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  • il y a 19 heures
Avec Patrick Sébastien

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-11-14##

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News
Transcription
00:0010h midi, Sud Radio Média.
00:03Sud Radio Média avec, j'ai envie de dire mon invité préféré, Patrick Sébastien, même pas peur.
00:10Tu es folle.
00:11Non, non, mais c'est vrai, je disais hors antenne que j'avais beaucoup de tendresse pour Patrick Sébastien et pour ce qu'il écrit.
00:21Vous publiez même pas peur aux éditions Ixo et chacun de, on va se tutoyer, je ne le fais pas, mais chacun de tes livres à chaque fois est un vrai plaisir de lecture parce que c'est de l'humain, c'est du concentré d'humain, c'est des histoires que tu racontes de potes, des histoires profondes aussi.
00:41J'en ai quelques-unes, oui.
00:42Vous en avez, enfin tu en as quelques-unes effectivement.
00:44Dans celui-là en particulier, il y a des choses.
00:46Il y a des choses assez lourdes parce que ça parle des peurs, même pas peur.
00:50C'est-à-dire que je voulais faire, je me suis aperçu qu'on était cerné de peurs aujourd'hui.
00:56La société elle est anxiogène au possible, on est le plus grand consommateur d'anxiolytiques et il y a plein de peurs différentes.
01:01Alors j'ai essayé de les répertorier déjà, j'ai fait des chapitres différents sur la peur de la mort, la peur en amour, parce qu'en amour il y a de la peur, il y a la peur de perdre celui qu'on a, de ne pas le trouver.
01:12Peur de vivre à plusieurs, peur de la solitude.
01:14Peur du regard des autres qui est très important, qui conditionne tout, la peur d'entreprendre.
01:20Dans un couple, la peur de rester et des fois la peur de partir, de se retrouver seul, etc.
01:26Donc j'ai analysé tout ça et je donne des conseils par rapport à mon vécu, évidemment, pour essayer d'éradiquer ces peurs-là, pour vivre mieux.
01:35Avec un fil conducteur qui est mon déterminisme, c'est-à-dire que je considère que chaque chose arrive parce qu'elle doit et parce que c'est écrit comme ça.
01:45Alors je ne sais pas si j'ai raison, mais ça évite beaucoup de peur justement de se dire, ben les choses arrivent, voilà, ça évite les culpabilités.
01:54Tu sais quand tu te dis, j'aurais pas dû faire ça, ben si tu as fait ça parce que...
01:57Parce que tu devais le faire, parce que tu étais venu nous parler de la synchronicité.
02:01Ah j'en parle beaucoup dedans.
02:02Oui, oui, mais ça m'avait frappé à l'époque sur la synchronicité, ce sont des événements qui se produisent.
02:10Des dates qui se croisent.
02:12Le plus bel exemple de synchronicité, c'est la mort de ma maman.
02:15On y arrive d'ailleurs, là au mois de novembre.
02:20Elle avait deux idoles, ma mère qui était De Gaulle et Kennedy.
02:24Et De Gaulle était né le 22 novembre 1890.
02:28Kennedy était mort, est mort le 22 novembre 1963.
02:33Et entre les deux dates, il y a 73 ans et ma maman est morte à 73 ans le 22 novembre.
02:39C'est-à-dire que si je m'étais aperçu de ça un tout petit peu plus tôt,
02:42j'aurais pu déterminer avec sûreté la date de la mort de ma mère.
02:45C'est quand même un truc de fou.
02:45Mais ça, il vaut peut-être mieux pas non plus.
02:47Elle aurait pu mourir le 23, le 21, non non, c'était le 22.
02:51Donc il y en a plein, j'en ai trouvé d'autres.
02:54J'en ai trouvé plein d'autres.
02:54Oui, Agit Piaf, tu avais beaucoup parlé aussi à l'époque.
02:58L'autre jour, je regardais un documentaire sur un drame qui s'était passé dans les années 70,
03:02le lycée Pailleron qui avait brûlé.
03:04Il y avait eu plein d'enfants qui étaient morts dans ce lycée qui avait brûlé.
03:09Et je suis allé chercher, je me suis dit, il va y avoir une synchronicité quelque part.
03:12Et j'ai cherché qui était Edouard Pailleron.
03:15Et en fait, c'était un auteur dont un bouquin s'appelle L'Étincelle.
03:18C'est quand même un hasard de fou.
03:20Mais il y en a plein.
03:21Si on les cherche dans nos vies, il y en a plein.
03:24Alors ça veut dire qu'il y a un fil qui relie tout ça.
03:28C'est pour ça que je parle aussi de la religion.
03:29Parce que les gens me disent, si tu penses que tout est écrit, c'est peut-être Dieu.
03:33Moi, je n'appelle pas ça Dieu.
03:34Mais il y a certainement un fil qui relie tout ça.
03:37Et oui, je parle de la peur.
03:40Il y a énormément de gens qui croient parce qu'ils ont peur d'aller en enfer.
03:43Moi, quand j'étais petit, on me disait, si tu n'es pas sage, bon Dieu va te punir.
03:48C'est peur.
03:49Oui, oui.
03:49C'est les ressorts de la religion.
03:50Oui, c'est le ressort.
03:51C'est ce qu'on entend chez certains qui sont...
03:53Et comme je fais partie des gens qui pensent que ce n'est pas Dieu qui a créé les hommes,
03:57mais c'est les hommes qui ont créé Dieu pour les manipuler.
04:00Ça, c'est très juste.
04:02Donc, je développe tout ça.
04:04Tout ça avec beaucoup d'interactions avec des gens autour de toi, avec qui tu échanges.
04:10Et des enseignements.
04:11Il y a tout le chapitre sur la première fois, Eros Thanatos, où tu es avec des copains.
04:16Et tu leur dis, racontez-moi votre première fois.
04:19Et bon, ça commence.
04:20Il y a des peurs qui sont...
04:23Je disais que c'est un truc assez marrant de génération.
04:25Nous, notre génération, à nous, je vais avoir 72 ans, là, on avait peur de l'inconnu.
04:30C'est-à-dire qu'on ne savait pas, on avait quelques trous de serrure.
04:34Et aujourd'hui, les mômes, ils ont peur du connu.
04:36C'est-à-dire qu'ils ont tellement tout vu sur les réseaux, tous les pornos, là, c'est à la portée de n'importe qui.
04:43Et ils ont peur de ne pas reproduire ce qu'ils ont vu dans les...
04:46Si tu discutes avec les gamins de 16-17 ans, c'est ça.
04:48Plus la peur, aujourd'hui, une peur nouvelle, qui vient de MeToo, qui pour moi est une très belle avancée sociale et humaine.
04:57Mais ça, si tu veux, les filles me le disent, et les garçons aussi, les jeunes.
05:01Les mecs n'osent plus trop draguer, parce qu'ils ont peur que leur drague soit prise pour une agression.
05:08Et les filles se plaignent de ne plus être draguées, justement, parce que...
05:13Donc, on renvoie dos à dos des mômes qui préféraient être face à face.
05:16C'est un peu triste.
05:17Oui.
05:17Vous, alors, ton...
05:19Il y a cette phrase, à un moment, tu emploies le mot maïotique, et tu dis...
05:23C'est juste pour emmerdeux, ceux qui me réduisent aux seules paroles futiles des baloches à patoches.
05:29Et ça, c'est un truc dont tu as souffert d'être considéré comme un...
05:33Non, non, non, non, c'est un clin d'œil.
05:34C'est un clin d'œil.
05:35Je veux dire, tu sais, c'est une phrase que j'avais trouvée, qui pour moi résume tout.
05:40Le premier pilier de la bêtise, c'est de juger avec dédain l'intelligence des autres.
05:45Moi, je fais des études, je voulais être prof de lettres, j'adore ça, j'adore les mots.
05:50Avant de venir, tout à l'heure, j'ai fait trois grilles de mots croisés.
05:53Les gens m'imaginent en train de faire tourner les serviettes sur une table et de bouffer les saucissons.
05:58Et en fait, je regarde Arte et je fais les mots croisés de Télérama.
06:01Donc, ça m'intéresse.
06:03Mais tu n'en souffres pas de ça ?
06:05Non, non, au contraire, j'enfonce le clou.
06:07J'enfonce le clou.
06:07J'enfonce le clou.
06:08Enfin, moi, je trouve que...
06:10Ça me permet de...
06:10Ça me sert de...
06:13J'appelle ça du tri sélectif.
06:15C'est-à-dire que si les gens que je croise s'arrêtent aux a priori et me jugent là-dessus,
06:19je n'ai pas de temps à perdre avec.
06:21Mais tu es quelqu'un de rare, quelqu'un de rare, parce que...
06:24Non, mais c'est vrai, parce que libre, parce qu'à la fois profond dans ce que tu écris,
06:29dans la réflexion, dans des phrases de dire, par exemple, sur les jeunes,
06:33on a peur de...
06:34Avant, on avait peur de l'inconnu, aujourd'hui, on a peur du connu, qui sont des...
06:37On va peut-être se moquer de moi.
06:39Donc, mais philosophique, vraiment.
06:42Non, le bouquin, il est philosophique.
06:43Il est philosophique, parce qu'il y a beaucoup de choses.
06:44Il y a tout un tas de choses sur le sens de la vie.
06:46Sur le...
06:46Oui.
06:47Sur le déterminisme.
06:48Sur la mort, sur la maladie, sur beaucoup de choses.
06:50Sur la mort, j'explique, je commence avec...
06:53J'ai une copine qui m'a dit, mais tu commences avec la mort, c'est triste.
06:56Je lui ai dit, mais la mort n'est triste que pour ceux qui restent.
06:59Celui qui part, on ne sait pas.
07:01Et je prends l'exemple de tous ceux qui sont venus d'une mort imminente,
07:05qui ont vu le grand tunnel blanc, tu sais,
07:07et qui ont tous dit, il y a une sensation de bien-être formidable.
07:09Donc, je dis, si ça se trouve, la mort, c'est le plus beau jour de ta vie.
07:13Donc, ce n'est pas la peine d'en avoir peur.
07:14Donc, c'est tout ça que j'essaie de...
07:17Et puis, j'ai analysé des trucs.
07:19Je parle de mon copain qui s'est fait violer par son père pendant quatre ans.
07:23Oui.
07:24Et qui avait, bizarrement, qui avait plus de honte que de peur pendant que ça se passait.
07:30Et qui avait surtout, et ça, ça m'a surpris quand il m'a dit ça,
07:33qui avait la peur de parler parce qu'il avait peur d'envoyer son père en prison.
07:36Oui.
07:37C'est souvent le problème des victimes.
07:37Parce que ça restait son père.
07:39Donc, j'analyse tout ça.
07:40Plus la peur d'une copine qui s'est fait harceler pendant des années dans un hôpital.
07:45Vous faites un message très fort.
07:49Je ne connais pas ton nom, mais je le saurai bientôt et je le dévoilerai au hasard d'une interview.
07:53Juste pour que la même peur que tu as infligée à ces femmes, vous lui faites peur à lui.
07:58Oui, on a trouvé.
07:59Parce que la fille, elle ne veut pas que je dise son nom pour l'instant parce que c'est trop lourd.
08:02Donc, j'ai dit, on va écrire ça dans le bouquin.
08:04Je pense que là, le bouquin est sorti.
08:05Elle le lui a porté déjà.
08:06Donc, ce mec, maintenant, il va vivre avec l'épée de Damoclès de se dire,
08:10mais quand est-ce que Patrick va finalement dire mon nom ?
08:13C'est exactement la même angoisse qu'il a infligée à cette fille qui ne savait pas à quel moment ça allait lui tomber.
08:19Mais c'est le paradoxe, je trouve, de ta personnalité.
08:22C'est qu'à la fois, tu dis MeToo, ça va trop loin, mais en même temps, tu es prêt à défoncer.
08:26Je n'ai pas dit que ça allait trop loin.
08:27Au contraire, moi, je trouve que c'est les intégristes.
08:31C'est les intégristes, mais c'est comme dans tout.
08:33C'est comme les intégristes en religion.
08:36C'est comme les intégristes dans la trivialité.
08:38C'est pareil.
08:39La limite, elle est fragile.
08:41Moi, c'est l'humain qui m'intéresse.
08:47On est en train de devenir des images.
08:49Là, il y a l'intelligence artificielle qui arrive.
08:51C'est très bien.
08:52C'est à la fois terrifiant et c'est très bien si ça sert la médecine,
08:55si ça sert ce qui peut nous rapprocher.
08:58Mais regarde, on est devenu des images.
09:00On est des selfies, on est des FaceTime.
09:03Et moi, j'aime l'humain.
09:04Je me rapproche au maximum des gens en vrai.
09:08Sur la politique, là, ça te...
09:12Ce n'est pas de la politique, c'est autre chose.
09:14C'est-à-dire que j'ai décidé, j'ai monté un mouvement.
09:16Parce qu'autour de moi, tous les gens que je crois,
09:19si je suis au contact, ce que j'entends le plus, c'est ça suffit.
09:22On n'en peut plus.
09:23Et pas seulement des pauvres.
09:25Il y a toute une classe moyenne qui n'arrive plus à entreprendre,
09:30qui est bourrée de taxes.
09:31J'ai des gamins, là, qui sont ingénieurs.
09:33Moi, j'ai deux gamins qui sont ingénieurs, lui et sa femme.
09:37Mais c'est compliqué d'arriver à s'en sortir.
09:39Et c'est ce que...
09:40Alors, ce que j'ai décidé de faire, ce mouvement qui s'appelle Ça suffit,
09:43c'est pas pour être...
09:44Alors, il se présente aux yeux.
09:46Je ne me présente à rien.
09:48Mais bien sûr que non.
09:49Je veux représenter les gens.
09:51C'est-à-dire que si je peux être un moyen de chantage démocratique,
09:54j'appelle ça.
09:55C'est-à-dire que j'ai mis un mail à disposition des gens,
09:57ils m'envoient...
09:58On a reçu des milliers de mails avec des propositions
10:01qui sont vraiment intéressantes.
10:02Mais les gens, ils disent quoi, par exemple ?
10:04Oh, ben, ça tourne beaucoup autour du pouvoir d'achat, évidemment.
10:07Ça tourne autour du gaspillage d'État.
10:09Parce qu'on n'a jamais été autant taxés et imposés.
10:12Et en même temps, les services publics n'ont jamais aussi mal marché.
10:15Ça veut dire que c'est une question de répartition.
10:17Il y a plein de gens qui disent
10:19est-ce qu'on a besoin des départements et des régions ?
10:21Est-ce qu'il n'y a pas un truc en trop ?
10:23Est-ce qu'il n'y a pas...
10:24Il y a des dizaines d'agences d'État...
10:26Là, c'est pour faire des économies.
10:27Il y a ce qui revient pratiquement tout le temps dans les propositions.
10:32Les gens n'acceptent plus de se lever pour aller bosser,
10:35de s'apercevoir que quelqu'un qui assistait gagne plus que...
10:37Il ne s'agit pas de laisser tomber l'assistanat,
10:40mais de rétablir l'équilibre.
10:41Il y a l'Europe.
10:42Ils me parlent beaucoup de l'Europe.
10:43Parce qu'il y a des...
10:45Et puis surtout de la médiocrité de ceux qui nous dirigent, quoi.
10:49Mais tu te sens plus à droite, plus à gauche ?
10:52Vous ne savez plus rien dire aujourd'hui.
10:53Parce que certains te traitent des fachos.
10:55Oui, mais s'ils veulent...
10:56S'ils veulent...
10:56Mais le principe de mon truc, c'est d'aller au deuxième tour des élections
11:00et dire aux deux candidats qui vont rester
11:03combien vous cochez de nos propositions,
11:05qui sont réalistes et réalisables.
11:06En échange de quoi vous aurez nos voix ?
11:08Moi, je me fous que le mec qui nous donne le plus de réponses
11:11soit de gauche ou de droite.
11:13Du moment que ça retombe sur les gens
11:15et que ça fait du bien aux gens,
11:18si c'est un mec de gauche qui dit
11:20« Ok, je fais ça sur la sécurité, c'est tout ça. »
11:23Allons-y, les gens voteront pour lui, tu vois.
11:27Il se trouve qu'aujourd'hui,
11:29la France est plus à droite
11:31parce qu'on a laissé aller les choses.
11:34On a laissé aller...
11:35Le RN, il a été...
11:38Enfin, le FN, c'est Mitterrand qui l'a créé à l'époque.
11:42Volontairement.
11:42Parce qu'il l'a créé volontairement
11:44pour emmerder la droite traditionnelle.
11:46Pour ne pas se faire battre par la droite traditionnelle,
11:48il a fait tout ce qu'il fallait pour que le FN monte.
11:52Là, aujourd'hui, le RN, c'est le premier parti de France.
11:54Alors, on te dit...
11:55On te dit « fachos ».
11:57Oui, mais les fachos, ils ne sont pas là.
11:58Moi, les fachos, c'est ceux que je vois
11:59qui veulent nous imposer le wokisme.
12:02C'est ceux qui veulent nous créer une...
12:04Qui empêchent certains artistes de chanter.
12:07Non, je suis désolé.
12:07Ils veulent créer une race supérieure.
12:09C'est de sinistre mémoire, ça.
12:11Une race supérieure.
12:12Moi, je t'ai dit « je suis un humaniste ».
12:13Donc, quel que soit le candidat,
12:14qu'il soit de gauche, qu'il soit de droite,
12:16je m'en fous.
12:17Je veux juste qu'on prenne en compte les gens.
12:20Puisque dans la Constitution,
12:21on est élu par le peuple et pour le peuple.
12:23Et aujourd'hui, j'ai l'impression
12:24qu'ils sont élus par le peuple et pour leur gueule.
12:27Donc, ça ne va pas.
12:28Et tous les jours, au quotidien...
12:31Donc, les gens envoient quoi ?
12:32Des mails sur...
12:33Ça me suffit ?
12:33Où est-ce qu'ils envoient ?
12:34Où est-ce qu'ils envoient ?
12:34C'est un mail qui est sur mon site.
12:36Il y a un mail.
12:37Et nous, on épluche tout ça.
12:39On prend les mesures qui sont les plus...
12:41Celles qui reviennent le plus souvent.
12:42Mais il y en a plein.
12:43Tu vois, il y a plein de gens qui...
12:44Les squatteurs, ils ne supportent plus les squatteurs.
12:46Tu vois.
12:46C'est un juge d'une ajuste.
12:47En fait, c'est des mesures...
12:48Ils me demandent...
12:49C'est des mesures de bon sens.
12:51Plus qu'autre chose.
12:52Tu vois, c'est des mesures de bon sens.
12:54On va continuer à en parler avec toi, Patrick.
12:57Patrick Sébastien, même pas peur.
12:58C'est paru chez Ixo.
13:00Et on se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
13:0310h30, Sud Radio Média.
13:06Sud Radio Média avec Patrick Sébastien, même pas peur.
13:09Le livre à offrir pour Noël.
13:11Si on veut éradiquer ses peurs.
13:14De toute façon, c'est pas grave.
13:15Je me dis que tu étais content quand tu en vends beaucoup.
13:18Je dis que je suis content de les écrire.
13:20C'est tout.
13:21J'en fais un par an.
13:22Et puis, je sais que j'ai un public qui me suit sur ces trucs-là.
13:26Et ça me suffit.
13:28C'est un livre qui fait vraiment beaucoup réfléchir.
13:30On a parlé de la peur, effectivement.
13:32Peur de la mort.
13:33Peur de l'amour.
13:35Peur du regard des autres.
13:35Peur du regard des autres.
13:36Ça, c'est vachement important.
13:38C'est très important.
13:38Tout ce qu'on fait comme sacrifice pour paraître.
13:41Pour entrer dans la norme.
13:43Je cite un copain à nous, Jean-Luc Reichman,
13:46qui pendant des années a caché sa tâche de vin sur le nez.
13:51Parce qu'on l'appelait la tâche à l'école en celui-là.
13:53Et un jour, il a dit non, je la montre.
13:55Je montre ma différence.
13:57Et c'est l'animateur le plus populaire aujourd'hui.
14:00Je suis sûr qu'il participe, ça.
14:02Et je dis aux gens qui ont peur de, je ne sais rien,
14:05de quelques kilos en trop, de tout ça,
14:08n'ayez pas peur.
14:09Au contraire, c'est votre différence qui fait votre force.
14:11Oui, mais ce n'est pas toujours facile à vivre.
14:13C'est bien ça la difficulté.
14:16Je ne dis pas que c'est facile, au contraire.
14:17Mais justement, c'est pour aider à avoir moins peur.
14:20Oui.
14:21Il y a plusieurs facettes.
14:22Encore une fois, on le disait dans la première partie de Patrick Sébastien.
14:25C'est voulu.
14:26Oui.
14:27Mais en attendant, justement, à vouloir que les gens soient monolithiques.
14:31Je m'en fous.
14:32Mais il y a eu l'homme de télévision, l'homme de spectacle.
14:35Si je fais toute la liste, le président de club de rugby, l'imitateur.
14:41Mais c'est ça.
14:42Là, tu vois, j'ai 72 ans.
14:44Donc, il ne me reste pas grand-chose.
14:45En plus, avec ce que je fume.
14:47Et j'ai plein de projets.
14:48Je vais monter mon plus petit cabaret.
14:50Alors, il va se faire, le plus petit cabaret ?
14:51Oui, il va se faire dans un patelin qui s'appelle La Chapelle-au-Bureau,
14:54à côté de Malmort, qui est une super ville en pleine expansion, à côté de Brive.
14:58Et j'ai trouvé l'endroit.
15:00C'était une ancienne boîte de nuit.
15:01On est en train de l'aménager pour faire...
15:03On ne va pas gagner des thunes, parce qu'on ne va pas en gagner beaucoup.
15:06Mais au moins, ça va m'amener jusqu'au bout dans l'univers que j'aime.
15:11C'est-à-dire, on va faire un spectacle de transformiste à la Michou,
15:16parce que moi, j'étais fan de ça.
15:17C'est sûr.
15:17Et puis, on va faire un endroit convivial, hors du temps.
15:22Je préfère dix fois ça qu'aller faire le Stade de France.
15:25Tu vois ce que je veux dire ?
15:26J'ai donné tout ça.
15:27Et alors, c'est ce qu'il y a de bien.
15:29C'est que l'été, par exemple, je fais des spectacles
15:31où quelquefois, il y a 20 000 personnes.
15:33C'est des festivals, tu vois.
15:35Et puis, je vais jouer une petite pièce de théâtre
15:37chez ma copine Coco, à Rocamadour,
15:40où il y a 100 personnes.
15:41Là, j'ai la tournée avec...
15:42Moi, j'ai des serres, qui marchent très bien,
15:44que je fais dans des théâtres de 600, 700 personnes,
15:48où il y a...
15:49Je rends hommage à Coluche, à Gainsbourg,
15:51à Notre Mémoire, tout ça.
15:53Donc, toutes ces variétés de choses.
15:55Et en même temps, j'ai fait l'album
15:57La Cacette à Raoul et Est-ce que tu l'as vu, mon cul ?
16:01Voilà.
16:01Et j'ai la suite qui arrive.
16:03Ça, ça a été un succès incroyable.
16:04Parce que je voyais régulièrement sur les réseaux,
16:06vous disiez, on est à 3 millions de vues.
16:08Il y a eu combien de vues en tout ?
16:09Alors, c'est un truc de fou,
16:10parce qu'au départ, je me suis dit,
16:12on va faire ça pour des potes.
16:13On a fait ça dans mon salon.
16:14Ben oui, oui, ça se voit, c'est filmé.
16:16Et avec les...
16:18On a pris deux téléphones pour filmer les...
16:20Pas faire des clips, mais faire des petites images.
16:21Et on s'est dit, ça va faire...
16:23Bon, à 500 000 vues, quoi.
16:25On en est à peu près cumulé à 70 millions de vues.
16:29Et ça a été pris par les...
16:30Donc, je fais la suite.
16:31Je suis allé osé la suite.
16:34Avec la chanson de Raymond,
16:35après la chanson de Raoul,
16:37Raymond qui fait l'hélicoptère avec sa bite.
16:40Je fais une chanson qui s'appelle
16:44« Elle n'y est pas »,
16:45qui est un cri de joie.
16:46Sauf quand tu l'as mise à côté,
16:47que tu crois que t'es dedans,
16:48et que dedans, t'y n'y es pas.
16:50Enfin, des trucs...
16:53Une chanson marseillaise
16:54qui est une fille qui a trop de...
16:58Que son mari honore beaucoup trop souvent
17:00et qui dit « Tu me fatigues à la figue ».
17:02Ça va être...
17:03Voilà, ça va encore faire...
17:04Ce qui a de bien avec ce genre d'album
17:07que j'ai fait,
17:08c'est qu'on n'a pas de limites.
17:10On dit « On peut dire ce qu'on veut ».
17:11Et moi, ça m'amuse, ça.
17:13Et en même temps, je te dis...
17:14Mais tu ne passes pas à la radio.
17:15Non, mais on s'en fout.
17:16C'est les réseaux aujourd'hui.
17:17C'est les réseaux.
17:18C'est les réseaux qui ont fait...
17:19Tout a changé.
17:20Il faut s'adapter à...
17:22Et moi, je suis...
17:23C'est un miracle.
17:23Parce qu'on discutait l'autre jour avec des postes.
17:25On se disait les grands de la chanson,
17:27tu sais, leur dernier tube remonte à 10 ans.
17:31Moi, le bon dernier tube,
17:32il remonte à 6 mois.
17:32Je ne suis pas chanteur.
17:34Et tout le mépris qu'il y a eu sur ces chansons-là,
17:36je sais que dans les fêtes,
17:38le soir...
17:38Puis je le vois dans le public que j'ai l'été.
17:41C'est les sardines, les serviettes.
17:42Mais c'est quel public ?
17:43Est-ce que tu as une jeune génération aujourd'hui
17:45qui vient, qui ne t'a pas connu dans Carnaval ?
17:49Ils ne savent même pas que j'ai été imitateur.
17:50C'est des mômes qui sont nés après l'an 2000.
17:53J'ai énormément de gamins dans mes galas d'été
17:57parce que c'est debout derrière les barrières.
17:58J'y étais encore la semaine dernière en Bretagne.
18:01Il y avait encore un festival.
18:02On prolonge encore un petit peu l'été.
18:03J'en ai encore quelques-uns comme ça.
18:05C'est des mômes qui ont 19, 18, 15
18:09et qui sont taqués sur mes chansons
18:11parce que ça les amuse.
18:13Parce qu'ils ne se posent pas de questions.
18:14Parce que c'est rigolo.
18:15Et en même temps, j'ai donc ceux-là
18:17et puis j'ai tous ceux,
18:18moi je ne m'en suis pas aperçu,
18:20qui ont 35 balais, 40,
18:22alors il y a ceux de ma génération bien sûr,
18:24mais qui me disent
18:24mais on a grandi avec toi.
18:26Parce qu'ils ont grandi en regardant
18:27le cabaret chez les grands-parents.
18:29Donc ça me fait...
18:30Et la télé, ça ne te manque pas ?
18:32Non, non, non.
18:33Ce n'est pas celle-là.
18:34Tu as vu les audiences que ça fait ?
18:35Je regardais les audiences,
18:37c'est 2 millions, 3 millions.
18:38Nous, on se faisait engueuler
18:40quand on faisait 7 millions seulement.
18:42Il y avait moins de jeunes.
18:43Non, mais parce qu'aussi,
18:45la télé, c'est devenu autre chose.
18:47C'est-à-dire que c'est devenu
18:48d'abord un vaste écran publicitaire
18:50entrecoupé de quelques bouts d'émissions
18:52et que le but des producteurs,
18:56c'est de gagner le maximum d'argent
18:57en faisant le minimum de frais.
19:00Et les jeux, par exemple, que tu vois,
19:02les mecs, ils enregistrent 10 émissions
19:05dans la journée, quoi.
19:06Moi, je ne pouvais pas plus travailler
19:08à la chaîne comme ça.
19:09Et puis, on pouvait dire des choses
19:11qu'on ne peut plus dire.
19:12Alors, on est dans des codes.
19:14Non, ça m'intéresse plus.
19:15Peut-être qu'un jour,
19:16on fera des trucs sur mes archives,
19:18sur, tu vois, des trucs comme ça.
19:19Mais aller réanimer, d'ailleurs,
19:20ce ne serait pas possible.
19:21Le plus grand cabaret du monde,
19:22il y avait...
19:23Ça coûtait des sous.
19:24Et encore, je crois que le grand échiquier
19:26coûte plus cher.
19:28Avec moins d'acrobates.
19:29Avec moins d'acrobates.
19:31Mais on payait les gens,
19:32on les faisait venir de loin.
19:33On a offert aux gens
19:37une fois par mois
19:38les plus beaux numéros du monde
19:40pour zéro centime.
19:42Pour zéro centime, si,
19:43ça coûtait de l'argent.
19:44Oui, non, non, mais pour eux.
19:45En tant que spectateurs.
19:46En tant que spectateurs,
19:47on leur a proposé.
19:48Mais il n'y a plus d'émissions de variété.
19:50Il n'y a plus ce type d'émissions.
19:52Non, parce que c'est plus simple
19:53de mettre quatre fauteuils,
19:54de faire des jeux, par exemple.
19:56Moi, j'aime bien les jeux, en plus.
19:57Je trouve ça super, les jeux.
19:59De mettre des gens,
20:00ça ne coûte rien, ça.
20:02Tu poses des questions.
20:03Et les gens qui viennent,
20:05ils ne sont pas payés.
20:06Il y a le gagnant.
20:08C'est comme dans la France
20:09à l'incroyable talent.
20:11Les mômes qui viennent
20:12ne sont pas payés.
20:13C'est le gagnant qui est payé.
20:14Donc pour le producteur,
20:15c'est une mine d'or.
20:16Donc c'est une télé.
20:18Moi, je la regarde.
20:20Je regarde beaucoup Arte.
20:21Tu dis à quoi ?
20:21Je regarde beaucoup Arte
20:22parce qu'il y a des séries
20:23sur Arte formidables.
20:24Ah ouais, ouais.
20:25Je regarde beaucoup Arte,
20:26je regarde le rugby, ça.
20:27Alors là, il ne faut pas
20:27me décoller de mon siège
20:29le samedi après-midi
20:30parce que ce que fait Canal
20:31sur le rugby,
20:32c'est extraordinaire.
20:34Et c'est une radio aussi
20:34parce que des fois,
20:35comme je ne fais pas le temps,
20:36je suis à la radio.
20:36La radio du rugby.
20:38Non, je regarde le sport.
20:39Et puis là, en ce moment,
20:40je vais te dire,
20:41il y a tellement...
20:42Tu te rends compte qu'il y a...
20:44J'ai vécu un temps, moi,
20:45où tu avais une chaîne
20:46qui commençait à 6h du soir
20:48et qui finissait à 11h.
20:52Là, il y a 200...
20:53J'ai 200 chaînes.
20:54Je m'emmerde,
20:55je ne sais pas quoi regarder.
20:57Ce qui fait qu'en ce moment,
20:57je suis reparti dans les...
20:58Je me retape tous les colombos.
21:00Voilà.
21:01Parce que c'était vachement bien.
21:02C'était vachement bien,
21:02un colombo.
21:03Parce que c'était vachement bien.
21:04Pour revenir aux peurs,
21:06il y a eu la maladie
21:07dont tu as parlé
21:08et tu racontes
21:08cette anecdote incroyable
21:09où tu vas faire un contrôle.
21:11Ah ouais, ouais.
21:12T'as peur ?
21:12T'as peur en y allant ?
21:13Ben non, je n'ai pas peur.
21:14C'est simplement,
21:15ils me disent
21:15peut-être que ce que vous avez,
21:16c'est cancéreux
21:17et en fait,
21:17ce n'est pas ça quoi.
21:19Mais on a la peur.
21:21J'en parle
21:22parce qu'il y a trois trucs
21:23qui seraient censés
21:25nous protéger
21:26et qui en fait
21:26nous font peur.
21:27La police,
21:28la justice
21:29et la médecine.
21:30On a peur aujourd'hui.
21:32En plus avec les...
21:34Internet
21:34où tu vas dessus,
21:35tu vas voir,
21:36tu crois que t'as
21:36toutes les maladies du monde.
21:37Non, il ne faut pas faire ça.
21:38La peur du diagnostic.
21:40C'est-à-dire
21:40qui n'a pas tremblé
21:41en regardant sa feuille
21:42de prise de sang
21:44ou de compte-rendu
21:46la peur aussi
21:48parce qu'il y a
21:48de plus en plus
21:49de maladies nosocomiales
21:50et que vu l'état
21:51dans lequel
21:52on est en train
21:52de laisser l'hôpital
21:53aujourd'hui,
21:55moi mes copines infirmières,
21:56ça j'en parle beaucoup
21:57dans le monde,
21:58ça suffit,
21:59elle me dit
22:00que ce n'est plus possible
22:00on est obligé
22:01de traiter les gens
22:01comme des numéros.
22:03La peur de la justice
22:04et de la police,
22:06c'est pareil.
22:07La justice
22:07qui n'existe pas,
22:10comme je reporte
22:11cette phrase
22:12qui dit
22:12que c'est une administration,
22:15ce n'est pas une vertu,
22:16cette justice
22:18elle est effrayante
22:20aujourd'hui,
22:20elle fait peur,
22:21elle fait peur
22:22parce que soit
22:23tu vas être puni
22:24au-delà
22:24de ce que tu mérites,
22:26soit ceux
22:26qui vont t'agresser
22:27vont être punis
22:28en dessous
22:29de ce que tu mérites.
22:29il y a des incohérences,
22:32il y a des trucs,
22:33tu vois le garçon
22:34dont on parlait
22:35qui s'est fait violer
22:35par son père,
22:36son père il a pris 5 ans,
22:38c'est-à-dire le tarif
22:39qu'a pris Sarkozy.
22:40Quel est le plus grave ?
22:41Je trouve que pour un,
22:42pour Sarkozy
22:44c'est peut-être
22:44un petit peu trop
22:45et pour le père
22:45qui a violé le gamin
22:46ce n'est pas assez.
22:47Et la police,
22:48pourquoi elle fait peur ?
22:49La police elle fait peur
22:50parce que moi je suis pour,
22:52je suis pour que,
22:54je ne supporte pas
22:54de voir les mecs
22:55se faire attaquer au mortier,
22:56ce n'est pas possible,
22:57ce n'est pas possible tout ça.
22:58Mais donc ce n'est pas
22:59la police qui fait peur ?
23:00Non, celle qui fait peur
23:01c'est que dedans
23:02il y a des mecs
23:02qui font du sel.
23:03Elle ne fait plus peur la police ?
23:03Si, elle fait peur
23:05aux honnêtes gens.
23:06Elle ne fait pas peur
23:07aux voyous.
23:07Oui, elle ne fait pas peur
23:08aux voyous, c'est ça ?
23:08Aux voyous elle ne leur fait pas peur,
23:09c'est les honnêtes gens
23:10qui en ont peur.
23:11Si tu dépasses la vitesse de 20
23:12tu vas te faire...
23:13Ou plutôt entre les délits de fuite
23:16et autres agressions au mortier ?
23:18Mais tu n'empêches pas
23:18que dedans il y a
23:19des brebis galeuses
23:19qui te font peur quand même,
23:22tu vois ?
23:24Mais c'est toutes ces peurs-là
23:26qui se sont inversées.
23:28C'est-à-dire qu'effectivement
23:29je dis que nous
23:30quand on était minot
23:31on avait peur du maître,
23:32on avait peur du flic,
23:33et maintenant c'est eux
23:35qui ont peur.
23:36Qu'on puisse attaquer
23:38des pompiers et des toubibs,
23:42c'est absolument...
23:43C'est là que ça suffit.
23:45Ça c'est plus possible.
23:46Donc ça suffit si on veut
23:47t'envoyer quoi ?
23:48Des propositions ?
23:49Des idées ?
23:50Des réflexions ?
23:51Sur le site ?
23:52Et on a le temps,
23:52ça veut dire qu'on va se préparer.
23:55C'est 2027.
23:56En attendant,
23:57ça monte tout ça.
23:59Et puis je pioche
24:00à droite à gauche,
24:00je rencontre des gens,
24:01je discute avec eux
24:02pour ne pas dire de bêtises.
24:04Et je ne suis pas orienté
24:05droite, gauche,
24:07on s'en fout ça.
24:08C'est le besoin des gens
24:09et je les croise tous les jours.
24:10et il y a un état de...
24:14En plus,
24:15la classe politique
24:16est tellement médiocre,
24:18je pense qu'il faut donner
24:19plus de pouvoir
24:20aux maires et aux préfets
24:21et baisser un peu les députés.
24:24On en a beaucoup trop.
24:26Même pas peur,
24:27Patrick Sébastien,
24:28chez XO Éditions,
24:29c'est une lecture indispensable
24:31de réflexion sur la société.
24:34C'est de l'intime
24:34et du sociétal.
24:35Et puis ça peut faire du bien surtout.
24:36Absolument.
24:37Ça peut vous éviter
24:38d'avoir peur.
24:38Complètement.
24:40Merci Patrick Sébastien
24:41d'avoir été avec nous
24:42ce matin.
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