Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 5 jours
Clara Paban vous propose un magazine d’information et de divertissement en compagnie d’un invité (sportif ou people) qui revient sur sa relation au sport et réagit à l’actualité.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Salon 8 sur Binsport.
00:17On reçoit aujourd'hui la voix de la NBA sur Binsport, Jacques Monclar.
00:22Bonjour, bonsoir du coup.
00:23C'est ça, bonjour Clara, bonjour à tous.
00:26Merci d'avoir changé de plateau pour venir nous parler.
00:30De votre livre, vous êtes une figure emblématique du basket.
00:33Les fans de la NBA ne jurent que par vos commentaires et tous sont unanimes.
00:38Enfin, Jacques a réuni tous ses plus beaux souvenirs dans un livre.
00:42Du coup, on dit merci Rémi.
00:45Oui, merci à Rémi parce qu'avec Renaud Dubois, ils m'ont convaincu de le faire.
00:54Et puis, merci aussi à mes gosses parce qu'ils me disaient,
00:57papa quand même, et des amis ici ou là.
01:00Voilà, c'est un truc qui m'est venu tard.
01:02Je me disais, ça n'intéresse personne.
01:05Et puis, on m'a convaincu que ça pouvait un peu intéresser.
01:08Si, parce que ça plaît et c'est très facile à lire et très agréable.
01:11C'est léger.
01:11L'info du jour, elle vous touche de près.
01:15Jacques, Michael Ray, Richardson, votre joueur légende d'Antibes,
01:18celui avec qui vous avez été champion en 1995.
01:22Nous a quitté mardi à 70 ans.
01:26C'est un coup dur ?
01:26Oui, oui, oui, c'est un coup terrible pour nous tous.
01:30Là, on est grandement tristes.
01:32Les Antibes, et pas que les joueurs, c'est coéquipiers, tout le club.
01:37J'ai envie de dire la ville.
01:38Oui.
01:38Ils ont présenté les condoléances à Ilham, aux petits,
01:43qui sont grands maintenant, Kimberley, Amir.
01:47Voilà, voilà, c'est...
01:49Mike était un homme et un joueur particulier,
01:53avec un cœur énorme,
01:55une passion pour le jeu, peur de rien.
01:59Il a eu un parcours de vie.
02:01Il y a un film qui a été fait dessus.
02:03Donc, voilà, je vois des images en même temps, excusez-moi.
02:07Et il avait le respect aussi dans tout ce qui lui est arrivé,
02:10parce qu'il a été banni pour usage de drogue.
02:13Et puis, à ce moment-là, moi, j'ai eu le plaisir
02:16de partager pas mal de choses avec lui.
02:19Et quand il croisait une légende,
02:23mais quand je vous parle de légende, c'est...
02:25Lugota, les mecs venaient vers lui.
02:29Il avait le respect de tout le monde pour son histoire.
02:32Puis c'était un gagneur.
02:32En Europe, il a gagné avec Bologne,
02:34il a gagné avec nous, il a gagné avec Cholet.
02:37Et il adorait ça.
02:38Et puis, on va le fêter un peu mardi à Antibes.
02:41Oui, le fêter.
02:42Pas facile de rebondir, mais Guillaume Palacios
02:46a préparé votre rétro.
02:48Regardez.
02:53Bonjour, bonsoir, chers collègues de Beansport.
02:56Déjà, un grand merci d'avoir accepté à la dernière minute
02:59de venir dans l'émission pour remplacer Ariana Grande,
03:01qui devait nous présenter Week-Ed 2.
03:03Mais à force d'imiter Céline Dion,
03:05claquage des cordes vocales.
03:06Forcément, après ce fiasco,
03:13il nous fallait une voix solide.
03:18Et comme vous étiez dans l'open space,
03:20rien à faire après NBA Extra.
03:21Clara et Benjamin se sont pas foulés, il faut dire.
03:25Mais dis-donc, on n'est quand même pas venus
03:26pour beurrer les sandwiches.
03:28Au contraire,
03:30les tâches ménagères ne sont pas son noblesse.
03:32Jacques Monclar, donc,
03:33vous n'êtes pas né à Boca Raton en Floride,
03:35mais votre papa vous a déclaré fille à la naissance,
03:38à Neuilly-sur-Seine, France,
03:39en avril 57.
03:40Votre papa, d'ailleurs, c'est Robert,
03:50double champion de France
03:51et triple médaillé européen de basket.
03:54L'enfant de la balle orange que vous êtes
03:55grandit jusqu'à 1m93,
03:58côtoie Michel Platini à l'armée
04:00et devient un des basketteurs phares des 80s.
04:02Double champion de France,
04:03double vainqueur de la coupe
04:04avec Lasvel et Limoges,
04:06vainqueur de la coupe des coupes
04:07avec le CSP 201 sélection
04:09et 1001 points inscrits
04:10avec le maillot de l'équipe de France.
04:12Pas mal, non ?
04:13C'est français.
04:14Enchaînement direct vers la deuxième vie
04:16de joueur à entraîneur à Antibes
04:18dans les 90s.
04:19Vous devenez poto avec Magic Johnson,
04:21conquérir deux nouveaux titres
04:22de champion de France
04:23et surtout en 95,
04:25vous êtes le héros d'une publicité mythique.
04:28La chaleur, l'action, le stress.
04:31Certains hommes vivent ça tous les jours.
04:33C'est toi qui te passes le stick ?
04:35C'est bien, c'est bien.
04:36C'est bien, c'est ça ?
04:37C'est rigolo, quoi, c'est rigolo.
04:41Les aisselles sont un temps plus célèbres
04:43que la voix,
04:44mais heureusement,
04:44ça ne va pas durer.
04:45En parallèle de votre carrière de coach,
04:47les médias vous disent
04:48bingo dès les Jeux de Barcelone 92
04:50sur TF1.
04:51Vous leur répondez
04:52yalla !
04:53La Dream Team, pour commencer,
04:54on a fait pire.
04:55Yes !
04:56Yes !
04:57I'll have what she's having.
04:58Depuis, vous êtes le consultant phare
05:00du basket en France,
05:01notamment sur Bean,
05:02depuis la création de la chaîne en 2012,
05:04faisant profiter les téléspectateurs
05:06plus que de votre voix,
05:08de votre sens de la formule.
05:09Joueur jusqu'à 32 ans,
05:11entraîneur jusqu'à 50,
05:12consultant jusqu'à 70,
05:13mais pas plus
05:14pour ne pas finir comme Ruquer,
05:15je cite
05:15une triple vie,
05:19une légion d'honneur
05:20pour couronner le tout
05:21et désormais un livre d'entretien.
05:23Bonjour, bonsoir,
05:23mes vies racontées
05:24à Rémi Reverschon.
05:25Tiens, lui aussi,
05:26vous avez vu traîner
05:27dans l'open space ?
05:29Belle carrière !
05:30Je ne sais pas,
05:31en tout cas, bravo et merci.
05:33C'est la tête, Guillaume, là.
05:36Tout de suite,
05:37le sport, j'adore.
05:37J'adore, j'adore, j'adore, j'adore !
05:42Alors, Guillaume l'a rappelé,
05:44le sport, c'est la vie chez vous.
05:46C'est grâce à votre père Robert,
05:48grand champion de basket,
05:50qui a fait trois fois
05:51les Jeux olympiques.
05:51Votre mère est championne
05:52de basket également.
05:53Est-ce que vous auriez pu faire
05:54autre chose dans votre vie ?
05:56Ben oui, mon grand frère l'a approuvé.
05:57Lui, il a fait des...
05:59mon redécreté grand frère.
06:01Ouais, ouais, on n'était pas obligé.
06:02Il a fait des études ?
06:02Oui, oui, polytechnicien, etc., etc.
06:05Mais non, je ne pose pas
06:09cette question.
06:10Et même maintenant,
06:11j'adore aller voir des gens jouer
06:13à tous les niveaux, quoi.
06:14C'est mon truc, le sport.
06:16Voilà.
06:16Et les sports de balle en particulier,
06:18même si j'aime bien tout le reste,
06:20mais les sports co, j'adore ça.
06:22Vous avez été gardien de but,
06:23un petit peu.
06:24Vous avez joué au rugby.
06:26Oui, à la fin.
06:26Vous n'êtes pas bon balle au pied.
06:28Ben, sans doute, oui.
06:30Sans doute pas assez.
06:31En tout cas, oui,
06:33les sports de ballon avec les mains,
06:37le côté...
06:38La pétanque aussi, vous êtes pas mal ?
06:39Oui, j'aime bien ça.
06:40J'aime bien ça.
06:41Je suis un pétanqueur, oui.
06:42Je suis un pétanqueur.
06:43On aurait dû avoir la pétanque
06:45aux Jeux Olympiques.
06:46Oui, c'est bon.
06:47Oui, oui, parce que c'est pas pratique.
06:48Mais je ne plaisante pas
06:49quand je dis ça.
06:51Jacques Monclerc,
06:52c'est 201 sélections
06:54en équipe de France
06:55au poste de meneur de jeu.
06:56Vous avez fait les JO,
06:58les JO de 84 à Los Angeles.
07:00Et c'est la cata collective
07:02qui terminait avant-dernier.
07:04Est-ce que c'est violent
07:05de rater les Jeux ?
07:07Oui, oui, parce qu'on le traîne.
07:09On le traîne.
07:10Après, on était novice là-dedans.
07:13La France n'avait pas fait les JO
07:14depuis 1960.
07:15Elle va attendre l'an 2000
07:16pour y retourner.
07:17C'est toujours dur d'aller aux JO.
07:19Et nous, on a fait les JO.
07:21Nos JO, c'était pour y aller.
07:23Et on s'est bien plantés.
07:24Voilà.
07:25Il y a un petit bonheur
07:26quand même dans ces JO.
07:27c'est que vous avez rencontré
07:29Michael Jordan.
07:30Il a 21 ans à l'époque.
07:33Est-ce que quand vous jouez
07:34contre lui,
07:34bon, j'imagine que c'est déjà une icône.
07:36Il est déjà très fort.
07:37Pas encore référencé comme d'autres,
07:40comme Magic Johnson à l'époque
07:41ou Larry Bird.
07:43Mais il y a un guépard qui arrive.
07:45Il y a un extraterrestre qui arrive
07:48et on voit bien qu'il...
07:49Vous savez, Michael,
07:50il a mis le basket en l'air.
07:53Voilà.
07:53Au-dessus du cercle.
07:55On n'était pas habitué
07:56à ce type de choses.
07:57Derrière l'échec de ce jeu,
07:59vous êtes devenu coach après.
08:00Est-ce que vous vous êtes dit
08:01les ratés qu'il y a eu
08:02durant ces JO ?
08:04Ils sont revenus un jour
08:06dans votre tête
08:07et vous vous êtes dit
08:07ça, je ne le ferai pas,
08:08ça, je ne le ferai pas,
08:08ça, je ne le ferai pas.
08:09Toute la carrière, Clara.
08:11Toute la carrière.
08:12Même quand on est en bisbille,
08:13c'est bon pour les joueurs ça.
08:15Quand on est en bisbille
08:16avec un coach,
08:17on va en tirer quelque chose.
08:20Et après,
08:20si on devient coach,
08:21il y a des choses
08:22qu'on n'a pas aimé faire,
08:24qui nous ont des plus,
08:25qu'on va peut-être utiliser.
08:26Il faut être un peu humble
08:27et fataliste avec ça.
08:29Mais il y a des choses
08:30qu'on peut refuser de faire
08:31parce qu'on les refuse
08:33bêtement, trivialement,
08:35alors qu'on vous les a fait faire
08:36à vous.
08:37Vous les avez pratiqués.
08:38Voilà.
08:39Vous savez ce qui est nuisible.
08:40Vous avez essayé
08:41de limiter les erreurs,
08:42du coup, après ?
08:43C'est un peu le métier de coach.
08:44C'est toujours limiter les erreurs
08:47et arriver à développer
08:48des choses ensemble.
08:49Quand on arrive à les développer,
08:51ce sont des bons moments.
08:52En ce moment, en France,
08:53on a le phénomène PSG
08:55qui va durer,
08:56est-ce que ça va durer ?
08:57Parce que le sport
08:58n'est pas, je veux dire,
08:59n'est pas linéaire.
09:01Ça monte.
09:02Voilà.
09:02Mais c'est un régal à voir.
09:04L'équipe de France,
09:05version 2025,
09:06est en course
09:07pour se qualifier
09:07pour les JO de Los Angeles.
09:10Vous allez suivre,
09:11j'imagine,
09:11et notamment grâce à
09:13BN Sport,
09:13toute l'évolution.
09:15Est-ce que vous misez sur eux ?
09:16Est-ce que ça va être facile
09:17de se qualifier ?
09:18Alors, facile de se qualifier,
09:20il faut déjà se qualifier
09:20à la Coupe du Monde.
09:21Oui.
09:23Donc, c'est toujours
09:24un parcours de combattants.
09:27Et puis, à la Coupe du Monde,
09:28il y a des grosses équipes.
09:29Les États-Unis,
09:30le Canada,
09:31la Serbie,
09:33ils vont tous être là.
09:34Et tout le monde
09:34veut aller au jeu,
09:35sachant qu'à la Coupe du Monde,
09:37les deux meilleurs Européens
09:39seront qualifiés direct.
09:41Je rappelle que la dernière finale
09:42de la Coupe du Monde,
09:44c'était Allemagne-Serbie.
09:45Donc, c'était vue de vue
09:46pour les deux premiers.
09:47Et les cinq Européens suivants
09:49seront reversés
09:51dans des tournois
09:51de qualification olympique
09:53dont il faudra sortir.
09:55Il y aura douze équipes au jeu
09:56à Los Angeles.
09:58Y être,
09:59c'est le premier challenge.
10:01Et après,
10:02faire ce qu'ont fait les garçons
10:03en 2021 et en 2024,
10:06ce serait merveilleux
10:07retourner en finale.
10:09Vous êtes régalé
10:09pour les JO de 2024 ?
10:11Yes.
10:12Totalement.
10:12C'est quand même pas mal,
10:13même si les Français ont perdu.
10:15Mais ça a été quand même
10:16un très beau parcours.
10:17Oui.
10:17La première partie
10:19avait été dure.
10:20Même si le décorum
10:21à Lille était fantastique,
10:22nos résultats ne l'ont pas été.
10:24Mais le décorum
10:25était génial.
10:26Et puis après,
10:27à Bercy,
10:28cette finale,
10:29fille-garçon,
10:30on ne va pas oublier les filles.
10:32C'était magnifique.
10:34Vous avez également
10:34une belle carrière
10:35comme joueur.
10:36Champion de France
10:37avec Las Velles,
10:37champion de France
10:38avec Limoges,
10:39Coupe d'Europe,
10:40deux Coupes de France.
10:40Il vous manque un titre
10:41ou elle vous plaît,
10:43votre carrière ?
10:44Non, j'aurais voulu
10:45tout gagner, moi.
10:46Sur le plan,
10:47on veut tout gagner.
10:48Non, bien sûr,
10:49on est béni
10:50d'être dans des équipes
10:53qui gagnent des trophées.
10:54En sport co,
10:55c'est dur.
10:56Si vous sortez des photos
10:58en noir et blanc,
10:58ça va plus le faire.
11:00C'est dur,
11:01vous me dites,
11:01en sport co,
11:02mais est-ce que
11:02quand on gagne,
11:03la joie est décuplée ?
11:05Oui.
11:06Puis elle reste dans le temps.
11:08Elle reste dans le temps.
11:08les émotions partagées
11:11par un groupe
11:12qui gagne
11:13ou qui perd,
11:14enfin qui vit ensemble.
11:15Comme ça,
11:16ça reste.
11:17Tous les gens du sport,
11:18il y a un rapport
11:19quand même fusionnel,
11:20fraternel à tout ça.
11:22Eh bien, écoutez,
11:23on va passer
11:23sur une petite minute culture
11:25et je vous ai trouvé
11:26trois livres de NBA.
11:27Vous allez me dire
11:28s'il vous plaise
11:29ou si vous avez peut-être
11:31déjà lu
11:31Courtside
11:32du photographe
11:33Nathaniel Butler.
11:34Il a choisi
11:34ses plus belles photos
11:35sur les 40 dernières années
11:36de NBA de basket,
11:39des portraits,
11:39des images de jeu.
11:40Un très bel ouvrage.
11:41Vous le connaissez ?
11:42Oui, bien sûr.
11:42C'est un des...
11:43C'est un senior photographeur
11:45de la NBA
11:45et les légendes
11:47sont faites
11:47par David McManameen
11:49qui est un des journalistes
11:51en vogue de ESPN
11:53et qui fait bien le taf.
11:55Ça prend rien, quoi.
11:56Non, mais c'est magnifique, ça.
11:58Stephen Curry
11:59shot ready.
12:00C'est le récit intime
12:01de l'immense champion
12:02avec des sublimes photos.
12:03Sa philosophie est simple.
12:04Je le cite.
12:05« J'ai un super pouvoir,
12:07je suis extraordinaire »
12:08en deux mots,
12:09mais il l'est aussi
12:10en un mot extraordinaire.
12:11Stephen Curry ?
12:13C'est un physique normal
12:14et un joueur
12:14qui, lui, a changé le jeu.
12:16Jordan l'a mis
12:17au-dessus du cercle.
12:20Stephen Curry
12:20l'a mis à 8 mètres.
12:22C'est ce petit bonhomme
12:23et...
12:24Enfin, ce petit bonhomme
12:25qui fait avec 88,
12:26un 9.
12:27Un petit bonhomme en NBA.
12:28Et lui,
12:28il a la pétanque,
12:29il a tout.
12:30Il est à droit.
12:31Il ne faut pas jouer
12:32aux fléchettes avec lui.
12:33On perd un.
12:33Il est à droit,
12:35mais c'est un truc
12:36de dingue, lui.
12:37C'est une chance ?
12:38Oui, c'est un métier,
12:39surtout.
12:41Et ensuite,
12:42on a NBA
12:43de Benoît Labiste.
12:4480 ans d'histoire,
12:46les saisons,
12:46l'effet marquant
12:47avec les plus grands joueurs.
12:48Bon, un livre à avoir
12:49quand on est fan de NBA.
12:51Celui-là,
12:51vous l'avez ?
12:52Non, comment dire ?
12:53Non, mais tous ces trucs-là,
12:54là, c'est...
12:55Une des grandes forces
12:58du basket et de la NBA,
12:59c'est qu'on peut synthétiser
13:02par des chiffres,
13:02des images,
13:03des périodes,
13:04des dynasties.
13:06Puis ça fait les lumières,
13:07les salles.
13:08Ça se shoot bien.
13:09Ça n'est plus un sport de hangar,
13:11le basket.
13:12C'est un sport qui joue
13:13dans des beaux endroits.
13:14Ouais.
13:15On continue avec votre carrière
13:17de coach, Jacques.
13:19On en parle.
13:191989,
13:26c'est la fin de votre carrière
13:27comme joueur.
13:28Elle se termine
13:29sur une rude défaite
13:30fin mars.
13:31Le 1er avril,
13:31vous recevez un coup de fil.
13:33Vous êtes convoqué
13:33chez Pierre Merli,
13:34qui est le maire d'Antibes.
13:36Qu'est-ce qu'il vous veut ?
13:38Ben, on me dit,
13:39surtout,
13:40c'est pas lui qui appelle,
13:41on me dit,
13:41il faut que tu montes
13:41à la mairie.
13:42Ben, je me dis,
13:43va m'engueuler.
13:43Ben non,
13:43il y a une Pierre Merli
13:44qui a été un homme extraordinaire
13:47pour Antibes,
13:48ancien résistant,
13:49etc.
13:49Il me dit,
13:51Jacques,
13:52il faut maintenir
13:52cette équipe.
13:53Il y a deux questions
13:54qu'on descende.
13:55Vous prenez l'entraînement.
13:57Bon,
13:57et là,
13:58qu'est-ce que vous répondez ?
13:59Ben,
13:59comme il aime beaucoup le foot,
14:02il aimait beaucoup le foot.
14:03Je lui dis,
14:04vous savez,
14:04c'est 4-0,
14:055-1,
14:065-0 même.
14:09Il me dit,
14:09démerdez-vous.
14:10Bon,
14:10ben,
14:10voilà.
14:12Et on a fait un truc,
14:13ouais,
14:13les garçons,
14:15il y avait,
14:16c'était un peu
14:17la vie du club,
14:17là,
14:18tomber à l'époque
14:19qu'on aurait eu du mal
14:20à s'en remettre.
14:22Bon,
14:23il arrive des choses
14:24comme ça,
14:25ça fait 77 points
14:27d'amplitude
14:27sur le match.
14:28Montreux.
14:29Sur l'aller-retour,
14:30pardon,
14:3038-39.
14:32Toujours bien aimé le 7,
14:33mais là,
14:33c'était le casino,
14:35il y en a qui auraient bien aimé.
14:36Vous aviez déjà passé
14:38vos diplômes de coach
14:39quand ils vous le demandent,
14:40dans un petit coin
14:41de votre tête quand même ?
14:42Ouais,
14:42ouais,
14:43ouais,
14:43j'avais failli être prof de gym,
14:45moi.
14:45J'ai fait les deux ans
14:47de Doug à l'INSEP.
14:49Enfin,
14:49bref,
14:49j'avais passé mes brevets
14:51d'État
14:51spécifiques,
14:53trop communs,
14:55ce qui est le plus...
14:56Et j'ai dû passer
14:57le basket,
14:58ce que j'ai fait
14:59dans la foulée.
15:00Voilà,
15:01en candidat libre,
15:03il fallait être motivé quand même.
15:04Est-ce que vous étiez un joueur
15:06qui se posait toujours la question
15:07à savoir pourquoi ce coach-là
15:09a choisi une tactique
15:10et pas une autre ?
15:11Est-ce que vous avez toujours
15:12essayé de comprendre ?
15:13Pas toujours,
15:14non.
15:14Et surtout,
15:15ce qu'on comprend
15:16quand on grandit,
15:17par exemple,
15:17quand je suis arrivé
15:18pour jouer pour Michel Gomez,
15:20j'avais grandi avec Pierre Dao,
15:23j'avais grandi avec André Buffier,
15:25bien sûr,
15:25mais différent,
15:26le basket,
15:27Villers-Banais,
15:28Alain Gilles,
15:28on était un peu différents,
15:31on va dire.
15:31Et quand je suis arrivé
15:32pour jouer pour Michel,
15:33il me faisait faire des choses,
15:35je ne comprenais pas l'utilité
15:37et je l'ai compris.
15:39Il faut laisser.
15:41Un entraîneur,
15:42ce n'est pas un abruti.
15:43Il ne va pas nous faire jouer
15:44pour perdre.
15:45Oui.
15:45Bon.
15:46Et une fois qu'on a compris ça,
15:48ça va mieux.
15:48Mais oui,
15:49on se questionne.
15:50Et il arrive
15:51qu'il y ait des coachs
15:52qui soient ouverts
15:53à la discussion aussi.
15:54C'est quoi une causerie,
15:55Jacques Monclar ?
15:56Ça,
15:57ça dépend.
15:57Vous avez eu des fois
15:59un début de match
16:01qui n'est pas bon
16:01et au fur et à mesure
16:03que vous voulez re-coacher,
16:04il y a eu une remontada
16:05incroyable.
16:07Ah oui,
16:07et puis on l'a subi aussi.
16:08Donc,
16:09moi,
16:10j'ai coaché pendant 18,
16:1119 ans,
16:1118 ans,
16:1218 ans et demi.
16:14On subit des trucs.
16:15Donc,
16:16ça peut être...
16:19Il faut être toujours
16:20un petit peu précis
16:22sur des demandes.
16:23Après,
16:24il y a le ton du match,
16:25il y a l'attitude des mecs.
16:26Il faut les réveiller,
16:26il ne faut pas les réveiller.
16:28Il faut les conforter.
16:29Ils sont en manque de confiance,
16:31ils sont en trop de confiance.
16:32Tous les cas de figure
16:33sont bons.
16:34Vous imaginez
16:35avoir à organiser
16:37les jeux de vacances
16:38de vos...
16:39Allez,
16:405 enfants en permanence
16:42et en rotation,
16:43il y en a 5 autres
16:43ou 7.
16:44Ça occupe.
16:46C'est un métier à plein temps.
16:47Ça donne des minutes.
16:48Mais c'est pour ça
16:50qu'il y a des émotions.
16:52Entraîneur,
16:52c'est dur.
16:54Joueur,
16:55c'est la meilleure place.
16:56On joue.
16:57Comme son nom l'indique.
16:58Comme son nom l'indique.
17:00On joue.
17:01Et après,
17:01on prend une douche
17:02et puis on retournera jouer
17:04pour rejouer,
17:06s'entraîner,
17:06pour rejouer.
17:07C'est un cycle.
17:08On n'est pas dans
17:09la prise de tranche
17:10comme entraîneur.
17:12Le coach,
17:13il se remet en question
17:13après chaque match ?
17:14Il se remet en question.
17:16Il se remet en question
17:17sa façon de...
17:18Chez nous,
17:18il n'y a pas de match nul.
17:20On apprend toujours.
17:21Voilà.
17:22Il se passe un truc.
17:24Et je crois que je le dis,
17:25Rémi l'écrit,
17:28quand tu gagnes,
17:29tu n'as pas sommeil
17:29et quand tu perds,
17:30tu n'as pas sommeil.
17:31Jamais sommeil.
17:31Mais tu ne fais pas tout à fait
17:32la même chose quand même.
17:34Est-ce que vous avez
17:35parfois eu des hésitations
17:36à choisir
17:37votre 5 de départ ?
17:39Alors,
17:40j'étais assez bourricot
17:41avec ça,
17:42moi.
17:45J'étais sans surprise.
17:47Les surprises,
17:48ce n'est pas au début.
17:49Quand vous étiez bourricot,
17:50il y a une réclamation.
17:51Regardez,
17:51c'est Frédéric Daumat.
17:52Petite anecdote
17:54concernant Jacques
17:56et ses fameux paris
17:58qu'il fait
17:59avec ses amis
18:00lors de soirées
18:02concernant
18:04le 5 majeur
18:05de l'équipe
18:07championne de France
18:08en 1995.
18:10Tout le monde cite
18:11Willy Reden
18:12alors que
18:14celui qui débutait
18:16les matchs,
18:16c'était toujours moi.
18:18Donc,
18:18c'est un bon petit clin d'œil
18:19même si entre Willy
18:21et moi,
18:22il n'y avait pas photo
18:22mais c'est un bon petit
18:24clin d'œil.
18:25Jacques,
18:25d'ailleurs,
18:25tu pourrais me faire
18:27croquer un petit peu
18:28parce que
18:29tu as dû en gagner
18:31des paris avec ça.
18:32Ça,
18:33je n'en ai pas perdu.
18:34Ouais,
18:34ouais,
18:34mais voilà,
18:35typiquement,
18:35ça,
18:36c'est la chimie
18:36d'une équipe.
18:38J'avais une équipe
18:39de mecs hyper talentueux,
18:40Stéphane Ostrovski,
18:41David Rivers,
18:42Laurent Fouarest,
18:43Arsenae Demonsa,
18:44Billy Joe
18:45et les trois premiers cités,
18:46ils étaient dans le 5 de départ.
18:48Et autour,
18:49il fallait quand même,
18:51alors Michael,
18:52qui était à la fois talentueux
18:53mais capable aussi
18:54physiquement de faire parler
18:55son...
18:56Ben,
18:56la dureté.
18:58Hein ?
18:58La dureté.
18:59Et alors lui,
19:00le charpentier des raquettes,
19:01là,
19:02lui,
19:03j'étais sûr d'une chose,
19:05c'est que
19:05les mecs en face
19:07allaient bien savoir
19:07qu'on était là.
19:08Voilà.
19:10Vous avez réussi souvent,
19:12peut-être pas tout le temps,
19:13à demander
19:14et à avoir 150%
19:16de l'effectif ?
19:18Si c'était le cas,
19:19on l'obtient rarement,
19:20150.
19:21Déjà,
19:21si on fonctionne à 80,
19:23c'est bien.
19:25L'objectif,
19:26c'est de tout donner.
19:27Mais il y a une différence
19:29entre l'investissement
19:30et ce qui est en sort.
19:32Voilà.
19:33Mais,
19:34c'est passionnant.
19:35C'est prise de tête,
19:36mais c'est passionnant.
19:38Vos joueurs,
19:39vous ressemblez
19:39à la fois sérieux
19:40et à la fois de l'humour
19:42et l'envie de s'amuser ?
19:43Les joueurs s'adaptent.
19:46Les grands joueurs
19:47sont des caméléons.
19:48S'il y a une ambiance ludique
19:50ou sa chambre
19:52ou sa vanne,
19:53ils vont le faire.
19:54S'ils ont une ambiance
19:55un peu plus,
19:56on va dire,
19:56martiale,
19:57eh bien,
19:58ils vont s'adapter
19:58et ils vont en tirer
19:59ce qu'il y a de bon.
20:00Vous savez,
20:01Richard Akoury,
20:02qui est un joueur bondissant,
20:04enfin,
20:04formidable et tout,
20:05quand il est passé
20:06à la moulée
20:06de Nett Malkovic,
20:07ça lui a fait drôle
20:08et au bout du bout,
20:09il a été champion d'Europe.
20:10Donc,
20:11on est toujours récompensé
20:12quand on...
20:14Effectivement,
20:15il y a une anecdote
20:16de Thierry Tricou
20:16qui est le kiné
20:18que vous avez eu
20:18avec vous
20:20dans votre équipe
20:21et il a une petite anecdote
20:22à nous raconter.
20:24En 95,
20:25l'année du deuxième titre,
20:27on avait redécidé
20:28de partir en Corse
20:30à Calvi,
20:30d'où je viens.
20:31On avait déjà fait ça
20:32en 94
20:33et là,
20:34on a décidé de le refaire.
20:36Le but,
20:36c'était de faire
20:38encore un peu plus
20:39une union du groupe,
20:40du repos
20:41et surtout autre chose
20:43que du basket
20:44parce que personne
20:45n'a touché le ballon
20:46et tous les jours,
20:48on faisait des exercices spécifiques,
20:51autre chose que du basket
20:52et on redécide
20:53de les faire monter
20:54sur une montagne
20:55qui était au-dessus
20:56de chez moi
20:56qui fait à peu près
21:00700 mètres d'altitude
21:02qui n'est pas très facile
21:05et sur laquelle
21:06au sommet
21:07domine une croix.
21:08On les met
21:08en bas du départ
21:10de la montagne
21:10et on leur dit
21:11vous pouvez y aller
21:12mais Jacques était malin
21:14et sachant que,
21:15bon,
21:15il y en a certains
21:16qui n'auraient pu
21:16pas aller jusqu'au bout,
21:18il leur dit
21:19bon,
21:19arrivé en haut,
21:20je veux voir une photo
21:21du tout le groupe
21:22autour de la croix.
21:23Ok, ok,
21:24et nous,
21:25on dit,
21:26bon,
21:26on les attend ici,
21:27on va faire un petit tour.
21:29Les joueurs redescendent
21:30et on leur dit
21:31bon,
21:31alors,
21:31on a les photos
21:32parce qu'on avait donné
21:33le polaroïd
21:34et Jacques leur dit
21:36bon,
21:36alors,
21:36les mecs,
21:37là,
21:37il y a les photos
21:37et là,
21:39les mecs nous donnent
21:40il y avait une dizaine
21:42de photos
21:42mais autour de la croix,
21:44on n'avait aucun visage
21:45par contre,
21:46on avait des culs
21:47l'autre côté
21:48machin
21:49de tout le monde,
21:50quoi.
21:50Donc,
21:51c'était une petite réponse
21:53au fait
21:54qu'on les avait abandonnés
21:56et que nous,
21:56on n'avait pas voulu
21:57mouiller la chemise,
21:58quoi.
21:58Du coup,
21:59des joueurs
21:59qui ont beaucoup d'humour ?
22:01Oui,
22:01ils se sont retrouvés
22:02pour faire ça,
22:03c'est une équipe
22:03qui ne se parlait pas.
22:04Ah bon ?
22:05Non.
22:06Ils agissent par contre ?
22:07Oui,
22:07et bien là,
22:08quand ils se sont retrouvés,
22:09comment on y va ?
22:09Vous suivez la ligne jaune,
22:11c'est la ligne jaune,
22:12il y avait des lignes rouges.
22:13Et tu ne viens pas avec nous,
22:15donc l'histoire
22:15de l'appareil photo
22:16et pour y aller là-haut,
22:18ils ont été obligés
22:19de se parler.
22:20Ah,
22:20trop bien.
22:20Ouais,
22:21et on a failli passer,
22:22on n'a pas gagné
22:23cette année-là.
22:24On perd en demi
22:25et l'année d'après,
22:28ça a bien marché
22:29parce que
22:30ils se parlaient tellement
22:31cela à l'inverse.
22:32Je suis monté avec eux.
22:33Je suis arrivé tellement fatigué
22:35en haut,
22:35j'ai dormi une demi-heure
22:36sur un switcher.
22:37La vue,
22:38moi,
22:38je...
22:38Une question
22:40qu'on a dû vous poser
22:41plein de fois,
22:42mais est-ce que vous auriez aimé
22:43n'être américain ?
22:44Non.
22:45Non ?
22:45Ah,
22:46qu'est-ce que je suis heureux
22:46d'être français,
22:47moi ?
22:48Je ne sais pas,
22:48ça ne se dit pas beaucoup,
22:49ce n'est peut-être pas très mode
22:50ce que je dis,
22:51mais moi,
22:52je trouve mon pays beau,
22:53alors j'ai eu de la chance
22:54de beaucoup voyager.
22:55Toujours heureux
22:56quand je rentre.
22:57On n'est pas parfait,
22:58on est râleur,
22:59on est chiant,
23:01on est tout ce qu'on veut,
23:03mais qu'est-ce que je suis heureux
23:04d'être ici ?
23:05Et alors,
23:05si on parle un peu
23:06de société,
23:08on est quand même...
23:11Vraiment,
23:11on n'est pas parfait,
23:12il y a des choses qui ne vont pas,
23:13mais on est les rois de l'autoflagellation
23:15quand même.
23:16Et vous auriez aimé
23:17entraîner en NBA ?
23:18En NBA,
23:19ce n'était même pas une question
23:20que je me suis posée.
23:22Il y a eu une période
23:22où j'aurais pu aller à l'étranger,
23:24ça ne s'est pas fait,
23:25ce n'est pas fait.
23:25les communications entre la NBA
23:28et l'Europe,
23:29elles ont commencé
23:30de manière très très lente.
23:31Ce n'est pas si facile que ça.
23:33Dans les côtés croustillants
23:35de votre vie,
23:36il y a l'été 1992
23:38et là,
23:38vous rencontrez Magic Johnson,
23:40mais ce n'est pas
23:40le banal selfie
23:41qu'on fait à un coin de rue.
23:42Vous,
23:43vous avez passé trois jours,
23:44trois nuits avec lui ?
23:45Deux jours.
23:47Ressenti une semaine,
23:48j'ai l'impression.
23:49Oui,
23:49c'est vrai qu'il n'y avait pas assez...
23:51Qu'est-ce que vous avez vécu avec lui ?
23:52C'est dans le livre,
23:53mais bon.
23:54C'est une rencontre fortuite
23:56parce que
23:57j'avais des amis
24:00qui s'organisaient,
24:02je suis devenu ami
24:03avec les gens
24:04qui organisaient
24:04le camp d'entraînement
24:07avant les Jeux de 1992
24:08à Monte Carlo,
24:09à Monaco.
24:11Et ils étaient venus en repérage,
24:13ils sont venus en team,
24:14on a parlé,
24:15on s'est revu,
24:16ils m'ont invité à New York,
24:17j'y étais.
24:18Et puis quand ils sont revenus
24:19pour la Dream Team,
24:20puisque là,
24:21c'était la Dream Team,
24:22pour le coup,
24:22la seule et unique,
24:26j'avais accès aux entraînements,
24:28ils avaient demandé au coach
24:29à Chuck Daly,
24:30il y a Lenny Wilkins aussi
24:31qui est aussi parti cette semaine,
24:33il y a un immense coach de NBA.
24:36Et voilà,
24:37et un coup,
24:37un de mes trois potes,
24:38il me dit,
24:39Josh,
24:39il me dit,
24:40voilà,
24:41il veut venir,
24:42ah ouais,
24:43et qui ça aille,
24:44Magic,
24:44mais tu rigoles,
24:45voilà,
24:46et c'est parti.
24:46Et puis à l'époque,
24:47pas de téléphone portable,
24:49un 20 juillet,
24:50c'est vrai,
24:50il n'y a pas grand monde
24:51à Antibes le 20 juillet,
24:52c'était très pratique à organiser.
24:54Et meut sur la plage ?
24:55Au bout de deux heures,
24:57oui.
24:57Chez ma maman.
24:58Vous êtes parti en bateau avec lui,
25:00direction Monaco,
25:02le Jimiz ?
25:02On est parti en retour.
25:04Non,
25:04moi je suis revenu à Antibes
25:06et je suis retourné
25:07pour aller au Jimiz,
25:09au casino,
25:10ben là ça va.
25:10Il vous a rincé ?
25:12C'est-à-dire ?
25:13Ben,
25:13il vous a épuisé ?
25:14Fatigué,
25:15oui,
25:15oui,
25:15oui,
25:15oui,
25:16oui,
25:16oui,
25:16c'est fatiguant la nuit.
25:19Vous l'avez recroisé
25:20après plein de mois
25:22et toujours le même accueil,
25:23chaleureux ?
25:24Oui,
25:24Magic,
25:25d'abord il est comme ça,
25:27puis il est tombé amoureux
25:28de cette partie de Méditerranée
25:30entre Saint-Trope,
25:32Antibes,
25:33Calvi,
25:33il y a pierre comme triangle.
25:35Oui,
25:35il revient souvent.
25:36des bateaux,
25:37mais le mec est incroyable,
25:39il arrive chez Mamo,
25:41Antibes,
25:42il vient manger
25:42avec Samuel L. Jackson,
25:45avec,
25:46bref,
25:46c'est de dire,
25:48il revient,
25:49oui,
25:49oui,
25:49il revient.
25:50Il y en a beaucoup
25:51de joueurs NBA
25:52qui vont sur la Côte d'Azur
25:54l'été,
25:55Jimmy Butler
25:56était cet été,
25:57il s'entraîne
25:58à la vieille salle
25:59à Antibes,
26:00ils sont marrants les mecs,
26:01Steph Curry est passé,
26:02enfin bref.
26:03Ils adorent
26:04grâce à vous
26:05parce que vous avez gagné
26:06en 95,
26:07vous êtes champion
26:08de France
26:09et coaching extraordinaire
26:11sur le dernier match
26:13et qui s'en rend compte ?
26:15La pub Mélène.
26:16Ah oui,
26:17oui.
26:18Parce que là,
26:19maintenant,
26:19on le voit,
26:20mais...
26:20C'est parce qu'ils n'avaient
26:20pas trouvé,
26:21c'est tout.
26:21Non,
26:22ah oui,
26:22je n'avais pas trouvé,
26:22d'accord,
26:23mais à l'époque,
26:24maintenant,
26:24ça peut paraître normal
26:25d'avoir un sportif
26:27qui est dans une pub,
26:29mais vous êtes le premier,
26:31vous êtes avant-gardiste.
26:31Oui,
26:32mais c'est pas...
26:32Quand Mélène me propose
26:35de faire ça,
26:36ils me prennent pour...
26:38Oui,
26:39ils ne savent pas
26:39que ça a un petit impact
26:41sur le microcosme basket.
26:43Ils s'en foutent en plus,
26:44je crois.
26:45Ils ont vu un truc,
26:46ils veulent la même chose
26:47pour leur pub.
26:48C'est après.
26:49Ils ont été adorables,
26:50le groupe,
26:51c'est l'Oréal.
26:52Ils ont été adorables,
26:54ils ont invité toute ma famille
26:55pour mon anniversaire
26:56au Martinez.
26:58Après votre carrière
26:59d'entraîneur,
27:01tout le monde se dit
27:01que vous vous dirigez
27:03vers la sélection
27:04de l'équipe nationale
27:05ou un poste
27:06en équipe de France
27:07et ça ne s'est jamais fait.
27:09Pour quelle raison ?
27:10Vos personnalités ?
27:15J'en sais rien,
27:16on ne se pose pas
27:18ce type de questions.
27:19Ça ne s'est pas fait,
27:20ça ne s'est pas fait.
27:21Mais je vois que ça interpelle
27:22beaucoup de gens,
27:23on me la pose pas mal
27:24cette question.
27:25Mais finalement,
27:26je dis,
27:27on pourrait dire aussi
27:28pourquoi tu n'as jamais
27:29coaché Villeurbanne ?
27:31Oui.
27:31Quand tu es grandi
27:32ou tu as eu une partie
27:32de ton enfance,
27:34une bonne partie
27:34de mon enfance,
27:35où j'ai joué
27:36pendant 7-8 ans,
27:39j'assume un côté
27:41parisien-banlieusard,
27:43lyonnais-banlieusard,
27:44je suis un produit des deux.
27:46Je n'ai jamais coaché
27:47à Villeurbanne.
27:48Ça aurait pu se faire aussi.
27:49On contrôle
27:50ce qu'on peut contrôler.
27:51Il n'y avait pas
27:52un marché d'agents
27:53aussi organisés
27:54comme maintenant.
27:55C'était différent.
27:57Je n'en sais rien.
27:58C'est comme ça.
27:59Est-ce que vous pouvez
28:02me donner trois petites
28:03questions de pronostics
28:04pour la nouvelle saison ?
28:05Elle a repris
28:06le 21 octobre
28:07sur Binsport.
28:08Vous avez suivi
28:08les transferts,
28:09les faux départs,
28:09les retours de blessures.
28:10Jusqu'en février,
28:11il va y avoir des mouvements.
28:13Qui pourrait être élu
28:14meilleur joueur MVP ?
28:16Allez,
28:17Giannis,
28:18cette année,
28:18Antetokounmpo.
28:20Comment il s'appelle ?
28:21Antetokounmpo.
28:22Bravo.
28:22Et bim,
28:22j'ai révisé un petit peu.
28:24Qui pourrait être
28:25rookie of the year ?
28:26Rookie of the year.
28:27Il y en a un
28:29qui est bien parti,
28:30c'est Vijay Hedgkamp
28:32des Sixers
28:32de Philadelphie.
28:34Quelle franchise
28:34peut être championne
28:35et face à qui ?
28:38Il me semble
28:38que le vainqueur
28:39de l'Ouest,
28:40et le vainqueur
28:40de l'Ouest
28:40sera pour moi
28:41le vainqueur
28:42d'Okeici
28:42contre Denver,
28:44sera champion.
28:45Ils sont plus forts
28:46que l'Est.
28:47Je pense que
28:48Okeici peut très bien
28:49faire un back-to-back,
28:51mais Nicolas Jokic,
28:53allez,
28:53Okeici.
28:54Wambanyama,
28:55vous ne m'en avez pas
28:55parlé en deux phrases.
28:56Formidable,
28:58il est dans le top 5
28:59des candidats
29:00de titre MVP
29:01avec Giannis,
29:02Jokic,
29:03Donchik
29:03et bien sûr
29:04chez Gilgous Alexander.
29:06Ça vous classe un homme,
29:08il est...
29:09Profitons-en.
29:11Et vous,
29:11Jacques,
29:11c'était la classe.
29:12Bonjour,
29:13bonsoir.
29:13Merci d'être venu
29:14sur le plateau
29:15parler de vos meilleurs souvenirs
29:17avec moi.
29:18C'est gentil
29:19et on se retrouve,
29:20nous,
29:20la semaine prochaine.
29:21Ciao, ciao !
29:21Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

29:53
À suivre
28:22
29:32
30:19
29:25