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Une grande exposition du Fabriqué en France a lieu ce samedi 15 et dimanche 16 novembre à Paris au Palais de l'Elysée, à cette occasion Emmanuel Macron prononce un discours d'inauguration. Le chef de l'Etat a évoqué les taxes sur les petits colis bientôt taxés par l’UE et le savoir-faire français.
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00:00Mesdames, Messieurs les présidentes et présidents de régions,
00:05départements, élus, Mesdames, Messieurs les maires,
00:07Mesdames, Messieurs les chefs d'entreprise,
00:10collaboratrices et collaborateurs,
00:12Mesdames, Messieurs les membres du jury.
00:14Un immense merci, mais je vais y revenir.
00:16Mesdames, Messieurs les lauréats,
00:18Mesdames, Messieurs, en vos grades et qualités,
00:20chers amis, écoutez, c'est une grande joie pour moi,
00:24à nouveau, de vous accueillir ici à l'Elysée
00:27pour cette grande exposition du Fabriqué en France.
00:31Il y avait ici plusieurs combattants du produire
00:35et de l'acheter français qui sont là,
00:36et des salons magnifiques qui ont été faits bien avant celui-ci.
00:40Et merci infiniment de ces initiatives pour le Made in France,
00:43pour l'acheter français, pour nos entreprises du patrimoine vivant.
00:47Mais on a décidé ces dernières années de faire à l'Elysée
00:51cette grande exposition du Fabriqué en France
00:53qui connaît un succès remarquable,
00:56et c'est devenu l'un des lieux qui participent
00:58de cette promotion du produire français
01:01qui incite nos compatriotes à acheter français.
01:04Et c'est une grande fierté parce que c'est, je crois,
01:06le sens de ces lieux.
01:09Et pendant l'espace de quelques jours,
01:11la salle des fêtes devient un lieu d'exposition
01:13de toutes les régions, vous le voyez,
01:15hexagonale comme ultramarine.
01:16Le parc devient un lieu d'exposition
01:20comme la cour d'honneur de drones, de tracteurs,
01:24de voitures, etc.
01:28Cette année, nous exposons 123 produits fabriqués
01:31dans tout le pays.
01:33123.
01:34Et c'est une opportunité qui sera offerte
01:36pendant tous ces jours à nos compatriotes
01:38de venir les voir, comprendre, s'émerveiller.
01:42Et c'est une source de fierté.
01:44Et on en a besoin.
01:47Je veux, avant toute chose, remercier très chaleureusement
01:50Pierre Hermé, qui préside le jury cette année
01:54pour cette cinquième édition.
01:55Merci, cher Pierre.
01:56En plus de tout le reste.
02:04Connu de tous,
02:06et solution à tous les régimes alimentaires,
02:10notre magnifique pâtissier,
02:12et qui a eu toute cette équipe de France
02:13qui a sélectionné les projets qui leur étaient soumis
02:15et qui a fait un très gros travail.
02:17Je remercie donc tous les membres du jury.
02:20Je veux aussi remercier nos préfets de région
02:22pour leur travail remarquable
02:24et leur engagement en faveur du fabriqué en France.
02:26Vraiment, merci à tous et bravo
02:27pour avoir remonté les dossiers,
02:29avoir sélectionné et avoir permis ce travail.
02:32Outre les membres du jury,
02:34nous avons le plaisir aussi de compter parmi nous
02:36près de 250 exposants ce soir
02:39et tout le week-end.
02:41Je veux saisir cette occasion,
02:42et c'est ce que nous venons de faire à l'instant,
02:44vous l'avez entendu,
02:45pour exprimer ma gratitude
02:46à nos représentants et ambassadeurs
02:49des WorldSkills
02:50qui sont aussi présents.
02:59Alors, vous le savez,
03:00c'est le concours d'excellence
03:01français, européen, international
03:03pour tant et tant de métiers
03:05pour nos jeunes.
03:06La France y excelle.
03:08On a accueilli le concours
03:10il y a quelques années ensemble
03:11et je cherche Florence Desieux,
03:13elle doit être par là,
03:14elle est là puisqu'elle est dans le jury.
03:16Et donc, 27 médailles
03:17lors des Euroskills à Erning au Danemark
03:20qui permettent à la France,
03:22vous pouvez les réapplaudir,
03:23d'être championnes d'Europe.
03:24Et donc, c'est une très grande fierté
03:34parce que pour tous ces jeunes,
03:35et ils sont souvent très jeunes,
03:37c'est le fruit d'un très grand travail,
03:39d'un investissement,
03:40de celui aussi de leurs maîtres,
03:42de leurs experts,
03:43de leurs enseignants.
03:45Et puis, ce sont des sillons
03:48qu'on creuse et d'autres jeunes
03:49qui vont entraîner vers ces métiers
03:50extrêmement variés du paysage,
03:53on l'a vu tout à l'heure,
03:55à la soudure en passant par la coiffure,
03:57la métallurgie, l'ébénisterie, etc.
04:00Je veux aussi féliciter
04:01les nouveaux lauréats de la compétition France
04:03qui s'est tenue à Marseille en octobre.
04:07Ils ont contribué à la 48e compétition nationale.
04:11Maintenant, je suis certain
04:12qu'ils pourront poursuivre
04:12avec la compétition qui vient à Shanghai
04:15et qui sera en septembre 2026.
04:17Mais vraiment, bravo à nos champions.
04:19Vous savez combien on vous soutient ici
04:21et partout dans les ministères.
04:23Et on continue.
04:24Je veux également remercier
04:25les élus et parlementaires
04:26qui valorisent nos savoir-faire français.
04:29Plusieurs sont présents ici,
04:31à nos côtés.
04:32Et ils le font dans leur texte,
04:34ils le font dans leur quotidien
04:35sur le terrain.
04:37Ainsi que les institutionnels
04:38et partenaires de l'écosystème PME,
04:41incluant la DGE,
04:43la Direction des douanes,
04:44BPI France, le SGPI
04:46et bien d'autres.
04:47Donc je remercie les ministres
04:48qui sont là pour porter
04:50tous ces sujets de l'éducation nationale
04:53au travail en passant par les territoires,
04:55l'industrie et le commerce
04:56qui sont cette équipe de France
04:58du fabriqué en France.
05:01Alors vous constaterez,
05:02si vous n'avez pas commencé à déambuler,
05:05la très grande diversité
05:06des produits exposés.
05:08Ça va des industries de défense,
05:10à l'artisanat d'art,
05:11en passant par la gastronomie.
05:13Et c'est la force
05:14de la production
05:15sur nos territoires.
05:17Parmi eux,
05:17nous avons 27 entreprises
05:19du patrimoine vivant,
05:2118 certifiées
05:23Origines France garantie.
05:2540% de ces entreprises
05:27ont pu bénéficier
05:27d'un programme du gouvernement
05:29avec 34 lauréats
05:31soutenus par France 2030,
05:3320 par France relance,
05:35ce qui est le signe
05:36de la cohérence
05:36de l'action publique,
05:38mais aussi du fait
05:38qu'il faut tenir dans la durée.
05:39Ce sont des entreprises
05:40qui ont parfois été aidées
05:42en 2020, 2021,
05:43puis elles ont continué,
05:44elles ont eu d'autres dispositifs
05:45et elles arrivent aujourd'hui
05:46à l'excellence
05:47et ce chemin se poursuit.
05:505 lauréats sont également issus
05:51des promotions
05:52du programme Étincelle,
05:54programme auquel je tiens beaucoup,
05:56que nous avons lancé
05:57il y a 2 ans
05:57et qui offre
05:59un accompagnement personnalisé
06:01à nos PME en croissance.
06:03Et c'est un programme
06:04qui s'est conçu
06:05entre BPI,
06:06les ministères,
06:07qui est très important
06:08et qui produit ces résultats
06:10avec le cadre macroéconomique
06:11qu'on a bâti
06:12parce que cette stratégie
06:14ETI
06:15qu'on a lancée
06:16il y a 5 ans,
06:17ici même,
06:18qui a été complétée
06:19par le programme Étincelle
06:21il y a 2 ans,
06:22elle produit des résultats.
06:24On avait,
06:25c'était une des faiblesses françaises,
06:265 800 ETI en 2017.
06:29On est aujourd'hui
06:29à 7 300.
06:32On n'a jamais eu
06:32une telle progression
06:33malgré la crise Covid,
06:35malgré l'inflation.
06:36Donc ça veut dire
06:37que cette phase de croissance,
06:38si on l'accompagne
06:39des bons dispositifs,
06:41fonctionne
06:41et l'objectif doit être
06:43de rester à 10 000
06:45en 2030.
06:46Il est atteignable.
06:48C'est aussi tout le sens.
06:50Donc vous voyez
06:50la cohérence de ces programmes
06:52et l'ensemble
06:53de celles et ceux
06:55qui sont exposés.
06:56Et au fond,
06:57cette séquence
06:57va trouver aussi
06:58un aboutissement
06:59avec ce qu'on va faire lundi
07:00avec nos ministres,
07:02avec Choose France,
07:03Édition France,
07:03parce que pour la 1re fois,
07:04ce qu'on fait depuis 8 ans
07:07en attirant
07:08les investisseurs internationaux
07:09à venir sur tous nos territoires
07:11et année après année
07:12à bâtir des investissements,
07:14construire des usines, etc.,
07:15on va le faire
07:16pour accompagner
07:17nos entreprises françaises
07:19et nos grands groupes
07:19pour investir davantage
07:21sur notre propre territoire.
07:22La 1re édition,
07:24c'est lundi,
07:25avec de nombreux projets.
07:26Des annonces seront faites
07:27par les ministres
07:28dimanche, lundi et mardi.
07:30On attend pour ce week-end
07:329 000 visiteurs
07:34qui pourront admirer
07:35tous ces produits
07:35avec, comme je le disais,
07:37chacun de nos départements
07:38de métropole
07:38et d'outre-mer
07:39ici représentés.
07:41Les 3 quarts
07:42des entreprises lauréates
07:43sont des PME et TPE,
07:44ce qui montre
07:45la grande vitalité
07:46de ce territoire,
07:47de ce tissu économique.
07:49Et j'ai également
07:49une pensée
07:50pour Mickaël Pantin,
07:51jeune photographe
07:52de 14 ans,
07:54qui expose ses photos
07:55au Palais de l'Elysée
07:56durant toute l'exposition
07:57et qui nous donne
07:58à voir l'industrie
07:59dans toute sa force,
08:00M. le ministre.
08:01C'est un magnifique ambassadeur
08:03de notre industrie
08:04à travers ses photos.
08:05J'espère aussi
08:06que cette exposition
08:08permettra de rendre visible
08:09ce secteur essentiel.
08:11Et puis je veux,
08:12au moment des remerciements,
08:13remercier également
08:14les équipes de l'Elysée
08:15qui ont travaillé
08:16sans relâche
08:17ces dernières semaines
08:18et même ces dernières heures,
08:19souvent avec les exposants,
08:21pour permettre,
08:22en parfaite collaboration,
08:23que tout soit fait
08:24dans les meilleures conditions
08:25pour vous,
08:26pour vos produits
08:27et qu'on puisse organiser
08:29ces 9000 visites
08:30durant le week-end.
08:32Merci à vous.
08:33Alors, je voulais,
08:34en vous accueillant,
08:35en ayant fait ces remerciements,
08:36vous disant ma fierté
08:37d'être à vos côtés ce soir
08:38et la fierté collective
08:40qu'on doit avoir
08:41au moment d'exposer
08:42ces magnifiques trésors
08:46du fabriqué en France,
08:48vous dire quelques mots
08:49des batailles
08:49que vous incarnez,
08:51que nous menons ensemble
08:52et qu'on doit continuer
08:52de mener.
08:53Alors, en disant ça,
08:56évidemment, j'interviens
08:57dans un moment un peu particulier
08:58de la vie politique
08:59et démocratique.
09:02Ça n'a échappé à personne.
09:03Je sais bien ce qu'on va dire.
09:06Est-ce que j'ai changé
09:07de politique économique
09:08ou de ce que je crois
09:10être bon pour le pays ?
09:11Non.
09:13Et d'ailleurs,
09:13ce que je viens de commencer
09:14à vous dire le montre,
09:15je pense que ce qu'on a fait
09:16depuis 8 ans fonctionne.
09:18On a augmenté l'attractivité,
09:20on a baissé le chômage,
09:22on a une des plus fortes
09:24croissances d'Europe,
09:25les chiffres de ce trimestre
09:25le montent encore,
09:26la moitié de la croissance
09:27de la zone euro,
09:27c'est la France.
09:29On a augmenté le taux d'activité,
09:31baissé le chômage des jeunes,
09:32etc.
09:33Donc les résultats sont là.
09:34On a endigué,
09:36stoppé 12 ans
09:36des industrialisations
09:37et on commence à remonter.
09:40Néanmoins,
09:41il y a un contexte qui est nouveau
09:42et ce qui n'est pas nouveau,
09:43c'est que nous sommes une démocratie,
09:45c'est une bonne chose.
09:46Donc est-ce que j'ai changé
09:47pour ma part de conviction
09:49sur la politique économique ?
09:51Non.
09:52Est-ce que je suis d'accord,
09:53est-ce que je pense
09:54que c'est une bonne chose
09:54ce qui est voté
09:56tel ou tel jour
09:57ou telle ou telle heure ?
09:58Parfois oui,
09:58parfois non.
10:00Mais est-ce que je pense
10:00que c'est une bonne chose
10:01que le gouvernement,
10:03avec le Parlement
10:04et les forces politiques
10:06qui y sont présentes
10:06cherchent à trouver
10:08des compromis,
10:09à bâtir des compromis
10:10pour la stabilité du pays ?
10:12Oui,
10:13ils ont raison de le faire.
10:14Donc on est dans une situation
10:16qui est certes imparfaite,
10:18mais qui a été voulue
10:18par les Françaises
10:19et les Français.
10:20Parce qu'on ne peut pas
10:20mener une politique
10:21si elle n'est pas soutenue
10:22par la majorité
10:23dans une démocratie.
10:25Et donc il faut trouver
10:26ce chemin,
10:27mais ce chemin aussi,
10:28il faut l'éclairer
10:28à l'aune de ce qui est fait,
10:30des résultats obtenus
10:31et en regardant
10:32ce qui marche
10:32et ce qui ne marche pas.
10:33Donc voilà,
10:35je vous le dis
10:35pour me dire
10:36d'où je parle
10:37avec mes convictions,
10:38avec aussi
10:39une situation démocratique
10:40parlementaire
10:41qui est ce qu'elle est,
10:43la nécessité
10:43de bâtir des compromis,
10:45mais néanmoins
10:45la conviction
10:46qu'il faut garder
10:47quelques axes.
10:48Et c'est là-dessus
10:48que je voulais revenir.
10:50La 1re,
10:50c'est qu'il faut garder
10:51de la cohérence
10:52et de la compétitivité économique.
10:54Je crois que l'industrie,
10:57le fabriquer en France,
10:58nécessite de donner
10:59à nos entrepreneurs
11:00les moyens de réussir
11:01avec leurs collaboratrices
11:03et les collaborateurs.
11:04Et ce qui a marché,
11:05ce qui marche,
11:06c'est quand même
11:06de donner de la stabilité,
11:08de la visibilité,
11:10de la constance
11:11dans les politiques publiques.
11:13Et donc quand on a
11:14réduit le coût du travail,
11:16augmenté la flexibilité,
11:18entrepris de nombreuses
11:18réformes macroéconomiques,
11:21réduit aussi le coût du capital
11:22dans notre pays,
11:23c'est comme ça.
11:24Qu'on a réussi
11:25à stopper
11:26les 12 ans
11:26de désindustrialisation
11:27dont je parlais,
11:28rouvert 300 nouvelles usines
11:30en net,
11:31c'est-à-dire qu'on en a fermé
11:32plusieurs centaines,
11:33on en a ouvert
11:34bien plus de 300,
11:35mais en net,
11:36on est à plus 300
11:37sur ces dernières années
11:38et qu'on a plus de 10 000
11:40nouveaux emplois directs
11:41dans l'industrie
11:41en 8 ans.
11:43Beaucoup plus au total
11:44puisqu'on a plus de 2 millions
11:45d'emplois qui ont été créés.
11:46Ces résultats,
11:47ils ne viennent pas tout seuls.
11:50C'est un cadre de confiance,
11:52de compétitivité
11:52qui est donné
11:53à des entrepreneuses
11:54et des entrepreneurs
11:55qui ensuite embauchent
11:56et investissent.
11:58Et ça, il faut le garder
11:59parce que ça va marcher.
12:01C'est le sens de Choose France,
12:02de France 2030
12:02qui ont contribué à cela
12:04et on a réussi,
12:06tout en baissant
12:06les émissions de CO2,
12:08à créer des emplois
12:09parce qu'on a multiplié
12:10par 4
12:11les baisses d'émissions de CO2.
12:12Donc on a réussi
12:13à être plus compétitifs
12:14et plus décarbonés.
12:15Donc là aussi,
12:16il ne faut pas,
12:16en ce moment,
12:17dans le débat public,
12:18réouvrir des oppositions
12:19d'avant-guerre.
12:21On peut réindustrialiser
12:23le pays en décarbonant
12:24et c'est d'ailleurs
12:24ce qu'on veut faire,
12:25ce qu'on est en train de faire.
12:27Pour ça,
12:28ça suppose
12:28de la stabilité,
12:31de la simplification.
12:32Il y a des textes
12:32en cours au Parlement
12:33et on doit l'accélérer.
12:35C'est ce qu'on doit faire
12:36pour développer
12:37plus vite encore
12:38l'industrie verte,
12:39pour créer plus vite encore
12:41les data centers
12:43et les infrastructures
12:44de l'intelligence artificielle,
12:46pour plus vite encore
12:47déployer les projets
12:48de décarbonation
12:49de nos sites industriels.
12:50Si on veut garder
12:51nos grands cimentiers,
12:52nos grandes assieries,
12:53nos ports,
12:53il faut aller beaucoup plus vite
12:54dans la décarbonation.
12:56Et donc tout ça,
12:57c'est ce qu'on veut faire
12:57au niveau national,
12:59c'est ce qu'on se bat
13:00pour faire aussi
13:00au niveau européen.
13:02Et donc l'agenda
13:03de simplification,
13:04ce qu'on fait
13:05avec l'Allemagne en particulier,
13:08on a un agenda
13:09pour simplifier les choses
13:10avec un vote
13:11qui s'est encore fait hier,
13:13c'est donner un cadre
13:15pour vous permettre
13:15d'aller plus vite.
13:17On commence à avoir
13:18les premières victoires européennes
13:19sur les directives
13:20qui étaient les plus contestées
13:21et qui ralentissaient.
13:23On doit continuer
13:24absolument ce travail.
13:26Simplification et innovation,
13:27au niveau français
13:28comme au niveau européen,
13:29on doit continuer
13:30d'investir dans l'innovation,
13:32permettre pour ça
13:33aux entreprises de le faire
13:34et avoir des dispositifs
13:35comme France 2030
13:36d'avancer.
13:38France 2030,
13:39c'est 55 milliards d'euros
13:41d'investissement au total
13:42en sortie de Covid.
13:43On en a engagé 40 milliards
13:45et c'est ce qui permet
13:46à plusieurs lauréats
13:47d'être là,
13:47mais à beaucoup d'entreprises
13:49sur des innovations de rupture
13:51de passer un cap.
13:53Et c'est ce qu'on veut développer
13:54au niveau européen
13:54dans le prochain budget
13:55en allant plus vite
13:56et plus fort
13:56et en ayant aussi
13:57une plus grande intégration
13:58du marché européen
13:59et en ayant un cadre
14:01d'investissement privé
14:02qui permet de répondre
14:04à ce défi.
14:06Ensuite,
14:07deuxième élément,
14:08à côté de la compétitivité,
14:09il y a la souveraineté.
14:10Et ces dernières années,
14:12nous avons beaucoup relocalisé.
14:14Et vous m'entendez parler
14:15depuis 8 ans
14:15de souveraineté,
14:17d'autonomie européenne,
14:19de souveraineté européenne.
14:21Au début,
14:21c'était un gros mot,
14:22on disait que c'était
14:22un mot français.
14:24C'est devenu,
14:24à partir de 2022,
14:26le coeur d'une doctrine européenne
14:27et maintenant,
14:28il faut passer à l'acte,
14:29mais passer beaucoup plus vite.
14:31Et je le dis
14:31dans un moment, honnêtement,
14:33de grand danger
14:33parce que nous,
14:36ce sur quoi on se bat,
14:37on a des premiers résultats,
14:38on a réussi à relocaliser
14:39des choses ensemble
14:40ou à rebâtir.
14:41Moi, je me souviens,
14:42dans cette salle,
14:43il y a 7 ans et demi,
14:45je disais,
14:45on doit aller plus vite
14:46sur le véhicule électrique.
14:48Certains étaient présents,
14:49ils s'en souviennent peut-être,
14:50ils disaient,
14:51pas trop vite,
14:52on ne fait pas une seule
14:52batterie électrique en Europe.
14:54Vous n'emballez pas,
14:55tout est fait en Corée du Sud
14:56et en Chine.
14:57On s'est battus,
14:58on produit des batteries électriques
14:59sur notre sol.
15:00Donc il n'y a pas de fatalité.
15:02Et on l'a fait
15:02par un investissement massif,
15:03en engageant avec vos territoires,
15:05vos régions,
15:06dans les Hauts-de-France,
15:08on a vraiment
15:09une vallée de la batterie
15:10qui est formidable.
15:12On a, dans les Hauts-de-France,
15:14avec Vercors aussi,
15:15on aura des acteurs
15:17de la batterie aujourd'hui
15:18et du stockage d'énergie
15:19qui n'existaient pas
15:20à 7 ans.
15:21C'est de la souveraineté,
15:22ça a été une politique
15:23de relocalisation.
15:25Et pied à pied,
15:26on doit absolument
15:27continuer de le faire
15:28en matière de santé,
15:29en matière de gigafactory,
15:31etc., etc.
15:33Et ce que je citais là
15:34pour les Hauts-de-France
15:35ou Auvergne-Rhône-Alpes,
15:36je pourrais en parler
15:37pour Chalampay dans l'Est,
15:38ou Foss,
15:40sur maire pour l'industrie aussi,
15:42où on relocalise
15:43de l'activité.
15:44Donc cette capacité
15:45à relocaliser,
15:46elle est clé.
15:47Néanmoins,
15:49accélération de la mondialisation,
15:51c'est ce qu'on est en train
15:52de vivre,
15:53brutalité des échanges commerciaux,
15:55on doit protéger
15:56plus vite et plus fort.
15:57Pourquoi ?
15:57Parce qu'il y a
15:58une concurrence déloyale
15:59qui s'installe.
15:59Et elle s'installe
16:01par la surproduction
16:03venant de Chine
16:04qui vient taper
16:05énormément de secteurs industriels.
16:07Plusieurs d'entre vous
16:08y sont exposés.
16:09Et c'est cette surproduction
16:11chinoise
16:12qui s'est accélérée
16:13à la sortie du Covid
16:14ajoutée au tarif américain
16:16qui fait que beaucoup
16:17de produits
16:17venant par exemple
16:19d'Asie du Sud-Est
16:20qui allaient vers le marché américain
16:21sont redirigés vers l'Europe.
16:24Et donc il faut
16:24qu'on assume
16:25une politique
16:27de protection
16:28de notre industrie.
16:29Et ce n'est pas
16:30un gros mot.
16:31Et là aussi,
16:32c'est un en même temps
16:33qu'il faut assumer.
16:34Il faut tout à la fois
16:35une politique
16:36de compétitivité
16:37qui passe
16:38par simplification,
16:40amélioration
16:41du coût du travail
16:42et du coût du capital,
16:44innovation,
16:45et une politique
16:45de protection
16:46si on ne veut pas
16:47se laisser déborder.
16:48Et il faut l'assumer.
16:49Et c'est le cœur
16:50du combat
16:50qu'on mène en Europe.
16:51Et je peux vous le dire,
16:53la France le mène
16:54parfois seule.
16:55Et elle le mène
16:55parfois contre
16:56beaucoup de ses alliés.
16:57Et je le dis aussi,
16:58moi j'ai besoin
16:59de votre soutien.
17:00On n'entend pas assez.
17:01On entend souvent
17:02nos filières
17:03ou nos industries
17:03dire que le gouvernement
17:04ne fait pas ceci ou cela.
17:06Mais là,
17:06le gouvernement a besoin
17:08que vous soyez à ses côtés
17:09pour vous battre en Europe
17:10et pour porter ça.
17:12Parce que ces victoires
17:13qu'on a obtenues
17:14sur la protection,
17:15ce sont les nôtres
17:16à 100%,
17:16je peux vous le dire.
17:18Sur l'acier,
17:19les mesures de sauvegarde
17:20qu'on a obtenues,
17:21c'est la condition.
17:22Aujourd'hui, sinon,
17:22on ne parlerait
17:23ni de Dunkerque
17:24ni de Foss.
17:25C'est parce qu'on s'est battus
17:26et on a arraché
17:27de la Commission européenne
17:28des mesures de sauvegarde
17:29qui permettent
17:30de remettre des tarifs
17:31au-delà d'un certain seuil
17:32à l'acier
17:33qui vient hors d'Europe.
17:35On va obtenir
17:36dans les prochaines semaines
17:37l'amélioration
17:38de ce mécanisme
17:40carbone aux frontières.
17:42Sinon,
17:43on demande aux industriels
17:44de décarboner
17:44et on importerait
17:45pas simplement de l'acier
17:47mais des produits finis.
17:48Et donc,
17:48on doit raffiner,
17:49on le sait bien,
17:49ce mécanisme.
17:50Et ça,
17:51c'est aussi la France
17:51qui se bat aux avant-postes
17:52pour le faire.
17:54La taxe sur les petits colis
17:55qu'on vient d'obtenir
17:56au niveau européen,
17:57qui suit ce que la France
17:58a fait ces derniers jours,
17:58vous avez vu les ministres
17:59se mobiliser
18:00face aux petits colis
18:02qui, eux,
18:02viennent déstabiliser
18:03nos commerces
18:03de centre-ville.
18:04Regardez combien
18:05nos centres-villes,
18:06nos centres-bourgs
18:07sont parfois balayés
18:09par la concurrence déloyale
18:11de petits colis
18:12qui viennent du bout du monde.
18:13plus de 4 milliards et demi
18:16de petits colis
18:16l'année dernière
18:17en Europe.
18:19C'est une concurrence déloyale
18:20parce qu'ils ne payent pas
18:21les taxes,
18:21ils arrivent directement
18:22sur le sol européen
18:23et souvent,
18:24ils ne respectent pas
18:24les règles phytosanitaires,
18:28sanitaires,
18:28de sécurité,
18:29de sûreté.
18:31On a mis les contrôles,
18:32on a obtenu de l'Europe
18:33les premières mesures
18:33de protection
18:34avec la taxe petits colis.
18:37Et donc,
18:37on doit absolument multiplier
18:39ces mesures de protection.
18:40et la protection
18:42pour laquelle on se bat
18:43aujourd'hui,
18:44c'est celle
18:44d'une préférence européenne
18:46qui doit intégrer
18:47dans les chaînes de valeur
18:48une capacité
18:49à produire
18:50en européen.
18:52Et ça,
18:52j'ai besoin des filières
18:54et de l'intégration
18:54des filières
18:55à nos côtés
18:56parce que parfois,
18:57on n'est pas tous d'accord
18:59et parfois,
19:00on a certains pays
19:00qui sont moins d'accord
19:01avec nous,
19:02soyons clairs,
19:03parce que beaucoup de pays
19:04ont organisé leur industrie
19:06avec, si je puis dire,
19:08des dépendances
19:09ou en ayant
19:10des marchés finaux
19:11qui protègent
19:11et ils sont moins enclins
19:13que nous
19:13à mener cet acte
19:14de résistance.
19:15Et puis parfois,
19:16il y a des divisions
19:16dans nos filières.
19:18Il y a des constructeurs
19:19automobiles,
19:20ils étaient pour qu'on mette
19:21la taxe sur les véhicules
19:22électriques qui venaient
19:23de Chine,
19:24ce qu'on a fait,
19:25politique que la France
19:26a poussée
19:27contre la concurrence déloyale
19:28des véhicules électriques chinois
19:29et les résultats sont là,
19:31on a baissé les volumes,
19:32mais ils sont moins enclins
19:33à ce qu'on mette
19:34de la préférence européenne
19:35sur les sous-traitants
19:36parce qu'ils ont
19:36des sous-traitants chinois
19:37et que ça leur coûte
19:38moins cher.
19:39Le problème,
19:40c'est que derrière,
19:40vous avez des PME,
19:42des ETI sur nos territoires
19:43qui ont besoin
19:44que les industriels européens,
19:45ils aient une préférence européenne.
19:48Les Américains le font,
19:49les Chinois le font,
19:50tous les autres le font.
19:51On ne peut pas être les seuls
19:52à ne pas avoir
19:52une préférence régionale.
19:54Donc on doit absolument
19:55se battre
19:56sur ces mesures de protection
19:57et les comités stratégiques
19:59de filières
20:00sont un levier majeur
20:01d'évolution
20:02des secteurs industriels
20:03dans ce cadre
20:03et je compte vraiment
20:04sur le Conseil national
20:05de l'industrie,
20:06sur les filières,
20:07les comités stratégiques
20:08de filières,
20:09M. le ministre,
20:09pour avancer sur ce sens.
20:11Ça, vraiment,
20:12protéger la souveraineté,
20:13c'est clé.
20:15Troisième axe
20:15sont nos territoires.
20:17Je l'ai évoqué,
20:17Mme la ministre.
20:18Certains territoires
20:19subissent des baisses
20:20de population.
20:21On connaît les difficultés.
20:22Il y a une très grande
20:23hétérogénéité démographique.
20:26Mais on a beaucoup
20:26de territoires
20:27pour lesquels
20:27il n'y a pas de fatalité
20:28et d'ailleurs pour aucun,
20:30en fait.
20:31Ce sont des projets
20:31qui permettent de repeupler.
20:33Ce sont des projets
20:34économiques et industriels
20:35qui s'accrochent
20:35sur des politiques publiques
20:36qui permettent de le faire.
20:38Et donc,
20:38ce qu'on a fait
20:39avec Petite Ville de Demain,
20:41avec Coeur de Ville,
20:42Action Coeur de Ville,
20:43avec les Maisons France Service,
20:45avec le plan de relance
20:46qui est irrigué,
20:46on veut le poursuivre
20:47par une nouvelle génération
20:48de projets de terrain
20:50avec, justement,
20:52nos industriels,
20:53nos acteurs locaux.
20:54Et je veux remercier ici
20:54tous les entrepreneurs
20:55et leurs équipes.
20:57Je voulais insister
20:57sur ce point.
20:58C'est pour moi
20:58le troisième axe
20:59qu'il ne faut pas oublier.
21:00C'est cette stratégie
21:01de proximité.
21:02Et elle est clé.
21:04Parce que je vais vous dire,
21:05quand on regarde aujourd'hui
21:06les difficultés qu'on a
21:08pour le retour à l'emploi,
21:09on parle sous le contrôle
21:10du ministre.
21:11On a mis beaucoup
21:12de dispositifs,
21:13on est en train de lancer
21:14une nouvelle génération
21:14avec France Travail
21:15de mécanismes,
21:17mais très souvent,
21:18les freins pour le retour
21:19à l'emploi,
21:20c'est le coût de la vie.
21:23Et donc,
21:23la capacité à remettre
21:25de l'emploi industriel
21:26dans des villes moyennes,
21:28dans des petites villes,
21:29dans des villes sous préfectures,
21:31est clé.
21:32Parce que le coût de la vie
21:34et donc le pouvoir d'achat
21:35qu'a un salarié
21:36n'est pas du tout le même
21:37que quand on reste
21:38dans des métropoles
21:40ou dans des grandes villes.
21:41Et donc,
21:42c'est aussi une stratégie.
21:43Et ça,
21:43je remercie nos régions
21:44qui sont très vigilantes
21:45sur ce point
21:45et qui nous aident
21:46à coordonner cette action.
21:48Mais on va être très vigilants
21:49pour aider beaucoup de projets
21:51qui permettent
21:51d'aller dans ce sens.
21:53Le quatrième élément
21:54sur lequel je voulais insister,
21:56ce sont nos talents.
21:57Je l'ai évoqué
21:58avec les WorldSkills.
21:59Pour beaucoup d'entre vous,
22:01je le sais,
22:03chez certains,
22:03c'est la concurrence internationale,
22:05c'est le cadre économique,
22:07c'est les incertitudes.
22:08Mais quand je parle avec vous,
22:11souvent,
22:11la principale difficulté,
22:13c'est de trouver les talents,
22:14de réussir à les embaucher
22:16et ou à les fidéliser.
22:18Et donc,
22:18la bataille pour les talents
22:19est clé.
22:21Le fabriquer en France,
22:22c'est plus qu'un label,
22:23c'est un gage de qualité
22:24et c'est vraiment
22:26la France du mérite,
22:27la France du travail
22:28que vous représentez.
22:29Et c'est aussi pour ça
22:30qu'on veut vous accompagner
22:31en continuant d'améliorer
22:33les dispositifs de France Travail
22:34pour vous aider à former
22:36et accompagner
22:37avec les collectivités
22:38territorielles compétentes
22:39les collaboratrices
22:41et les collaborateurs de demain.
22:42Mais nous aussi,
22:43on veut continuer
22:44à mieux former nos jeunes
22:46et les former
22:47pour aussi aller
22:49vers les besoins de la nation.
22:50C'est tout le sens
22:51de la réforme
22:51qu'on est en train de lancer
22:52du 1er cycle universitaire,
22:54pour mettre de la transparence
22:55et évaluer les formations
22:57de 1er cycle
22:57pour qu'elles correspondent
22:58aux besoins.
22:59C'est le cadre de la réforme
23:00qu'on a lancée
23:01sur l'apprentissage
23:02et qu'on doit absolument maintenir.
23:04Et je fais confiance
23:05dans la sagesse
23:05des parlementaires
23:06et du gouvernement
23:07pour garder ce dispositif.
23:09En 2017,
23:10on avait 250 000 apprentis par an.
23:13On se battait depuis des années
23:15pour dire qu'il faut faire
23:15comme les Allemands.
23:17On a fait une réforme,
23:19on l'a stabilisée,
23:21on est au-dessus de 800 000
23:22apprentis par an
23:23depuis 3 ans.
23:24Au moment où je vous parle,
23:26on sera à 1 million d'apprentis.
23:28Donc je remercie
23:29tous les métiers
23:30et toutes les filières
23:31qui prennent chaque année
23:32des apprentis
23:32et toutes les tailles d'entreprise.
23:34C'est extrêmement important.
23:36Et c'est un investissement pour vous,
23:37je le sais,
23:37c'est du temps,
23:38mais c'est aussi
23:39un investissement pour vous,
23:41parce que vous tendez la main
23:42à des jeunes
23:43et vous allez former
23:44les professionnels
23:45de qualité de demain.
23:47Mais pour la nation,
23:48c'est une formidable opportunité
23:50que ce million d'apprentis
23:52qu'on forme chaque année.
23:53Il faut le garder
23:54comme un trésor,
23:55continuer d'avancer.
23:56Et maintenant,
23:56ce sur quoi on est engagé,
23:57M. le ministre,
23:59c'est vraiment cette bataille
24:00sur nos lycées professionnels
24:01auxquels on tient beaucoup.
24:03C'est un tiers des bacheliers.
24:06Ça a souvent été
24:07la partie un peu plus oubliée.
24:09On a lancé,
24:10il y a près de 3 ans,
24:11une réforme très importante.
24:12Et je remercie
24:13l'éducation nationale,
24:15Travaille et l'emploi
24:16et nos régions
24:16d'être engagées main dans la main
24:17sur cette transformation.
24:19Mais la clé de cette transformation,
24:21c'est évidemment
24:22la carte des compétences,
24:23c'est-à-dire d'ouvrir
24:24des compétences
24:25dans nos lycées professionnels
24:27et des formations
24:27qui correspondent
24:29aux besoins d'aujourd'hui
24:29et de demain des territoires.
24:32Et de savoir fermer
24:33des formations
24:33qui n'ont pas de débouchés,
24:36soit académiques,
24:37soit en emploi,
24:38et d'ouvrir des formations
24:39sur les métiers
24:40qui sont en tension
24:42ou sur lesquels
24:43on identifie
24:43qu'il y aura des tensions.
24:44Tous les métiers
24:45qui sont liés au nucléaire
24:46ou renouvelable,
24:47on voit bien
24:47ce qu'on est en train
24:47de faire avec nos stratégies.
24:49On sait qu'on va continuer
24:50à en avoir besoin
24:50et on sait
24:51qu'on a sur beaucoup
24:52de territoires
24:53ces besoins.
24:54Il faut qu'on continue
24:55à adapter les choses.
24:57C'est un investissement
24:58qui est pertinent
24:58et c'est ce qu'on doit
24:59à nos jeunes
25:00en même temps
25:01qu'on va continuer
25:02de consolider
25:03toutes nos autres
25:03politiques éducatives.
25:05Je ne veux pas être plus long,
25:07mais c'est ce que je voulais
25:08vous dire ici
25:08en vous recevant.
25:10C'est un message de fierté
25:11avec mes remerciements,
25:13mais c'est un encouragement
25:14à tenir
25:15et à tenir
25:16en regardant
25:17tous les résultats
25:18qu'on a obtenus
25:19et en se disant
25:20qu'au-delà de l'écume
25:21de l'actualité,
25:22par la constance
25:23qu'on aura tous ensemble,
25:25par les combats
25:26qu'on va mener
25:26au niveau européen
25:27pour aller plus vite
25:28sur l'innovation
25:29ou la protection
25:30et par ce travail
25:33constant
25:34qu'on doit avoir ensemble
25:35pour tenir
25:36les quelques axes
25:37que je viens d'évoquer,
25:38on continuera
25:39d'avoir des résultats.
25:41Et ce n'est pas à vous
25:41que je vais le dire.
25:42Vous vous battez
25:44depuis des années,
25:45parfois contre
25:46toutes les fatalités,
25:47contre toutes les difficultés,
25:49et vous êtes là.
25:50Et donc moi,
25:51je continuerai
25:52d'être à vos côtés,
25:52les membres du gouvernement
25:53aussi,
25:54je le sais,
25:55nos parlementaires,
25:56pour continuer
25:56d'avancer,
25:58de valoriser
25:58les entreprises françaises
26:00et ce qu'elles produisent.
26:01Mais voilà,
26:02de vous envoyer ce soir
26:03un message de fierté,
26:05d'énergie,
26:06d'envie.
26:07Ne cédez pas
26:08aux passions tristes,
26:09ne cédez pas
26:10à l'amorosité,
26:11ne cédez pas
26:12à quelques fatalités.
26:13On a tout
26:13dans nos mains,
26:15tout.
26:15On est un pays fort,
26:17on est un pays
26:17qui a des talents,
26:18qui a des territoires variés,
26:20qui produit
26:20dans tous les domaines
26:21du jeu.
26:22Il faut juste
26:22qu'on continue
26:23de s'organiser
26:24comme on le doit
26:25et qu'il regarde
26:26le cap,
26:27les résultats.
26:29Et on peut le faire
26:30parce qu'on l'a fait.
26:31Et on peut le faire
26:32parce que,
26:33je le vois,
26:33vous avez faim
26:34et vous avez envie.
26:37Et moi avec vous.
26:39Donc redoublons d'énergie
26:40pour que le fabriqué
26:41en France
26:41soit un choix
26:42de tous les jours,
26:43pour convaincre
26:44nos Français
26:44de ces perspectives,
26:45pour aider celles
26:46et ceux
26:46qui font,
26:47qui produisent,
26:47pour encourager
26:48nos compatriotes
26:49à acheter français,
26:51qu'il s'agisse
26:52de l'alimentation,
26:53de la gastronomie,
26:54qu'il s'agisse
26:54des produits industriels,
26:57qu'il s'agisse
26:57de tous les domaines
26:58du jeu,
26:59du textile,
27:00à la haute couture,
27:01en passant par
27:02notre industrie,
27:04dans tous les domaines
27:05parce qu'on en a besoin.
27:08Mais on y croit,
27:10on l'a fait,
27:11on va continuer
27:11de le faire.
27:12Et donc je vous remercie.
27:13Vive le fabriqué
27:14en France,
27:15vive la République
27:16et vive la France.
27:16Merci.
27:17Applaudissements
27:18Merci.
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