- il y a 2 semaines
Clara Paban vous propose un magazine d’information et de divertissement en compagnie d’un invité (sportif ou people) qui revient sur sa relation au sport et réagit à l’actualité.
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00:00Bonsoir à tous et bienvenue dans Salon VIP sur BeinSport avec nous ce soir le journaliste présentateur télé sportif engagé Ismaël Kelifa.
00:21Bonsoir Ismaël, je suis très content de vous recevoir. Vous vous surpassez pour la bonne cause, pour les enfants défavorisés ?
00:29Oui, c'est quelque chose que j'aime bien faire. Effectivement, je sors d'un grand défi où j'ai traversé les Alpes à vélo, à pied et à la nage, surtout à travers les Grands Lacs, pour les enfants qui souffrent de la pauvreté en France.
00:41Pour donner une idée aux téléspectateurs, combien vous avez fait de kilomètres, marche, rando, course, tout à pied ?
00:48Alors en tout, j'ai fait 1000 kilomètres. Il y avait un peu plus de 800 kilomètres à vélo, un peu plus de 100 kilomètres à pied et en natation, je crois que j'ai fait 45 kilomètres à l'arrivée.
00:58Et j'ai l'impression que tout va bien. Il y a des blessures ou pas ? Il y a eu des petites blessures ?
01:01Rien du tout. C'est ça qui est dingue. Quand on est bien préparé, le corps peut faire des choses formules.
01:04Combien d'ampoules vous avez gérées ?
01:05Pas mal ça par contre, oui. Effectivement.
01:07C'est douloureux ou on oublie ?
01:09Franchement, on oublie parce que la grandeur des paysages et puis la sensation de s'être surpassée.
01:13Ma dernière étape, c'était le lac d'Annecy. 16 kilomètres que j'ai traversé par une météo très désagréable avec un vent de face.
01:19Donc je reculais en nageant. Et faire 16 kilomètres à la nage, quand on sort de là, on n'a plus de douleur parce qu'on est tellement fier d'être allé au bout et heureux et galvanisé
01:27que franchement, c'est trop fort et ça rend heureux et ça rend bien.
01:32Bravo. J'ai deux petites infos à voir avec vous. La première, c'est Dorian Louvet. Vous le connaissez ?
01:37Non. C'est cet ancien cheminot qui a fait Koh Lanta et qui s'est lancé comme défi de faire, de battre un record du monde.
01:47Exactement. Il a bouclé, c'est cette marathon. Le dernier, c'était ce week-end à New York et il a une moyenne, écoutez bien, 2h27, 53 secondes sur les marathons.
01:59C'était exceptionnel. Marathon, vous avez déjà fait ?
02:02Alors jamais. Mon maximum, ça a été un semi-marathon.
02:05Pas mal déjà ?
02:05Oui, c'était bien et moi, la course à pied, je me suis toujours dit que ce n'était pas mon sport mais dans mon prochain défi, je vais en mettre.
02:12On va passer en format un peu plus triathlon et j'ai hâte en fait parce que j'ai redécouvri encore un nouveau sport.
02:17Ça ne s'arrête jamais. Le 21 décembre, la Cannes va débuter sur les antennes de Beansport et toutes les semaines, on met en avant une nation et on fait gagner le maillot.
02:27Et regardez, c'est une destination qui vous plaît, c'est le Sénégal aujourd'hui qui est à gagner sur le compte X et Instagram de Beansport.
02:33Vous retweetez, vous likez, vous mettez des cœurs et le gagnant sera désigné en fin d'émission.
02:39Vous avez un petit favori pour la Cannes ?
02:42Sincèrement, j'en ai deux. L'Algérie parce que c'est le pays dont est originaire mon père et donc il y a un petit pincement au cœur à chaque fois qu'il joue.
02:48Et en même temps, le Sénégal parce que c'est un pays où j'ai vécu énormément de choses très fortes et où le foot a une importance considérable.
02:54Donc, je leur souhaite vraiment tout le meilleur.
02:57Vous êtes content, j'imagine, que le fils de Zizou soit le gardien de l'équipe d'Algérie ?
03:02C'est un sacré sujet quand même. Le fils de Zizou qui devient gardien de l'Algérie, dans le contexte français, c'est quand même quelque chose d'un peu explosif, même par certains côtés.
03:11Mais moi, je trouve ça très beau. Ça montre que l'histoire peut être positive et qu'on peut avoir des origines, vivre entre deux pays, entre deux cultures et être à l'aise comme ce garçon.
03:21Être binationaux, c'est une chance. Binationaux, d'ailleurs. Je ne vois pas pourquoi je les ai tous mis ensemble.
03:26Je ne suis pas binationaux, mais j'ai une double culture. Mon père algérien, ma mère française. Et c'est vraiment une richesse quand on arrive à marcher sur ses deux jambes.
03:33Oui, on en parlera peut-être tout à l'heure. Vous avez quand même eu des petites difficultés à y arriver.
03:38Mais tout de suite, Benjamin Bonnet est le spécialiste de la rétro des invités et il a préparé la vôtre. Regardez.
03:47Nous sommes en 1979. Le monde est en plein choc pétrolier.
03:50Margaret Thatcher devient la première femme à diriger un gouvernement européen.
03:54Et la France accueille Anne si cette année-là, Ismaël Khalifa, fouille de l'union d'un père algérien et d'une mère savoyarde,
04:01Ismaël grandit dans un milieu où ses origines outre-méditerranées sont stigmatisées.
04:05À 12 ans, les enfants de la ville lui demandent même s'il n'a pas un couteau sur lui.
04:11Ses parents, inquiets de cette violence raciste et désireux que leurs enfants s'intègrent sans difficulté, vont jusqu'à changer son prénom en Michel.
04:17Michel, Michel, miche, miche. En même temps, Michel s'accole plutôt bien avec son job d'été à 15 ans, loueur de pédalos à Annecy.
04:25À l'école, Ismaël est un bon élève, brillant en matière littéraire, mais aussi en langue.
04:32À tel point que sa professeure de seconde lui conseille des études de journalisme.
04:39Ni une, ni deux, Ismaël y voit une belle opportunité d'assouvir une passion née devant l'émission Thalassa, regarder avec son grand-père.
04:45Le voyage, la découverte des cultures et surtout raconter le monde à sa manière.
04:50Direction l'unité de journalistes de Tours, diplôme en poche et avec ses petites économies, il paradise le vent, faire ses premiers sujets en Palestine.
04:57Ismaël veut vivre sa vie comme dans un documentaire, échanger, confronter les idées reçues, comprendre.
05:02Il débarque alors sur Radio France, puis France Inter comme reporter, jusqu'au jour où le destin l'envoie en Arctique.
05:07Une région qui l'affectionne depuis l'enfance, même s'il n'y a pas vraiment de pédalos à louer sur la banquise.
05:11Lors d'une expédition sur un bateau de tourisme, le responsable lui demande s'il veut devenir guide naturaliste.
05:17Et là, c'est le virage de sa vie.
05:19Oui, échanger avec les petits vieux des Trente Glorieuses sur la glace.
05:23Nous voilà donc en 2012.
05:25Ismaël passe encore un cap en arrivant sur les écrans avec Rendez-vous en Terre inconnue.
05:29Mais pas que !
05:30Il écrit le documentaire Les Enfants de l'Anthropocène, puis le livre Mystère Polaire.
05:35Et ça continue.
05:36Il touche à tout, il est partout.
05:37La quotidienne, j'en prends sa casque, la vie au groin, opération brèche, mal dit hier, homme d'aujourd'hui, les confidences du pénis, opération manchon, des films à dira, une aventure humaine et solidaire, ce que la vie a de plus beau.
05:48Premier roman ?
05:49On se dit qu'avec tout ça, il n'a plus le temps.
05:52Eh bien si ! Avec son épouse, il crée l'association For My Planet, qui sensibilise les jeunes aux impacts du changement climatique sur l'environnement proche et à l'urgence de le protéger.
06:01C'est d'ailleurs grâce à cet assaut et à son premier projet, Les Montagnes Solidaires, un périple de 1000 kilomètres entre Annecy et Marseille, qu'il vient sur notre plateau aujourd'hui.
06:09Alors Ismaël ?
06:10Michel.
06:11Est-ce qu'on peut savoir dans quel état est la nature entre Marseille et Annecy ? Y a-t-il encore des loups ? Est-ce qu'il y a des ours ?
06:16Non, il n'y a pas d'ours.
06:18Il n'y a pas d'ours ? Des loups ?
06:19Des loups ? Ah bah oui, bien sûr. D'ailleurs, je rêvais d'en voir.
06:22J'ai plus croisé des troupeaux avec des patous, honnêtement.
06:24Mais par contre, il y avait des traces de loups, il y avait des crottes de loups.
06:27Donc là, on sent qu'on est dans leur univers.
06:28Et je voulais juste dire bravo, parce que vous avez montré une photo du lac d'Annecy où je jouais des pédalos quand j'avais 15 ans.
06:33Déjà, vous êtes bien informé.
06:34Vous avez montré le bon ponton, sachant qu'il y en a 150.
06:37Il fallait être très fort pour monter pile l'endroit où je les ai ouïe.
06:39Michel.
06:39Je crois que c'est possible. Il faut qu'on se rencontre.
06:43Alors, elle est dans quel état la nature entre Marseille et Annecy ou en France en général ?
06:47Eh bien, comme partout, elle est à la fois extraordinaire et en même temps incroyablement vulnérable.
06:53C'est ça, moi, qui m'a beaucoup marqué dans ce périple.
06:56C'est quand même qu'on était dans une espèce d'automne qui ressemblait très fortement à une fin d'été quand j'étais dans les montagnes.
07:01Donc, il faisait quand même très bon.
07:03Et en même temps, ça reste quand même grandiose quand vous plantez votre tente au bord d'un petit lac à 2500 mètres d'altitude.
07:10Vous passez la nuit sous les étoiles et que vous êtes seul au monde.
07:13Et pour le coup, d'une manière très concrète.
07:15Il n'y a pas mieux ?
07:16Franchement, pour moi, c'est difficile de trouver mieux.
07:20Tout de suite, le sport j'adore.
07:26Vous êtes d'Annecy, la Haute-Savoie.
07:28Donc, le ski, c'est quoi ? C'est une obligation ? C'est une coutume ?
07:31C'est un sport qu'on fait à l'école déjà.
07:33Quand on a EPS, mes parents ne skiaient pas.
07:35Mais quand on a EPS, on va à l'école, on fait du ski de fond, on fait du ski de piste.
07:38En tout cas, à mon époque, c'était comme ça.
07:39Et puis, les stations proches d'Annecy avaient plus de neige qu'aujourd'hui.
07:42Et puis, dans mon collège, c'était Edgar Gropiron.
07:44C'était notre héros.
07:45Il était du même collège que moi, même si on n'a pas exactement le même âge.
07:49Et donc, en 92, quand il gagne la médaille d'or au Jeu d'Albertville,
07:53on veut tous devenir Edgar Gropiron.
07:55Et il a cette phrase magnifique.
07:56On lui demande ce que c'est que la pression.
07:57Et il dit, pour moi, la pression, c'est la bière.
07:59Donc, vous avez 14 ans que vous êtes boutonneux et que vous avez envie d'être cool.
08:02C'était notre modèle, quoi.
08:04Vous avez joué au tennis ?
08:05Oui, tout à fait.
08:06Un bon petit niveau ?
08:07Un bon petit niveau, mais moi, je ne savais pas gagner.
08:09Donc, je faisais des matchs magnifiques.
08:11Ils ont trop de perdants, surtout au tennis.
08:12J'adorais bien jouer, faire de la volée.
08:15C'était vraiment mon truc de monter au filet.
08:18Mais alors, je ne savais pas gagner un match.
08:19Mais j'étais très satisfait quand je trouvais que j'avais bien joué.
08:21Donc, ça m'aille.
08:22Vous en faites encore un petit peu ?
08:23Pas du tout, non.
08:24Ni pas d'ol ?
08:24Vous n'êtes pas tombé dedans encore ?
08:25Pas encore, non.
08:26Pas encore.
08:27Alors, vous suivez quasiment tous les sports.
08:29Vous êtes un grand amoureux des sports.
08:33Le foot, aussi, vous aimez.
08:34Mais alors là, vous avez un panel très large.
08:36Ça débute au Football Club d'Annecy, Marseille 1993, Lyon 2000, Liverpool, PSG, la Ligue des Champions.
08:42Alors, vous aimez le beau jeu.
08:43Ce n'est pas très original.
08:45Si, le Football Club d'Annecy, c'est original, quand même.
08:48Oui, parce que moi, je viens d'une ville où on avait un club en D2 et qui est à nouveau en Ligue 2 aujourd'hui.
08:53Les Reds, comme on les appelle là-bas.
08:54Qui ont mis 4-0 à Saint-Etienne récemment et qui ont gagné l'Alpico l'année dernière.
08:59Grenoble-Annecy.
09:00C'était Annecy-Grenoble, d'ailleurs.
09:02Et donc, je suis fan de mon club de cœur, de ma ville.
09:05Vous êtes-il ?
09:06Mais c'est vrai qu'à l'époque, ce club a connu une vraie redescente à un moment.
09:09Et donc, quand on adore un sport, qu'on se raccroche aux équipes françaises.
09:13Et donc, c'est comme ça que j'ai été remporté, comme toute ma génération, d'abord par Marseille, ensuite par Lyon.
09:19Et aujourd'hui, on s'extasie devant le PSG, bien évidemment.
09:21Vous avez regardé la finale de la Ligue des Champions ?
09:23Oui, vraiment.
09:25En fait, je trouve un tel spectacle.
09:27Et en même temps, un peu de déception.
09:28Parce que cette opposition de style entre ce club très italien, finalement, et ce PSG stratosphérique.
09:35On aurait espéré un match plus accroché.
09:37Mais c'était quand même une démonstration.
09:38Est-ce que vous pensez qu'avec tous les joueurs qu'ils ont, le banc, éventuellement l'infirmerie, ils sont capables d'aller le rechercher, ce trophée ?
09:47Moi, j'y crois parce que je trouve que ce club a quelque chose sur lequel, personnellement, j'ai travaillé quand je suis rentré dans le sport.
09:53C'est la puissance mentale.
09:54C'est-à-dire qu'on sent que c'est des gens qui sont capables d'absolument tout positiver.
10:00Il y a des blessés.
10:01On met en avant de nouveaux joueurs qu'on valorise en disant qu'on a de la chance de les avoir dans son effectif.
10:05C'est quand même incroyable la capacité à voir le positif de ce genre de club et d'être humain.
10:11Et moi, c'est ça qui me fascine dans le sport et que j'essaye d'acquérir à mon niveau.
10:14Écoutez, on va voir ça.
10:15Vous avez quand même un petit couac au PSG, c'est Neymar.
10:19Mais vous avez donné le détesté.
10:21Je crois comme tout le monde.
10:22C'est-à-dire que pour moi, c'était un joueur YouTube, peut-être le premier.
10:26On était en admiration, en extase devant ce garçon.
10:28Et puis, on l'a vu quelque part se gâcher.
10:30Mais pour moi, c'est toute la grandeur et en même temps, la dureté du sport.
10:36C'est que c'est bien plus que simplement avoir du talent.
10:39Et en même temps, dans la tragédie Neymar, d'une certaine manière,
10:41il y a quelque chose aussi de magnifique qui fait qu'on s'identifie aussi à ces gens.
10:46Eux aussi, ils passent par des fêlures.
10:47Tout est grossi, en fait.
10:49Donc, cette grandeur et décadence, elle est tellement humaine, finalement.
10:52Donc, on le déteste parce qu'on aurait aimé qu'il cartonne tout.
10:54Mais en même temps, on adore voir ça aussi.
10:57Vous détestez plus, plus, plus Lance Armstrong ?
11:00Oui, parce que je trouve que c'est une trahison terrible quand même.
11:04Moi, j'ai eu l'occasion de suivre des étapes du Tour de France à une époque.
11:07Et je me souviens que là où il arrivait,
11:09il y avait des familles de gens qui avaient le cancer, qui l'attendaient,
11:12qui parfois traversaient des pays entiers juste pour venir le voir,
11:15en lui disant qu'il leur appartait de l'espoir et quelque chose de fort.
11:20Et à la fin, c'est quand même une aspiration déçue.
11:22Et en même temps, ça raconte aussi cette quête extraordinaire
11:25de la gloire, de la performance du sportif.
11:29Par contre, un sportif que vous adorez, c'est Théo Curin.
11:33Et lui aussi, il vous aime beaucoup, regardez.
11:35Coucou Isma, coucou tout le monde.
11:42Petite vidéo pour te dire à quel point tu es important pour moi
11:47et à quel point je suis fier de te compter parmi mes amis.
11:51D'une part parce qu'on a passé un sacré défi ensemble en Afrique du Sud,
11:56mais aussi grâce à tous les entraînements qu'on a passés ensemble,
12:00toutes les discussions aussi qu'on a eues.
12:02Voilà, c'est quelque chose de fort qui nous lie aujourd'hui.
12:08Je voulais te dire aussi à quel point tu es un modèle, en fait, pour moi,
12:12sportivement, parce que ce que tu es capable de faire aujourd'hui, c'est fort.
12:15Mais surtout, humainement, je te trouve trop fort dans tes décisions,
12:21dans tes points de vue, dans la manière dont tu te comportes
12:25avec tes proches, avec ta famille, voilà, tu es rare, voilà.
12:33Je voulais te dire tout ça.
12:36Je t'embrasse fort et j'ai hâte de te revoir.
12:39Je t'embrasse.
12:39Ça tombe bien parce qu'on se revoit demain, donc c'est parfait.
12:43Écoutez, vous allez le remercier, mais c'est quand même incroyable
12:45que ce jeune qui inspire tout le monde vous rende un bel hommage.
12:50Oui, on a 20 ans d'écart et il m'a apporté, Théo,
12:54un jour, on se rencontre, on fait un échappé bel ensemble en Martinique
12:56et là, il me dit, voilà, j'ai envie de mettre,
12:59il venait traverser le lac Titicaca et il me dit,
13:01j'ai envie de mettre maintenant du sens dans mes défis.
13:03Et moi, je savais voyager et donner du sens à des aventures
13:07et en même temps, je rêvais de faire un défi sportif.
13:09Donc, on décide de le faire ensemble.
13:11Ça donne le défi Madiba l'année dernière, en 2024,
13:14où on fait 25 kilomètres de natation en relais,
13:16puis 100 kilomètres de vélo.
13:18Et avec les fonds qu'on arrive à lever,
13:19on construit un centre de danse dans un quartier défavorisé du Cap
13:22que je connaissais en Afrique du Sud.
13:25Et là, en fait, ce garçon qui n'a quand même pas de bras, pas de jambes,
13:29m'entraîne dans le sport avec lui,
13:31m'apprend cette force qu'il faut avoir pour s'entraîner,
13:34pour aller de l'avant.
13:34Et moi, qui ne savais pas nager plus de 100 mètres,
13:38j'ai appris à nager 25 kilomètres avec lui.
13:40Donc, tout est possible avec un garçon comme ça.
13:43Est-ce que vous lui avez donné des petits tips
13:44quand il a été embauché pour animer l'émission ?
13:49Oui, quand il est parti faire slam,
13:51qui est quand même un gros enjeu.
13:53Énorme.
13:54Je lui ai dit surtout,
13:55parce que moi, ça fait 25 ans que je suis dans ces sphères,
13:58je lui ai dit qu'il y a deux règles.
13:59La première, c'est pas d'ego, jamais d'ego,
14:01surtout pas d'ego,
14:02parce que l'ego empêche l'authenticité d'éclore
14:04et lui, ça force.
14:05C'est ça.
14:06Et je lui ai dit, derrière, fais-toi confiance.
14:08Vraiment, c'est comme dans le sport.
14:10Tu te fais confiance, tu crois en toi
14:11et derrière, le public va t'adopter
14:13si t'es authentique et que tu y crois.
14:15Et franchement, aujourd'hui,
14:16il dépasse toutes les espérances.
14:18Il est incroyable.
14:18Il est merveilleux.
14:19Vraiment.
14:19On l'adore.
14:19Mais tout le monde l'adore.
14:20Oui.
14:20Mais de toute façon,
14:21il fait l'unanimité.
14:22Il aurait deux bras de jambe,
14:24il serait autant admirable, croyez-moi.
14:26Oui.
14:26C'est une personne magnifique.
14:28Écoutez, vous m'avez aussi répondu
14:30que vous aimeriez rencontrer Charlie Dallin.
14:32Oui.
14:33Regardez.
14:34La force du destin.
14:35En attendant de le rencontrer,
14:37je vous présente son livre.
14:38Si je retrouve ma fiche,
14:40La bio, il nous parle de son enfance,
14:41de ses premières courses de ce tour du monde
14:42qu'il vient d'effectuer magistralement,
14:44alors qu'on lui diagnostique un cancer
14:46avant de partir, là aussi,
14:48c'est un parcours hyper inspirant.
14:50Vous l'aimez, cette course ?
14:51J'aime cette course.
14:52J'ai eu la chance d'en faire des arrivées
14:54et surtout, j'ai une histoire, moi, personnelle,
14:55liée à ça, c'est que mes enfants
14:57étaient très sensibles au Vendée Globe cette année
14:59et il se trouve que mon père a une tumeur au cerveau
15:01et que mon petit garçon,
15:03quand il a appris que Charlie Dallin
15:03avait réussi le Vendée avec une tumeur
15:06et allait voir son grand-père,
15:07il lui a dit, tu sais, Charlie Dallin,
15:08il a gagné le Vendée Globe
15:09avec une tumeur dans le ventre,
15:10donc toi, tu peux combattre ta maladie aussi.
15:13C'est énorme.
15:13Ça montre à quel point ces gens nous inspirent
15:15à tous les âges.
15:16Ça doit donner de la force à votre papa.
15:18Complètement.
15:20Autre livre, regardez,
15:21le K2 de Benjamin Védrine,
15:23l'alpiniste professionnel,
15:24nous raconte, avec de sublibles images,
15:26son expédition sur le deuxième sommet du monde.
15:28En 2002, il a failli mourir
15:29et en 2024, il éclate en sanglots
15:31après avoir pulvérisé le record
15:33de la montée du Kilimanjaro.
15:35Le K2, est-ce que c'est possible un jour pour vous ?
15:37J'adorerais, mais alors,
15:38j'ai eu une peur panique de l'alpinisme.
15:40J'en ai fait, dans le Mont-Blanc
15:41et je me souviens, il y avait 1000 mètres de gaz,
15:44comme ils disent, en dessous de moi,
15:45donc de vide.
15:46Et à un moment, je me suis dit,
15:47waouh, il faut être fort quand même pour faire ça.
15:49Donc, j'adorerais, mais ensuite,
15:50je suis capable.
15:50Vous avez un peu de vertige ?
15:51En tout cas, j'ai peur du vide comme ça
15:55et puis c'est quand même extrêmement...
15:56Peut-être lisez-le, ça va vous inspirer.
15:58Je suis très admiratif, franchement.
15:59C'est extraordinaire.
16:01Et souvent, ils partent avec assistance respiratoire.
16:03C'est vraiment très dur.
16:04Soif d'aventure de Cathy Robin.
16:06Elle revient sur les grands aventuriers
16:07de Vasco de Gamma à Violette d'Orange
16:09avec Yuri Gargarine au milieu.
16:10Vous êtes nombreux à vivre
16:11avec un grand besoin d'adrénaline.
16:15Vous, c'est quoi ?
16:15Le matin, il vous faut ce boost ?
16:17Moi, je suis assez intenable.
16:18Honnêtement, j'ai besoin de sentir...
16:20Oui, ça ne doit pas être facile pour votre femme.
16:21J'ai besoin de sentir que la vie est épique.
16:23Oui, mais elle est comme moi.
16:24Donc, franchement, c'est facile pour personne.
16:26Mais à la fin,
16:27moins plus moins égale plus.
16:28Donc, ça nous rend heureux.
16:29C'est ce qui vous fait avancer ?
16:30Ah oui, complètement.
16:31Complètement.
16:32Et d'autant plus
16:33quand on fait des sports comme ça.
16:34En fait, je crois qu'il y a un truc dans la vie,
16:36c'est qu'on a tous besoin
16:37d'être un peu un héros de temps en temps.
16:38Donc, moi, je comprends
16:39les mecs qui bossent à la défense
16:40et qui, derrière,
16:41vont se faire 40 kilomètres de trail le soir
16:43dans leur belle tenue bariolée
16:44alors qu'ils sont en costume noir
16:45toute la journée.
16:47Honnêtement, moi, c'est un peu ce que je ressens.
16:48Ça rend la vie épique, tout simplement.
16:50Vous êtes le héros des montagnes solidaires.
16:52On en parle.
16:56Alors, on reprend du début.
16:58En 2018, vous avez créé une ONG.
17:01Formal Planète.
17:02Qu'est-ce qui vous a décidé
17:02à créer cette ONG ?
17:04C'est pas mal d'expériences
17:05avec des enfants
17:06que j'avais emmenés en expédition.
17:07C'est aussi de découvrir
17:08que le monde était en train de changer
17:09et que plutôt que de rester sur mon fauteuil,
17:12j'ai décidé de créer cet assaut
17:13qui met le pied à l'étrier d'adolescents
17:15pour qu'ils trouvent leur place dans le monde
17:16en agissant pour les plus démunis
17:18et pour leur environnement proche.
17:20En 2025, vous lancez donc
17:22Montagne Solidaire.
17:23C'est la première expédition.
17:25Là aussi, même question.
17:26Pourquoi vous vous êtes dit
17:27« Je fais ce défi » ?
17:29Alors, déjà, je sors de mon défi
17:30avec Théo Curin.
17:31Je me rends compte
17:31que j'ai des vraies qualités
17:32pour faire ces sports d'endurance
17:34et que j'ai un plaisir fou à le faire.
17:36Donc, j'ai envie de continuer.
17:37Et je suis à un âge
17:38où il ne faut pas arrêter l'entraînement
17:39sinon on décline.
17:41Donc, je me dis qu'il faut enchaîner.
17:42Et là, je rencontre une jeune fille
17:44de 12 ans
17:45qui est membre de mon association.
17:47Et j'apprends,
17:47alors qu'elle est une élève brillante,
17:48qu'elle vit dans un foyer,
17:49qu'elle ne mange pas à sa faim
17:50tous les jours
17:51et qu'elle manque de tout.
17:52Et là, je m'intéresse
17:53à la pauvreté des enfants.
17:54Je découvre qu'un enfant sur cinq
17:55en France vit sous le seuil de pauvreté.
17:56C'est quand même atroce, je trouve.
17:58Je me rapproche du Secours Populaire
18:00et je décide de monter
18:00une grande aventure,
18:02une traversée des Alpes
18:03où je vais me dépasser
18:04pour les enfants
18:04qui vivent sous le seuil de pauvreté.
18:06Ça donne Montagne Solidaire,
18:07cette aventure à vélo,
18:08à la nage et à pied
18:09où, sur mon chemin,
18:11je me suis arrêté dans des villes
18:12pour faire des grandes collectes
18:13pour les enfants
18:13qui vivent sous le seuil de pauvreté.
18:15Vous leur avez parlé
18:16de votre défi.
18:17Est-ce que vous avez senti
18:18que les enfants étaient,
18:19pourquoi pas, inspirés ?
18:21J'ai senti à quel point
18:22le sport est un vecteur
18:23de communication fou.
18:24Je traverse un jour
18:25le lac de Serre-Ponçon,
18:26donc 16 kilomètres à la nage.
18:2816 kilomètres,
18:29c'est un truc de fou.
18:30C'est des centaines de longueurs
18:33si on veut rapporter ça
18:34à une piscine.
18:35Et je sors du lac.
18:36Le lendemain,
18:37j'arrive dans leur collège
18:37pour leur raconter
18:38ce que j'ai fait.
18:39Et là, évidemment,
18:40on sent qu'on a une légitimité terrible
18:41pour ces jeunes
18:42qui vivent en plus
18:43à côté de ce lac.
18:44Et ça les embarque
18:45complètement.
18:46C'est ça la force du sport aussi,
18:48c'est que ça nous lie.
18:49C'est un trait d'union formidable.
18:51Vous avez mis 5 heures
18:52pour traverser le lac,
18:53il me semble.
18:54Oui, tout à fait.
18:54Alors, les deux premières heures,
18:56ok, je peux concevoir
18:57qu'on va dire c'est facile.
18:59Mais ensuite,
19:00vous avez fait un stop
19:01toutes les 20 minutes
19:02pour vous ravitailler.
19:04C'est ça.
19:05Alors, j'aimerais savoir
19:06quel est le ressenti
19:07des 20 minutes.
19:0820 minutes ressentis combien ?
19:09Dans la tête, je parle.
19:10Dans la tête ?
19:11Passer deux heures.
19:12C'est très particulier
19:13parce qu'il y a un moment
19:14où vraiment on vit
19:15moi je dis toujours
19:16que c'est ce que ma femme
19:17me raconte de ses accouchements.
19:19C'est-à-dire qu'on vit
19:19le fait qu'on est en train
19:21de décrocher
19:21de sa propre douleur
19:22et de sa propre performance
19:23et que les bras
19:24finissent par tourner tout seul
19:25mais on est ailleurs.
19:26Donc en fait,
19:27ces 20 minutes,
19:27elles se vivent
19:28dans un environnement clos
19:29où on lève un peu la tête
19:31de temps en temps
19:31pour voir le paysage
19:32et c'est en fait
19:33quand le coach me rappelle
19:34au bateau
19:35où je vais m'arrêter
19:3550 secondes,
19:36une minute
19:37pour juste boire un petit peu
19:38et manger
19:38que je reconnecte avec le réel.
19:40Donc en fait,
19:40je me suis complètement
19:41envolé quoi,
19:42honnêtement.
19:43Et en même temps,
19:43on se sent comme une éponge,
19:44on a de l'eau jusque dans les eaux.
19:46Ça, c'est une sensation
19:47qui reste plusieurs jours
19:48d'affilée
19:49et on a la sensation
19:51de vivre quelque chose
19:52d'ultime,
19:53d'unique,
19:53de grandiose
19:54et en plus,
19:55on sent qu'on est capable
19:56de le faire
19:57et ça,
19:57dans une vie,
19:58sentir qu'on est capable
19:59de faire quelque chose,
20:00ça fait tout.
20:00C'était pas gagné
20:01parce que quand vous avez
20:02commencé l'entraînement,
20:03niveau natation,
20:04vous étiez vraiment
20:05pas terrible.
20:05Ouais,
20:06j'étais même assez nul.
20:07Je pense qu'on peut le dire.
20:07C'était du...
20:08Vous barbotez.
20:10Ouais, c'est ça.
20:11Je fais des 25 mètres,
20:1350 mètres,
20:13100 mètres,
20:14aller à la rigueur
20:15mais je suis complètement
20:15essoufflé,
20:16j'ai zéro technique
20:17et le premier jour
20:18où j'arrive,
20:18je prends un cours collectif
20:20dans la piscine municipale
20:21et là,
20:22je raconte aux gars
20:23pourquoi je suis là,
20:24que je vais faire 25 kilomètres
20:25avec Théo Curin
20:26et donc le coach me dit
20:27bah ok,
20:28écoute,
20:28on va te mettre dans le bassin
20:30où il y a vraiment
20:30les ultra débutants
20:31mais vu ce que tu me dis,
20:33tu dois avoir un petit niveau
20:34donc au fur et à mesure,
20:34on va te faire changer
20:35de bassin dans la séance
20:36et en fait,
20:36je suis resté tout le temps
20:37dans ce bassin
20:37les premières semaines
20:38parce que vraiment,
20:39je partais d'extrêmement loin
20:41mais j'avais une ténacité
20:43je pense
20:44et une envie de le faire
20:45qui était exceptionnelle.
20:47Le matin,
20:48j'avais le morodon.
20:49Nager pour des causes
20:50comme les enfants,
20:51c'est vraiment ce qui peut vous booster
20:53quand vous trouvez
20:53que c'est trop dur ?
20:54Alors franchement,
20:55c'est ce qui m'est arrivé
20:56dans le lac d'Annecy,
20:57dernier lac que j'ai traversé
20:58qui a été franchement
20:59un calvaire.
21:00J'avais un mois d'effort
21:01dans les pattes,
21:02je me suis pris un vent de face
21:03donc en nageant,
21:03je reculais.
21:04Donc c'était franchement très dur
21:06et j'ai mis deux heures de plus
21:07que ce que j'aurais dû mettre
21:08à cause de ça.
21:09Et là,
21:09il y a un moment où vous vous dites
21:10attends,
21:10j'ai rencontré 2000 enfants
21:11sur ma route,
21:12j'ai vu des gamins
21:12sous le seuil de pauvreté
21:13pris en charge
21:14par le Secours Populaire
21:15qui faisaient des collectes
21:16pour le Secours Populaire.
21:17Je me suis pris des leçons de vie
21:18donc pour eux,
21:20je ne peux pas lâcher
21:21et avec tout ce qu'ils m'ont appris,
21:22je ne peux pas lâcher.
21:23Et donc ouais,
21:23ils m'ont vraiment porté
21:24parce qu'on est marqué
21:26dans sa chair
21:27donc à un moment,
21:28ça rejaillit
21:29et ça pousse incroyablement.
21:31L'accueil à Annecy,
21:32il a été comment ?
21:32C'était fou.
21:34Il y avait des dizaines
21:35de jeunes qui étaient là,
21:36il y avait des gens
21:36qui avaient vu que j'arrivais aussi,
21:38il y avait ma famille,
21:40donc il y a eu des pleurs,
21:42il y a eu des rires
21:42et en même temps,
21:43moi ce qui m'a étonné
21:44parce que j'en ai vraiment bavé,
21:45j'étais très en colère
21:46parce que je me disais
21:47mais je veux sortir de cela
21:48que j'en peux plus,
21:48j'en ai ras-le-bol
21:49et c'est qu'à la fin,
21:50je sors,
21:51je pensais que je serais détruit
21:52physiquement
21:57communier avec eux.
21:59Je ne sais pas si vous,
21:59vous ressentez ça
22:00mais moi ce que j'aime dans le sport
22:01c'est quand je vois
22:01tous ces gens exulter
22:02et moi je voulais vivre
22:03cette émotion-là
22:04d'exulter en fait
22:05après une compétition.
22:06Je pense qu'il faut vraiment
22:07passer un step pour exulter.
22:09Ouais, ben là...
22:10Je fais 30 minutes le matin,
22:11je n'exulte pas.
22:12Ah ben d'accord,
22:12après 16 bandes de nage
22:13où vous dites que c'est mort,
22:15je vous jure que vous sautez
22:16au plafond quoi.
22:18Est-ce qu'il va y avoir
22:18une saison 2 ?
22:20Des défis ?
22:21Oui.
22:21Ah ouais, carrément.
22:22Des montagnes solidaires ?
22:23Ben, ça ne s'appellera pas pareil
22:24mais j'ai envie de refaire
22:25un défi.
22:26Et c'est quoi ?
22:26Alors c'est en construction
22:28on va dire
22:28mais j'ai envie
22:29cette fois-ci
22:30de mettre une nouvelle pratique
22:31à mon arc
22:32qui est la construction
22:33et le trail.
22:33Alors c'est quoi ?
22:34Ah le trail !
22:35Je vais faire une espèce
22:36de triathlon
22:37toujours basé sur la solidarité
22:39avec une grande traversée
22:40où je vais aller rencontrer
22:41des milliers de jeunes
22:42encore dans toute la France
22:42pour derrière moi
22:44semer cette solidarité,
22:45cette fraternité
22:46qui est quelque chose
22:47d'important aujourd'hui
22:48et qui fait un bien fou
22:49quand on le vit personnellement.
22:50Trop bien.
22:52Écoutez, c'est l'heure
22:53en secret story.
22:54Hop, petit coup de sifflet
22:55qui le rappelle.
22:56J'ai eu quelques infos
22:57et on va en parler ensemble.
22:58Vous avez bien enquêté.
23:00Un petit peu, oui.
23:01La préparation
23:02pour les montagnes solidaires.
23:03Vous avez grimpé
23:04avec Tony, votre coach,
23:06le col de l'échaud.
23:07Froid, neige,
23:09il fait un froid épouvantable.
23:11Pluie glacial sur la redescente.
23:13Vous claquez des dents
23:13tellement vous avez froid.
23:14Et là,
23:15vous nous avez fait
23:16une Louis-Henriquet.
23:17Vous vous êtes mis
23:18pour vous motiver
23:19à chanter le chant
23:20des supporters du PSG.
23:21Oui, vous savez,
23:22le fameux Paris
23:23égé.
23:24Tous ensemble,
23:25on chanteur.
23:26Vous avez fait
23:27l'échéaner,
23:27on criait comme des dingues
23:29tous les deux.
23:30Et moi,
23:30j'avais besoin
23:31d'extérioriser
23:32parce que j'étais
23:33transi de froid.
23:34J'avais oublié mes gants.
23:35Ça, c'est malin.
23:37Et il avait neigé.
23:39Effectivement,
23:39je me suis tapé
23:39quand même une pneumonie
23:40en redescendant.
23:41Le lendemain,
23:42pendant plusieurs jours,
23:42je me suis arrêté
23:43parce que j'avais une pneumonie.
23:44Et en même temps,
23:45de chanter comme ça,
23:46d'extérioriser,
23:47d'être à fond,
23:48c'était dingue.
23:48Et donc,
23:49on vit ça
23:49dans la descente.
23:50Et après,
23:50on arrive dans la ville.
23:51Il y a le centre-ville
23:52qui est très feutré,
23:52très cool.
23:53Personne ne sait
23:54qu'on a vécu ça.
23:55Et donc là,
23:56on a l'impression
23:56d'être dans un autre monde
23:57avec ce coach Tony.
23:59Vous avez des souvenirs
23:59extraordinaires dans la tête.
24:00Ça nous a beaucoup
24:01soudés tous les deux.
24:02Tous ces voyages
24:02demandent de faire
24:03et de défaire sacs et valises.
24:04Vous êtes le roi
24:05de la logistique
24:06tout en défestant ça.
24:07Vous rangez
24:08tout dans la maison.
24:09Vous espérez
24:09retrouver à la même place.
24:10Mais non,
24:11ça n'arrive jamais.
24:12Qui dérange tout ?
24:13On se le demande.
24:15Vous avez eu ma femme
24:15au téléphone.
24:17Je crois que c'est
24:18quelqu'un qui dérange tout.
24:19Et vous expliquez,
24:20votre phrase,
24:21c'est encore une valise à faire.
24:22Je vis dans un sac.
24:24Ah ouais,
24:24c'est clair.
24:25Vous êtes un maniaque
24:25mais heureux.
24:26En fait,
24:27je fais tellement de sacs
24:28de voyage
24:28pour toutes mes échappées
24:29belles et autres
24:29que si tout n'est pas
24:30à la même place,
24:31ça me prend des heures
24:31et des heures.
24:32Le problème,
24:33c'est que des fois,
24:33j'oublie de remettre
24:33à la même place
24:34et là,
24:34c'est perdu.
24:35Et c'est vrai que
24:35ça me rend complètement dingue.
24:37Et mes sacs,
24:38c'est de la science.
24:40C'est quelque chose
24:42sur lequel je suis
24:43un peu dingue,
24:43honnêtement,
24:44il faut le dire.
24:45Un petit mot
24:46sur échappées belles.
24:46C'est quoi
24:47la prochaine destination ?
24:48Alors,
24:48ma prochaine destination
24:49à l'image,
24:50ce sera les Ardennes
24:50le 15 novembre
24:51et l'Ouganda,
24:53le pays des grands singes,
24:55des gorilles
24:56que je vais aller faire
24:57en décembre.
24:58Là,
24:58j'ai hâte,
24:58ça va être une destination folle.
25:00Toujours le même plaisir
25:01d'animer cette émission ?
25:02Ah ouais,
25:02on ne peut pas
25:03ne pas avoir du plaisir
25:03à faire ça.
25:04C'est une expérience
25:05de vie irréelle.
25:06Si ça s'arrêtait demain,
25:08je remercie la vie
25:08de m'avoir offert
25:09ces moments.
25:10Tous les gens
25:11que j'ai rencontrés,
25:11tous les pays
25:12que j'ai découverts,
25:13l'adrénaline
25:13tous les matins
25:14quand on va tourner,
25:15les galères,
25:17la peur,
25:17c'est une somme
25:18d'émotions
25:18et des rencontres
25:19qui marquent à vie.
25:20Un souvenir
25:21qui vous vient
25:22spontanément ?
25:22On parlait du Sénégal
25:25tout à l'heure
25:25et c'est un match de foot
25:26que j'ai fait
25:27avec des jeunes Sénégalais
25:28en Casamance.
25:29Alors,
25:29eux,
25:30ils étaient tous pieds nus.
25:31Ils jouent avec des maillots
25:32de tous les grands clubs
25:33européens.
25:34On est sur des terrains
25:35en terre battue,
25:36il fait 40 degrés
25:37et les gars se font
25:38un vrai match.
25:39C'est-à-dire qu'il y en a
25:39qui font l'arbitre,
25:40ils respectent les règles,
25:40ils comptent les hors-jeu.
25:41Ça ne rigole pas.
25:43Et je fais ce match
25:44avec ces gamins
25:45et notamment un petit
25:45que je parraine
25:46pour une association
25:47qui est basée
25:49en Casamance.
25:50Et donc,
25:50je suis allé le voir,
25:51j'écris des livres
25:52dont il est le héros,
25:53il ne le savait pas,
25:54il s'appelle Moutaru.
25:55Je suis allé lui offrir
25:56ses livres.
25:57L'asso s'appelle
25:57« Un enfant par la main ».
25:58Et là,
26:00je découvre
26:01dans les livres,
26:02je raconte
26:02qu'il adore Kylian Mbappé
26:03et qu'il joue au foot.
26:05Et je lui demande
26:05qui est ton joueur
26:06de foot préféré.
26:07Il me dit
26:07« Kylian Mbappé ».
26:08Donc,
26:08j'étais le plus heureux.
26:09Et donc là,
26:09on est au fin fond du Sénégal.
26:11Donc là,
26:11on voit la connexion
26:12et l'impact
26:12qu'ont ces joueurs,
26:14l'espoir,
26:14les rêves
26:15qu'ils créent
26:15chez ces jeunes.
26:16C'est fantastique.
26:17Magnifique.
26:18Écoutez,
26:19merci Ismaël.
26:20C'est moi qui vous remercie.
26:21Je me suis régalée.
26:22Moi aussi.
26:23Le gagnant du maillot
26:24du Sénégal,
26:25hop,
26:25je remonte un petit coup
26:26le maillot.
26:27Il s'affiche
26:28en bas de l'écran.
26:30On se quitte
26:30avec le coach
26:31Vincent Parisi.
26:32Il nous fait découvrir
26:33du karting aujourd'hui
26:34avec la championne européenne
26:36de pentathlon moderne.
26:37Je regarde son nom.
26:38Elle s'appelle
26:39Rebecca Castodi
26:40et le skipper
26:41Benjamin Ferré.
26:43Ciao, ciao tout le monde.
26:44À la semaine prochaine.
26:51Salut Pépin.
26:58Salut Béky.
26:59Aujourd'hui,
27:00nous sommes l'invité
27:01de Vincent Parisi.
27:03C'est parti.
27:07C'est mes invités.
27:09Rebecca.
27:10Je suis trop content Benjamin.
27:11C'était le musée
27:12de l'automobile
27:13à Monaco
27:14et c'est devenu un kart.
27:16Notre coach du jour,
27:17c'est notre intervenant,
27:18c'est Anthony.
27:19Donc c'est un karting
27:20100% électrique
27:21sur une piste
27:22assez vallonnée,
27:24on va dire,
27:24il y a des élévations
27:25et des descentes
27:26un peu comme
27:26le circuit de Monaco.
27:27Et plus tu es léger,
27:28plus tu vas vite ou quoi ?
27:29Sur le karting thermique,
27:31on voit la différence
27:32sur l'électrique
27:33un peu moins.
27:33T'as le permis ?
27:35Pourquoi direct ?
27:36Ok, d'accord.
27:38J'aurais pas dû
27:39poser la question.
27:40Je pense que vous avez
27:41besoin d'un coach mental.
27:42J'ai fait venir
27:43au réel au cours !
27:44Et alors ?
27:45Bravo !
27:51Tu n'as pas ton permis
27:52et c'est bien.
27:53Ça tire à Valéal ici.
27:55Il va falloir que toi
27:55tu sortes le speed par contre.
27:57Petit conseil,
27:58prenez votre temps
27:58et regardez très loin.
28:00Faut pas que tu regardes
28:01de près.
28:02Sinon,
28:02tu fais comme ça,
28:03ça va pas aller.
28:04Ciao,
28:05belle,
28:05ciao !
28:06Voilà ta cagoule.
28:07Je voulais vous gêner
28:30et je me suis gêné moi.
28:32C'est fou ça !
28:34Allez, applaudi !
28:37Allez, applaudi !
28:41Voilà !
28:52Voilà !
28:55Montre l'art pécu !
28:57C'est pas possible d'être aussi nude !
29:06Allez !
29:07Non !
29:08Non !
29:09Non !
29:10Qu'est-ce que j'ai fait ?
29:11Non !
29:12Ah !
29:14Ah !
29:15Ah !
29:16Ah !
29:17Ah !
29:18Ah !
29:19Alors !
29:21Vas-y, regarde !
29:23Tu n'arrives pas à y croire !
29:24Alors !
29:25On t'attend, nous !
29:26Tu n'arrives pas à y croire !
29:27C'est qui le méchant, là ?
29:29Qu'est-ce que...
29:30Non, c'est qui le méchant, là ?
29:31Moi, j'ai fait exprès de le laisser passer
29:32pour qu'il te mette la pression !
29:33Non, mais c'était...
29:34Brrrr !
29:35Je fais comme ça, là !
29:36Je l'ai tourné, hein !
29:37Aujourd'hui, on a été au Box 98
29:39pour du karting !
29:40Merci, Anthony !
29:41Merci, Rebecca !
29:42Merci, Benjamin !
29:43Ils sont trop forts !
29:45C'est parti !
29:46T'inté, à tout !
29:47J'attends, j'attends !
29:48Je ne sais pas ça !
29:49Je ne sais pas ça !
29:50Je ne sais pas ce qu'il faut !
29:51Sous-titres par Juanfrance
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