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Ne manquez pas votre émission Hard Talk, ce mercredi 11 novembre à 17h30 sur TOP FM. Travail : Le dialogue rompu entre les jeunes et les entreprises. Quelle solution? Rudy Veeramundar reçoit : Emmanuel Maujean - Directeur et entrepreneur des ressources humaines et du marché de l’emploi Clémence Vidal - COO et spécialiste des ressources humaines de MeetYourJob et CareerHub Suivez l’émission en direct sur : · L’application TOP FM · La chaîne 10 de Parabole Maurice · Facebook (Top FM Mauritius) · YouTube (Top TV Mauritius) Participez à l’émission en appelant sur le 213 77 77
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00:00:00Hard Talk
00:00:09Hard Talk
00:00:10Bonsoir à toutes et à tous, vous écoutez TEPFM, vous nous regardez sur Youtube, sur Facebook.
00:00:22Voilà, alors bienvenue dans notre émission Hard Talk
00:00:25et ce soir nous abordons un thème qui touche profondément notre société, c'est le travail.
00:00:30Il faut bien travailler, n'est-ce pas ?
00:00:32Et plus particulièrement la relation qui se joue entre les jeunes et les entreprises et le temps.
00:00:38Alors à Maurice, on parle beaucoup du taux de chômage,
00:00:41mais aussi on s'inquiète un peu de ce qui se passe pour les jeunes âgés entre 15 à 24 ans ou bien plus.
00:00:48Ceux qui ont terminé les universités et qui ne savent pas quoi faire
00:00:51parce que les métiers qui sont disponibles ne sont pas à leur attente.
00:00:58Il y a aussi d'autres enquêtes qui montrent que les jeunes de 18 à 30 ans ou 18 à 24 ans,
00:01:03alors un bon nombre d'entre eux envisagent d'émigrer dans l'espoir de trouver des meilleures opportunités professionnelles ailleurs.
00:01:10On va en parler lors de cette émission puisque nous avons avec nous des invités qui ont travaillé ailleurs
00:01:16et qui sont ici pour nous faire comprendre qu'il vaut mieux travailler ici.
00:01:19Alors ce sont des signeux, on va dire, d'un côté des jeunes diplômés ou en cours de l'aide,
00:01:25porteurs d'ambition et d'attente, de l'autre des structures, entreprises publiques ou privées,
00:01:30que vous, Emmanuel et Clémence, décrivez comme trop lourdes,
00:01:35peu adaptés à la rapidité, à l'agilité, à la génération qui arrive.
00:01:39Alors que quatre générations coexistent déjà sur le marché du travail
00:01:44et qu'un cinquième ce profil, que signifie cette cohabitation ?
00:01:48Donc ce n'est pas trop loin, c'est en 2030, nous aurons déjà cinq générations qui vont cohabiter ensemble.
00:01:53Quelle place pour l'humain, pour la reconnaissance du travail, pour la méthodologie,
00:01:57que vous qualifiez de trop absente sur les jeunes ?
00:02:00Ce soir, on tentera de répondre à ces questions.
00:02:03Pourquoi tant que jeunes bougent-ils ? Pourquoi ne veulent-ils plus travailler ?
00:02:06Ou est-ce qu'ils n'ont pas trop le choix ?
00:02:08Pourquoi tant d'entreprises osent-elles l'impression de perdre le fil ?
00:02:11Et surtout, comment repenser le travail avant qu'il ne nous échappe vraiment ?
00:02:16Alors, avec nous, ce soir, nous avons Emmanuel Mojan et Clémence Vidal,
00:02:21experts, acteurs et témoins de ce grand virage de la révalorisation des métiers
00:02:27à la qualité du travail qui, comme vous l'indiquez, ne dépend pas que d'un diplôme,
00:02:32mais de la qualité du travail.
00:02:33Alors, voilà, vous avez vu que j'ai bien retenu des leçons de mon briefing.
00:02:38Alors, avec vous, la semaine dernière.
00:02:42Alors, mesdames et messieurs, nous avons avec nous Emmanuel Mojan,
00:02:45directeur et entrepreneur de ressources humaines et du marché de l'emploi
00:02:48et fondateur de Meet Your Job et de Carrière Hub.
00:02:52Et nous avons Clémence Vidal, CEO et spécialiste des ressources humaines
00:02:56de Meet Your Job et Carrière Hub.
00:02:58Emmanuel et Clémence, bonsoir et bienvenue sur le plateau de Top FM.
00:03:01Bonsoir, merci de nous accueillir, merci de donner ce temps de parole.
00:03:06Plaisir, plaisir. Je crois que c'est un thème qui, on en parle beaucoup, tous les jours,
00:03:12depuis quelques années, presque l'herbe est plus verte ailleurs.
00:03:15On savait, on sait déjà que, c'était un thème politique d'ailleurs.
00:03:19Bien sûr.
00:03:19C'est-à-dire que, oui, nos jeunes ne perdent pas, ils ne reviennent plus,
00:03:23pourquoi ils ne veulent plus revenir, etc.
00:03:25Ce soir, vous allez nous donner les raisons, qu'est-ce qui se passe et pourquoi,
00:03:30en plus, le dialogue rompu entre les jeunes et les entreprises.
00:03:34Je crois que s'il y a beaucoup de jeunes qui nous écoutent ce soir, c'est tout ça.
00:03:37Ce dialogue rompu, disons, d'une part, vous avez les employeurs qui disent,
00:03:40écoutez, il y a un jeune qui vient chez moi, il passe une journée,
00:03:43et ensuite, il n'est plus là du lendemain, quel est le problème ?
00:03:46Ou qu'il vient deux jours, ils veulent avoir le même salaire que moi,
00:03:49donc, pourquoi, ou ils veulent mon job ?
00:03:51Et, alors, si vous voulez aussi participer à l'émission, vous pouvez le faire.
00:03:55Vous appelez le 213-77-77, 213-77-77, à partir de 18h.
00:04:01Alors, si vous avez un problème, vous n'avez plus quoi faire, par exemple,
00:04:04si vous travaillez à l'hôtel du gouvernement depuis une année,
00:04:07après une année, vous sentez que ça ne va pas, vous n'avez pas quoi faire, etc.
00:04:10Mais, écoutez, vous pouvez appeler, poser des questions à Emmanuel et Clémence,
00:04:13vous allez voir des réponses, c'est un peu ça.
00:04:15Avec plaisir.
00:04:15Donc, voilà, circonstance, déjà, vous savez, on veut tous bouger,
00:04:20et il n'y a pas que du, il y a les jeunes et du moins jeunes aussi.
00:04:22Et, écoutez, je vais commencer par une question générale, voilà, Emmanuel.
00:04:28Et, à partir de cette introduction que j'ai faite,
00:04:33et de ce briefing que nous avons fait récemment,
00:04:37le dialogue rompu entre jeunes et entreprises,
00:04:41et vous, à votre niveau, déjà, présentez-vous ce que vous faites privé,
00:04:45et votre parcours, et qu'est-ce qui vous a conduit,
00:04:48vous a engagé dans les ressources humaines et l'emploi, Maurice,
00:04:52et comment est-ce que vous travaillez ensemble ?
00:04:54Merci beaucoup.
00:04:55Fais-moi si vous commencez.
00:04:57J'en étais sûre.
00:04:58Avec plaisir.
00:04:59Merci, Rudy, de nous accueillir aujourd'hui.
00:05:01Et merci pour cette introduction qui est très,
00:05:06qui couvre un petit peu l'ensemble des sujets et l'ensemble du quotidien de tout à chacun.
00:05:11Merci pour le briefing que vous avez fait vendredi, voilà.
00:05:14Pour l'inspiration.
00:05:16Non, mais quand on entend tout ça,
00:05:18moi, quand tu étais en train d'énumérer un petit peu les différents points,
00:05:21je me disais, ça fait beaucoup.
00:05:23Et du coup, ce que je fais, moi, dans mon quotidien,
00:05:25c'est de simplifier tous ces sujets et de pouvoir épauler tout à chacun.
00:05:29Donc, mon objectif et ma mission,
00:05:33c'est d'épauler des entreprises qui ont besoin de renforts en interne
00:05:40pour mener à bien des projets, donc qui ont besoin de recruter,
00:05:43d'épauler des chercheurs d'emploi qui ont envie de faire une reconversion professionnelle,
00:05:48qui ont envie de trouver un premier emploi
00:05:49ou qui ont envie tout simplement de voir autre chose dans une autre entreprise
00:05:53pour continuer de monter en compétence et d'apprendre.
00:05:56De 7 à 77 ans ?
00:05:58De 7, c'est un peu jeune.
00:06:017 un peu jeune.
00:06:02Je commence pas...
00:06:03Attention à la portée.
00:06:04Que après 12-13.
00:06:07Que après 12-13.
00:06:07Jusqu'à 78 ans ou plus.
00:06:09Ou plus.
00:06:11Non, mais l'accompagnement des seniors, par contre, est un vrai sujet, sans blague.
00:06:16Mais...
00:06:17Des seniors, oui.
00:06:18Des seniors, oui.
00:06:19Et l'isolement des seniors et tout ce qu'ils peuvent apporter aussi à la société.
00:06:23Donc, ma mission première, c'est de créer du lien entre différents particuliers
00:06:30qui ont un intérêt commun et une envie commune, c'est de travailler ensemble.
00:06:34Par quels moyens, par quels biais, etc.
00:06:38Peu importe, mais tout le monde souhaite travailler à un moment donné dans sa vie
00:06:42et tout le monde en a besoin à un moment donné dans sa vie.
00:06:44Par contre, tout le monde n'a pas les mêmes aspirations.
00:06:47Et moi, mon rôle, c'est de démystifier et de déstandardiser tout ce qui a été construit
00:06:51quotidiennement dans les entreprises et qui ne convient pas à tout le monde et à
00:06:56toutes les générations.
00:06:57Ce n'est pas un métier facile.
00:06:59Non, mais pour la petite histoire, quand j'étais petite, j'étais très timide.
00:07:05Je pense que j'observais beaucoup.
00:07:07Et un jour, on m'a demandé, mais c'est quoi concrètement ta passion dans la vie ?
00:07:10Et j'avais répondu, ma passion dans la vie, c'est la vie.
00:07:13Et je pense que pour faire ce métier-là, on a besoin d'avoir cette conviction et cette
00:07:20passion de vie.
00:07:22parce que travailler, faire partie d'une entreprise, créer une entreprise ou être
00:07:27employeur, manager, d'autres collaborateurs, d'autres humains, c'est changer des vies.
00:07:33Donc, voilà pourquoi j'ai choisi cette voie et que je me bats quotidiennement avec mes
00:07:37équipes, avec Emmanuel, pour valoriser le marché du travail mauricien parce que des
00:07:43talents, il y en a plein.
00:07:45Des entreprises qui ont envie de bouger, il y en a aussi.
00:07:48Donc, c'est d'arrêter toutes ces fractures et de recréer du lien.
00:07:52Très bien, magnifique.
00:07:54Emmanuel ?
00:07:54Waouh.
00:07:55Oui.
00:07:56Rentrer dans le vie du sujet.
00:07:57On n'a même pas eu le droit à l'introduction, qui tu es, mais...
00:08:01Non, j'ai répondu.
00:08:04Non, je...
00:08:06Moi, je suis entrepreneur et au service d'RH.
00:08:11Je ne suis pas RH du tout.
00:08:11J'adore l'humain.
00:08:15J'ai un parcours un peu atypique.
00:08:17J'ai fait plein de choses, des vêtements ciels.
00:08:20J'ai fait du ménage, du jardinage, la prospection commerciale.
00:08:23J'ai besoin de toucher pour comprendre.
00:08:28Et j'ai touché à plein de choses.
00:08:30Et ce qui permet de me comprendre aujourd'hui, de comprendre le marché, de comprendre toutes
00:08:34les séniorités, tous les... je veux dire, les niveaux d'entreprise.
00:08:38Parce que j'ai été sur le terrain, parce que j'ai levé des pneus de camion et des
00:08:44chambres à air, parce que j'ai passé le râteau pendant des mois, j'ai fait du
00:08:47désherbage, parce que j'ai fait des chambres, j'ai nettoyé des maisons pendant des années.
00:08:54J'étais dans le service, j'étais dans la restauration.
00:08:57Et ça, ça me permet de sentir, de juste sentir ce que les gens ressentent.
00:09:03Quand je vous disais que j'aime le mien, j'ai pas forcément le...
00:09:09L'ERH, c'est devenu une passion, c'est devenu quelque chose, mais c'est surtout l'humain
00:09:14qui est au fond de moi.
00:09:16Je pense que tous les gens sont brillants.
00:09:19Je pense que tous les gens ont une zone de génie.
00:09:21Et que c'est à nous, en tant qu'entreprise, manager, de le relever.
00:09:25Cette zone de génie.
00:09:26Il faut les guider.
00:09:31Ouais, mais normal, c'est important.
00:09:33Et qu'aujourd'hui, je me suis mis au service DRH, au service du pays.
00:09:42C'est une vocation.
00:09:44C'est extrêmement difficile.
00:09:45L'industrie du marché de l'emploi est difficile.
00:09:48Et mes confrères, mes pieds, pour le dire, c'est difficile dans les entreprises.
00:09:53C'est difficile pour les agences.
00:09:55On est tiré dans tous les sens.
00:09:56Mais c'est surtout nécessaire, parce que la performance du pays, l'équilibre, la paix sociale,
00:10:06passe par aussi avoir des objectifs, des missions, des projets,
00:10:11et que tout le monde sente qu'ils réussissent.
00:10:12Donc, moi, je suis entrepreneur au service DRH et qui a envie de faire en sorte que Maurice
00:10:21cartonne ici et à l'étranger.
00:10:24J'ai envie qu'on soit fiers de notre pays.
00:10:27Et justement, vous avez eu l'occasion d'étudier à l'étranger ça.
00:10:32J'ai commencé à la chambre de commerce.
00:10:35J'ai fait mon BTS et puis je suis parti en France.
00:10:37J'étais à SAS.
00:10:38C'est une fac de 3.
00:10:39Et puis, je suis parti en Australie où j'ai travaillé et en parallèle payé mes études.
00:10:46J'ai fait des études en marketing, en communication, en international business.
00:10:51Et oui, j'ai bougé, mais j'ai surtout provoqué mon départ.
00:10:57Moi, je n'aurais pu rester à Maurice.
00:10:58J'adore.
00:10:58Je suis amoureux de Maurice.
00:11:00Et d'ailleurs, je ne voulais pas partir.
00:11:01J'étais bien ici.
00:11:02On m'a un peu poussé, mais pas vraiment poussé à partir.
00:11:05Va à mon enfant.
00:11:05Va découvrir le monde.
00:11:07Va grandir.
00:11:07Je crois que j'étais un peu fatigué de m'avoir à la maison sur tout ça.
00:11:13Et du coup, dans cette découverte internationale, je me suis trouvé, moi, j'ai grandi, j'ai poussé mes limites.
00:11:25J'ai vécu des choses difficiles.
00:11:27J'étais confronté à la réalité.
00:11:31Et quand on revient à Maurice, on se dit, waouh, le pays est beau.
00:11:34L'air est vert ici.
00:11:36On disait ça.
00:11:37Il faut l'arroser seulement.
00:11:38Il faut l'arroser.
00:11:38Il faut l'arroser.
00:11:40Mais effectivement, oui, j'ai l'occasion d'étudier à l'étranger.
00:11:44Mais j'ai l'occasion d'avoir démarré mes études ici.
00:11:47Et on n'a rien à envier à l'étranger.
00:11:51Très bien.
00:11:52Alors, voilà.
00:11:53Allez, on revient le sujet.
00:11:55Les éditeurs nous attendent.
00:11:57Vous partagez l'idée qu'il faut aider les gens à voir les choses différemment.
00:12:01Et qu'est-ce que cela veut dire de votre travail commun avec Career Hub et Meet Your Job ?
00:12:07Clémence ?
00:12:09Aujourd'hui, si on regarde tous dans la même direction, il n'y a pas de diversité.
00:12:16Il n'y a pas d'inclusion.
00:12:18Et du coup, on fait tout le temps la même chose.
00:12:20Et à un moment donné, ça s'effondre.
00:12:22Donc, nous, on a fait le choix, Meet Your Job, Career Hub, de ne pas se spécialiser ni dans un secteur d'activité,
00:12:30ni dans un cœur de métier, ni dans un niveau hiérarchique en entreprise.
00:12:35Donc, par exemple, du top middle management, qui est souvent associé un petit peu à tort
00:12:41à des agences de chasse de tête, d'outbound recruitment.
00:12:45On a fait le choix de nous accompagner l'ensemble des profils qu'on peut trouver sur le marché local.
00:12:51Pourquoi ? Parce que ça nous permet d'avoir une observation de la réalité du terrain
00:12:57qui est neutre et qui est flat, j'ai envie de dire.
00:13:03Qui est vraiment un regard qui est balayé en 360 comme ça.
00:13:07Et on peut regarder tout le monde, tous les acteurs, tous les niveaux hiérarchiques et pour tous les métiers.
00:13:13Aujourd'hui, le monde d'une entreprise est complexe.
00:13:19Parce qu'il s'est complexifié au fur et à mesure des années qui sont passées,
00:13:26des industries, des enjeux globaux, des enjeux économiques, des enjeux mondiaux.
00:13:32Et du coup, les entreprises, plutôt que de repartir à chaque fois un petit peu à la base,
00:13:37ont construit des nouveaux process, sur un nouveau process, sur un nouveau process, sur un nouveau process,
00:13:42pour aller chercher de la croissance et continuer à exister et à vivre.
00:13:46Et ça, c'est en partant du principe que les collaborateurs faisant partie de l'entreprise étaient acquis.
00:13:54Pourquoi ? Parce que pendant des années, les entreprises avaient pour habitude d'avoir un taux de 70-80% d'employés
00:14:03qui faisaient carrière au sein d'une entreprise.
00:14:05Ce qui n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
00:14:07Toute leur vie.
00:14:08Donc, qui faisaient toute leur vie au sein d'une même entreprise.
00:14:12C'est plus du tout le cas.
00:14:13C'est plus du tout le cas dans la jeune génération et c'est plus du tout le cas aussi sur une génération Gen X, par exemple.
00:14:22Donc, la génération avant les millénioses, ce n'est pas le cas chez les millénioses.
00:14:25Et c'est encore moins le cas dans la génération Z.
00:14:27Mais je sais qu'on y reviendrait un petit peu plus tard.
00:14:31Du coup, d'avoir cette observation 360, ça permet d'être au plus juste de la réalité terrain.
00:14:37Pourquoi ? Parce qu'on peut faire un milliard de théories, mais si on est à côté de la plaque au niveau de la réalité,
00:14:44si on n'écoute pas et qu'on ne prend pas le temps et qu'on ne se donne pas la peine et les moyens d'aller écouter clairement les aspirations de chacun,
00:14:52ce que chacun veut, ce que chacun vaut et ce que chacun pense, ça ne marchera pas.
00:14:58Donc, nous, notre conviction et notre objectif, c'est de croiser des regards.
00:15:03Ça ne veut pas dire qu'il y a une vérité absolue, qu'il y a une recette magique, etc.
00:15:06Parce que sinon, on l'aurait donné à tout le monde.
00:15:09Parce que notre envie, c'est de faire croître le pays et que chaque personne soit épanouie dans son quotidien par le travail et par cet équilibre pro-perso qu'il a.
00:15:19Donc, il n'y a pas de recette magique.
00:15:20Par contre, de croiser les regards, ça, c'est notre mission.
00:15:23Alors, pour ajouter à cela, Emmanuel, disons qu'on a aussi entendu, durant notre carrière, de la génération que vous venez de citer, surtout,
00:15:32c'est-à-dire qu'il y a 70-80% des gens qui passent toute la vie dans une seule entreprise ou dans un seul ministère, je peux dire aussi, dans la fonction publique,
00:15:43et que c'était considéré ou c'est considéré comme étant normal.
00:15:47Alors, à la base de cela, nous avons entendu une phrase que, par exemple, a aussi entendu,
00:15:51« nul n'est indispensable ».
00:15:54Donc, c'est-à-dire, nous avons entendu ça tout au long de notre carrière, c'est-à-dire que « nul n'est indispensable ».
00:15:59Vous partez, il y en aura 10 qui vont vous remplacer.
00:16:04Et de ce fait, ce jeu psychologique, vous avez 80% des gens qui restent d'entreprise toute la vie.
00:16:11Donc, « ad vitam » était un âme, comme nous sommes en train de le dire.
00:16:14Et justement, Emmanuel, parlez-nous un peu de cette évolution des ambitions, de l'évolution de cet état des choses,
00:16:25c'est-à-dire que depuis quand vous voyez que ça commence à bouger,
00:16:29que les gens ne vont plus être ad vitam, éteram ou passer toute la vie dans une entreprise ou dans une seule société ?
00:16:36Au fait, je vais rebondir un coup sur ce que Clémence a dit et je vous en mets dessus.
00:16:47Je lance les questions, mais...
00:16:48Bien sûr, bien évidemment.
00:16:50Vous disiez, comment on fait pour faire les choses différemment ?
00:16:53On fait les choses différemment en écoutant les gens, on fait les choses différemment en les parlant,
00:16:57en prenant le temps de les parler, en étant totalement humain, en étant honnête.
00:17:02Vous savez, on a plein de candidats qui viennent nous voir.
00:17:06Juste de dire, je vais récupérer ton besoin, je vais t'aider à guider le projet, ton projet de recherche d'emploi.
00:17:14Par contre, on parle plutôt du besoin d'entreprise pour trouver un candidat.
00:17:19Et l'inverse ne fonctionne pas forcément.
00:17:23Donc, en ayant ce discours d'honnêteté, d'échange, d'être dans la relation,
00:17:27ça permet de commencer à écouter ce que les gens disent, ce que les gens transmettent,
00:17:33et de faire ces croisements.
00:17:34Et ces croisements entre apprentissage d'une industrie pour l'amener à une autre industrie,
00:17:39le transfert d'apprentissage.
00:17:42C'est ça qu'on fait les choses différemment.
00:17:44Et on teste and learn.
00:17:45Et cette personne, dès que je vous interromps, disons quand la personne vient vous voir,
00:17:49c'est probablement un problème.
00:17:52C'est-à-dire que soit ils veulent changer de travail, soit ils n'ont pas de travail.
00:17:56Et que cette option que vous offrez, justement, de changer d'entreprise ou de carrière,
00:18:01de façon dont ils ne s'attendaient pas, on va dire ça.
00:18:06Mais disons, ce n'était pas la raison pour laquelle la personne était venue vous voir, par exemple.
00:18:12Ça va dépendre.
00:18:13Ça va dépendre.
00:18:13Ils vont venir nous voir pour différentes raisons.
00:18:15Généralement, je cherche un job.
00:18:16Dans la majorité des cas.
00:18:17C'est ça.
00:18:17Ils vont venir nous voir, je cherche un job.
00:18:18Et puis, quand on commence à creuser, on comprend qu'il y a soit une difficulté,
00:18:23c'est des gens qui sont en recherche d'emploi depuis un an ou deux ans.
00:18:27Donc, on a besoin de casser des choses.
00:18:28On a besoin de casser des murs, des pensées limitatives.
00:18:31Ce n'est pas un mot que j'aime bien, mais on a besoin de casser des pensées.
00:18:34Toutes ces petites voix qu'on a dans la tête, là, et qui nous bloquent.
00:18:37Et on commence à creuser.
00:18:38Donc, on va les accompagner par éclaircir, donner de la clarté sur le projet.
00:18:43Redonner confiance à la personne et expliquer que reculer, ce n'est pas grave, c'est OK.
00:18:51On peut faire un step en arrière.
00:18:53On dit toujours reculer pour mieux sauter.
00:18:55Et donc, on accompagne.
00:18:57Et ça, on le fait aujourd'hui.
00:18:59Et effectivement, les gens viennent nous voir pour différentes raisons.
00:19:02Certaines fois, ils ont juste besoin d'être entendus, d'être écoutés.
00:19:06On réalise que le projet de trouver un job, ce n'est pas du tout le bon projet.
00:19:08Mais c'est plutôt davantage.
00:19:10Ils avaient besoin d'un conseil pour faire une augmentation salariale.
00:19:14Ils avaient besoin d'un conseil pour aller voir son patron.
00:19:16On dit, écoute-moi, là, je m'ennuie.
00:19:17Ça fait trois ans que je fais le même job.
00:19:21Mais là, on va mettre d'autres affaires.
00:19:23On a une ambition.
00:19:24On a envie de construire la case.
00:19:25On a envie de travailler.
00:19:27Là, on a un step up.
00:19:30On a grandi.
00:19:30Il fait trois ans.
00:19:31Par rapport au conseil.
00:19:32Par rapport au conseil, ça.
00:19:33Mais on fait bien travailler tous les jours.
00:19:34On va ouvrir un peu.
00:19:37Donc, les gens ont des ambitions.
00:19:38Il y a d'autres personnes qui veulent continuer à faire le même travail.
00:19:40Ils n'ont pas envie de changer de métier.
00:19:43Ils adorent ce qu'ils font.
00:19:44Donc, il faut respecter ça.
00:19:46Et nous, on est là pour ça.
00:19:47On est là pour donner respect.
00:19:49Et faire des choses différemment, c'est qu'on va tester des choses tout le temps.
00:19:52Moi, je suis entrepreneur.
00:19:54Je vais tester des solutions, des idées.
00:19:57Ça ne marche pas.
00:19:58On le ferme.
00:19:59Ça marche.
00:20:00Je le transfère à Clémence qui le développe.
00:20:03Et donc, on teste plein de choses.
00:20:05On teste du coaching.
00:20:08On teste de l'accompagnement client.
00:20:10On teste des speeches, des discours.
00:20:11On teste du terrain.
00:20:13On a fait des formations au bureau.
00:20:15On a fait des formations pour des candidats au bureau.
00:20:17Offert, gratuite.
00:20:18Venez.
00:20:18On a payé à manger, à boire.
00:20:20Mi fanta, coca.
00:20:21Enjoy la.
00:20:22Et on les a aidés pendant une journée à comprendre dans quelle direction ils voulaient partir.
00:20:28Mais c'était beaucoup d'énergie et peu de résultats.
00:20:31Et donc, on a changé le format.
00:20:33J'ai commencé à écrire des mails de 15 e-mails qu'ils reçoivent quand ils s'inscrivent sur nos sites.
00:20:38Carrière Hub, par exemple.
00:20:40Ça fonctionne.
00:20:42Mais différemment.
00:20:42Et puis, on a fait des formations pour les jobs faire.
00:20:46Donc, on essaie de trouver des solutions pour aider les candidats.
00:20:49Et c'est la même chose pour les entreprises.
00:20:51On teste un loan.
00:20:52Et en testant un loan, on comprend les choses.
00:20:54Les gens, aujourd'hui, vous vous posez votre question sur les carrières sont beaucoup moins longues.
00:21:02Oui, les carrières sont beaucoup moins longues parce que le rip de vie est beaucoup plus rapide.
00:21:07Tous les jours, on a de l'information.
00:21:09Tous les jours, on est sollicité.
00:21:10Quand on n'avait pas Internet.
00:21:13Envoyer un mail ou envoyer une lettre à une entreprise pour donner votre candidature et votre CV.
00:21:19Mais on est parti pour deux mois, trois mois, là.
00:21:21Et tant qu'on traite la lettre.
00:21:24Gérardine a mis la lettre sur le bureau du patron.
00:21:29Et ça traîne, ça s'empile.
00:21:31Et puis, on se retrouve en disant, super candidat.
00:21:33Donc, forcément, les outils qu'on a aujourd'hui à notre disposition font qu'il y a une accélération d'abord de communication sur les jobs disponibles et de candidature.
00:21:47On est passé, après demi, on est passé sur des plateformes de recrutement.
00:21:53Et puis, il y a eu LinkedIn maintenant.
00:21:55Donc, il y a toutes ces choses-là qui font que ça s'est accéléré.
00:21:59Et il faut accepter.
00:22:00Il pleut dehors.
00:22:01On va être mouillé.
00:22:02Qu'est-ce qu'on fait pour encourager ou pour accompagner le marché ?
00:22:08Les gens partiront d'une entreprise parce qu'ils ont compris que l'entreprise, que passer 40 ans dans une entreprise, c'est plus les ambitions qu'ils veulent.
00:22:20Ils veulent tester différentes choses.
00:22:21Ils veulent progresser.
00:22:22Ils veulent se servir d'un nouveau job pour être un tremplin, pour apprendre autre chose.
00:22:29Et croire, être nostalgique, regretter.
00:22:38À mon époque, on restait 40 ans.
00:22:41On n'est pas dans une époque là.
00:22:42C'est fini à ton époque là.
00:22:44Il me passait ça.
00:22:44Longtemps ça.
00:22:46À mon époque, il y avait des choses-ci qui se faisaient.
00:22:48Je ne peux pas regretter Maurice où j'étais à 7 ans en vélo en train de pédaler.
00:22:54Où je jouais au football en face de chez moi.
00:22:56Il y avait un terrain.
00:22:56On a mis un peu le feu pour dégager le terrain.
00:23:02Et on jouait au foot là.
00:23:03Et c'était en face de chez moi.
00:23:04Et tous les voisins du village venaient se poser.
00:23:10Et on s'amusait.
00:23:11C'était à mon époque.
00:23:12Aujourd'hui, il n'y a plus de ça.
00:23:13Ce n'est plus.
00:23:14Malheureusement, soit on accepte l'évolution.
00:23:17Parce qu'on l'accepte économiquement.
00:23:18On a des beaux bâtiments.
00:23:20On a des smart cities.
00:23:21On a des choses qui se passent.
00:23:22On accepte que l'IA rentre dans nos entreprises.
00:23:25Mais on n'accepte pas d'autre chose.
00:23:27Le comportement social.
00:23:28Et malheureusement, le comportement social a évolué avec le temps.
00:23:30Il faut accepter ça.
00:23:31Très bien.
00:23:32Merci Emmanuel.
00:23:33Nous nous retrouvons juste après ceci.
00:23:34HARD TALK
00:23:40HARD TALK
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00:24:57pour vivre l'expérience.
00:24:59Mighty CIE !
00:25:00Mighty?
00:25:01Mighty CIE ça !
00:25:02Tu n'ai qu'à qui fait d'agir?
00:25:09M'arré ?
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00:25:10M'arré ?
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00:25:13Oh, oh, j'i,
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00:25:20Hello, Mauritius.
00:25:22My carass,
00:25:22Khairhul,
00:25:23I'm here with my band Kailashah,
00:25:24and I'm here with my band Kailashah ke sáth,
00:25:26and come to my band Kailashah ke sath,
00:25:2623rd November,
00:25:59Voilà, de retour au studio, vous écoutez Top FM, vous nous regardez sur YouTube et sur Facebook.
00:26:04Et ce soir, nous avons Emmanuel Moujean et Clémence Vidal de Meet Your Job et Career Hub.
00:26:09Et nous parlons justement de cette dissonance, de cette désillusion, de ce défi rompu entre les jeunes et les entreprises.
00:26:16Alors Emmanuel, je vais passer à Clémence parce qu'Emmanuel a parlé un peu.
00:26:21Léger, léger pour l'instant.
00:26:23Et on va dire que, alors, j'ai lu dans un entretien que vous avez fait récemment ou dans d'autres,
00:26:29c'est-à-dire qu'il faut arrêter de se servir du marché de l'emploi et commencer à le construire.
00:26:34Oui, c'est très fort.
00:26:36Que peut-on comprendre de cette déclaration et comment cette construction se traduit-elle sur le terrain ?
00:26:43Elle se traduit par une observation, dans un premier temps.
00:26:47Et une observation, elle est individuelle, avant tout.
00:26:51Aujourd'hui, j'ai vraiment envie que chaque personne se sente concernée.
00:26:57Parce que chaque personne est concernée par le sujet.
00:27:01Des jeunes qui sont en études, qui sont en train de travailler en parallèle de leurs études,
00:27:07qui sont à la recherche de leur premier emploi, qui sont dans leur première entreprise.
00:27:10Les employeurs, les managers, les collaborateurs d'une entreprise qui ont leur part à jouer aussi pour créer ce mentoring autour de leurs collègues.
00:27:22Et les seniors qui vont prendre leur retraite et puis partager leur histoire, partager leur vécu.
00:27:31Et avoir cet engouement, entre guillemets, sur le marché du travail.
00:27:36Donc, c'est une observation qui est collective, mais qui est avant tout personnelle.
00:27:40Nous, on répète toujours que la responsabilité individuelle de chacun est au service du collectif.
00:27:46Aujourd'hui, il y a une fâcheuse tendance sur le marché mauricien, malheureusement, à se renvoyer un petit peu la balle.
00:27:55Et de dire, ce n'est pas ma responsabilité, ce n'est pas moi qui dois le faire, c'est son rôle, c'est lui qui doit le faire.
00:28:03Sauf que si tout le monde agit comme ça, personne ne fait rien.
00:28:06Donc, arrêtons d'imaginer un marché de l'emploi.
00:28:11Il est temps de le construire.
00:28:12Pour le construire, c'est prendre à bras le corps les différents sujets qui posent problème en entreprise, d'aller faire face à ces problèmes-là.
00:28:25Faire face, ça veut dire quoi ? C'est se remettre en question potentiellement, prendre de la hauteur et inviter au dialogue.
00:28:32Et aujourd'hui, on se rend compte qu'on est dans une hypocrisie du marché de l'emploi parce que tout le monde se plaint, mais personne ne se parle.
00:28:38Et ça, c'est malheureusement une réalité générale.
00:28:44Donc, tout le monde n'est pas dans le même panier, mais la majeure partie des entreprises sont dans cette situation-là.
00:28:51Du coup, c'est cette fracture qu'il faut, avant de la réparer, avant de la guérir, il faut la vivre.
00:29:00Pour la vivre, c'est observer.
00:29:02Ensuite, c'est d'arrêter d'être rigide.
00:29:05Aujourd'hui, les process rigides aux uns d'une entreprise ne fonctionnent plus, ne fonctionnent pas.
00:29:12Pourquoi ? Parce qu'on ne traite pas de la même manière les différents départements qui composent une industrie, qui composent une entreprise,
00:29:18et encore moins les différents collaborateurs qui sont au sein d'un même département.
00:29:22On ne leur parle pas de la même manière, on ne fait pas de la rétention de la même manière, on ne fait pas un onboarding de la même manière.
00:29:27Il peut y avoir cet ensemble qui façonne la culture d'entreprise et la marque pour laquelle un collaborateur rejoint une entreprise, mais elle doit être individualisée.
00:29:39Et pour être individualisée, il faut la comprendre, il faut observer et il faut dialoguer.
00:29:44Et aujourd'hui, plutôt que d'être épuisé, drainé, défaitiste, avant même de mener des actions, c'est de se donner de la chance d'essayer et de tester.
00:29:55Est-ce que vous avez noté, par exemple, on dit bien que tu as mis money ?
00:29:58Oui.
00:29:58Est-ce que les entreprises, les propriétés d'entreprise, les managers, les CEOs ont le temps de faire ce que vous dites,
00:30:04c'est-à-dire se remettre en question et de consacrer le temps au dialogue, de comprendre, d'observer, du point du recul ?
00:30:10J'adore cette question. J'adore cette question. Pourquoi ? Parce que moi, j'adore l'humain, je suis passionnée par l'humain,
00:30:17mais je suis aussi passionnée par le chiffre, le chiffre étant l'information et la data.
00:30:23Et du coup, l'information et la data, ça fait aussi partie d'un département financier.
00:30:28Et aujourd'hui, la direction, les départements financiers, les décisionnaires au sein d'une entreprise,
00:30:34si on ne leur parle pas chiffre, il n'y a pas forcément d'écoute ou de compréhension des problématiques réelles qui se passent en interne.
00:30:45Du coup, pour parler très clairement un langage chiffré, c'est une dette employeur qui est accumulée de ne pas le faire.
00:30:52Pourquoi ? Parce que si le dialogue n'est pas fait, il y a deux options.
00:30:56La première option, c'est que les collaborateurs vont quitter la structure.
00:30:59Donc, quitter la structure, ça veut dire qu'il va y avoir un poste vacant au sein de l'entreprise
00:31:03et donc un manque à gagner parce que ce poste-là n'est pas comblé.
00:31:07C'est la première option.
00:31:07La deuxième option, c'est que le poste ne soit pas vacant, mais que le collaborateur ne se donne pas les moyens de performer à son poste.
00:31:17Donc, il y a quand même une dette employeur qui est en train d'être accumulée.
00:31:22Et là, oui, peut-être que c'est intéressant d'avoir le point de vue d'Emmanuel pour avoir cette situation.
00:31:28C'est-à-dire que vous savez bien, on dit Tarmis Money, comme je viens de le dire.
00:31:32Et si vous travaillez dans une société cotée en bourse ou même qui n'est pas cotée en bourse,
00:31:37à la fin de la journée, ce sont questions du profit, de performance financière avant tout.
00:31:43Et cette histoire du team building, etc.
00:31:46Par exemple, pour faire un team building, pour faire un interview pour toi-tu,
00:31:49si vous voulez que le patron soit content, vous avez intérêt de travailler selon ses dires.
00:31:54Vous avez intérêt de travailler.
00:31:55Oui, dans la façon classique de voir les choses.
00:31:59Et là, vous dites que les choses évoluent.
00:32:00Vous avez intérêt d'avoir HBC Fund.
00:32:02Ça, c'est la première chose.
00:32:04Ça, c'est la première chose.
00:32:05Pas team building si ce n'est pas HBC Fund.
00:32:08Mais je pense que plus profondément aujourd'hui, c'est quel est l'impact de ne pas avoir ce profil chez vous ?
00:32:17Plutôt qu'attendre, et on passe des semaines et des mois à attendre,
00:32:21c'est de recruter, de former, de recruter sur le potentiel de former.
00:32:24Quel est l'impact de ne pas avoir le profil chez vous ?
00:32:26Quel est l'impact sur vos équipes, sur le moral des équipes, sur la pression de la charge de travail ?
00:32:30Quel est l'impact sur les performances financières ?
00:32:35Donc, c'est ça qu'il faut réfléchir.
00:32:36Et ça, ça remonte au niveau du top management.
00:32:38De dire, aujourd'hui, on dit qu'il n'y a personne qui veut travailler.
00:32:42C'est faux.
00:32:43Moi, j'ai des centaines de candidats qui veulent travailler et qui veulent tout déchirer en entreprise.
00:32:49Mais on n'a pas les moyens.
00:32:50Pourquoi ? Parce que c'est une liste de courses.
00:32:55On a envie qu'il soit comme ça ou comme ça.
00:32:57On a envie qu'il fasse ça ou ça.
00:32:59On a envie qu'il...
00:33:00Voilà.
00:33:00C'est juste...
00:33:01On met des soft skills et des hard skills qui sont...
00:33:05Ce n'est pas réaliste.
00:33:07C'est utopique en disant, voilà le profil que j'ai besoin pour venir, pour nous rejoindre en entreprise.
00:33:13Mais ce profil-là, il n'existe pas.
00:33:14Ou si on en existe, ce sont deux.
00:33:16Et vous n'offrez rien en tant qu'entreprise aujourd'hui pour l'encourager à venir.
00:33:24On peut avoir un exemple, par exemple ?
00:33:25On en a plein des exemples.
00:33:31Je vais...
00:33:31Tu vas être sur les tibos ?
00:33:33Moi, j'en ai plein.
00:33:34Oui.
00:33:35Sur le terrain, j'en ai plein.
00:33:39Un que j'aime beaucoup, c'est une entreprise qui est dans le e-commerce,
00:33:46qui cherchait du coup un profil technique pour faire du traffic management sur les produits qu'il faisait.
00:33:54On ne va pas rentrer dans le détail.
00:33:55Bref, un profil basé sur le hard skills.
00:33:58On prend le brief.
00:33:59On passe beaucoup de temps parce que c'est la clé.
00:34:02Et tu en parlais, Rudi, sur comment se libérer ce temps-là et cette course continuelle au temps.
00:34:09Mais prendre le temps au démarrage ou quotidiennement sur des micro-actions, sur des sujets HR,
00:34:16fait gagner un temps précieux après.
00:34:18Et ça, j'incite tout le monde à le mesurer en interne.
00:34:22Pour revenir à l'exemple, c'est une entreprise du e-commerce.
00:34:25Qui cherche un métier pur au e-commerce ?
00:34:28Donc, un traffic manager.
00:34:30On fait le brief.
00:34:31Et c'était déjà il y a 7 ou 8 ans.
00:34:34Donc, on parle sur des métiers digitaux qui n'étaient pas aussi courants ou vulgarisés sur le marché.
00:34:43Enfin, sur le marché.
00:34:46J'appelle ma cliente et je lui dis, j'ai trouvé le profil qu'il te faut, mais elle est chimiste.
00:34:53Donc là, j'ai le droit à un rire.
00:34:58J'éclate de rire en retour parce que j'adore rire avec ma cliente parce que ça rend ce côté humain qui est essentiel et qui est hyper important.
00:35:05Plutôt que d'être tout le temps tiré sous pression à quatre épingles, etc.
00:35:09C'est d'amener ce côté humain et d'harmonie.
00:35:12Et puis, je lui ai parlé.
00:35:13Je lui ai expliqué que cette personne-là, en fait, elle était chimiste parce que c'était un choix de passion au démarrage de sa vie au moment de choisir ses études.
00:35:23Et puis, au fur et à mesure, elle s'est rendue compte que ce n'est pas forcément ce qu'il animait.
00:35:29Et puis, en étant axée réseaux sociaux, elle a découvert le dropshipping, qu'on appelle le dropshipping, c'est-à-dire d'avoir des produits en ligne sans avoir besoin de store ou quoi que ce soit.
00:35:41Et cette personne a lancé son activité de e-commerce en ligne en parallèle de ses activités de chimiste.
00:35:51Complètement à l'imposité de ce cas-là.
00:35:52Donc, si on ne regarde que son CV, elle est chimiste.
00:35:56Mais si on lui parle et si on prend le temps de la connaître, elle a complètement les compétences.
00:36:01Alors, elle n'a pas les compétences de méthodologie de travail parce qu'elle travaillait seule, parce qu'elle a lancé son petit business seule, etc.
00:36:08Mais elle a tous les soft skills qui sont transférables pour pouvoir ensuite performe.
00:36:14Pour la petite histoire, cette personne a fait deux à quatre ans dans l'entreprise.
00:36:19Je n'ai plus le chiffre exact en tête, mais plus de deux ans, ça, c'est certain.
00:36:23Et cette personne est aujourd'hui à l'étranger parce que ça lui a fait un tremplin dans sa carrière et qu'elle avait suivi son conjoint dans une installation à l'étranger.
00:36:34Et que je peux mettre ma main en coupée, qu'elle fera partie de la diaspora mauricienne dans quelques années.
00:36:37Et qu'elle reviendra mettre au service toutes les compétences qu'elle a pu apprendre au service de Maurice et des entreprises mauriciennes.
00:36:45Mais c'est par le potentiel.
00:36:47C'est parce qu'il y a eu cette écoute, il y a eu cette confiance et il n'y a pas eu cette frilosité de se dire
00:36:52« Je vais perdre du temps à embaucher quelqu'un qui n'a rien à voir avec le besoin initial et qui s'est dit
00:37:01« All in, je vais prendre, je vais former, je vais voir et au pire, je me séparerai de cette personne-là. »
00:37:08Il y a eu cet accord commun, cet engagement commun et cette volonté commune d'apprendre, de monter en compétence et de former.
00:37:15C'est ça, je pense, je vais servir et je vais construire le marché de l'emploi.
00:37:21On ne peut pas se plaindre d'avoir des manques et de compétences si on n'est pas prêt à former les gens dans les compétences qu'on a besoin.
00:37:29Je cherche un spécialiste IA, il n'en existe pas à Maurice, ils sont 25 ou 30.
00:37:34Il faut le former, il faut prendre une personne qui a un attrait, qui a une sensibilité.
00:37:37J'ai deux gars qui bossent chez nous, qui sont des prestataires, mais que j'ai considérés comme des collaborateurs.
00:37:48Ils sont venus chez moi, ça fait un an et demi qu'ils bossent avec nous aujourd'hui, un peu plus d'un an et demi, deux ans.
00:37:54Et ils ont appris l'IA avec nous, ils ont fait plein d'erreurs.
00:37:58Ils ont fait plein d'erreurs qui m'ont coûté financièrement, je suis une PME, qui m'ont pris du temps, mais qui ne m'ont pas mis d'apprendre.
00:38:05Ils ont appris, on a appris. Aujourd'hui, ils travaillent avec des entreprises françaises, ils travaillent avec des grosses entreprises suèzes par exemple.
00:38:12Ils ont monté des projets pour suèze, ils ont travaillé dans des entreprises mauritiennes, je l'ai mis en avant à tous les jobs fairs.
00:38:18Et ça, c'est investir et construire le marché de l'emploi. C'est ça, parce que j'ai donné la chance et l'espace à des personnes de grandir avec moi.
00:38:29Et j'en ai plein de ces histoires. J'ai une personne qui m'a rejoint, qui travaille dans une usine, je parle en interne, je vois chez mes clients aussi,
00:38:37qui travaille en usine d'une imprimerie et qui aujourd'hui est un poste à haute responsabilité chez nous, dans l'usine il y a cinq ans.
00:38:48Elle découpait des documents, elle préparait des choses, vous imaginez, et aujourd'hui elle a un poste à responsabilité et elle va exploser, grandir encore chez nous.
00:38:56C'est ça construit le marché de l'emploi. Une coiffeuse qui est aujourd'hui une experte de recrutement dans une grosse entreprise mauritienne, parapublique,
00:39:09et qui pleurait à ce premier entretien. Elle était en larmes. Mais n'est pas un gros chagrin, c'est ok.
00:39:18Elle était stressée, mais c'est ça construit le marché de l'emploi. C'est donner de la chance.
00:39:22Et c'est aider les gens à grandir. Et donc de prendre du potentiel, des personnalités à potentiel, des candidats à potentiel,
00:39:31pour les aider à amener leur projet, de les accompagner. C'est lorsque un candidat ne marche pas,
00:39:38moi je rentre avec eux directement, je vais discuter avec eux, je me dis mais pourquoi tu as postulé à ça ?
00:39:42Tu ne comprends même pas le poste. Pourquoi tu as fait ça ? Et là je comprends, j'avais peur, j'ai besoin de trouver un boulot,
00:39:49j'ai la pression de mes parents, j'ai une pression financière. D'accord, mais tu perds du temps à le faire.
00:39:54Tu ne me fais perdre du temps, tu perds du temps. Et plutôt concentre-toi sur les métiers où tu as du potentiel,
00:40:01ou sur des métiers où tu veux grandir. Pas des métiers où tu ne comprends rien à l'affiche de poste,
00:40:05et aux objectifs de ce métier. C'est ça contribuer, c'est prendre du temps de guider.
00:40:11Contribuer, c'est aider une personne en disant, on ne va pas te garder, deux conseils sur le CV, fais ça, fais ça.
00:40:17Quand tu écris un email, dis bonjour, voilà pourquoi je souhaiterais rejoindre la compagnie.
00:40:24C'est ça contribuer, c'est ça construire. Il y a d'autres choses, mais c'est des exemples concrets.
00:40:28Intéressant, permettez-moi de rebondir.
00:40:30Bien sûr.
00:40:31Vous savez quand on regarde par exemple LinkedIn aujourd'hui, ou les soft emplois,
00:40:35alors on voit qu'on a besoin de tels diplômes, avec tant d'expériences, etc.
00:40:40On chède des masters, etc.
00:40:43Alors, à vous entendre là, j'ai l'impression que les sociétés ou les employeurs
00:40:49passent peut-être à côté du pouvoir d'idées, parce que justement,
00:40:54ceux qui le recherchent ne sont pas sur le CV de ce candidat.
00:40:58Alors, c'est marrant parce que je viens d'écrire sur mon carnet,
00:41:03annonce junior 2 ans XP.
00:41:05Parce qu'on voit encore, sur des annonces d'entreprises,
00:41:12des jobs desks ou des fiches de poste, ou des jobs ads, peu importe,
00:41:16il y a plein de noms pour décrire ça,
00:41:19cherche junior 2 ans d'expérience.
00:41:22Je trouve ça hallucinant.
00:41:25Et il y a des jeunes qui viennent quitter de l'USD et n'a pas expérience du tout.
00:41:27Ben non.
00:41:28Et puis, tout le monde doit commencer quelque part à un moment donné.
00:41:31Donc, c'est essentiel de donner cette chance-là.
00:41:36Et à partir du moment où quelqu'un lit junior, ouvert au profil junior,
00:41:42avec les conditions qui vont avec du profil junior,
00:41:45mais 2 ans d'expérience, qui tende sa chance parce qu'il se dit
00:41:48que c'est complètement décorrélé, ça ne va pas ensemble.
00:41:50Donc, c'est 2 termes qui ne vont pas ensemble,
00:41:53qui tendent sa chance et qui se fait refuser
00:41:54parce qu'il n'a pas 2 ans d'expérience.
00:41:56Il y a une problématique.
00:41:59Il faut donner la chance, quoi.
00:42:01C'est le truc, c'est qu'il faut donner la chance.
00:42:03Oui.
00:42:03Et si on n'a pas la chance,
00:42:05ben, on va se retrouver avec des talents qui ont quitté le pays,
00:42:09parce qu'ils ont besoin de trouver leur chance,
00:42:11ils vont créer leur chance, s'érendipité.
00:42:13Ils vont postuler à des annonces,
00:42:15ils vont essayer de trouver du boulot en freelance depuis Maurice
00:42:17et ils vont partir.
00:42:19Et c'est ça, le risque qu'on a aujourd'hui.
00:42:21C'est que si on ne forme pas les futurs de demain,
00:42:23les futures générations de demain,
00:42:24si on ne les forme pas,
00:42:25si on ne les met pas sur le marché,
00:42:27si on ne les accompagne pas à grandir,
00:42:29ben, on n'aura pas de leader.
00:42:31On n'aura personne à la tête de nos entreprises.
00:42:32On n'aura personne à la tête de nos départements.
00:42:35Et ça, ça demande de l'effort et de l'énergie.
00:42:37C'est de l'énergie collective.
00:42:38L'énergie des managers, des aériens managers,
00:42:41l'énergie des HR.
00:42:42Et c'est une décision de la direction générale,
00:42:46d'être du top.
00:42:47C'est une décision de la direction générale
00:42:49qui permet de venir changer cette mentalité
00:42:51et ce dynamisme.
00:42:53On dit, oui, il faut former les jeunes,
00:42:56il faut les former, mais s'ils partent.
00:42:59Mais ils ne se forment pas et qu'ils restent.
00:43:00Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:02Si on ne forme pas et qu'ils restent,
00:43:03on manque de performance.
00:43:04Donc, il faut former rapidement.
00:43:06Il faut former plus rapidement
00:43:07que ce que les gens quittent l'entreprise.
00:43:09Il faut être à l'écoute.
00:43:10Il faut changer et pouvoir faire avancer
00:43:14et modifier sa culture d'entreprise
00:43:18pour s'adapter à ces jeunes.
00:43:21Je vous donne un exemple.
00:43:22Le work from home, pour moi, c'est une évidence.
00:43:25C'est fini.
00:43:26On peut dire non.
00:43:27Certains métiers ne pourront pas le faire.
00:43:29C'est obligatoire.
00:43:30On ne peut pas faire un work from home
00:43:31et servir d'ailleurs un bar.
00:43:33Ce n'est pas possible.
00:43:34On en est conscient.
00:43:36Mais je pense que ça aide les gens
00:43:39à avancer plus vite,
00:43:40à avoir des moments de deep focus,
00:43:42à gagner du temps sur les trajets,
00:43:44les transports.
00:43:45Le work from home.
00:43:46Le work from home.
00:43:46Et c'est obligatoire.
00:43:48Ça fait partie maintenant de quelque chose
00:43:49qui est intégré dans les attentes des candidats.
00:43:53Et j'ai un exemple très simple chez moi.
00:43:58Nous, le work from home arrive après trois mois
00:43:59chez nous dans l'entreprise.
00:44:02J'ai une candidate que j'ai prise en entretien.
00:44:04Les gens passent trois mois
00:44:05et ensuite, ça s'applique.
00:44:07Le work from home.
00:44:08Et puis, ils débloquent le work from home.
00:44:09Pourquoi ?
00:44:09Ça me permet de créer la culture,
00:44:10d'être proche d'elle,
00:44:12de l'accompagner,
00:44:13de build up la relation
00:44:14avec l'équipe et avec nous, le management.
00:44:17Et j'ai une personne, je lui ai dit,
00:44:19tu sais, là, ça va être trois mois pour toi,
00:44:22pour avoir ton work from home.
00:44:23Elle m'a dit, je ne peux pas.
00:44:24J'ai des problématiques d'enfant,
00:44:26j'ai des choses.
00:44:27J'ai dit, ok, on va reconsidérer.
00:44:28Vu ton poste, on va reconsidérer.
00:44:30Mais s'il ne fait pas ça,
00:44:31elle avait refusé le job
00:44:32parce qu'elle ne pouvait pas.
00:44:35Et quand je suis venu retravailler avec elle
00:44:37sur sa mission et sur son positionnement,
00:44:40ben, génial.
00:44:42Alors, nous avons un auditeur
00:44:44qui veut intervenir.
00:44:45Ah, magnifique.
00:44:46Bonsoir, Tim.
00:44:48Bonsoir, ce n'est pas Tim, c'est Kenny.
00:44:50Bonsoir Kenny.
00:44:51Vous m'excusez, vous êtes en direct
00:44:52sur Topafama.
00:44:54Bonsoir, Kenny.
00:44:54Bonsoir, ben, moi, j'appelle,
00:44:56je...
00:44:57J'habite en France.
00:44:58Je vous appelle en direct
00:44:59de Paris actuellement.
00:45:00Ah, très bien.
00:45:02Notre beau jour à Paris.
00:45:03J'étais en train d'écouter l'émission
00:45:07et je suis tout à fait d'accord
00:45:08avec ce qu'on est en train de dire
00:45:09parce que souvent, les employeurs,
00:45:11ils cherchent le mouton à cinq pattes.
00:45:12Et moi, qui travaille aujourd'hui pour une grosse entreprise
00:45:18qui fait partie du CAC 40,
00:45:22et le problème qu'on a souvent,
00:45:24c'est que souvent, les candidats
00:45:26que moi, j'ai recrutés personnellement,
00:45:28ne correspondaient pas au poste.
00:45:30Quand on affiche le poste,
00:45:31ça ne correspondait pas à vous.
00:45:32Mais humainement, c'était quelqu'un
00:45:33qui avait une force de travail,
00:45:35la volonté,
00:45:36et je pense que ça suffit
00:45:38pour pouvoir réussir.
00:45:40Et si je peux poser une question,
00:45:41comment est-ce que vous avez convaincu
00:45:44à votre employeur
00:45:44qu'il faut recruter cette personne ?
00:45:48Ben, c'est comme ça que mon chef,
00:45:50moi, mon chef, il m'a recruté,
00:45:52j'étais à la cantine.
00:45:54Come on, Kenny, come on.
00:45:55Tu vois, mais bien sûr.
00:45:57Donc, je suis arrivé,
00:45:59je bosse pour une grosse banque,
00:46:00j'étais arrivé comme chef
00:46:01de projet stagiaire à l'époque,
00:46:02pendant mes études.
00:46:04Et après, j'ai été embauché
00:46:05par la boîte
00:46:06et moi, mon chef,
00:46:08je le recrute,
00:46:09je me retrouve avec lui
00:46:11à manger à la cantine
00:46:12avec d'autres collègues
00:46:13et il me dit qu'il cherche quelqu'un.
00:46:15Et c'est comme ça,
00:46:16j'ai passé l'entretien à la cantine
00:46:17et deux semaines après,
00:46:18je commençais.
00:46:20Très bien.
00:46:21Et vous êtes mauricien, Kenny ?
00:46:23Je suis mauricien de base.
00:46:24Je suis mauricien de base, oui.
00:46:26Oui, et vous êtes en France
00:46:27depuis combien de temps ?
00:46:28Ça fait dix ans que je suis ici.
00:46:30Ok.
00:46:31Alors, la question,
00:46:32je suis sûr qu'Emmanuel...
00:46:33Est-ce que vous allez revenir ?
00:46:34Voilà.
00:46:35Merci.
00:46:36Et enfin, c'est quand
00:46:37allez-vous revenir plus tôt ?
00:46:38Je reformule...
00:46:39Non, alors,
00:46:40pas quand,
00:46:41c'est plutôt Jean Souris.
00:46:42Je vais vous redonner une question,
00:46:42c'est qu'est-ce qui vous ferait
00:46:44revenir à Maurice ?
00:46:45Très bien.
00:46:45Merci.
00:46:46La mentalité des cultures
00:46:48de l'entreprise à Maurice.
00:46:50Ok.
00:46:50Ça qui vous empêche aujourd'hui
00:46:51de revenir à Maurice ?
00:46:53Oui.
00:46:54Ok.
00:46:54Et qu'est-ce que vous avez envie
00:46:55de dire comme message
00:46:56aux entreprises mauriciennes ?
00:46:58Je ne veux pas de bonjour.
00:46:59Ben, ici, c'est quelque chose
00:47:01de...
00:47:02Il n'y a pas de flicage.
00:47:04Allez, Maurice,
00:47:04je sais que les entreprises
00:47:05sont très flicage.
00:47:07L'heure, c'est l'heure.
00:47:08Même...
00:47:09Voilà, quoi.
00:47:10Ici, ça n'existe pas.
00:47:11Moi, si j'ai envie de bosser
00:47:11deux heures dans la journée,
00:47:12j'ai fait mon travail,
00:47:13c'est parfait.
00:47:15Très bien.
00:47:15C'est fait à confiance.
00:47:16Oui.
00:47:17Et quand même, Kenny,
00:47:18vous êtes à Paris
00:47:19et vous écoutez de Top FM.
00:47:20Donc, vous êtes toujours
00:47:22en contact avec ce qui se passe
00:47:23à Maurice.
00:47:24Et nous sommes heureux
00:47:25de vous accueillir
00:47:25dans cette émission
00:47:27à travers de Paris.
00:47:29Et justement,
00:47:29vous vous écoutez
00:47:30à travers Internet,
00:47:32Facebook ?
00:47:32Exactement, oui,
00:47:33à travers Internet.
00:47:34Là, j'étais en train de bosser
00:47:35et vous écoutez en même temps.
00:47:36Magnifique.
00:47:37Très bien.
00:47:38Merci beaucoup, Kenny.
00:47:40Passez de vous voir
00:47:40quand vous êtes en vacances
00:47:41à Maurice.
00:47:42Ben, je serai en décembre.
00:47:44Ah, ben voilà.
00:47:45Super, les bureaux sont ouverts.
00:47:47Les bureaux sont ouverts.
00:47:47On s'est à Péribert, Kenny.
00:47:49On est à Péribert
00:47:49avec grand plaisir
00:47:50pour m'aider manger
00:47:50des lechis
00:47:51et des mangues.
00:47:53Ah, ben,
00:47:54j'y serai alors.
00:47:57Merci, Kenny.
00:47:58À bientôt.
00:47:59Merci, à bientôt.
00:48:00Au revoir.
00:48:00Merci.
00:48:01Ben, voilà.
00:48:03Cette histoire
00:48:03de poser des questions,
00:48:04on me fait mon job,
00:48:05non ?
00:48:06Non, ça, oui.
00:48:08Allez.
00:48:10Alors, justement...
00:48:11Je suis bien cueilleux.
00:48:12Je suis désolé,
00:48:13Marie.
00:48:13Non, non, je ne suis pas.
00:48:14Non, merci.
00:48:14Je taquine.
00:48:16Écoute,
00:48:16il y a quelque chose
00:48:17qui m'a interpellé
00:48:18dans cette...
00:48:20Que ce soit Kenny et vous.
00:48:21Mais surtout vous,
00:48:22c'est-à-dire que vous êtes
00:48:23souvent en contact
00:48:23avec les chefs d'entreprise.
00:48:25Est-ce que vous dites,
00:48:26Jean-Trouze,
00:48:26écoutez,
00:48:27de votre mode de recrutement,
00:48:29de vos annonces,
00:48:30je crois qu'il faut commencer
00:48:31à faire autrement ?
00:48:32On le dit,
00:48:35quand j'ai relancé
00:48:37la plateforme Carriereum,
00:48:39je l'ai relancé
00:48:40en offrant les accès
00:48:43aux entreprises
00:48:44et j'étais très ferme.
00:48:46J'ai envie qu'il y ait
00:48:46le salaire qui soit mentionné
00:48:48parce qu'on ne va pas
00:48:49au supermarché,
00:48:49on fait les courses
00:48:50sans regarder le prix
00:48:51de ce qu'on achète.
00:48:53Donc, aujourd'hui,
00:48:54il faut le salaire
00:48:55pour qu'une personne
00:48:55puisse se positionner,
00:48:56se dire,
00:48:57ce job,
00:48:58il correspond,
00:48:59on a besoin de salaire.
00:49:01Et les entreprises vont dire,
00:49:02ben non,
00:49:03parce que ça va dépendre
00:49:04du profil.
00:49:05Je dis, ben très bien,
00:49:06moi je vais bosser pour vous,
00:49:07je veux 500 000 roupies.
00:49:08Vous me prenez ou pas
00:49:09pour ce job-là ?
00:49:11Ah non, non, non,
00:49:12Emmanuel, il rigole.
00:49:13Je dis, mais posez le salaire,
00:49:14vous avez un budget,
00:49:14on ne perd pas de temps.
00:49:16Soyez simple,
00:49:17ne mettez pas
00:49:17un job description
00:49:20qui fait trois pages.
00:49:22On ne lit pas ça.
00:49:23Mettez trois grosses missions,
00:49:25cinq grosses missions,
00:49:26les objectifs
00:49:27dans les trois premiers mois,
00:49:28les six premiers mois.
00:49:29Donc, on donne
00:49:30cette guidance-là,
00:49:31on donne cette direction-là.
00:49:33C'est pas,
00:49:33c'est celle auquel on croit.
00:49:35C'est celle qu'on utilise,
00:49:36nous.
00:49:36C'est celle qu'on utilise
00:49:37au quotidien.
00:49:38Et nous,
00:49:38on est des recruteurs.
00:49:40Donc, tout ce qu'on fait,
00:49:41on le fait en intensité.
00:49:42Et c'est celle-là
00:49:43que vous pensez d'efficace.
00:49:44C'est ça,
00:49:45efficace sur un moment.
00:49:46Et puis,
00:49:46vous avez des choses à dire,
00:49:48c'est qu'une fiche de poste,
00:49:49elle n'est pas figée.
00:49:49Je donne un exemple très bête.
00:49:53Je poste pour une agence de com.
00:49:56On va chercher
00:49:56un senior project manager.
00:49:58Donc, je mets senior project manager
00:50:00et 90% des candidatures
00:50:02qui viennent
00:50:03sont des project managers en IT.
00:50:06Mais je rigole.
00:50:06Je dis, attends,
00:50:07je vais tous les appeler.
00:50:08C'est génial.
00:50:08On a plein de project managers
00:50:09en communication
00:50:11parce que c'est le descriptif
00:50:12du job.
00:50:13C'est sur la communication.
00:50:15Et donc,
00:50:16je les appelle.
00:50:16Trop cool.
00:50:17Est-ce que tu sais faire
00:50:18un plan de com ?
00:50:19Communication 360 ?
00:50:20Ah non, non,
00:50:21pas du tout.
00:50:21Moi, je fais le IT.
00:50:23Pourquoi tu postules ?
00:50:25Du coup,
00:50:26je les taquine un peu
00:50:27pour essayer de trouver
00:50:28la réponse.
00:50:30Je comprends
00:50:30qu'ils n'ont pas lu.
00:50:31Ils ont lu juste
00:50:32chef de projet senior.
00:50:34Donc,
00:50:34je suis venu mettre
00:50:35en parenthèse
00:50:36communication,
00:50:38pas d'IT.
00:50:39Et donc,
00:50:39je suis venu changer.
00:50:40Ça s'appelle
00:50:40du test and learn.
00:50:42Du growth mindset.
00:50:43on teste,
00:50:45ça ne marche pas
00:50:45en injuste.
00:50:46Et je suis venu
00:50:46vincer mes candidatures.
00:50:4890% des candidatures,
00:50:49c'était des personnes
00:50:50qui étaient dans la communication.
00:50:51Même si ce n'était pas
00:50:51le level
00:50:52et la séniorité,
00:50:54ils avaient l'expertise
00:50:56ou l'envie
00:50:56de monter en expertise.
00:50:58Et c'est ça
00:50:58qu'on apprend
00:50:59et qu'on fait
00:51:00pour nos clients.
00:51:01Quand on travaille
00:51:01pour nos clients,
00:51:02on est toujours
00:51:02dans du test and learn.
00:51:03On va dire,
00:51:04il y a 25 personnes
00:51:05sur le marché
00:51:05qui correspondent
00:51:06à votre profil.
00:51:07Dans ces 25 personnes,
00:51:09il y en a 5
00:51:09qui voulaient considérer
00:51:11votre entreprise.
00:51:12dans ces 5,
00:51:14quand j'ai dit
00:51:14l'évolution
00:51:16ou le poste,
00:51:17ils ont dit,
00:51:17non,
00:51:18on est déjà
00:51:18à ce poste-là,
00:51:19pourquoi on va changer ?
00:51:20Donc maintenant,
00:51:21il est temps
00:51:21de voir les choses,
00:51:22d'ouvrir
00:51:23le pool des expertises,
00:51:25le potentiel,
00:51:25de dire,
00:51:26on va chercher plutôt
00:51:27une expertise
00:51:28dans une auto-industrie
00:51:28et on va le former
00:51:30à votre industrie.
00:51:31On amène
00:51:31cette expertise-là,
00:51:33on amène
00:51:33cette réflexion-là
00:51:34parce qu'on est
00:51:35en intensité.
00:51:36Nous,
00:51:36on le fait tous les jours.
00:51:37Je parle
00:51:37à des centaines
00:51:38de candidats.
00:51:39Mes équipes parlent
00:51:40à des centaines
00:51:41de candidats.
00:51:42Et ça nous permet
00:51:43de pivoter,
00:51:44de faire du test
00:51:45and learn
00:51:45pour arriver
00:51:46à des choses
00:51:47qui fonctionnent.
00:51:48Il fonctionnera
00:51:49un temps
00:51:50à un moment
00:51:51dans 6 mois
00:51:52s'il faut changer encore.
00:51:53Pourquoi ?
00:51:54Parce que le temps
00:51:54évolue rapidement,
00:51:55parce que les choses
00:51:55évoluent rapidement,
00:51:56les outils évoluent rapidement.
00:51:57pour répondre à cette question,
00:52:01quand on s'adresse
00:52:02à des chefs d'entreprise,
00:52:05on s'adresse
00:52:05principalement
00:52:05à des chefs de PME.
00:52:08Je vais dire
00:52:08que les captains
00:52:09d'industrie
00:52:10aujourd'hui
00:52:10n'ont pas l'orée
00:52:12attentive,
00:52:13pas assez,
00:52:14parce que c'est eux
00:52:14qui peuvent bouger
00:52:15les choses,
00:52:16mais on est
00:52:17en échange constant
00:52:19avec des chefs
00:52:19avec des PME
00:52:20qui, eux,
00:52:21n'ont pas le choix
00:52:21que de réussir.
00:52:23Ils doivent trouver
00:52:23des solutions
00:52:24parce que la performance
00:52:26de leur compagnie
00:52:27sont liées
00:52:29aux équipes,
00:52:32aux staffs,
00:52:33et donc,
00:52:33ils ont besoin
00:52:34de pouvoir
00:52:34trouver des solutions
00:52:35immédiates
00:52:36et ne pas laisser courir
00:52:37les choses.
00:52:38Donc,
00:52:38ils font des évolutions,
00:52:39ils appuient sur nous,
00:52:40on échange,
00:52:41on a des situations
00:52:43qui sont difficiles,
00:52:44on est à l'écoute
00:52:45et on leur permet
00:52:46d'avoir,
00:52:47de sortir un peu de,
00:52:48j'adore de dire
00:52:49l'aquarium,
00:52:50on a l'impression
00:52:51qu'ils tournent
00:52:51dans un aquarium,
00:52:52donc on sort
00:52:52de l'aquarium
00:52:52pour aller
00:52:53dans un aquarium différent.
00:52:56Très bien.
00:52:57Alors,
00:52:57juste après la pause,
00:52:58nous allons parler
00:52:58de quelque chose
00:52:59d'intéressant,
00:52:59c'est-à-dire
00:53:00le Lalo Edition.
00:53:03On se retrouve
00:53:04juste après.
00:53:04le Lalo Edition.
01:04:36C'est comment faire
01:09:20On est dans un rythme infernal, les entreprises, les challenges, de la conjoncture, les enjeux économiques.
01:09:30Tout ça nous pousse à pousser encore nos entreprises.
01:09:34Et moi, je suis le premier.
01:09:35Je ne ralentis pas.
01:09:37Et je ne ralentis pas du tout.
01:09:39Et je ne ralentis pas pour mes équipes.
01:09:40Et des fois, je suis en mode, mes équipes sont en mode, waouh.
01:09:43On m'a dit, Manuel, lève le pied un peu là.
01:09:44Parce que là, tu es en train de trop pousser l'équipe.
01:09:47Je n'ai pas le choix parce que j'ai une réalité économique, financière.
01:09:50À la fin du monde, il y a des familles, là.
01:09:53Emmanuel, nous avons Rafik en ligne et Clémence.
01:09:55Nous pouvons écouter Rafik.
01:09:57Rafik, comment vas-tu ?
01:09:58Allô, bonsoir.
01:10:00Bonsoir, Rafik.
01:10:00Je suis en train de jouer au côté de l'hôtellerie.
01:10:02Je travaille 26 ans de l'hôtellerie.
01:10:04Je travaille 13 ans, mais d'ailleurs, 13 ans dans ma salle, je travaille dans mon enseignement.
01:10:08Là, je rentre un jandien comme jandien.
01:10:11Je fais déjà casser quatre bouts en 2013.
01:10:14Je rétablis, je retravaille.
01:10:17Je rentre à un hôtel encore au monde.
01:10:18Comme quoi, j'ai déjà travaillé dans un restaurant, restaurant, bar, room, service, etc.
01:10:26Au contraire de mon restaurant, on est au bord, on est au bord, on est au cocktail, tout, on est au cocktail, on est au client, on a beaucoup de gaz qu'on met, tout, beaucoup.
01:10:33Deuxièmement, j'ai des gens qui ont un jardin, j'ai travaillé dans le bord, je me suis dit, comme ça, j'ai pas de me mettre une nouvelle, j'ai tout un syndicat, j'ai pas de transfert à moi, je me suis dit, j'ai un métier dans le bord.
01:10:45On est content.
01:10:46Vous avez envie de faire plus encore.
01:10:49Faire clients comptons.
01:10:50Vous avez coir, dans la maison où vous travaillez dans la maison?
01:10:52Oui, dans la maison, dans la restauration, dans la place.
01:10:55Je fais clients comptons.
01:10:56Je fais clients aussi cette fois.
01:10:57Cette fois, je suis venu à Thamassam et Jaya.
01:11:00Comme que je m'aimais dit que je suis venu à mon nom.
01:11:03Mon nom, Afrique, Afrique, allemand, tout, tout, international.
01:11:07Je suis venu à mon travail pour aller dans le travail.
01:11:10J'ai 55 ans, je suis 55 ans.
01:11:14Je vous demande la réponse.
01:11:18Je vous demande à la télé.
01:11:22Je vous demande à la télé.
01:11:26Je vous demande à la télé.
01:11:28Il m'a dit que je vous demande à la télé.
01:11:30Je vous demande à la télé, je vous demande à la télé.
01:11:34Merci, merci Raphique.
01:11:36Nous écoutons Emmanuel et Clémence.
01:11:38Merci.
01:11:40Merci beaucoup.
01:11:42toute l'histoire, par-t-elle-en-coute,
01:11:44cette histoire-là,
01:11:46où l'expérience, c'est une vraie valeur.
01:11:48Quand on raconte un peu ce qu'on fait là,
01:11:50on ne touche pas tout,
01:11:51on le tient là, depuis en bas jusqu'en haut.
01:11:54Et ça, il y a une vraie valeur.
01:11:56Ce qui est difficile, aujourd'hui,
01:11:57ce qui m'entendait, c'est la façon
01:12:00qu'on est capable d'exprimer ça.
01:12:01On est capable de mettre où en avant.
01:12:04Et ça,
01:12:05ça, c'est difficile.
01:12:07On est capable d'avoir une lettre, je ne peux pas répondre,
01:12:08mais on est capable d'être là, une perdue,
01:12:10et on est capable d'être là, une accumulée en bas.
01:12:13Vous avez trop long,
01:12:14du coup, là, il n'y a pas de temps.
01:12:15Oui, il n'y a pas de temps.
01:12:15C'est comment on fait et qui on fait
01:12:18pour montrer où,
01:12:19montrer qu'on peut faire cette expérience-là.
01:12:21Challenge,
01:12:22ce n'est pas un étoile ou challenge un board manager.
01:12:24Je dis, mais je vais travailler dans le board,
01:12:26faire 20 ans, je vais faire ça.
01:12:28Je vais montrer où, donne-moi un sens,
01:12:30un jour,
01:12:31je vais montrer où qu'on peut faire.
01:12:33Vous connaissez,
01:12:34la chance-là,
01:12:36tout le monde a la chance,
01:12:37mais il provoque ça.
01:12:38Il faut appeler ça.
01:12:39Et ce qui m'a dit pour dire où,
01:12:41c'est qu'il n'y a pas de temps.
01:12:42Il y a un moment,
01:12:43je vais montrer où,
01:12:44je vais venir là,
01:12:45je vais être dans le board,
01:12:47je vais montrer où là,
01:12:48où il y a une problématique,
01:12:49la fin de la journée,
01:12:51je vais faire un travail là.
01:12:53Je vais faire un travail.
01:12:55Vous connaissez,
01:12:55je vais vivre l'Australie,
01:12:57je vais vivre un restaurant indien,
01:12:59je vais faire un restaurant indien,
01:13:00pendant un mois,
01:13:01je vais nettoyer la vaisselle,
01:13:03je vais faire tout ça,
01:13:03pour apprendre à cuire,
01:13:05manger indien.
01:13:06Et,
01:13:07mais,
01:13:07je vais provoquer ça.
01:13:08Mais,
01:13:09là,
01:13:09on demande,
01:13:09moi,
01:13:09c'est que je vais rester travailler à eux autres.
01:13:11Je vais dire,
01:13:11finalement,
01:13:11je vais faire ça manger là.
01:13:14Donc,
01:13:15on va faire ça.
01:13:17Fini le travail,
01:13:17on fait l'ouvrage dans l'Australie,
01:13:20on va dire,
01:13:21je vais continuer là,
01:13:22je vais continuer là,
01:13:23je vais avoir un peu de pression,
01:13:24on arrive décembre là,
01:13:25l'hôtel est dans le bal,
01:13:27le restaurant est dans le bal,
01:13:28mais on a un troisième état,
01:13:29je vais faire un écoute là.
01:13:30C'est un écoute.
01:13:30Oui.
01:13:32Salut,
01:13:32Bouvine,
01:13:33et Rafik fou,
01:13:35Rafik là,
01:13:36Rafik puissant.
01:13:38Très bien.
01:13:38Clément,
01:13:39vous pouvez ajouter quelque chose ?
01:13:39Oui,
01:13:39il y a une chose qui est sûre,
01:13:41c'est en vous écoutant,
01:13:42Rafik,
01:13:43c'est que vous avez l'envie.
01:13:45Donc,
01:13:45cette envie là,
01:13:46c'est déjà le début de tout,
01:13:48mais ça ne suffit pas.
01:13:49Comme dit Emmanuel,
01:13:51c'est,
01:13:52aller montrer,
01:13:54que cette envie,
01:13:54elle est réelle.
01:13:55Et il n'y a rien de mieux.
01:13:56C'est bien deux choses,
01:13:56si je vous permettez Clément,
01:13:57c'est-à-dire,
01:13:58il y a l'envie,
01:13:58donc la motivation,
01:14:00mais aussi le talent.
01:14:01Donc,
01:14:02le monsieur vous explique que,
01:14:04lui,
01:14:04il connaît le métier,
01:14:06il a des recommandations,
01:14:07il a cette reconnaissance
01:14:08de la part des clients étrangers,
01:14:10mais justement,
01:14:12ce n'est pas reconnu
01:14:13de là où il est.
01:14:16Oui,
01:14:16mais c'est ça la différence
01:14:17entre le soft et le hard skills.
01:14:19Et le hard skills,
01:14:20il y a beaucoup de personnes
01:14:21qui l'ont,
01:14:22donc le talent,
01:14:23justement,
01:14:25ce n'est pas différenciant.
01:14:27Ce qui est différenciant,
01:14:28c'est le soft skills.
01:14:28Ce qui est différenciant,
01:14:30c'est la manière
01:14:30dont il va aller s'adresser
01:14:31à ses clients potentiels,
01:14:32à ses prospects potentiels,
01:14:34au bar manager
01:14:34qu'il va aller rencontrer,
01:14:37à qui il va aller partager son histoire,
01:14:40à qui il va aller demander du temps
01:14:41pour expliquer ce qu'il a fait,
01:14:45une belle réussite qu'il a eue.
01:14:46Et c'est ça que Rafik,
01:14:48aujourd'hui,
01:14:49doit mettre en avant
01:14:50pour se démarquer.
01:14:51Justement,
01:14:52ce qui me ramène
01:14:53à ma prochaine question,
01:14:54le temps passe très vite,
01:14:55je pense qu'on va vous revoir ici
01:14:58très prochainement,
01:14:59on devrait peut-être même
01:14:59faire une émission,
01:15:00on ne sait pas,
01:15:01parce que je vois
01:15:02que les gens sont intéressés,
01:15:03ils nous appellent,
01:15:04etc.
01:15:04Donc,
01:15:05ça fera quelques conseils
01:15:07et nous sommes là.
01:15:08Écoutez,
01:15:09vous insistez,
01:15:11vous avez beaucoup insisté
01:15:12sur la question
01:15:14de révaloriser les métiers.
01:15:15Et là,
01:15:15nous avons entendu
01:15:16parler Rafik.
01:15:18Alors,
01:15:18les métiers qui sont souvent invisibles
01:15:19ou sous-estimés,
01:15:21pourquoi ces métiers
01:15:21ne bénéficient pas
01:15:23de la reconnaissance
01:15:24qu'ils méritent,
01:15:24selon vous,
01:15:25et comment changer
01:15:26cette perception ?
01:15:29C'est la revalorisation
01:15:30des métiers
01:15:30et des compétences
01:15:31et un enjeu assez clé.
01:15:34On parle souvent
01:15:35de quelles sont
01:15:36les compétences
01:15:37de demain
01:15:38qui vont être obligatoires,
01:15:40on parle beaucoup
01:15:40du future of work,
01:15:41etc.
01:15:42Il y a une notion
01:15:44qui est claire,
01:15:44c'est que ces questionnements
01:15:46et ces questions
01:15:46de quelles sont
01:15:48les compétences
01:15:48qui vont être recherchées
01:15:49en 2030,
01:15:51quels sont les hard skills,
01:15:52quels sont les métiers
01:15:53émergents,
01:15:54etc.
01:15:54Ce sont des questions
01:15:54qu'on se pose
01:15:55depuis 50 ans.
01:15:57Chaque semaine,
01:15:58il y a des conférences
01:15:58sur cette thématique.
01:15:59Oui,
01:16:00parce qu'en fait,
01:16:01aujourd'hui,
01:16:01malheureusement,
01:16:04c'est tellement
01:16:05plus plaisant
01:16:05de se projeter
01:16:07dans un futur
01:16:08que d'affronter
01:16:09une réalité.
01:16:11C'est ce que je constate,
01:16:14c'est que c'est plus simple
01:16:15d'aller faire
01:16:16de la théorie
01:16:17sur on aura besoin
01:16:18de ci,
01:16:18ça, ça,
01:16:19alors qu'il y a
01:16:20un à 30 besoins
01:16:22qui sont ouverts
01:16:23en interne
01:16:23pour des besoins
01:16:25qui sont des besoins
01:16:26de compétences,
01:16:27des besoins
01:16:28de collaborateurs.
01:16:28et à l'inverse,
01:16:30il y a 100,
01:16:32200,
01:16:32300 personnes
01:16:33comme Rafik,
01:16:35par exemple,
01:16:36qui sont dans
01:16:36l'attente
01:16:36d'un feedback
01:16:37et qui sont prêts
01:16:38potentiellement
01:16:39à combler
01:16:40ces besoins-là.
01:16:40Mais ça,
01:16:42ça demande
01:16:43de travailler,
01:16:45de rentrer dans le deep,
01:16:47d'aller avoir
01:16:48des conversations
01:16:49qui peuvent être
01:16:49difficiles
01:16:50entre managers
01:16:51et ressources humaines.
01:16:54Ressources humaines
01:16:55qui,
01:16:56HR manager
01:16:56ou hiring manager,
01:16:58qui constatent
01:16:59la réalité terrain
01:17:00et qui, du coup,
01:17:01disent
01:17:01le profil plug and play
01:17:03que tu veux,
01:17:03il n'est pas disponible
01:17:04aujourd'hui sur le marché.
01:17:06Ça ne veut pas dire
01:17:06qu'il n'existe pas.
01:17:07Mais aujourd'hui,
01:17:08il n'est pas disponible,
01:17:09il n'est pas intéressé
01:17:09pour nous rejoindre.
01:17:11Par contre,
01:17:11on a celui-là,
01:17:12celui-là,
01:17:13celui-là,
01:17:13celui-là,
01:17:14qui peut avoir
01:17:15des compétences
01:17:16qui sont transférables,
01:17:17donc des soft skills
01:17:18qui sont transférables.
01:17:20Et en formant,
01:17:21et si tout le monde le fait,
01:17:21et c'est ce qu'on disait
01:17:22tout à l'heure,
01:17:23si tout le monde forme,
01:17:25mais il n'y a plus
01:17:26ce problème là,
01:17:27demain.
01:17:27Et c'est ce fameux demain
01:17:28qui nous intéresse tant,
01:17:30tout le temps,
01:17:30de se dire,
01:17:31mais qu'est-ce qui va se passer
01:17:32demain,
01:17:32qu'est-ce qui va se passer
01:17:33demain,
01:17:33qu'est-ce qui va se passer
01:17:34demain,
01:17:34alors qu'aujourd'hui,
01:17:35il y a déjà plein de choses
01:17:37à tackle.
01:17:39Ce n'est pas des problématiques,
01:17:40à mon sens.
01:17:41C'est juste du travail.
01:17:43C'est des sujets à traiter,
01:17:45c'est des sujets à aborder,
01:17:46c'est des sujets
01:17:47qui sont difficiles,
01:17:48qui peuvent mettre
01:17:49des nœuds au cerveau,
01:17:50qui peuvent provoquer
01:17:51des insomnies
01:17:51parce qu'il n'y a rien
01:17:52de plus désagréable
01:17:54que de savoir
01:17:55que le lendemain matin,
01:17:56on va avoir une conversation
01:17:57difficile avec un collaborateur
01:17:59parce qu'on n'est pas
01:18:00satisfait de son travail
01:18:01ou parce qu'on a besoin
01:18:03de le repositionner
01:18:05peut-être en interne,
01:18:06de lui proposer
01:18:06une mobilité interne
01:18:07ou de lui poser
01:18:08d'autres objectifs
01:18:10qu'il a,
01:18:10etc.
01:18:11Mais,
01:18:13peut-être dans des discussions
01:18:14constamment,
01:18:15ça va aider
01:18:16à la rétention
01:18:17en entreprise
01:18:18qui a un réel besoin
01:18:20pour éviter
01:18:21à devoir recruter après.
01:18:24Et cette loyauté,
01:18:25elle passe par
01:18:26de l'écoute
01:18:27parce que
01:18:27de l'écoute
01:18:29amènera automatiquement
01:18:30un sentiment
01:18:31de confiance.
01:18:34Tout humain
01:18:35aime avoir confiance
01:18:35en son voisin
01:18:37et du coup,
01:18:38ce sentiment-là,
01:18:39derrière,
01:18:39amènera des actions
01:18:40automatiquement
01:18:40parce que le dialogue
01:18:42se créera
01:18:43et en créant le dialogue,
01:18:45automatiquement,
01:18:46il y a des solutions
01:18:47qui sont trouvées
01:18:47et les solutions trouvées
01:18:49ne sont pas
01:18:49à appliquer immédiatement.
01:18:52En créant ce dialogue
01:18:53et en créant
01:18:54cette connexion
01:18:55et cette confiance
01:18:56entre un collaborateur
01:18:57et un manager
01:18:58potentiellement
01:18:58ou un collaborateur
01:18:59et son entreprise,
01:19:02automatiquement,
01:19:02la personne fera preuve
01:19:03de résilience.
01:19:04On parlait du temps.
01:19:06Je suis consciente
01:19:07que toutes les entreprises
01:19:08sont aujourd'hui
01:19:10dans une course
01:19:10et que ce temps-là
01:19:12est toujours
01:19:14difficile
01:19:17ou compliqué
01:19:17à dégager.
01:19:19Mais en étant proche
01:19:21et sincère
01:19:22et authentique
01:19:23et en ayant
01:19:24des conversations
01:19:24posées
01:19:26avec les collaborateurs,
01:19:28ils offriront
01:19:28ce temps-là
01:19:29et cette aide-là
01:19:30et c'est dans
01:19:31ces moments-là
01:19:31qu'il y a du potentiel
01:19:33et il y a de la
01:19:34mobilité interne
01:19:35et de la revalorisation
01:19:36qui se crée.
01:19:37La revalorisation
01:19:38va être peut-être
01:19:38sur le métier,
01:19:39c'est-à-dire
01:19:39si je prends
01:19:40le métier manuel,
01:19:41à mon risque
01:19:41ce ne sera pas valorisé,
01:19:43mais on a besoin
01:19:43d'alriciens,
01:19:44on a besoin de plombiers,
01:19:45on a besoin de maçons,
01:19:46on a besoin de construire
01:19:47le pays.
01:19:48Et ce n'est pas l'IA
01:19:48qui va construire pour nous,
01:19:50pas aujourd'hui en tout cas,
01:19:51ce n'est pas
01:19:51qu'on aura des robots
01:19:52dans 40 ans,
01:19:53on en reparlera.
01:19:54Mais du coup,
01:19:57il y a une problématique
01:19:58au niveau des médias,
01:19:59la manière dont les médias,
01:20:00je m'excuse,
01:20:01mais les médias
01:20:02viennent parler
01:20:03de ces métiers,
01:20:04il y a une problématique
01:20:05au niveau de l'éducation.
01:20:06Aujourd'hui,
01:20:07l'éducation valorise
01:20:09davantage
01:20:10des métiers
01:20:10de bureau
01:20:13que des métiers
01:20:13de terrain
01:20:14et il y a des billets
01:20:16qui sont pensés
01:20:17à des billets cognitifs
01:20:18de ceux qui pensent
01:20:20et ceux qui exécutent.
01:20:22Mais aujourd'hui,
01:20:23la valorisation
01:20:24d'un métier
01:20:25va être
01:20:27sur un manque.
01:20:28Si on manque
01:20:29de nounou
01:20:31à Maurice
01:20:31dans le Nord,
01:20:33une nounou
01:20:33coûte une fortune
01:20:34dans le Nord.
01:20:3535 000 roupies.
01:20:37Pas un mois.
01:20:39Ah !
01:20:39Valorisation du métier.
01:20:41Du coup,
01:20:41le but,
01:20:42c'est quoi ?
01:20:42Le but,
01:20:42c'est de considérer ça.
01:20:44J'étais jardinien d'Australie,
01:20:454 ans et demi
01:20:46de jardinage
01:20:47et de ménage,
01:20:47je vais en dire plus tôt.
01:20:49On me valorisait.
01:20:50J'arrivais à une intersection,
01:20:51je suis avec mon camion
01:20:52avec mes robiches,
01:20:55on va me laisser passer.
01:20:57Priorité à toi,
01:20:58Emmanuel,
01:20:59tu es en train
01:20:59de travailler,
01:20:59vas-y, mon ami.
01:21:01Donc ça,
01:21:02c'est la valorisation.
01:21:02Et aujourd'hui,
01:21:03un plombier,
01:21:04j'ai un plombier
01:21:05que je connais très bien,
01:21:05Reynold,
01:21:06qui vient à la maison
01:21:07parce que je n'ai pas le temps
01:21:08de m'occuper
01:21:09de ma plomberie,
01:21:10même si je sais le faire,
01:21:11je suis en train
01:21:11de travailler
01:21:14et du coup,
01:21:15Reynold,
01:21:15il passe,
01:21:16il change de boycott,
01:21:17tu as deux minutes,
01:21:19il a 2,900 roupies.
01:21:21Wow !
01:21:22Tu vois ?
01:21:22Et donc,
01:21:23finalement,
01:21:24Reynold,
01:21:24je suis sûr
01:21:24qu'il gagne plus que moi
01:21:25aujourd'hui.
01:21:26Je suis sûr,
01:21:26je suis certain.
01:21:28Et aujourd'hui,
01:21:29ça va dépendre
01:21:30de la rigueur.
01:21:31On veut valoriser un métier,
01:21:32le métier du plombier
01:21:34qui est rigoureux,
01:21:35il est valorisé.
01:21:36Le métier,
01:21:37l'électricien
01:21:38qui est rigoureux,
01:21:39il est valorisé.
01:21:40Le responsable technique
01:21:42qui gère,
01:21:42qui a fait les maintenances
01:21:43de climatisation,
01:21:47il est valorisé.
01:21:48C'est l'attitude.
01:21:49Je disais qu'on a
01:21:50un problème d'attitude
01:21:52à Maurice.
01:21:54On n'est pas capable
01:21:54de dire des choses.
01:21:56On dit qu'on arrive,
01:21:57mais on n'arrive jamais.
01:21:59On prend plusieurs boulots ensemble.
01:22:00Moi,
01:22:01je l'ai vu,
01:22:01j'ai voulu monter
01:22:02la même agence à Maurice
01:22:04que j'ai faite en Australie
01:22:04avec des gens
01:22:05que je connaissais très bien.
01:22:06Ça n'a pas pu marcher.
01:22:07Oui,
01:22:08oui,
01:22:08j'arrive là,
01:22:08j'arrive là.
01:22:09T'es où ?
01:22:10J'arrive,
01:22:10j'arrive.
01:22:10Deux heures plus tard,
01:22:11t'es où ?
01:22:12Et finalement,
01:22:13trop de boulot,
01:22:14trop de métier.
01:22:15Il perd du temps
01:22:16aujourd'hui
01:22:16à bouger entre les sites
01:22:18et à bouger
01:22:19entre les constructions
01:22:20pour aller aider un coup
01:22:21à gauche,
01:22:22aider un coup à droite
01:22:22et s'assurer que
01:22:23on soit content
01:22:23plutôt que de finir
01:22:24le métier,
01:22:25le livrer,
01:22:25dire voilà.
01:22:26Reynold,
01:22:27il me livre.
01:22:28Il a pris une demi-heure,
01:22:29il a livré ce qu'il a besoin
01:22:30de livrer,
01:22:30c'est fini,
01:22:31il a gagné
01:22:32ses 2500 roupies.
01:22:32Donc valorisation
01:22:34veut dire aussi
01:22:35se respecter soi,
01:22:36respecter son temps,
01:22:38respecter son énergie,
01:22:39respecter le travail
01:22:40qu'on donne,
01:22:41donner du bon travail
01:22:41et du travail qui soit
01:22:43où on est fier,
01:22:44pas juste fier,
01:22:45pas de bâter,
01:22:46on ne va jamais valoriser
01:22:48ces métiers-là.
01:22:49C'est d'avoir une école,
01:22:50une chambre des métiers,
01:22:51c'est d'avoir des écoles
01:22:52polytechniques,
01:22:54des écoles techniques,
01:22:56par exemple,
01:22:57pour reprendre Rafik,
01:22:58Gaëtan Duval,
01:23:00qui va venir,
01:23:03de Daerie,
01:23:05qui va,
01:23:05oui,
01:23:05Nicole Autelier,
01:23:07qui soit valorisé,
01:23:10on a mis les moyens,
01:23:11on a des profs
01:23:13et des lectureurs
01:23:14compétents,
01:23:15c'est ça qu'il faut
01:23:16aujourd'hui pour valoriser.
01:23:17Et au goût du jour,
01:23:18et pour rebondir
01:23:20sur un autre volet
01:23:20de la valorisation
01:23:22des métiers
01:23:23qu'on observe aujourd'hui ici,
01:23:25c'est le rôle des parents
01:23:26dans le choix
01:23:28de la société civile.
01:23:29De la société civile,
01:23:30oui,
01:23:30le rôle des parents
01:23:32et l'influence
01:23:33qu'ont les parents
01:23:34aujourd'hui
01:23:35sur le choix de carrière.
01:23:37Et du coup,
01:23:38j'invite les parents
01:23:39à s'ouvrir
01:23:41sur les métiers
01:23:43qui sont existants
01:23:44aujourd'hui
01:23:45et les compétences
01:23:49qui sont recherchées
01:23:49et le salaire proposé
01:23:52aussi associé
01:23:52à ces métiers-là.
01:23:53Aujourd'hui,
01:23:54on ne réussit pas
01:23:54uniquement sa vie
01:23:55si on est dans la finance,
01:23:57si on est dans le droit,
01:23:58ou si on est ingénieur.
01:24:00Donc,
01:24:01c'est aussi
01:24:01d'avoir cette compétence
01:24:03et c'est aux jeunes
01:24:04d'aller parler
01:24:05avec leurs parents.
01:24:07Le jeune
01:24:08ou la personne
01:24:10qui est dans les métiers
01:24:11manuel terrain
01:24:12peut très bien réussir.
01:24:14Il peut très bien réussir.
01:24:16Écoutez,
01:24:16Emmanuel Mougent
01:24:17et Clément Sudal,
01:24:18c'était un plaisir
01:24:19de vous accueillir ce soir.
01:24:21C'est dommage
01:24:22que l'émission
01:24:23se termine,
01:24:24le temps passe vraiment
01:24:24très vite,
01:24:25c'est trop court.
01:24:27Non,
01:24:27mais ce qui me donne
01:24:28une occasion
01:24:30pour faire
01:24:30une autre émission.
01:24:31Je pense qu'il y a
01:24:32tellement de thématiques
01:24:32que nous aurions
01:24:33tant aimé traiter aussi.
01:24:37Mais nous allons
01:24:38nous revoir.
01:24:39Je suis...
01:24:39programme demain,
01:24:40on est là,
01:24:41on est là pour demain.
01:24:44Alors,
01:24:45Clément Sudal
01:24:46a lancé
01:24:47un challenge
01:24:48aux managers
01:24:48et c'est-à-dire
01:24:49que demain matin,
01:24:51d'aller faire
01:24:52un compliment
01:24:52aux employés.
01:24:53Je pense que
01:24:54ce serait bien
01:24:55vous qui nous écoutez
01:24:56ou les employés
01:24:57qui nous écoutent
01:24:57d'aller dire
01:24:58à leurs employés
01:24:59écoutez,
01:25:00Clément Sudal,
01:25:01je veux bien
01:25:02que nous fassiez...
01:25:03Alors,
01:25:03ça s'applique aussi
01:25:04à l'hôtel du gouvernement
01:25:05parce que nous avons
01:25:06des juniors aussi,
01:25:07des juniors ministères
01:25:07et des juniors.
01:25:08Alors,
01:25:09si vous êtes un peu
01:25:10en froid,
01:25:11allez faire un bisou
01:25:12ou allez faire un compliment.
01:25:13Alors,
01:25:14merci beaucoup
01:25:14de votre présence,
01:25:15merci à nos auditeurs,
01:25:17merci à Gachvi,
01:25:17à La Technique
01:25:18et toute l'équipe
01:25:19de la rédaction
01:25:19qui nous a aidé
01:25:20à réaliser ce programme.
01:25:22Et je vais vous retrouver
01:25:24moi demain
01:25:25et je profite,
01:25:27j'abuse un peu
01:25:27de mon passage à l'antenne
01:25:29pour souhaiter
01:25:30un joie anniversaire
01:25:30à mon frère Hachvin.
01:25:32Un joie anniversaire.
01:25:33Bon anniversaire.
01:25:34Est-ce qu'on va aller chanter
01:25:35ou pas ?
01:25:35On va chanter pour lui ?
01:25:36Happy birthday to you.
01:25:38Happy birthday to you.
01:25:40Nous,
01:25:41on est là.
01:25:41On va continuer
01:25:42à la maison
01:25:42avec un glacé.
01:25:43Très bien.
01:25:44À demain
01:25:45pour une autre émission
01:25:46de Zoom Extra.
01:25:47Merci
01:25:47et bonne soirée.
01:25:53Hard talk.
01:25:54Hard talk.
01:25:54Top FM
01:26:08Coup de santé frais
01:26:10débit 25 ans.
01:26:11Nous connaissons
01:26:11qui goût content
01:26:12pour parler sous.
01:26:13de Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
1:25:09
|
À suivre
1:00:49
1:30:01
1:29:29
1:30:05
50:59
1:36:21
1:29:50
1:53:11
1:29:05
1:26:21
1:27:34
1:36:00
1:03
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