Skip to playerSkip to main content
  • 2 days ago

Category

🗞
News
Transcript
00:00Enfin, des chiffres au Cameroun, 16 morts et plus de 800 interpellations.
00:05C'est le bilan que font les autorités de la contestation qui a entouré la réélection,
00:09un huitième mandat du président Paul Biya et sa répression.
00:13Chiffre donné hier à Douala par le ministre de l'administration territoriale, Paula Tangadji,
00:19qui parle pour les morts d'assaillants neutralisés.
00:22Le bilan officiel produit par le gouverneur de la région,
00:25seule autorité à l'offre fait état de 13 assaillants neutralisés.
00:31Il y a eu 3 le 26 octobre, il y a eu 6 le 27 octobre et il y a eu 4 le 28 octobre.
00:37Il y a eu au total également 829 assaillants placés en garde à vue administratif,
00:43dont 36 mineurs et 26 femmes.
00:45Les assaillants et leurs commanditaires répondront de leurs actes devant les instances judiciaires compétentes.
00:51Quand nous faisons la comptabilité des assaillants neutralisés à travers le pays,
00:57nous constatons que la région de la Damaouane n'a connu aucun décès.
01:01La région de l'exemple n'a connu aucun décès.
01:04La région du Nord a connu 3 assaillants neutralisés.
01:08Nous constatons tous que les chiffres fantaisistes faisant état de plus de 30 morts
01:13n'ont rien à voir avec la vérité.
01:15Le ministre camerounais de l'administration territoriale, une trentaine de morts,
01:20c'est pourtant bien le bilan à minima dressé par les organisations de la société civile.
01:25Comme par exemple l'ONG Un Monde Avenir, Philippe Nanga en est le coordonnateur.
01:31Il est sûr de ces chiffres et il dénonce également des difficultés d'accès aux hôpitaux.
01:36Ces chiffres, au regard de ce que nous avons recoupé jusqu'ici,
01:39semblent bien loin de ce qui est partagé par plusieurs sources.
01:43On avoisinirait une trentaine de personnes au regard des chiffres qui nous sont revenus jusqu'ici.
01:49Parce qu'il faut dire qu'il y a un gros problème d'accès aux informations.
01:53Il y a des corps qui ont été récupérés par les forces de défense qui étaient sur les lieux
01:57et qui ont été déposés dans des hôpitaux.
02:00Et donc ces corps-là, pour l'instant, je vous le dis,
02:02parce que nous avons fait des démarches auprès des administrations publiques,
02:06auprès des tribunaux militaires, ces corps sont inaccessibles.
02:09Philippe Nanga, le coordinateur au Cameroun de l'ONG Un Monde à Venir,
02:15joint par Carole Vallade.
Be the first to comment
Add your comment

Recommended