand marché, de voiries urbaines totalement bitumées,
07:04d'un hôpital moderne, d'un hôtel trois étoiles,
07:08juché au bord du fleuve Ngunier,
07:10d'une caserne de gendarmerie ultra moderne,
07:13d'une mairie, etc.
07:15Sauf que plusieurs années plus tard,
07:17ces infrastructures qui faisaient la fierté de Jazz Label
07:20semblent désormais avoir subi les affres du temps
07:23accentués par un délaissement des pouvoirs publics.
07:26La délégation spéciale en charge de la gestion de la commune
07:29ne disposant pas d'un budget conséquent,
07:31elle aussi s'évertue tant bien que mal
07:32à faire quelques travaux d'assainissement sans grand impact.
07:35Il faut souligner qu'outre la dégradation des infrastructures,
07:39la ville fait face à d'autres difficultés
07:41qui rendent pénible le quotidien des populations.
07:43Le transport urbain n'existe presque pas.
07:47Le taxi est une denrée rare et n'offre d'autres alternatives aux populations
07:50que la marche, même en cas d'urgence sanitaire.
07:54Un autre constat alarmant,
07:55la commune connaît un manque criard d'éclairage public,
07:58créant presque la psychose en cas de déplacement.
08:01Si plusieurs chantiers ont été lancés récemment sous l'impulsion
08:04du président de la République, Brice Clotaire Oliguengema,
08:08notamment la construction de la maison de la veuve et l'orphelin,
08:11la maison de la jeunesse, de la culture, des arts et des traditions,
08:15ces projets semblent bien loin de remplir l'ensemble des attentes des populations
08:18qui peinent à avoir accès aux infrastructures de base.
08:21De quoi donc interpeller une fois de plus les plus hautes autorités
08:24afin de jeter un regard nouveau sur cette commune.
08:27En Santé, l'Organisation mondiale de la santé rappelle que les maladies buccodentaires
08:32comme les caries, les maladies parodontales ou encore la perte de dents
08:36partagent des facteurs de risque avec plusieurs maladies non transmissibles,
08:41une situation qui nécessite une amélioration des conditions de vie.
08:45Explication.
08:47Les maladies buccodentaires comme les caries, les maladies parodontales
08:50ou encore la perte des dents touchent des milliards de personnes dans le monde.
08:54Pourtant, elles sont souvent négligées dans les politiques de santé publique.
08:57A cet effet, l'Organisation mondiale de la santé rappelle que ces affections
09:01partagent des facteurs de risque avec plusieurs maladies non transmissibles,
09:05notamment le diabète, certains cancers ou encore des maladies cardiovasculaires.
09:09Le sucre, le tabac, l'alcool ou encore le manque d'activité physique
09:13sont au cœur de ces liens.
09:15Face à ce constat, l'OMS plaide pour un changement d'approche.
09:19Passer d'un système centré sur le traitement des maladies
09:21a un modèle davantage axé sur la prévention.
09:24Cela implique de promouvoir une bonne hygiène buccodentaire dès le plus jeune âge,
09:28à travers l'éducation, l'accès aux soins de base et l'adoption de comportements sains.
09:33Pour l'organisation, la bouche est le miroir de la santé globale
09:36et ne doit plus être traité en marge des autres enjeux de santé.
09:40Afin de renforcer l'impact des politiques de santé,
09:43l'OMS encourage les gouvernements à inclure la santé buccodentaire
09:46dans leur stratégie nationale de lutte contre les maladies non transmissibles.
09:50Une approche intégrée permettrait non seulement de prévenir plusieurs pathologies en même temps,
09:54mais aussi de réduire les inégalités d'excès aux soins,
09:57notamment dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.
10:01En définitive, une meilleure santé buccodentaire contribue à améliorer la qualité de vie,
10:06à réduire la souffrance évitable et à diminuer la charge financière liée aux soins.
10:10Pour l'organisation mondiale de la santé, investir dans la prévention, c'est investir dans l'avenir.
10:15Le défi reste donc de mobiliser les décideurs, les professionnels de santé
10:20et les citoyens autour de pratiques simples mais efficaces pour une santé buccale, durable et équitable.
10:2837,9% le taux de nationaux exerçant dans le secteur de la pêche artisanale.
10:33La source est l'Union du 15 juillet 2025.
10:36Vous l'aurez compris, nous sommes dans le chiffre du jour et le verbatim.
10:40Au ministère de l'Intérieur, pourquoi ne pas faire établir les cartes d'identité nationale
10:45dans les différents centres de révision des listes électorales et procéder à leur retrait
10:49et à celui de la carte de vote de façon concamitante ?
10:54Cela éviterait à de nombreux Gabonais de subir l'interminable fil
10:57à la direction générale de la documentation et de l'immigration.
11:01Joël Clancy Mapongo Mapongo, acteur politique, est l'auteur de ce verbatim.
11:06La source est un post sur Facebook.
11:09C'est la fin de ce 19h30.
11:11Merci pour votre attention.
11:12N'oubliez pas les gestes simples.
11:14Likez, commentez, partagez.
11:15Bonne soirée, à demain.
11:17Au revoir.
11:17Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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