Sur CNEWS, ce jeudi 13 novembre, le délégué national pour les unités d'élite de la Police nationale Vincent Hergott est revenu sur les circonstances de l'attentat de Paris : «On savait qu'il y avait un dysfonctionnement et on est face à une nouvelle menace».
00:00Oui, globalement, on n'a beaucoup appris de tout ce qui s'est passé, mais on ne peut pas réfuter que pendant cette période-là, on était en phase de réorganisation, et que cette phase de réorganisation n'était pas complète, et la preuve en est, je veux dire, les signaux, alors attention, est-ce que je n'irai jamais dire qu'on aurait pu éviter tout ça ?
00:18J'ai envie de vous dire qu'à l'époque, on savait que nous, ça dysfonctionnait, mais est-ce que je serais, moi, un oiseau de mauvaise augure quant au fait que j'assumerais de dire qu'à cette époque, on dysfonctionnait ? Je ne le pense pas, ça a été dit et redit, et par d'autres que moi.
00:33Maintenant, est-ce que les services fonctionnent ? Les services fonctionnent parfaitement, le RT fonctionne parfaitement, ils font un boulot incroyable, la DGSI fait un boulot incroyable, mais la menace a considérablement évolué.
00:44La DGSI a été réformée pour s'adapter aux attaques que l'on a subies en 2015, qui étaient des attaques qui émanaient d'un terrorisme exogène.
00:54Maintenant, on est face à une menace qui est endogène, avec des services qui sont sous-dimensionnés pour prendre en charge le risque et la menace.
01:03Donc, on est de nouveau dans une situation compliquée.
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