Le politologue Arnaud Benedetti a évoqué, ce jeudi 13 novembre dans Midi News, la libération de l’écrivain Boualem Sansal après un an de détention en Algérie : «Le lanceur d’alerte qu’est Boualem Sansal pose de très bonnes questions dans une société qui ne veut pas les entendre».
00:00Il écrit depuis 1999 et ça a été l'un des premiers lanceurs d'alerte, d'une certaine manière, sur ce phénomène, cette propagation de l'islamisme.
00:08Et il considérait d'ailleurs que ce qu'il avait vécu, lui, dans son pays, cette guerre civile de dix ans qui a fait des centaines de milliers de morts,
00:16de très nombreux disparus, était une sorte d'avant-scène pour l'Occident et l'Europe.
00:21Et c'est vrai que, vraisemblablement, ce qu'on a vécu depuis un an, c'est-à-dire parfois les tergiversations de certains à soutenir ou non Boalem Sansal,
00:30voire parfois ne pas le soutenir, d'une certaine manière, et ne pas le soutenir, c'était légitimé d'une certaine façon, là aussi, le fait qu'il soit embastillé en Algérie,
00:39font que, finalement, le lanceur d'alerte qu'il était, était un lanceur d'alerte qui, finalement, posait de très bonnes questions dans une société qui ne voulait pas forcément les entendre.
00:49En tout cas, certains ne voulaient pas les entendre.
00:51Bon, fort heureusement, j'en reviens à l'actualité qui est la sienne, il est de retour et c'est le plus important,
00:56mais en tout cas, son message est un message de liberté et de vérité, et j'allais dire de liberté parce que de vérité, en l'occurrence.
01:04Vous savez, il y a une phrase, je crois, dans un de ses romans, c'est dans Le serment des barbares, qui a été publié en 99,
01:07il dit qu'il faut aller derrière les choses pour voir le réel et il faut surtout le dire.
01:12C'est un peu la phrase de Peggy, vous savez, la fameuse phrase de Peggy, il faut dire ce que l'on voit et surtout voir ce que l'on voit.
01:18Alors, je pense que c'est la philosophie de Boilem.
01:22Je pense que c'est la philosophie de Boilem, c'est la philosophie de Boilem.
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