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Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le Zapping RMC
00:03On démarre avec un extrait des Grandes Gueules ce matin sur RMC.
00:07Les rescapés du Bataclan doivent-ils accepter de rencontrer Salah Abdeslam ?
00:10C'est ce que l'on appelle la justice restaurative.
00:13Elle a été mise en place en 2014 et permet aux victimes de rencontrer les auteurs de crimes.
00:17Dans le cas du Bataclan, les victimes sont assez partagées sur cette idée.
00:21A l'image de Bruno Poncé, notre cheminot DGG qui était à l'intérieur du Bataclan il y a dix ans.
00:26Il n'y a pas de pardon. Je me rappelle à la fin du procès, j'en venais me voir.
00:31Est-ce que vous pardonnez ? Mais je n'ai pas de pardonné.
00:32Moi, je ne suis pas Dieu. C'est Dieu qui pardonne.
00:34Moi, je ne pardonne rien du tout. Je ne suis pas pour pardonner.
00:36Je connais des gens qui ont perdu des proches.
00:39Vraiment, qui ont rencontré des terroristes.
00:42Et je peux comprendre parce qu'à un moment donné, il faut que tu aies des réponses à tes questions.
00:44Je crois que ça allait y reconstruire, ça ?
00:46Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que quand tu es parent de quelqu'un
00:49ou quand tu es mari de quelqu'un qui est décédé dans un attentat,
00:52quand tu te couches le soir, tu te poses toujours les mêmes questions.
00:55Donc, à un moment, tu te dis, je n'ai pas eu mes questions au procès,
00:58je n'ai pas eu mes questions avec l'avocat, je n'ai pas eu mes questions avec le psy,
01:00je n'ai pas eu des questions dans des bouquins que j'ai lus.
01:02Peut-être que lui va me le dire.
01:05Alors, les rescapés du Bataclan, que doivent-ils accepter de rencontrer Salah Abdeslam ?
01:08C'est une question difficile.
01:11Yaël Melul, vous êtes ancienne avocate.
01:13Vous connaissez bien sûr des parents de victimes.
01:16Ça doit être compliqué quand même d'accepter ça.
01:18Alors, déjà, et avant tout, c'est une démarche qui est très, très intime.
01:22Et c'est la raison pour laquelle, voilà, il y a des familles qui ont envie de le faire
01:26et d'autres qui n'envisageraient pas une seconde de pouvoir le faire.
01:30Donc, c'est vraiment, c'est comme accorder son pardon.
01:33C'est quelque chose d'extrêmement intime.
01:35Maintenant, si je peux comprendre que certaines familles de victimes,
01:38ou même des rescapés,
01:40aient le besoin impérieux d'aller chercher des réponses,
01:45qui, hélas, ils n'auront pas, j'imagine...
01:49Est-ce que lui, il est vraiment sincère dans sa démarche ?
01:51Qu'est-ce qu'il va leur dire ?
01:52Maintenant, ce que je crains, c'est que Salah Abdeslam,
01:56aujourd'hui, s'inscrive plutôt dans le cadre de sa stratégie de défense.
02:00Parce que...
02:01Il n'a rien à défendre.
02:03Si, parce qu'il est quand même accusé en ce moment
02:06de visionner, encore aujourd'hui,
02:09de la propagande djihadiste dans sa cellule.
02:11Donc, qu'aujourd'hui, on parle de justice restaurative,
02:16justement, j'ai écouté très attentivement son avocate,
02:19qui est brillante, qui fait très bien son boulot.
02:22Justement, elle défend son client en parlant,
02:25justement, de sa justice restaurative,
02:27au moment même où son client est attaqué
02:29de continuer à tenter,
02:34d'avoir l'esprit encore djihadiste, islamiste,
02:39dans sa cellule.
02:40Donc, si vous voulez, pour moi,
02:42je ne me fais pas d'illusion du tout.
02:45Maintenant, que la démarche de ces familles de victimes
02:48soit tout à fait, pour elles,
02:51dans une démarche vraiment d'une grande sincérité.
02:55Évidemment, elles ont...
02:56Ça a été dit, là, à l'instant.
03:00Elles n'ont eu absolument aucune réponse lors du procès.
03:04Elles ont envie d'en avoir.
03:05Mais malheureusement, j'ai bien peur qu'elles n'en aient jamais.
03:08Est-ce qu'il faut croire à la sincérité de Salah Abdeslam ?
03:12C'est ça aussi la question.
03:13Et c'est ce que vous soulevez, Yaël,
03:15parce que si c'est juste une technique,
03:17effectivement, ce sera encore plus terrible pour les victimes.
03:20Surtout que ça vient de lui et de son avocate.
03:22Ce ne sont pas les...
03:23L'information ne vient pas des victimes qui disent
03:25« Nous aimerions rencontrer Salah Abdeslam. »
03:27C'est que ça vient de lui.
03:28Donc, je suis d'accord avec toi.
03:28C'est dans sa stratégie.
03:29De toute façon, c'est très, très difficile de s'exprimer
03:31à la place des victimes.
03:32Je veux dire, nous n'avons, heureusement pour nous,
03:35pas vécu ces drames-là.
03:36Donc, c'est difficile de savoir.
03:38Après, on sait très bien que...
03:39Moi, j'écoute les victimes.
03:40J'écoute, par exemple, Riz, le patron de Charlie Hebdo,
03:42qui s'est exprimé sur ce sujet.
03:43L'un des rares rescapés du massacre de Charlie Hebdo,
03:47lui, il dit que c'est de la stratégie.
03:50En fait, on essaie de faire par cette mesure
03:56de Salah Abdeslam un détenu comme les autres,
04:01alors qu'il n'est pas comme les autres.
04:02Bien sûr.
04:02Il n'est pas comme les autres.
04:03C'est le pire de tous, de tous les détenus,
04:06ou l'un des pires des détenus en France.
04:08Donc, il faut se méfier.
04:09Oui, parce que cette justice-là, restauratrice,
04:11elle marche, par exemple, pour des délits beaucoup moindres,
04:15ça existe, en prison,
04:16il y a des victimes qui veulent le rencontrer
04:18pour essayer de faire comprendre à leur agresseur
04:20ce qu'elles ont vécu.
04:21Et ça peut faire évoluer,
04:21parce que l'agresseur va sortir bientôt,
04:23et que c'est bien aussi qu'il soit confronté
04:25au mal qu'il a pu faire,
04:26et qu'il ait conscience du mal qu'il a pu faire
04:28dans la vie de quelqu'un.
04:29Mais là, on parle d'un monstre absolu
04:30et de totalement fanatisé.
04:32Ça ne sert à rien, c'est même dangereux,
04:34ça serait même contre-productif,
04:35parce que ce serait bon pour son image à lui.
04:37L'Assemblée nationale doit-elle être plus ferme
04:44contre les propos sexistes ?
04:45Hier, en plein débat sur la réforme des retraites,
04:47Yael Broun-Pivet a rappelé à l'ordre
04:49un député UDR après une remarque sexiste
04:51contre Sandrine Rousseau.
04:53Géraud Verny lui aurait lancé.
04:55Madame Rousseau, est-ce que vous pourriez éviter
04:56de hurler quand vous prenez la parole,
04:58vous nous cassez les oreilles ?
05:00Et pour la fonctionnaire des Gégis,
05:01Zora Bitton, ces propos n'ont rien de sexiste.
05:03Écoutez.
05:03Honnêtement, je ne comprends rien du tout.
05:08Je ne vois pas en quoi c'est sexiste.
05:10Hurler un homme ou une femme
05:12peuvent hurler dans une assemblée,
05:14peuvent hurler dans un débat.
05:16Et on a le droit en tant que femme d'hurler
05:19et ça ne nous ramène pas à notre genre.
05:21Et on a le droit de dire crie moins fort.
05:22Et on a le droit de dire crie moins fort.
05:24Donc là, c'est n'importe quoi,
05:25mais en fait, c'est le féminisme à toutes les sauces,
05:27à n'importe quelle sauce.
05:29C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un homme,
05:31c'est-à-dire qu'on vient de créer une inégalité
05:33sans s'en rendre compte.
05:34En fait, une femme qui hurle,
05:36on ne doit rien lui dire.
05:37Et un homme qui hurle,
05:39lui, par contre, une femme,
05:40elle a le droit de lui dire d'arrêter de crier.
05:42Non, mais on crée des inégalités
05:43là où il n'y en a pas.
05:46Pierre Rondeau, je vous sentais dubitatif.
05:49Il faudra juste qu'on m'explique
05:50ce qu'il y a de sexiste dans la phrase
05:52arrêtez de crier.
05:53Parce que c'est sous-entendu,
05:54tu me casses les oreilles,
05:55c'est à vous d'interpréter la chose
06:00telle qu'elle,
06:00quelqu'un crie quel que soit le sexe.
06:02Tu dirais à un homme,
06:03tu nous casses les oreilles.
06:03Bah oui, Fred,
06:04j'arrête pas de vous dire.
06:05Tu dirais pas les oreilles.
06:07J'arrête pas de dire à Fred
06:08qu'il me casse les oreilles.
06:09Non, tu dis pas les oreilles,
06:10tu dis...
06:10Je ne suis pas vulgaire.
06:13Tu me casses les oreilles,
06:14en l'occurrence.
06:15Pour vous, Pierre Rondeau,
06:16c'est pas un propos sexiste.
06:17Mais moi, je suis le premier
06:18à vouloir déconstruire ma pensée,
06:20à vouloir avoir une approche
06:22effectivement ouverte
06:22sur la question du sexisme
06:24et la lutte contre toute forme
06:25de discrimination.
06:26Et je suis le premier
06:26à entendre le message des femmes
06:28et je suis le premier
06:29à l'écouter
06:30et à me remettre en question
06:31en permanence.
06:33Là, simplement,
06:34en l'occurrence,
06:35le député a simplement dit
06:36vous nous cassez les oreilles.
06:38Qu'est-ce qu'on m'explique ?
06:39Je suis le premier,
06:40moi je suis à l'écoute
06:41de toute forme d'argumentation.
06:42Mais c'est la façon
06:43où il a dit peut-être aussi,
06:44Charles Magnin.
06:45Je vais expliquer.
06:45Sanrine Rousseau,
06:45venez de prendre la parole.
06:46Vous savez que dans l'hémicycle,
06:47c'est chacun son tour.
06:48Il y a un micro,
06:48ça tourne,
06:54député du groupe UDR
06:56qui demande un rappel
06:57au règlement.
06:57C'est-à-dire,
06:58je veux prendre la parole,
06:58même si ce n'est pas mon tour,
06:59pour faire une remarque
07:00sur le déroulé
07:01de la séance à l'Assemblée.
07:02Il prend la parole
07:03pour dire
07:03j'aimerais que Mme Rousseau
07:04arrête de nous casser les oreilles.
07:06Elle parle trop fort, etc.
07:07On ne s'est jamais adressé
07:08comme ça à un homme
07:09dans l'hémicycle.
07:10Et en fait, ça venait...
07:11Oh, pardon !
07:12Yann Rompivet
07:13a immédiatement pris la parole
07:14pour dire
07:14c'est sexiste, monsieur.
07:16Ce n'est pas la première remarque.
07:17Et en fait, hors micro,
07:24du Rassemblement National
07:24ont écopé d'un rappel à l'ordre
07:26pour avoir, justement,
07:27pendant que Sanrine Rousseau
07:27s'exprimait, crié
07:28Sandrine, prends un cachet,
07:30Sandrine, tu vas craquer.
07:31Bref, à chaque fois
07:32qu'elle s'exprime,
07:33elle reçoit des remarques
07:34sur la forme de son propos
07:35plutôt que sur le fond.
07:36Là, je l'entends.
07:37Et c'est peut-être aussi
07:38cette accumulation
07:38qui a voulu sanctionner
07:40en disant stop
07:41pour arrêter les remarques personnelles
07:42dès que Mme Rousseau
07:43prend la parole.
07:44Ça, j'entends.
07:44Oui, mais enfin bon...
07:45Yann Mélus, c'est sexiste.
07:47Alors, en plus...
07:47Alors, moi, je suis féministe,
07:50bien sûr.
07:51Alors, moi, j'en ai marre, en fait,
07:53qu'on instrumentalise
07:54le féminisme
07:56pour absolument tout
07:57et n'importe quoi.
07:59Je veux dire,
07:59une femme politique,
08:01une femme en général,
08:02n'est pas intouchable.
08:04On a le droit de la critiquer,
08:05on a le droit de dire
08:06ce qu'on en pense,
08:07de la même manière
08:08qu'on le fait pour les hommes,
08:10pour toutes les...
08:11Voilà, pour tout
08:11et n'importe qui, en réalité.
08:13D'accord ?
08:13Donc, moi, dans cette remarque,
08:15sincèrement,
08:16je veux dire,
08:17je pourrais, moi,
08:18très bien la dire
08:19à une femme,
08:20à un homme,
08:21je ne vois absolument rien
08:22de sexiste.
08:24Et d'ailleurs,
08:24derrière,
08:25il y a Elbron Pivet,
08:25elle a aussi hurlé
08:26dans le micro,
08:27pour appeler à l'ordre.
08:29Donc, à partir du moment
08:30où on crie,
08:31c'est quoi ?
08:33C'est sexiste
08:34selon qui on s'adresse ?
08:36J'ai le souvenir aussi
08:37d'un ministre de la Justice
08:39en la personne du Dupont-Pretti
08:41qui avait fait un doigt d'honneur
08:42dans la Sommée nationale.
08:43Un homme qui lui dirait
08:44Bèsdin, en fait...
08:45Oui, oui, je lui dirais,
08:46absolument.
08:46Oui, mais tu ne lui dirais pas
08:48de la même manière.
08:49Tu ne lui dirais pas...
08:50Franchement,
08:51je pense que tu ne lui dirais pas
08:53est-ce que tu pourrais éviter
08:54de hurler
08:54quand tu prends la parole
08:55tu me casses les oeufs
08:55et tu lui dirais
08:56vas-y, Bèsdin,
08:56c'est pas la même manière
08:58que tu fais.
08:58Je ne suis pas certaine.
09:00D'ailleurs, on dirait rarement
09:00aux hommes qui parlent trop fort.
09:02Bah, si, si, moi...
09:03Ça m'arrive tout le temps.
09:04Moi, ça m'arrive tout le temps
09:05avec Fred.
09:07Il faut dire que...
09:08Oui, je finis avec ça.
09:10Puis en plus, je vais vous dire
09:10à l'Assemblée nationale,
09:11sincèrement,
09:12il suffit d'aller faire un tour
09:14et de voir les débats
09:16pour voir que c'est
09:16un cirque généralisé.
09:19Enfin, je veux dire,
09:19c'est un bordel,
09:20mais sans tout le monde hurle,
09:23tout le monde crie...
09:24Oui, mais c'est à une femme
09:25qu'on fait la remarque.
09:26Exactement.
09:26C'est à une femme qu'on dit
09:27parce que ça va dans le même
09:28état d'esprit que de dire
09:29mais peut-être qu'elle hurle
09:30plus que les autres.
09:31Mais non, mais non.
09:32C'est la même logique.
09:33Non, franchement, non.
09:34Une femme n'aurait pas le droit
09:35de parler fort.
09:37Le Morning RMC.
09:38Seriez-vous prêt à partir
09:39à l'étranger pour gagner plus ?
09:41On s'est déjà tous demandé
09:42combien on gagnerait en Espagne.
09:44Bah, ça, Frédérméli le sait.
09:45En Allemagne ou encore en Italie.
09:47Eh bien, le Medef vient de lancer
09:48un simulateur en ligne
09:49pour calculer le coût réel
09:51d'un salarié par pays.
09:53Géraldine de Mori
09:54nous explique comment ça marche.
09:56Alors, j'ai pris un petit exemple concret.
09:58Admettons que vous gagnez
09:592000 euros net par mois.
10:01En Allemagne, vous gagneriez
10:02un petit peu moins,
10:031975 euros par mois.
10:05En Italie, en revanche,
10:06vous gagneriez plus,
10:072270 euros.
10:09Et en Espagne,
10:09ce serait même 2338 euros.
10:12Et ce qui est intéressant,
10:13c'est de voir combien vous coûtez
10:14globalement à l'entreprise.
10:16Toujours sur la base
10:17de 2000 euros net par mois.
10:18En France, vous coûtez
10:18un peu plus de 3000 euros.
10:19à l'entreprise.
10:21Entre les quatre pays,
10:22c'est bien en France
10:22que le coût du travail
10:23est le plus élevé.
10:25Alors ça, je crois
10:25qu'on n'avait pas besoin
10:26du Medef pour le savoir.
10:28On en parle toujours
10:29dans Estelle Midi.
10:30Frédère Mel,
10:30je me tourne vers vous.
10:31Pourquoi ?
10:31Parce que vous avez passé
10:32plus de 20 ans de votre vie
10:33en Espagne.
10:34Donc, vous avez eu deux salaires.
10:35Un salaire français,
10:36un salaire espagnol.
10:37Est-ce que vous étiez
10:38plus payé en Espagne
10:39ou en France ?
10:40En France.
10:41C'est-à-dire qu'à poste équivalent,
10:43mes collègues en Espagne
10:43étaient bien moins bien payés
10:45que moi.
10:45Ah d'accord.
10:46Oui, bien sûr.
10:47Vraiment, en Espagne,
10:49vous savez,
10:49il y a beaucoup de mensonges
10:50qui sont dits
10:50sur cette Espagne riche
10:51en ce moment.
10:52L'Espagne va peut-être
10:53un peu moins mal,
10:54mais les Espagnols
10:54sont de plus en plus pauvres.
10:56Le celui qui t'a mis 100 euros.
10:57Oui, bien sûr.
10:58Les salaires sont beaucoup
10:59plus bas en Espagne.
11:00Après, il y a moins
11:01de charges sociales,
11:02mais les impôts sur le revenu
11:03sont très élevés en Espagne.
11:04Mais revenus, quand même.
11:05Ça dépend qui ?
11:06Ça dépend où ?
11:07Ça fait beau.
11:08La nourriture est moins chère.
11:10Oui, mais parce que
11:11la nourriture est moins chère
11:12parce qu'elle est adaptée.
11:13Tu payes moins en chauffage
11:13parce qu'il fait les heures.
11:15Oui, mais parce qu'elle est adaptée
11:16au niveau de vie.
11:17Voilà.
11:18Donc, c'est normal.
11:19Mais sincèrement,
11:19il vaut mieux être français
11:21en France
11:22qu'espagnol en Espagne.
11:24Il y a beaucoup moins d'aide.
11:25Il y a beaucoup moins d'aide.
11:25Non, non.
11:25Et puis, les salaires, franchement,
11:26c'est...
11:26On peut s'arrêter, Estelle,
11:28sur cette logique
11:29de qu'il fait moins chaud
11:30donc on a moins besoin de salaire.
11:31Il fait plus chaud
11:32donc on n'a moins besoin
11:32de chauffer.
11:32Non, mais tu chauffes moins.
11:33Tu chauffes moins.
11:34Tu payes moins en...
11:35Excuse-moi, mais aujourd'hui...
11:36Oui, mais tu payes plus
11:36sans clim dans ce cas-là.
11:37L'été, il faut avoir la clim
11:38pour s'en vivre en Espagne.
11:39Si tu habites à Dunkerque,
11:41tu paieras moins en chauffage
11:42que je pense, pardon.
11:43Mais tu payeras plus
11:44sans clim à Nice.
11:45L'été, tu payeras à Dunkerque.
11:46Mais toi, tu es obligé
11:47d'avoir la clim,
11:48excuse-moi Charles.
11:48En plus en Espagne,
11:49c'est plus compliqué
11:50de vivre sans la clim.
11:51Aujourd'hui, la tradition,
11:52c'est qu'il n'y ait pas
11:53de chauffage dans les maisons.
11:54Tu as des petits chauffages
11:56dans les points.
11:56Alors, il fait très froid
11:56parfois à Madrid.
11:57Il peut faire très froid,
11:58mais tu as des chauffages
11:58dans les chambres,
12:00mais dans les maisons classiques.
12:02Donc, oui, oui.
12:03Non, non, mais franchement,
12:04le salaire espagnol
12:06est bien moindre
12:07que celui des Français
12:08et la protection sociale
12:09est bien moins intéressante.
12:10Évidemment.
12:11Yelme Elul,
12:11est-ce que vous allez aller
12:12sur ce simulateur
12:13pour voir combien vous gagneriez
12:14dans un autre pays ?
12:15Non.
12:15Parce que je ne partirai jamais
12:17de France pour l'argent.
12:20Non.
12:21J'aime la France, madame.
12:23Ça n'a rien à voir.
12:24On peut aimer l'argent
12:25et la France.
12:26Non, non, franchement,
12:28ça me...
12:28Ça va très bien.
12:29C'est un bon tu préfères,
12:30ça, pour Estelle, je crois.
12:31T'aimes la France ou l'argent ?
12:32Il y a un vrai dilemme.
12:33Il va falloir un peu de temps
12:34pour y réfléchir.
12:37Pierre Rondeau.
12:38Non, mais ce qui est intéressant,
12:39c'est une étude qui vient du MEDEF.
12:40Le MEDEF,
12:41le syndicat des patrons.
12:42Ils mettent un élément
12:44que peu de Français retiennent
12:46et qui est très important.
12:48C'est la distinction
12:49entre le net, le brut
12:50et le super brut.
12:51Les cotisations patronales.
12:53Quand un patron verse
12:543 500 euros à un salarié,
12:57le salarié touche 2 000 euros.
12:58Il y a une différence
12:59de 1 500 euros,
13:00enfin un peu moins,
13:00c'est 3 300 et 2 500.
13:02Il y a une grosse différence.
13:032 000 euros,
13:03c'est son brut au salarié.
13:05C'est-à-dire que...
13:06Alors, c'est 1 800 en net.
13:07C'est ça, exactement.
13:08Et c'est 1 800 en net.
13:09Donc, il y a une très grosse différence
13:10en ce que le coût réel du travail
13:12pour le patron
13:14est ce que touche au final le salarié.
13:16Alors après,
13:16on me dira
13:16que c'est du salaire redistribué
13:18parce que c'est les cotisations
13:19qui financent l'assurance santé,
13:21chômage et retraite.
13:23Oui, c'est du salaire décalé,
13:24on appelle ça.
13:25Mais ce qui est sûr,
13:26c'est que voilà,
13:26le patron,
13:27est-ce qu'il est ou pas incité
13:29à embaucher
13:29quand il doit verser 3 000 euros
13:31et que le salarié
13:31lui rapporte 1 800.
13:33Vous allez aller voir
13:33sur ce petit simulateur
13:34quand même,
13:34allez, par curiosité, Pierre.
13:36Oui, oui, par curiosité.
13:37Mais ça n'en reste pas moins
13:38un appareil,
13:39un outil idéologique
13:41créé par le MEDEF.
13:42Là, je retrouve
13:44l'homme de gauche.
13:46Oui, oui,
13:46c'est juste pour dénoncer
13:47le coût des cotisations
13:49on l'avait perdu.
13:49Ne soyez pas dupes,
13:55ne soyez pas dupes,
13:55c'est le MEDEF
13:56qu'il a mis en place,
13:56donc c'est juste
13:57pour dénoncer
13:58les cotisations patronales.
14:00Vous savez,
14:00on s'est beaucoup inquiétés,
14:01Pierre.
14:01Heureusement, ça y est.
14:02Rassurez-vous.
14:04Quel soulagement.
14:04Merci.
14:05Merci.
14:06Merci.
14:07Merci.
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