Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Jean-Claude Beaujour, Paul Cébille, Benjamin Cauchy et Gilles Platret

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_

##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-12##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00A tous, c'est la réforme emblématique du second quinquennat d'Emmanuel Macron.
00:00:05La suspension du report de l'âge de départ à la retraite doit être votée aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
00:00:10Un vote dans le cadre du budget de la Sécurité Sociale.
00:00:12C'est, on le rappelle, l'une des principales concessions faites par le Premier ministre Sébastien Lecornu
00:00:17pour tenter d'amadouer le PS.
00:00:19Le projet de financement de la Sécu, lui, doit être adopté avant minuit ce soir.
00:00:23Si les députés n'y arrivent pas, c'est le texte initial du gouvernement qui sera soumis au Sénat.
00:00:27La CGT, elle, appelle bien à la grève le 2 décembre.
00:00:30Sophie Binet l'a confirmé ce matin sur BFM TV.
00:00:33Un mouvement pour dénoncer la copie budgétaire qui reste catastrophique, selon la secrétaire générale du syndicat.
00:00:40Le bureau d'une vice-procureure de Marseille perquisitionnée la semaine dernière.
00:00:44C'est une information dévoilée par le Nouvel Obs.
00:00:46Elle a été menée dans le cadre d'une affaire qui met en cause l'office anti-stupéfiants de la cité fosséenne.
00:00:52Cette magistrate était chargée de l'opération Trident pour capturer un narcotrafiquant.
00:00:57Vient un conteneur rempli de cocaïne.
00:01:00Et la police des polices cherche à comprendre comment la drogue s'est évaporée sans qu'aucune personne ne soit interpellée.
00:01:06Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte après ce drame à Tourcoing.
00:01:10Un adolescent de 16 ans est mort hier après un refus d'obtempéré.
00:01:13Il aurait refusé de s'arrêter à un contrôle de la police municipale.
00:01:17Dans sa fuite, il aurait percuté à un poteau alors qu'il circulait en sens interdit.
00:01:21Des affrontements en marche de la COP30 à Belém au Brésil.
00:01:25Ils ont éclaté entre des militants autochtones brésiliens et les agents de sécurité de la conférence sur le climat de l'ONU.
00:01:31Des militants qui ont tenté de pénétrer dans le bâtiment de la COP après une marche pour alerter sur la situation des peuples indigènes.
00:01:38Et puis un diamant bleu vendu hier en Suisse à plus de 22 millions d'euros.
00:01:42Il s'agit du Mellon Blue de plus de 9 carats.
00:01:46Un bijou qui compte parmi les plus beaux diamants de couleurs jamais proposés aux enchères selon Christie's.
00:01:51A noter qu'on ignore pour l'instant l'identité exacte de l'acheteur.
00:01:56Excellente matinée à tous.
00:01:59Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:02:04Bonjour à toutes et à tous, mercredi 12 novembre, parlons vrai sur Sud Radio et commentons l'actualité ensemble.
00:02:11Vous connaissez le numéro 0826 300 300.
00:02:14On vous attend évidemment sur la réforme des retraites.
00:02:18C'est aujourd'hui le jour J à l'Assemblée nationale.
00:02:21Vraisemblablement cette réforme des retraites va être suspendue.
00:02:26On en parle avec vous.
00:02:27Une suspension qui va coûter cher financièrement mais politiquement également.
00:02:32100 millions d'euros pour la Palestine pour aider à la reconstruction.
00:02:35Oui, ça fait partie des aides en général que la France apporte aux pays en difficulté.
00:02:42Mais est-ce qu'on en a les moyens aujourd'hui ?
00:02:44Il n'est pas forcément question que de la Palestine mais de ces aides aux pays qui sont en guerre ou qui ont besoin d'aide.
00:02:53Est-ce qu'on n'en fait pas un petit peu trop ?
00:02:54Gérald Darmanin qui se dit sidéré par le fait que Salab Deslam est un ordinateur en prison.
00:02:59On est heureusement mieux votard que jamais comme on dit.
00:03:03Et puis le maire Cossure Emmanuel Macron qui était contre et qui visiblement est sur le point de céder.
00:03:09Les agriculteurs sont en colère et il sera aujourd'hui à Toulouse.
00:03:13Jean-Claude, bonjour.
00:03:14Bonjour.
00:03:16Avocat, président du forum transatlantique.
00:03:18Bonjour Valérie.
00:03:19Paul Sébille, rédacteur en chef d'Hexagone.
00:03:21Bonjour à vous.
00:03:22Benjamin Cochy, chef d'entreprise.
00:03:24Bonjour à tous.
00:03:24Bonjour également.
00:03:25Et nous attendons Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône.
00:03:28Donc tous ces sujets avec vous.
00:03:31On va commencer peut-être avec cette réforme des retraites qui va nous coûter effectivement très cher.
00:03:37Il y a le dessin de CAC à la une de l'opinion.
00:03:41CAC qui est un caricaturiste qui résume assez bien la situation.
00:03:46On a Olivier Faure qui s'adresse à Sébastien Lecornu et qui lui dit
00:03:51« Vous faites aussi un geste là-dessus sur les carrières longues ».
00:03:55Et Sébastien Lecornu, transpirant, lui dit « En parlant de carrières longues, c'est un peu ça ».
00:04:02C'est-à-dire qu'on voit qu'il y a eu quand même des petits arrangements qui se sont faits au détriment de nos enfants, de nos petits-enfants.
00:04:10La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois.
00:04:15Au lieu des 63 ans prévus par la réforme, on est à rebours de tous les pays d'Europe.
00:04:20Les gens, en général, travaillent plus longtemps, quels que soient les pays d'Europe.
00:04:24Et nous, on est en train de renoncer à cette réforme des retraites qui faisait partie du projet d'Emmanuel Macron.
00:04:31Manque de courage.
00:04:33Comment vous le qualifieriez, ce renoncement ?
00:04:34Je crois que vous, vous êtes favorable à l'abandon de la réforme des retraites, Benjamin Cauchy ?
00:04:40Non, moi je pense qu'effectivement, la réforme des retraites qui est mise en place depuis 2023 est perfectible.
00:04:45Mais je pense que pour les finances publiques, ça serait une catastrophe que de la suspendre ou de l'abroger,
00:04:50selon la sémantique choisie en fonction de sa position sur les bancs de l'Assemblée.
00:04:55Effectivement, la carrière courte de Sébastien Lucornu semble effectivement accrochée à cette décision aujourd'hui
00:05:05de savoir si on va suspendre ou non la réforme des retraites.
00:05:08Mais il faut reconnaître quand même que ça va nous coûter quelques milliards d'euros l'année prochaine
00:05:11et quelques dizaines de milliards d'euros l'année qui suit.
00:05:14Donc c'est peut-être le CDD le plus cher de France, celui de M. Lucornu.
00:05:18Oui, absolument. Effectivement, ce vote risque d'être tout à fait sans surprise, Paul Sébille.
00:05:27Oui, c'est vrai qu'en plus, ça vient à un moment assez... c'est vraiment contre-cyclique, on va dire,
00:05:31puisqu'on voyait dans l'opinion les Français qui commençaient à avoir un petit peu plus confiance
00:05:36dans le système de retraite suite à la réforme de 2022
00:05:38et aussi le taux d'emploi des 50 ans et plus qui commençait à augmenter.
00:05:42Donc en fait, on revient un petit peu sur tout ça, alors que les Français,
00:05:44bon, ils ont un rapport très compliqué avec cette réforme.
00:05:46Si on les interroge là-dessus, ils sont pour la suspension évidemment,
00:05:50mais par ailleurs, ils se rendent compte que cette suspension ne va pas du tout aider
00:05:54les finances publiques, de toute évidence, mais en plus, ça ne va rien régler.
00:05:57Et ça ne règle rien non plus de ce qu'eux attendraient d'une réforme des retraites
00:06:01qui est par exemple un peu plus de capitalisation, ce genre de choses.
00:06:04Il y a plein de champs qui ne sont pas explorés à cause de ce débat
00:06:07sur lequel on revient encore une fois.
00:06:09Oui, pour vous, Jean-Claude, ce renoncement ?
00:06:12Alors évidemment, c'est politiquement de la démagogie.
00:06:16Pourquoi ? Parce que moi, j'aimerais bien qu'on revienne à des choses extrêmement simples.
00:06:21Lorsque le système a été mis en place,
00:06:24oui, nos grands-parents, pour parler de manière caricaturale,
00:06:29avaient tous des emplois extrêmement difficiles.
00:06:32Les cheminots, c'était vraiment les cheminots.
00:06:34Il y avait du charbon.
00:06:34Les gens allaient à la mine et puis on avait 5 ans de retraite derrière soi
00:06:38lorsqu'on prenait sa retraite.
00:06:40Aujourd'hui, avec une retraite à 62 ans, une espérance de vie de 87-88 ans,
00:06:47ça veut dire 25 ans de retraite derrière soi.
00:06:49Donc on voit bien sur des chiffres très simples qu'on ne peut pas continuer comme ça
00:06:54parce qu'effectivement, on a plus de besoins.
00:06:55Première chose.
00:06:56Deuxième chose, le débat est faussé parce que chaque fois, on dit
00:06:59les métiers de grande pénibilité.
00:07:02Mais précisément, on a déjà abordé ce sujet et de dire
00:07:05mais bien sûr, humainement, moi je suis pour le fait qu'on traite différemment
00:07:09les gens qui ont des métiers mais vraiment difficiles.
00:07:12Et il n'y a pas de discussion là-dessus.
00:07:14En revanche, permettez-moi de vous dire qu'en tant qu'avocat,
00:07:17je vois souvent des gens de toute profession venir après la retraite,
00:07:21après 62-63 ans, ils viennent me dire
00:07:24vous savez maître, on voudrait monter une petite activité pour pouvoir continuer
00:07:29parce que vous comprenez, on ne va pas juste s'asseoir en attendant tranquillement les choses.
00:07:33Et je trouve ça très bien.
00:07:34Donc arrêtons de dire qu'à 62-63 ans, on est épuisé par la vie.
00:07:38Et là encore, arrêtons d'accepter que le débat soit pollué par ce qui est humain,
00:07:43c'est-à-dire que des gens au métier difficile, qu'on puisse les accompagner,
00:07:47ceux qui ont eu des carrières coupées, etc.
00:07:51Ça, il n'y a pas de discussion là-dessus.
00:07:53Mais ne mettons pas tout le monde dans le même sac en disant
00:07:56on va faire partir tout le monde parce que je vais vous dire
00:07:57quand vous faites partir des médecins qui ont été formés jusqu'à l'âge de 30, 32, 33 ans
00:08:03et à 65 ans, ça veut dire que vous avez payé chèrement
00:08:07des gens qui au bout de 30 ans qu'on met à la retraite
00:08:10et après on nous dit quoi ?
00:08:11Eh bien on va chercher des médecins à l'étranger
00:08:13parce qu'on n'en a pas suffisamment en France.
00:08:16Est-ce qu'on ne marche pas sur la tête ?
00:08:17Alors on a un auditeur en ligne avec nous, Baptiste, bonjour.
00:08:21Bonjour Valérie.
00:08:22Bonjour, vous nous appelez de Paris et vous, vous y êtes favorable à la suspension de cette réforme des retraites.
00:08:28Dites-nous pourquoi ?
00:08:29En fait, oui, j'y suis favorable pour deux raisons principalement
00:08:32et je vais les développer très très vite.
00:08:34La première, c'est ce que vient de dire votre intervenant
00:08:36sur le fait que les gens vivent beaucoup plus longtemps
00:08:38et que nos grands-parents avaient des métiers difficiles, etc.
00:08:40Il oublie juste de préciser une chose, c'est que sur le cours d'une vie,
00:08:45aujourd'hui, avec les gains de productivité qui ne sont jamais mentionnés,
00:08:48quelqu'un produit beaucoup plus de richesse que nos grands-parents.
00:08:52Et ça, c'est jamais pris en compte.
00:08:54C'est-à-dire qu'en fait, comme on ne partage pas,
00:08:56je me souviens qu'à l'époque de la réforme des retraites,
00:09:00il y avait une ONG qui avait avancé un chiffre qui était, à mon sens, intéressant
00:09:03et qui disait pour financer le déficit attendu des retraites,
00:09:06parce qu'on oublie aussi de préciser que ce n'est pas forcément obligatoire,
00:09:10c'est 10-15 milliards, c'est un déficit attendu,
00:09:12c'est un des scénarios du Conseil d'augmentation des retraites.
00:09:15Il y en a d'autres des scénarios qui disent qu'il n'y aura pas de déficit.
00:09:17Ça, c'est la première chose.
00:09:19Cette ONG avait dit, pour compenser ce déficit attendu,
00:09:22il suffirait de taxer de 2% les 57 milliardaires français.
00:09:26Donc, il y a un vrai choix de société.
00:09:28C'est soit on fait travailler tout le monde deux ans de plus,
00:09:30soit on met à contribution ceux qui contribuent beaucoup moins
00:09:32en proportion de leurs revenus que les autres.
00:09:34Voilà, c'est tout.
00:09:35Alors, je ne sais pas ce que...
00:09:37Jean-Claude ou Gilles Platret vient de nous rejoindre.
00:09:39Bonjour, maire de Châlons.
00:09:40Nous parlons de la réforme des retraites.
00:09:43Et donc, on entend Baptiste qui, lui, est favorable à donner...
00:09:47Oui, vous voulez...
00:09:48Non, mais laissez y répondre parce que ça répond à ce que vous disiez précédemment.
00:09:52Mais oui, évidemment qu'on est...
00:09:56J'ai bien en tête ces chiffres.
00:09:58Mais on ne peut pas, inlassablement,
00:10:00avoir un système qui est en permanence déficitaire
00:10:03et dire qu'on va taxer pour pouvoir gérer un système qui est déficitaire,
00:10:07qui est trop déséquilibré.
00:10:08Ce n'est pas simplement qu'il est déficitaire, il est trop déséquilibré.
00:10:11Moi, je préférerais qu'on dise, je vais vous dire,
00:10:14qu'on va taxer ici ou là pour financer de l'innovation,
00:10:18pour faire de la recherche,
00:10:19pour avoir des entreprises qui puissent concurrencer les grands géants mondiaux.
00:10:24Moi, je préférerais qu'on dise,
00:10:26eh bien, on va prendre de l'argent qui va aider nos chercheurs,
00:10:28qui va aider la recherche médicale.
00:10:30Mais pour dire simplement, eh bien, on a bien compris,
00:10:33et j'entends ce chiffre sur la productivité,
00:10:36mais on va continuer à s'arrêter à 62 ans ou à 61 ans,
00:10:39simplement parce qu'on a une productivité qui est à peu près égale,
00:10:42et on va faire, pour pouvoir financer à retraite 25 ans de retraite,
00:10:47je dis, attention, attention à ne pas marcher sur la tête, effectivement.
00:10:51Oui, Gilles Platret, merci Baptiste d'être intervenu,
00:10:55et 0826 300 300,
00:10:57si vous êtes favorable à la suspension de cette réforme des retraits,
00:11:01ou si au contraire, vous considérez que c'est un reniement du gouvernement
00:11:05et d'Emmanuel Macron en particulier, et Gilles Platret ?
00:11:07Alors, il y a plusieurs questions dans la question que vous venez de rappeler.
00:11:10Oui, c'est un reniement.
00:11:12Politiquement, c'est un reniement.
00:11:13C'est-à-dire que le gouvernement, qui n'a absolument aucune assise,
00:11:17se met dans la main du Parti Socialiste
00:11:19pour essayer de durer quelques semaines de plus.
00:11:21Bon, ça, c'est un fait objectif,
00:11:23ça ne touche pas au fond de la réforme,
00:11:24mais c'est un fait objectif.
00:11:26Combien de temps ça durera ?
00:11:27Je n'en sais rien.
00:11:27Mais en tout cas, ce qui va se dessiner,
00:11:30la proposition à l'examen de cet amendement,
00:11:32c'est exactement un renoncement devant le Parti Socialiste.
00:11:34C'est un accord d'Assemblée,
00:11:35comme on en a connu tant sous la Quatrième République.
00:11:37Donc là-dessus, oui, il y a un reniement.
00:11:40Mais ça ne règle pas la question des retraites.
00:11:42Moi, je pense que le problème a été mal posé depuis le départ.
00:11:45entièrement d'accord pour que la pénibilité soit vraiment reconnue
00:11:49pour les métiers où elle est réelle,
00:11:52parce qu'elle est réelle dans beaucoup de métiers.
00:11:54Mais je pense que notre problème fondamental,
00:11:56c'est que, d'une façon générale,
00:11:57nous ne travaillons pas assez en France.
00:12:00Nous ne travaillons pas assez en France.
00:12:02C'est-à-dire que...
00:12:03On va vous dire que ça dépend pour qui.
00:12:04Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
00:12:05mais je vais vous dire sur les moyens de la moyenne.
00:12:07Je parle de la moyenne.
00:12:09On n'a jamais réfléchi sérieusement
00:12:12à cette idée qu'en dehors de l'allongement
00:12:16de la durée du travail en années,
00:12:20se posait la question de la durée hebdomadaire de travail.
00:12:24Notre souci premier, c'est cette décision fatale
00:12:27des 35 heures qui étaient prises sur un accord électoral
00:12:30et qui n'a jamais officiellement été remise en cause.
00:12:33Elle a été contournée parfois par les hors-sup,
00:12:36mais elle n'a jamais été remise en cause.
00:12:38Personne, ni à droite et a fortiori pas à gauche,
00:12:40n'a eu le courage de poser cette question sur la table.
00:12:43Or, il vaut bien mieux,
00:12:45et je le dis, peut-être que ça sera un peu un contrepoint
00:12:47de ce que vous dites sur, finalement,
00:12:49il faut maintenir les 64 ans.
00:12:50Il vaut bien mieux travailler plus longtemps chaque semaine
00:12:54quand on est dans la force de l'âge pour le faire
00:12:56que de tirer, tirer, tirer sur les années de travail,
00:12:59les années de son âge personnel,
00:13:02pour une simple et bonne raison.
00:13:03D'abord, je peux comprendre l'aspiration
00:13:05à partir le plus tôt possible à la retraite
00:13:07pour pouvoir profiter de sa famille et des siens.
00:13:09Il y a des changements de société aussi
00:13:11qu'il faut prendre en compte.
00:13:12C'est complètement légitime.
00:13:13Mais, surtout, quand vous perdez votre job,
00:13:16passé 55 ans,
00:13:17vous n'en retrouvez qu'avec de grandes difficultés.
00:13:21Et donc, il vaut bien mieux travailler plus
00:13:22quand on est, encore une fois,
00:13:24dans l'âge de le faire.
00:13:25Donc, cette presse des 35 heures
00:13:27doit enfin être remise à plat.
00:13:30On doit revenir...
00:13:30Moi, je vais vous dire,
00:13:31je vais être un peu provocateur.
00:13:32Bon, c'est pour faire avancer le débat,
00:13:34dans le respect des idées de chacun.
00:13:35Je trouve que le système de Mitterrand
00:13:37n'était pas si mal que ça.
00:13:38C'est moi qui dis ça.
00:13:39C'est un contre-emploi complet.
00:13:41C'est-à-dire 60 ans et 39 heures.
00:13:44Alors, ça ne suffirait pas
00:13:45pour couvrir les besoins.
00:13:46J'ai fait mon calcul.
00:13:47Mais il n'en reste pas moins
00:13:47que l'augmentation de la durée hebdomadaire
00:13:49me paraît nécessaire.
00:13:51Ça serait bien mieux, d'ailleurs,
00:13:52pour l'économie française
00:13:53parce que nous ne travaillons pas assez.
00:13:55Et surtout, ça permettrait sans doute
00:13:56de ne pas aller jusqu'à 64 ans,
00:13:58d'être peut-être autour de 62 ans.
00:14:00Et ça permettrait à ceux
00:14:01qui veulent partir, de partir.
00:14:02Mais attention,
00:14:03et je vous rejoins complètement,
00:14:04nous ne devons pas,
00:14:05et c'est le cas notamment
00:14:06dans la fonction publique,
00:14:07imposer à des gens
00:14:09qui veulent rester au boulot
00:14:10parce qu'ils ont la capacité,
00:14:12le plaisir, la passion de le faire,
00:14:13de partir malgré eux
00:14:14parce que ça, c'est une perte
00:14:15pour le pays tout entier.
00:14:17Gilles Platré,
00:14:18évidemment qu'il n'y a plus
00:14:19une série de solutions possibles.
00:14:22Mais déjà, sur la réflexion,
00:14:24en réalité, il y a une rupture.
00:14:26Nous ne sommes pas face
00:14:27à ce que dit le Parti Socialiste.
00:14:28C'est un dogme.
00:14:30On veut continuer à vivre comme cela,
00:14:32avec les 35 heures,
00:14:33avec les ponts,
00:14:34avec tout ce qu'il y a avec.
00:14:35Et on dit,
00:14:35eh bien, on va simplement taxer
00:14:37pour pouvoir financer tout cela.
00:14:38La deuxième chose,
00:14:39la deuxième chose,
00:14:40pardonnez-moi, pardonnez-moi.
00:14:42Oui, allez-y rapidement.
00:14:44Pardonnez-moi,
00:14:45mais je viens de vous dire
00:14:46que je vois beaucoup de gens
00:14:47qui me disent,
00:14:48en partant à la retraite,
00:14:49j'aimerais bien avoir
00:14:50une petite activité.
00:14:51Donc quand vous me dites,
00:14:52ils veulent profiter de leur famille,
00:14:54bien sûr qu'ils veulent profiter.
00:14:55Et vous et moi,
00:14:56nous n'allons pas travailler
00:14:56de la même façon à 64 ans
00:14:59qu'à 40 ans, évidemment.
00:15:01Mais il n'empêche
00:15:02qu'ils veulent continuer à travailler.
00:15:04On se retrouve dans un instant.
00:15:060826 300 300.
00:15:07Est-ce que vous êtes favorable
00:15:08à cette suspension
00:15:09de la réforme des retraites ?
00:15:11C'est aujourd'hui
00:15:12que ça se débat
00:15:13à l'Assemblée nationale.
00:15:14A tout de suite.
00:15:15Cette semaine,
00:15:17réveillez-vous avec Patrick Roger
00:15:19dans le Grand Matin Sud Radio.
00:15:21Et gagnez une semaine de vacances
00:15:23à la mer,
00:15:23à la montagne
00:15:24ou à la campagne
00:15:25grâce à La Grange Vacances.
00:15:27Des résidences 3 et 4 étoiles
00:15:29dans toute la France
00:15:30dans lesquelles le 10h midi,
00:15:32mettez-vous d'accord,
00:15:33Valérie Expert.
00:15:34Réforme des retraites.
00:15:36Les députés vont voter aujourd'hui.
00:15:39On s'oriente vers une suspension
00:15:41de cette réforme des retraites.
00:15:43Et c'est vrai que ça va nous coûter cher.
00:15:46Ça va coûter cher politiquement
00:15:48parce qu'il y a des accords
00:15:49qui ont été passés
00:15:50et qui ne seront pas sans conséquence.
00:15:53Et puis ça va nous coûter cher
00:15:54financièrement aussi.
00:15:56Cet âge légal de départ à la retraite
00:15:58et qui est, encore une fois,
00:16:00je le répète,
00:16:00à rebours de ce qui se passe
00:16:01dans le reste de l'Europe.
00:16:03Et encore une fois,
00:16:04on l'a vu avec notre discussion,
00:16:06c'est difficile de globaliser,
00:16:07de dire que tous les métiers
00:16:09ne sont pas équivalents.
00:16:11Il y a des fonctionnaires
00:16:12qui partent très très tôt à la retraite.
00:16:14Il y a des entreprises aussi
00:16:15qui préfèrent faire partir
00:16:17les plus âgés parce qu'ils coûtent cher,
00:16:19parce qu'ils peuvent être remplacés
00:16:21par des plus jeunes
00:16:24qui seront moins coûteux.
00:16:26Donc il y a tout un tas de choses
00:16:27aussi à prendre en compte,
00:16:28Benjamin Cauchy,
00:16:29dans cette suspension.
00:16:31Oui, effectivement,
00:16:33les carrières longues,
00:16:34il y a la pénibilité
00:16:36de certains métiers.
00:16:38Au-delà de ça,
00:16:38j'ai quand même l'impression
00:16:39que notre gouvernement
00:16:41et nos députés
00:16:42sont en train de signer
00:16:43un chèque en blanc
00:16:43pour les générations à venir.
00:16:45Donc est-ce que là,
00:16:45on est en train de
00:16:46s'intermoigner
00:16:47à juste titre
00:16:49sur toutes les personnes
00:16:50qui vont bientôt partir en retraite
00:16:51et qui ont déjà
00:16:5235, 37, 38, 40 ans
00:16:54sur les épaules
00:16:56de travail accompli,
00:16:57quel que soit leur métier.
00:16:58et on se demande
00:16:59s'ils pourraient rester
00:16:59plus longtemps.
00:17:01Moi, je m'inquiète
00:17:02pour ces millions,
00:17:04ces millions de Français
00:17:05qui ont entre 15 et 40 ans
00:17:08aujourd'hui
00:17:08et qui cotisent,
00:17:09en tout cas ceux
00:17:10qui commencent à travailler
00:17:11dès l'âge de 16 ans,
00:17:13qui cotisent
00:17:13et qui finalement
00:17:14se rendent compte
00:17:15qu'eux n'auront pas
00:17:16de retraite.
00:17:17Donc, il y a, on dirait,
00:17:20une sorte de schisme
00:17:20en fait dans notre pays
00:17:21qui correspond
00:17:22à un schisme électoral.
00:17:23D'un côté,
00:17:23vous avez une population
00:17:24extrêmement vieillissante
00:17:25qui s'approche
00:17:26de la retraite.
00:17:27On a les baby-boomers
00:17:28qui commencent
00:17:28à regarder un petit peu
00:17:30les magazines
00:17:31Pleine vie
00:17:32et Notre temps
00:17:33plutôt que de regarder
00:17:34Voici et Femme actuelle.
00:17:35Au public.
00:17:38Non, je ne suis pas sûr
00:17:39que moi aussi.
00:17:41En tout cas, ils sont plus
00:17:41tentés par les croisières
00:17:42que tentés par la layette.
00:17:44Donc, quoi qu'il en soit,
00:17:45on a ce schisme électoral.
00:17:47Même si on peut être
00:17:48pas très tard,
00:17:49il n'y a pas de souci.
00:17:50Moi, il y a un scoop
00:17:51à nous donner.
00:17:52Bon, on va revenir
00:17:52à nos sujets.
00:17:53Donc, voilà,
00:17:54on a des retraités
00:17:54ou des futurs retraités
00:17:55qui sont extrêmement nombreux
00:17:56dans notre pays
00:17:57et qui, eux,
00:17:58s'inquiètent à court terme
00:17:59effectivement
00:17:59et cherchent une solution
00:18:00pour partir plutôt
00:18:01à la retraite
00:18:02parce qu'ils comprennent
00:18:02que le système est vicié.
00:18:04Et puis, il y a
00:18:04toutes ces nouvelles générations,
00:18:06ces millions et ces millions
00:18:07ont une classe d'âge
00:18:08et 600 000 personnes
00:18:09plus les personnes
00:18:11qui nous rejoignent
00:18:11dans notre pays.
00:18:12Ce sont des dizaines
00:18:13de millions de personnes
00:18:14qui se posent la question
00:18:15de ce que va devenir
00:18:16leur retraite.
00:18:17Donc, il va falloir
00:18:19à un moment donné
00:18:19qu'on se pose
00:18:20véritablement
00:18:20les bonnes questions.
00:18:21Est-ce qu'il faut s'inquiéter
00:18:22pour ceux qui sont déjà
00:18:23en train de toucher la retraite
00:18:24ou qui vont bientôt la prendre
00:18:25et à qui on va demander
00:18:25de travailler six mois
00:18:26ou un an de plus ?
00:18:27Ou est-ce qu'on s'inquiète
00:18:28pour ces millions de Français
00:18:29qui sont en train
00:18:30de cotiser comme des perdus
00:18:31avec un ratio actif retraité
00:18:36qui est de 1,3 je crois maintenant
00:18:37donc qui est extrêmement faible ?
00:18:39Et donc, moi,
00:18:39je préfère m'inquiéter.
00:18:40C'est peut-être dégueulasse,
00:18:41c'est peut-être égoïste.
00:18:42Je préfère m'inquiéter
00:18:43pour ces millions de Français
00:18:44qui ont 35, 40 ans
00:18:46qu'on est en train
00:18:46d'enfermer
00:18:47dans un système
00:18:48de retraite par répartition
00:18:49qui est voué à l'échec
00:18:51qui est voué à l'échec
00:18:52sur un plan démographique,
00:18:53sur un plan économique
00:18:54au regard de l'IA
00:18:55qui va arriver
00:18:56qui va bouleverser
00:18:57beaucoup de métiers
00:18:57y compris pénibles.
00:18:58Je trouve qu'on prend
00:18:59en otage
00:19:00les futures générations françaises
00:19:02avec ce système.
00:19:03Oui.
00:19:03Vraiment.
00:19:04Paul ?
00:19:04Oui, puis on refait
00:19:05un petit peu
00:19:06cette fausse promesse
00:19:07comme avec les 35 heures
00:19:08où on disait aux gens
00:19:09qu'ils allaient pouvoir
00:19:10profiter davantage
00:19:11sans que ça ne coûte
00:19:13un salaire
00:19:13et tout ça
00:19:14évidemment était
00:19:15à reposer
00:19:16sur la dépense publique,
00:19:19le déficit,
00:19:20la dette
00:19:21et on se retrouve
00:19:22aujourd'hui
00:19:22avec les 35 heures
00:19:24où on par exemple
00:19:25fait baisser la productivité,
00:19:27atteint l'économie,
00:19:28donc fait baisser
00:19:29toutes les rentrées fiscales,
00:19:30etc.
00:19:31Donc aujourd'hui
00:19:31on se retrouve
00:19:31avec une dette
00:19:32qui est causée
00:19:33en partie par ça
00:19:34et ça c'était
00:19:35une fausse promesse
00:19:36à l'époque
00:19:36notamment du Parti Socialiste
00:19:37et c'est marrant
00:19:38qu'aujourd'hui
00:19:38on se retrouve
00:19:39dans cette situation
00:19:40que c'est le PS
00:19:40qui repromet aux Français
00:19:43de pouvoir partir
00:19:44à la retraite plus tôt
00:19:45et ça casse aussi
00:19:49beaucoup la confiance
00:19:49et si le Parti Socialiste
00:19:50fait de si faibles
00:19:51scores électoraux
00:19:52c'est aussi à cause de ça.
00:19:53Ils n'ont jamais profité
00:19:54de ce genre de promesses
00:19:55parce que ça atteint
00:19:57à la fois
00:19:58le salaire des gens
00:20:00à la fin du mois
00:20:00évidemment
00:20:01puisque les entreprises
00:20:02peuvent moins payer
00:20:02évidemment,
00:20:04les impôts ont monté
00:20:05et tout ça
00:20:06c'est vrai
00:20:06que c'est une cascade
00:20:07de choses
00:20:07et vous l'avez dit
00:20:09juste avant
00:20:10sur les plus jeunes
00:20:12générations
00:20:12c'est vrai
00:20:12que c'est évidemment
00:20:13elles qui vont
00:20:14toucher beaucoup moins
00:20:16à la retraite
00:20:16ça n'a aucun sens
00:20:17vraiment.
00:20:18On a Géraldine en ligne
00:20:19avec nous
00:20:19bonjour Géraldine
00:20:20bonjour
00:20:22bonjour
00:20:22alors vous vouliez
00:20:23participer au débat
00:20:24sur la réforme
00:20:25des retraites
00:20:25qu'est-ce que vous en pensez ?
00:20:27Alors moi je suis
00:20:28pour l'abrogation
00:20:29de la réforme
00:20:30Qu'est-ce que vous faites
00:20:31comme métier ?
00:20:33Moi je suis assistante familiale
00:20:34D'accord
00:20:35Voilà
00:20:36D'accord
00:20:37et alors pourquoi
00:20:37vous êtes favorable
00:20:38à cette réforme
00:20:39à l'abrogation
00:20:40de la réforme ?
00:20:42Parce que
00:20:43quand on nous dit
00:20:43qu'on vieillit plus
00:20:45c'est peut-être vrai
00:20:46pour la génération
00:20:46de maintenant
00:20:47mais il faut voir
00:20:48que maintenant
00:20:49toutes les maladies
00:20:50qui arrivent
00:20:50tous les gens
00:20:51qui meurent avant
00:20:52ça on n'en parle pas
00:20:53il faut voir
00:20:54que notre niveau
00:20:55d'espérance de vie
00:20:56à stagner
00:20:57et voir
00:20:57est en baisse
00:20:58donc
00:21:00que ça
00:21:01c'est valable
00:21:01maintenant
00:21:02mais dans 10 ans
00:21:03je ne suis pas sûre
00:21:04que ce
00:21:04que ça soit
00:21:07une bonne excuse
00:21:10pour cette réforme
00:21:11il faut y penser aussi
00:21:13voilà
00:21:13que moi je pense
00:21:14que je travaille
00:21:15depuis l'âge de 16 ans
00:21:17j'ai largement contribué
00:21:18j'ai fait des enfants
00:21:19je travaille aussi
00:21:20et que
00:21:22ben voilà
00:21:23j'ai un métier
00:21:23où je travaille
00:21:2424h sur 24
00:21:257h sur 7
00:21:26où j'ai quand même
00:21:27une pénibilité
00:21:29qui est forte
00:21:31et que
00:21:33je pensais avoir
00:21:34ma retraite
00:21:35à 60 ans
00:21:35avec carrière longue
00:21:37et que du coup
00:21:38je partirais
00:21:39minimum
00:21:39à 62
00:21:40voilà
00:21:42allez-y
00:21:44Jean-Claude
00:21:45il voulait vous poser
00:21:47une question
00:21:47Géraldine
00:21:47moi
00:21:48Géraldine
00:21:49moi je pense
00:21:49que là-dessus
00:21:50je partage
00:21:51complètement
00:21:51l'idée suivant
00:21:52laquelle
00:21:53métier pénible
00:21:54suppose un traitement
00:21:55pénible
00:21:55là-dessus
00:21:56votre remarque
00:21:58est complètement juste
00:22:00et votre demande
00:22:01est complètement juste
00:22:01il y a une deuxième chose
00:22:03vous disiez
00:22:04qu'il y a des gens
00:22:06qui meurent avant
00:22:06oui
00:22:06mais globalement
00:22:08on parle de moyenne
00:22:09bien sûr
00:22:09qu'il y a des gens
00:22:10qui meurent à 40 ans
00:22:11malheureusement
00:22:11il y a des jeunes
00:22:12qui sont atteints de cancer
00:22:13on est d'accord là-dessus
00:22:14mais
00:22:15ce sont des moyennes
00:22:17nous vivons quand même
00:22:18plus longtemps
00:22:19en meilleure santé
00:22:21entre guillemets
00:22:22il y a 40 ou 50 ans
00:22:23quand on vous annonçait
00:22:24que vous aviez un cancer
00:22:25vous saviez que vous en aviez
00:22:26pour 6 mois
00:22:27aujourd'hui
00:22:28la bataille n'est même plus
00:22:29pour la vie
00:22:29à l'exception de certaines pathologies
00:22:31l'idée des médecins
00:22:32c'est de faire en sorte
00:22:33que l'espérance de vie
00:22:34aille au-delà de la décennie
00:22:36parfois au-delà de 20 ans
00:22:37donc globalement
00:22:38on vit plus longtemps
00:22:39et la fin de vie
00:22:40est extrêmement coûteuse
00:22:42parce qu'effectivement
00:22:43on accompagne
00:22:43nos aînés
00:22:45et c'est normal
00:22:45nos aînés etc
00:22:46donc oui
00:22:47ce sont des données
00:22:49qu'il faut prendre en considération
00:22:50et évidemment
00:22:51là encore je redis
00:22:52les métiers pénibles
00:22:54les personnes qui ont eu
00:22:55des carrières pénibles
00:22:56précisément
00:22:57doivent faire l'objet
00:22:59d'une protection particulière
00:23:00mais ceux qui ont
00:23:01des carrières
00:23:02moins lourdes
00:23:03et bien
00:23:04effectivement
00:23:05on peut imaginer
00:23:06qu'on leur demande
00:23:07une contribution
00:23:08un petit peu plus importante
00:23:09ah oui
00:23:10vous avez
00:23:11vous avez entièrement raison
00:23:12on va se retrouver
00:23:13dans un instant
00:23:14on va parler de Gérald Darmanin
00:23:15qui était hier
00:23:15au 20h de TF1
00:23:17il a annoncé la création
00:23:18de nouvelles prisons
00:23:19de haute sécurité
00:23:20et puis il a évoqué
00:23:22le cas de Salah Abdeslam
00:23:24il s'est dit sidéré
00:23:25par le fait
00:23:26qu'il est un ordinateur
00:23:27en prison
00:23:28on parlera également
00:23:29de ses 100 millions d'euros
00:23:30pour aider à reconstruire
00:23:31la Palestine
00:23:32qu'en pensez-vous
00:23:340826 300 300
00:23:35à tout de suite
00:23:36Sud Radio
00:23:37mettez-vous
00:23:38et on est ensemble
00:23:39avec vous
00:23:40jusqu'à midi
00:23:41je souriais
00:23:42pardon
00:23:43du tweet
00:23:44d'Amélie de Montchalin
00:23:45hier
00:23:45qui a dit
00:23:47hommage
00:23:48à celles et ceux
00:23:49qui ont combattu
00:23:50pour notre pays
00:23:51au front
00:23:52et à celles et ceux
00:23:53qui ont servi
00:23:54pour la France
00:23:54à l'arrière
00:23:55et un confrère du Figaro
00:23:56dit
00:23:57il ne faut pas négliger
00:23:58la violence symbolique
00:23:58de l'époque
00:23:59de la grande guerre
00:24:00qui contraignait sûrement
00:24:01de nombreuses personnes
00:24:02non binaires
00:24:03à rester prisonnières
00:24:04de leur état civil
00:24:05masculin
00:24:05merci pour
00:24:06celles et ceux
00:24:07qui ont combattu
00:24:08au front
00:24:08je pense qu'il y avait
00:24:09plus que de ceux
00:24:10que de celles
00:24:12et je vous encourage
00:24:13à lire
00:24:13un livre
00:24:15dont je vais retrouver
00:24:16le nom
00:24:16qui raconte
00:24:17l'histoire
00:24:17de cette femme
00:24:19la seule femme
00:24:20chirurgien
00:24:20dans l'armée française
00:24:21et qui a été embauchée
00:24:23uniquement
00:24:24parce qu'elle avait
00:24:24un nom
00:24:25elle s'appelait
00:24:25Cécile
00:24:26Gérard Mangin
00:24:28et ils ont cru
00:24:29que c'était un homme
00:24:29voilà
00:24:30et le livre
00:24:32est absolument formidable
00:24:33je vais vous le retrouver
00:24:34dans un instant
00:24:35bref ça m'a fait sourire
00:24:36tout comme
00:24:37même si on ne doit pas
00:24:37en sourire
00:24:38cette photo
00:24:39de ce communiqué
00:24:41d'Anne Hidalgo
00:24:42pour commémorer
00:24:43les attentats
00:24:44du 13 novembre
00:24:45photo où elle est souriante
00:24:47où elle pose
00:24:48telle
00:24:49telle
00:24:50une
00:24:51alors je ne sais pas
00:24:52j'espère que ce n'est pas
00:24:52de l'intelligence artificielle
00:24:54mais dix ans après
00:24:56Paris et la France
00:24:56se souviennent
00:24:58et
00:24:58alors la question se pose
00:25:01est-ce qu'on a vraiment
00:25:01choisi cette photo
00:25:02d'Anne Hidalgo
00:25:03le point
00:25:03sous le menton
00:25:04en train de
00:25:05en train de sourire
00:25:06je rappelle qu'il y a
00:25:07400 personnes
00:25:08à la communication
00:25:09de la ville de Paris
00:25:10412 personnes
00:25:12à la communication
00:25:12de la ville de Paris
00:25:13mais il n'en manquait
00:25:13oui absolument
00:25:14on vérifiera
00:25:16mais visiblement
00:25:18c'est le communiqué
00:25:19officiel
00:25:20Gérald Darmanin
00:25:21hier était au 20h
00:25:22de TF1
00:25:24je vous propose
00:25:25d'écouter
00:25:25ce qu'il disait
00:25:26à propos de Salah Abdeslam
00:25:28alors j'étais sidéré
00:25:29comme les français
00:25:30puisque moi je suis arrivé
00:25:32au ministère de la justice
00:25:33à la fin du mois de décembre
00:25:34l'année dernière
00:25:34le 23 décembre exactement
00:25:36quand j'ai su
00:25:37qu'il y avait
00:25:37pour des personnes
00:25:39terroristes
00:25:39il y en a 700
00:25:40radicalisés islamistes
00:25:42dans nos prisons
00:25:42pour les personnes
00:25:44qui sont auteurs
00:25:44de criminalités organisées
00:25:45narcotrafiquants
00:25:46des possibilités
00:25:47d'avoir des téléphones portables
00:25:48d'avoir des ordinateurs portables
00:25:50j'ai demandé des fouilles systématiques
00:25:51c'est parmi ces fouilles
00:25:52d'ailleurs
00:25:52mais un ordinateur
00:25:53c'est beaucoup plus grand
00:25:54c'est un téléphone portable
00:25:55oui mais c'est autorisé
00:25:56c'était autorisé
00:25:57par l'administration
00:25:58il est compris pour lui-même
00:25:58c'était autorisé
00:25:59par l'administration pénitentiaire
00:26:01donc j'ai mis fin à cela
00:26:02et ben voilà
00:26:04donc il a mis fin à cela
00:26:06mais donc il a découvert
00:26:07après il ne peut pas tout savoir
00:26:08le ministre
00:26:09mais néanmoins
00:26:10l'autorisation d'un ordinateur
00:26:11pour quelqu'un
00:26:12comme Salah Abdeslam
00:26:13mettre
00:26:14mettre beaujour
00:26:16d'abord ça me laisse en voix
00:26:18parce qu'on sait
00:26:19que les ordinateurs
00:26:21permettent une telle communication
00:26:23aussi bien
00:26:24non seulement
00:26:24avec l'extérieur
00:26:25mais l'extérieur
00:26:26et l'extérieur au sens large
00:26:27dans l'hypothèse
00:26:29de cette personne
00:26:32on imagine très bien
00:26:33qu'il aurait pu être tenté
00:26:36de communiquer
00:26:37non pas simplement
00:26:39avec sa famille
00:26:39attention
00:26:40mais de communiquer
00:26:42avec des individus
00:26:43les plus dangereux
00:26:44de notre pays
00:26:45alors il n'y a pas internet
00:26:46c'était un ordinateur
00:26:47qui n'était pas relié
00:26:48à internet
00:26:48oui mais vous savez
00:26:49moi je ne sais pas
00:26:50par définition
00:26:51à partir du moment
00:26:53vous avez un ordinateur
00:26:54pardonnez-moi
00:26:55mais justement
00:26:55c'est parce que je ne sais pas
00:26:56que je me dis
00:26:57bah tiens
00:26:57il avait la possibilité
00:26:58d'avoir un ordinateur
00:27:00certes
00:27:00vous ne me dites pas internet
00:27:01après
00:27:02il faut voir
00:27:03en tout état de cause
00:27:04on aurait pu
00:27:07avec tout ce qu'on dépense
00:27:09malgré tout
00:27:10on aurait pu imaginer
00:27:12que la surveillance
00:27:15d'un individu comme ça
00:27:16soit quand même
00:27:17un petit peu plus précise
00:27:18et il y a quand même
00:27:19il y a eu des faillances
00:27:21enfin
00:27:21il y a eu des faillances
00:27:23et puis la rencontre
00:27:24et je ne veux pas
00:27:25donner de leçons
00:27:26je sais à quel point
00:27:27il est toujours
00:27:28un peu difficile
00:27:28mais ça me questionne
00:27:31et je peux décemment
00:27:32être comme tout français
00:27:33être questionné
00:27:34compte tenu de la
00:27:35dangerosité du personnage
00:27:38et vous voyez
00:27:38c'est là où on se dit
00:27:39c'est pas dans le
00:27:40simplement
00:27:41dans le volume
00:27:42des gens à mettre en prison
00:27:43c'est pas simplement
00:27:44dans des constructions
00:27:46mais effectivement
00:27:47c'est pareil
00:27:49c'est toujours
00:27:49dans la qualité
00:27:50du service
00:27:51qui est rendu
00:27:51avec ce que l'on fait
00:27:52on peut s'étonner
00:27:54que quelqu'un
00:27:55comme Abdel Salam
00:27:58ne soit pas
00:27:59mieux surveillé
00:28:02contrôlé
00:28:02je pense qu'il l'aide
00:28:04après ce que disait
00:28:05Gérald Darmanin
00:28:06il avait droit
00:28:07à un ordinateur
00:28:08non connecté
00:28:09à internet
00:28:10et notre spécialiste
00:28:11auditeur spécialiste
00:28:13Stéphane nous dit
00:28:13que s'il n'y a pas
00:28:16de connexion extérieure
00:28:17sauf si le wifi
00:28:18n'est pas protégé
00:28:19mais qu'a priori
00:28:20on peut imaginer
00:28:21oui
00:28:21mais Stéphane
00:28:22on peut aussi imaginer
00:28:23qu'il y ait des petits
00:28:25je n'y connais rien
00:28:26mais qu'on puisse
00:28:27introduire des
00:28:28je ne sais pas quoi
00:28:29des modems
00:28:30il faudrait qu'il ait
00:28:31un téléphone portable
00:28:31qui puisse
00:28:32congéter à l'ordinateur
00:28:33je ne dis pas
00:28:34que ce soit facile
00:28:35simplement
00:28:35de deux choses
00:28:37l'une
00:28:37parce que là
00:28:38il y a une ambiguïté
00:28:39ou alors ça ne présente
00:28:40aucune dangerosité
00:28:42et il n'y a pas de raison
00:28:43de l'interdire
00:28:43mais comment me dire
00:28:44moi je voudrais
00:28:45qu'on m'explique techniquement
00:28:47hier on l'a autorisé
00:28:49aujourd'hui
00:28:50on dit que ça n'est pas
00:28:50autorisé
00:28:51pourquoi
00:28:52comment
00:28:52et pourquoi est-ce que
00:28:54si ça n'est pas
00:28:55autorisé aujourd'hui
00:28:56pour des raisons techniques
00:28:57pour des raisons
00:28:57tout ce qu'on veut
00:28:58pourquoi est-ce que
00:28:59ça n'a pas été anticipé
00:29:00oui
00:29:01et alors Gérald Darmanin
00:29:02a précisé que c'était
00:29:03aussi à sa demande
00:29:04qu'il y avait eu
00:29:04des fouilles
00:29:05qui avaient été faites
00:29:07et que c'est ainsi
00:29:07qu'on a retrouvé
00:29:08la fameuse clé USB
00:29:09ce qui veut dire
00:29:10que ça n'a pas été
00:29:10que ses prédécesseurs
00:29:12les prédécesseurs
00:29:13n'ont pas demandé
00:29:14absolument
00:29:15ce que j'allais dire
00:29:16à décharge
00:29:16par exemple
00:29:16à décharge
00:29:18pour Gérald Darmanin
00:29:18on revient quand même
00:29:20de piscines installées
00:29:21dans les cours
00:29:21de prison
00:29:22et de massage
00:29:24pour la Saint-Valentin
00:29:26dans les prisons
00:29:26toulousaines
00:29:27donc avoir un ordinateur
00:29:28finalement
00:29:29je pense que l'opinion publique
00:29:30n'est plus véritablement
00:29:31très surprise
00:29:32peut-être que seul
00:29:33Gérald Darmanin
00:29:34est encore surpris
00:29:35de cette situation
00:29:35mais alors personne n'y croit
00:29:37moi je suis sidéré
00:29:38par sa sidération
00:29:38c'est le mot sidéré
00:29:40qui est un peu fort
00:29:41après il ne peut pas
00:29:45être au courant de tout
00:29:45non plus
00:29:46à l'insu de son plein gré
00:29:47bon voilà
00:29:48si on veut en venir
00:29:49deux secondes sur ce mot
00:29:50parce que c'est ça
00:29:51qui est d'abord choquant
00:29:52je suis sidéré
00:29:54dit M. Darmanin
00:29:55comme tous les français
00:29:56voyez à quel point
00:29:58la démagogie
00:29:58aujourd'hui
00:29:59a remplacé
00:30:00le discours
00:30:01et la réflexion politique
00:30:02le premier réflexe
00:30:03c'est de dire
00:30:04en fait moi je ne suis pas
00:30:05différent de vous
00:30:05je suis sidéré comme vous
00:30:06il est garde des sceaux
00:30:08il est ministre de la justice
00:30:09il a affaire
00:30:11effectivement à quelques
00:30:12individus
00:30:13quelques centaines
00:30:13d'individus
00:30:14pas assez d'ailleurs
00:30:14en prison
00:30:15hyper radicalisés
00:30:16qui ne sont absolument
00:30:17pas dans une démarche
00:30:18parce qu'on parlera
00:30:19peut-être aussi
00:30:19de la justice restauratrice
00:30:21sur la repentance
00:30:22éventuelle
00:30:23qui ne sont pas du tout
00:30:24dans un schéma
00:30:24de repentance
00:30:25et donc celui-là
00:30:27est au-dessus de la pile
00:30:28c'est le détenu
00:30:30islamisé
00:30:31terroriste
00:30:32par excellence
00:30:32c'est au-dessus de la pile
00:30:33c'est pas le petit
00:30:35radicalisé de banlieue
00:30:36donc déjà
00:30:37il y a un vrai problème
00:30:38alors ensuite
00:30:39je vais peut-être vous surprendre
00:30:40moi je ne suis pas choqué
00:30:42par le fait d'avoir
00:30:43un moyen d'écrire
00:30:44donner un bloc
00:30:46avec un stylo
00:30:47donner un ordinateur
00:30:48évidemment
00:30:49il y a des conditions
00:30:50si j'ai bien compris
00:30:50le fonds du dossier
00:30:51qui est en fait
00:30:52un fonds technique
00:30:54qui a des conséquences
00:30:55politiques
00:30:55les ordinateurs
00:30:57qui peuvent rentrer
00:30:58dans les cellules
00:30:58n'ont évidemment pas
00:30:59de connexion internet
00:31:00possible
00:31:01et c'est possible
00:31:02techniquement
00:31:03de l'assurer
00:31:04il suffit effectivement
00:31:05que l'ordinateur
00:31:06n'en est pas
00:31:07et surtout
00:31:07les entrées
00:31:09de clés USB
00:31:10sont scellées
00:31:12ou verrouillées
00:31:12donc ça
00:31:13c'est la protection
00:31:14que la justice
00:31:15accorde vis-à-vis
00:31:16de la société
00:31:17tout en permettant
00:31:17quand même
00:31:18que le détenu
00:31:19puisse écrire
00:31:20bon moi j'ai pas de problème
00:31:21par rapport à ça
00:31:22là où le bas blesse
00:31:23c'est que
00:31:24une clé
00:31:25à deux reprises
00:31:26est quand même
00:31:27entrée dans cette cellule
00:31:29donc déjà
00:31:30savoir comment
00:31:31on nous parle
00:31:32de son ancienne femme
00:31:33avec laquelle quand même
00:31:34il s'est marié par téléphone
00:31:35et qui a eu un droit
00:31:37de visite
00:31:37comme sa compagne officielle
00:31:38non mais voilà
00:31:39là on commence à détricoter
00:31:40ce qu'il y a derrière
00:31:40cette affaire
00:31:41donc c'est peut-être
00:31:41elle qui d'ailleurs
00:31:42a été mise en examen
00:31:43pour projet terroriste
00:31:44qui a fait rentrer
00:31:45cette clé
00:31:46et on sait que cette clé
00:31:47contenait
00:31:47on n'a pas le contenu
00:31:48des fichiers
00:31:49mais on sait
00:31:49la nature des fichiers
00:31:50contenait des fichiers
00:31:52de radicalisation
00:31:53et des références
00:31:54à des penseurs
00:31:55du djihad
00:31:55donc c'est-à-dire
00:31:56des terroristes
00:31:57donc première question
00:31:58comment une clé
00:31:59rentre en possession
00:32:00du détenu
00:32:01comment le détenu
00:32:02rentre en possession
00:32:02de cette clé
00:32:05utilisateur
00:32:06dont les entrées
00:32:07de clous USB
00:32:07sont scellées
00:32:09et donc ça veut dire
00:32:10qu'il y a quelque part
00:32:11pardonnez-moi de le dire
00:32:12un peu comme ça
00:32:12il y a peut-être
00:32:13une présomption de connivence
00:32:15à l'intérieur de l'établissement
00:32:16pour lui permettre
00:32:17d'y arriver
00:32:17et ça si vous voulez
00:32:18là on est sur une responsabilité
00:32:20directe du ministre
00:32:21et évidemment
00:32:22ça il n'aborde pas
00:32:23parce que quand on rentre
00:32:24dans le dossier
00:32:24on se rend bien compte
00:32:25qu'en fait
00:32:25nos prisons hélas
00:32:26même dans les quartiers
00:32:27hyper sécurisés
00:32:28sont poreuses
00:32:29et que je pense
00:32:30de toute façon
00:32:31c'est inévitable
00:32:31qu'une enquête
00:32:32est déjà en cours
00:32:32sur ce qui s'est passé
00:32:35nos prisons ne sont pas étanches
00:32:38à tous les niveaux
00:32:39y compris au niveau
00:32:39le plus élevé
00:32:40c'est-à-dire
00:32:40le détenu
00:32:41le plus dangereux de France
00:32:43arrive aujourd'hui
00:32:44à avoir des informations
00:32:45qu'il ne devrait pas avoir
00:32:46et ça ne peut pas
00:32:47tomber du ciel
00:32:48c'est forcément
00:32:48dans l'organisation
00:32:49volontaire ou involontaire
00:32:51que ces choses-là
00:32:51il va y avoir une enquête
00:32:52Stéphane toujours nous dit
00:32:54les logs
00:32:54vont démontrer
00:32:56si un flux a été initié
00:32:58et il dit
00:33:00sauf qu'un point d'accès
00:33:01via un téléphone portable
00:33:03est aussi possible
00:33:03donc
00:33:05tous les ordinateurs
00:33:08sont équipés
00:33:08aujourd'hui
00:33:09de ports USB
00:33:11et on peut en avoir
00:33:11qu'ils ne le sont pas
00:33:12oui
00:33:13Paul Sébillis
00:33:13oui
00:33:13c'est intéressant
00:33:15parce que cette affaire
00:33:15Gérald Darmanin disait
00:33:17je pense un peu comme vous
00:33:18etc
00:33:18mais je pense qu'il est très très loin
00:33:20de savoir ce que pensent
00:33:21les français
00:33:21puisque
00:33:21on l'a vu
00:33:22enfin moi je l'ai vu
00:33:23après 2012
00:33:24les premiers attentats
00:33:25et surtout après 2015
00:33:26on a eu une remontée
00:33:28de la part des français
00:33:29qui sont favorables
00:33:29par exemple à la peine de mort
00:33:30quelque chose qu'on avait
00:33:32bien sûr
00:33:32vu un peu diminuer
00:33:34évidemment après
00:33:34après les années 80
00:33:35mais là c'est remonté
00:33:37donc c'est à peu près 50%
00:33:38et c'est ça la pression
00:33:39de l'opinion
00:33:40et c'est un peu ça
00:33:41c'est cette incompréhension
00:33:42de voir
00:33:42bon
00:33:43les gens ne sont peut-être
00:33:44pas favorables
00:33:45à la peine de mort
00:33:45en elle-même
00:33:46mais face à des terroristes
00:33:48et de voir qu'ils peuvent
00:33:49continuer à avoir une vie
00:33:51une forme de vie
00:33:51plus ou moins normale
00:33:52entre guillemets
00:33:53par rapport aux crimes
00:33:54qu'ils ont réalisés
00:33:54et ça c'est
00:33:55ce mouvement d'opinion
00:33:57qu'on soit d'accord
00:33:58ou pas
00:33:58sur la peine de mort
00:33:59mais il est assez puissant
00:34:01et c'est ça
00:34:02cette radicalité de l'opinion
00:34:04face à ce genre de choses
00:34:06et on sent
00:34:06qu'il y a un manque
00:34:07de prudence
00:34:08finalement un petit peu
00:34:09sur comment sont traités
00:34:10ces détenus
00:34:11Juste une précision
00:34:12pour rappeler
00:34:13que la prison est faite
00:34:14avant tout
00:34:15pour mettre un individu
00:34:16hors d'état de nuire
00:34:17c'est-à-dire
00:34:18de continuer à mettre
00:34:19en danger
00:34:20la sécurité
00:34:21et la vie
00:34:21de nos concitoyens
00:34:22alors autant
00:34:24moi je ne suis pas favorable
00:34:25à la peine de mort
00:34:26parce que je ne pense pas
00:34:27que ce soit dissuasif
00:34:28même dans ce type
00:34:29de situation
00:34:29autant la prison
00:34:31n'est pas faite
00:34:32non plus
00:34:32pour mettre
00:34:33dans une situation
00:34:34inhumaine
00:34:35celui ou celle
00:34:36qui a été condamné
00:34:37en revanche
00:34:38là où nous avons
00:34:39une obligation
00:34:39et je parle
00:34:40de notre service public
00:34:41c'est prendre
00:34:42toutes les dispositions
00:34:44pour que l'individu
00:34:45en question
00:34:45soit hors d'état
00:34:46de nuire
00:34:47alors je ne suis pas
00:34:48là encore je dis bien
00:34:49je ne suis pas
00:34:49un technicien
00:34:50des ordinateurs
00:34:51mais quels que soient
00:34:52les moyens
00:34:53nous avons assez
00:34:54d'ingénieurs
00:34:54assez de polytechniciens
00:34:56notre pays produit
00:34:57des gens très intelligents
00:34:58sur le plan scientifique
00:34:59et technique
00:35:00on sait ce qui existe
00:35:01comme moyens techniques
00:35:02et bien il faut qu'à un moment donné
00:35:04on se penche
00:35:04et qu'on regarde
00:35:05toutes les pistes possibles
00:35:07les points d'entrée possibles
00:35:09pour que cette personne
00:35:10ne soit pas en mesure
00:35:11de faire ce qu'elle a fait
00:35:12c'est ça le vrai sujet
00:35:13voilà alors je comprends
00:35:15que j'entends bien
00:35:17la surprise
00:35:17de Gérald Darmanin
00:35:19je ne vais pas lui
00:35:20jeter la pierre
00:35:20mais ce n'est pas le sujet
00:35:22d'être sidéré
00:35:23le sujet
00:35:23c'est qu'on ne peut pas
00:35:25dans un pays comme le nôtre
00:35:26ne pas prendre
00:35:27toutes les dispositions
00:35:29pour que celui ou celle
00:35:29qui est d'une dangerosité particulière
00:35:31soit mis
00:35:32effectivement
00:35:33hors d'état de mire
00:35:34je dis bien effectivement
00:35:360 826 300 300
00:35:38si vous voulez réagir
00:35:39on va parler également
00:35:40de cette aide
00:35:41hier
00:35:41promise par la France
00:35:43à la Palestine
00:35:44pour la reconstruction
00:35:45qu'en pensez-vous
00:35:470 826 300 300
00:35:49à tout de suite
00:35:49hier donc
00:35:58le président de la république
00:36:00recevait
00:36:01le président
00:36:02de l'autorité
00:36:03palestinienne
00:36:04Mahmoud Abbas
00:36:05lors de sa rencontre
00:36:07Emmanuel Macron
00:36:08a réaffirmé
00:36:10qu'il fallait
00:36:10écarter le Hamas
00:36:11du pouvoir
00:36:12c'est mal
00:36:13le Hamas
00:36:13c'est bien
00:36:14c'est bien de le dire
00:36:15encore faut-il agir
00:36:17et soutenir
00:36:18le retour de l'autorité
00:36:20palestinienne
00:36:21à Gaza
00:36:21et dans ce cadre
00:36:22il a dénoncé
00:36:24également la colonisation
00:36:26en Cisjordanie
00:36:27et il a promis
00:36:27100 millions d'euros
00:36:28d'aide humanitaire
00:36:30à Gaza
00:36:30et c'est vrai que moi
00:36:32j'ai vu beaucoup de réactions
00:36:33hier sur les réseaux
00:36:34de français
00:36:34comme vous et moi
00:36:35qui ne comprennent pas
00:36:36qu'on leur dise
00:36:37alors vous allez me dire
00:36:37que c'est populiste
00:36:38qu'on supprime
00:36:39la prime de Noël
00:36:40pour les gens
00:36:41qui n'ont pas d'enfants
00:36:42et qui sont au RSA
00:36:43et que dans le même temps
00:36:44on distribue des aides
00:36:45alors c'est la Palestine
00:36:46mais ça aurait pu être l'Ukraine
00:36:47ça aurait pu être le Mali
00:36:48ça aurait pu être le Soudan
00:36:50n'importe quel pays
00:36:51je n'en fais pas une question politique
00:36:53j'en fais une interrogation
00:36:54sur l'aide de la France
00:36:55à l'étranger
00:36:56est-ce qu'on a encore
00:36:57les moyens
00:36:57de notre générosité
00:36:59et c'est vrai
00:37:00que ces 100 millions
00:37:01je vais me dire
00:37:02c'est pas grand chose
00:37:02compte tenu de la dette
00:37:04mais ces 100 millions
00:37:05interrogent
00:37:05malgré tout
00:37:06on a un auditeur
00:37:07qui est en ligne
00:37:08Serge
00:37:09qui nous appelle
00:37:09de Livry Gargan
00:37:10bonjour Serge
00:37:11oui bonjour
00:37:12bonjour bonjour
00:37:13effectivement
00:37:13je vous rejoins
00:37:16parfaitement
00:37:17et j'aimerais rappeler
00:37:19quand même
00:37:19que
00:37:20le Hamas
00:37:21a été élu
00:37:22élu
00:37:23à Gaza
00:37:24et pas
00:37:24et qu'il
00:37:25et pas l'autorité
00:37:26palestinienne
00:37:27de Mahmoud Abbas
00:37:28qui est complètement
00:37:28corrompu
00:37:29et pourquoi promettre
00:37:31100 millions d'euros
00:37:32alors qu'on sait
00:37:32que ce monsieur
00:37:33est complètement corrompu
00:37:34et
00:37:34pour histoire
00:37:36pour info
00:37:37lorsque Yasser Arafat
00:37:39est décédé
00:37:40il y a une vingtaine d'années
00:37:40il est décédé
00:37:41il était milliardaire
00:37:42donc
00:37:44j'aurais préféré
00:37:46qu'il dise
00:37:46on construit une école
00:37:47ou un hôpital
00:37:48ou je ne sais quoi
00:37:49et la deuxième chose
00:37:51que j'aimerais rappeler
00:37:52c'est que le pays
00:37:53agressé
00:37:54l'état agressé
00:37:55était Israël
00:37:56et pas
00:37:57et pas Gaza
00:37:57donc
00:37:58j'arrive pas à comprendre
00:37:59la France donne de l'argent
00:38:01à l'Ukraine
00:38:01donne pas de l'argent
00:38:02à la Russie
00:38:02qui agresse l'Ukraine
00:38:04donc
00:38:04et
00:38:05troisièmement
00:38:06vous avez raison
00:38:07pourquoi donner 100 millions
00:38:08aux palestiniens
00:38:09de
00:38:09de Gaza
00:38:11alors que
00:38:12nos
00:38:13nos paysans
00:38:14crèvent de faim
00:38:15et crèvent
00:38:15littéralement
00:38:16ça c'est quelque chose
00:38:18qu'on comprend pas
00:38:18et qui
00:38:19Emmanuel Macron
00:38:20a usé
00:38:21des premiers ministres
00:38:22pour essayer
00:38:23d'économiser de l'argent
00:38:24mais d'un autre côté
00:38:26comme un garçon
00:38:27un garçon
00:38:28gâté
00:38:29il en donne
00:38:30à droite à gauche
00:38:30voilà
00:38:31donc
00:38:31c'est quelque chose
00:38:32effectivement
00:38:33qui est excessivement choquant
00:38:34alors ça faisait partie
00:38:35effectivement
00:38:36de la tradition
00:38:37de la France
00:38:38d'apporter de l'aide
00:38:40Paul
00:38:41Paul Sebi
00:38:42vous en pensez quoi ?
00:38:44en plus
00:38:44pardon
00:38:44juste une précision
00:38:45c'est que les Etats-Unis
00:38:46ont le pied
00:38:47dans la porte
00:38:48là-bas ils sont là
00:38:49et la reconstruction
00:38:50les entreprises
00:38:52sont les entreprises américaines
00:38:53vraisemblablement
00:38:54qui vont en profiter
00:38:55les turcs
00:38:55alors ça c'est sûr
00:38:57que ce qu'a dit
00:38:58votre auditeur
00:38:59est assez
00:38:59je pense partagé
00:39:00c'est cette forme
00:39:01d'incompréhension
00:39:01sur un petit peu
00:39:02les moyens à louer
00:39:03la demande d'efforts
00:39:04c'est vrai qu'on en revient
00:39:05toujours un peu à ça
00:39:06on parlait des retraites
00:39:07etc
00:39:07mais tous ces efforts-là
00:39:08ne peuvent pas être consentis
00:39:10si derrière
00:39:10il n'y a pas une forme
00:39:11de compréhension
00:39:12de comment utiliser l'argent
00:39:13et d'ailleurs
00:39:14ça m'interroge
00:39:15parce que même moi
00:39:15je ne sais pas trop
00:39:16comment justement
00:39:17d'où vient cet argent
00:39:18pourquoi le président
00:39:19peut décider ça
00:39:20parce qu'on sait un petit peu
00:39:21ça je ne sais pas
00:39:23je ne sais pas
00:39:24c'est une question que je pose
00:39:25si vous savez un peu
00:39:27il y a de l'aide au développement
00:39:29moi je vais vous dire
00:39:30ce qui me choque
00:39:31ce qui me choque
00:39:31c'est qu'effectivement
00:39:32c'est l'effectivité
00:39:34de ces sommes
00:39:34qui sont données
00:39:35parce que
00:39:36quand on sait que
00:39:37certaines sommes
00:39:38n'atterrissent pas
00:39:39véritablement
00:39:40là où elles devraient atterrir
00:39:42en tout état de cause
00:39:43elles sont détournées
00:39:44ça ça me choque
00:39:44parce que
00:39:45ne nous cachons pas
00:39:46ne nous cachons pas
00:39:48la réalité
00:39:48nous avons aussi
00:39:49une diplomatie d'influence
00:39:50nous donnons
00:39:52parce que parfois
00:39:52nous avons aussi
00:39:53nos entreprises
00:39:54alors je ne parle pas là
00:39:54du cas de Gaza
00:39:55on parle de l'aide au développement
00:39:57nous avons des entreprises
00:39:58qui sont parfois
00:39:59présentes dans ces régions
00:40:01qui font de l'argent
00:40:01je veux dire
00:40:02les grands groupes pétroliers
00:40:04Elf
00:40:05avant c'était Elf Gabon
00:40:07maintenant c'est Total
00:40:08ce sont de grandes entreprises
00:40:09donc il y a une forme
00:40:10de
00:40:11il y a une forme
00:40:12de
00:40:12de diplomatie parallèle
00:40:14en cela
00:40:15c'est pas choquant
00:40:16parce que nous y avons
00:40:17aussi
00:40:17de l'intérêt
00:40:18ce qui me choque
00:40:20c'est qu'effectivement
00:40:21ces sommes
00:40:21moi j'aimerais bien
00:40:22si une somme X
00:40:23est donnée
00:40:24qu'on s'assure
00:40:25qu'elle sert
00:40:25effectivement
00:40:26à créer
00:40:28un hôpital
00:40:30qui lie à les médecins
00:40:31c'est de l'aide humanitaire
00:40:33pour le coup
00:40:33oui l'aide humanitaire
00:40:34je dépasse
00:40:36et je dis bien
00:40:36on n'a pas le temps
00:40:37de regarder dans le détail
00:40:39chaque ligne budgétaire
00:40:40mais ce que je veux dire
00:40:40c'est qu'on voudrait bien
00:40:41que ces sommes
00:40:42servent
00:40:43à l'objet
00:40:46pour lequel
00:40:46elles sont allouées
00:40:47or nous savons
00:40:48que parfois
00:40:49ce n'est pas toujours le cas
00:40:50et c'est parfois
00:40:52loin d'être le cas
00:40:53et ça c'est choquant
00:40:54et on peut absolument
00:40:55comprendre
00:40:55que nos concitoyens
00:40:56à commencer par nous tous
00:40:57autour de cette table
00:40:58qui payons de l'impôt
00:40:59nous soyons
00:41:00nous soyons pour le coup
00:41:01considérés
00:41:01que notre argent
00:41:02n'aille pas là où il devrait aller
00:41:04oui
00:41:05j'ai retenu une phrase
00:41:07de Sarah Knaffot
00:41:08sur les réseaux sociaux
00:41:09hier qui était très juste
00:41:10qui en parlant
00:41:10d'Emmanuel Macron
00:41:11disait mais retirez lui
00:41:12enfin le chéquier
00:41:13et j'ai trouvé ça
00:41:14extrêmement juste
00:41:15vous le disiez
00:41:16c'est l'agence française
00:41:18pour le développement
00:41:19qui finance plusieurs milliards
00:41:21on peut s'interroger
00:41:22sur effectivement
00:41:23la finalité
00:41:23de ce qui va être versé
00:41:24à la Palestine
00:41:25quand on sait
00:41:25qu'on a été capable
00:41:26de verser des millions
00:41:27pour rendre
00:41:28la viticulture sud-africaine
00:41:29plus inclusive
00:41:30c'est clairement aussi
00:41:31des sommes françaises
00:41:34qui ont été fléchies
00:41:35sur ce type d'action
00:41:36donc un
00:41:37c'est
00:41:37qu'allons-nous faire
00:41:39de cet argent en Palestine
00:41:40après
00:41:41je vais pas faire
00:41:42je vais peut-être
00:41:43être à contre-courant
00:41:44ça me dérange pas
00:41:45qu'on donne 100 millions d'euros
00:41:46à la Palestine
00:41:47si c'est pour l'aider
00:41:48à sécuriser
00:41:48si c'est pour l'aider
00:41:49à se débarrasser
00:41:50des djihadistes au pouvoir
00:41:51si c'est pour les aider
00:41:54à rentrer
00:41:54dans une normalisation
00:41:56diplomatique
00:41:57on voit que les américains
00:41:59font des efforts
00:42:00de rire politique
00:42:01avec les syriens
00:42:01d'un côté
00:42:02est-ce que la France
00:42:03n'aura pas également
00:42:04un intérêt
00:42:04y compris financier
00:42:06finalement
00:42:06à accompagner
00:42:07la Palestine
00:42:08dans une normalisation
00:42:09ça
00:42:11ça peut s'entendre
00:42:12ce qui est compliqué
00:42:13à entendre
00:42:14c'est la démarche
00:42:15d'Emmanuel Macron
00:42:16depuis le 7 octobre 2023
00:42:17il a refusé de marcher
00:42:19aux côtés
00:42:20des juifs
00:42:21qui se sont sentis persécutés
00:42:23les juifs de France
00:42:25je pense que ça faisait écho
00:42:27à des juifs
00:42:28partout en Europe
00:42:29sa démarche
00:42:30auprès des Nations Unies
00:42:31de reconnaissance
00:42:32de la Palestine
00:42:33de façon un peu cavalière
00:42:34je crois qu'en fait
00:42:35ces 100 millions d'euros
00:42:36un peu arrivent
00:42:36comme la cerise
00:42:37sur le gâteau
00:42:38de la compromission
00:42:39finalement
00:42:40d'Emmanuel Macron
00:42:41avec le Moyen-Orient
00:42:41plus qu'avec
00:42:42un réel intérêt
00:42:43pour les français
00:42:44il y a plusieurs éléments
00:42:47de réponse
00:42:48à la question
00:42:48que vous soulevez
00:42:49d'abord
00:42:49oui c'est légal
00:42:50il peut dans le cadre
00:42:51du budget voté
00:42:52par l'Etat
00:42:53et des crédits
00:42:54d'action humanitaire
00:42:55en particulier
00:42:56qui sont à disposition
00:42:57du chef de l'Etat
00:42:58il peut allouer
00:43:00effectivement
00:43:00ces 100 millions
00:43:01donc sur la question
00:43:02de la légalité
00:43:02cette allocation
00:43:05entre guillemets
00:43:05est possible
00:43:06il a été très bien rappelé
00:43:08qu'effectivement
00:43:08et c'est notamment
00:43:09le général de Gaulle
00:43:10qui sous la cinquième
00:43:11avait développé
00:43:12ce qu'on appelait à l'époque
00:43:12l'aide au développement
00:43:13et qui peut dériver
00:43:15c'est d'ailleurs
00:43:15un dérivé
00:43:16en l'aide humanitaire
00:43:17donc là-dessus
00:43:18à condition
00:43:19et c'est bien
00:43:20ce que de Gaulle voulait
00:43:21qu'elle serve toujours
00:43:22les intérêts de la France
00:43:23et ça
00:43:24on a parfois
00:43:26à force de vouloir
00:43:27contenter des morceaux
00:43:28d'électorat
00:43:28et on voit bien
00:43:29à quel électorat
00:43:30M. Macron s'adresse
00:43:31en soignant
00:43:32son image
00:43:33pro-palestinienne
00:43:34on a
00:43:36on a
00:43:36hélas
00:43:36perdu
00:43:37le sens
00:43:38de l'intérêt
00:43:39national
00:43:39du pays
00:43:40l'argent
00:43:41des français
00:43:41doit être dépensé
00:43:43exclusivement
00:43:43pour l'intérêt
00:43:44de la France
00:43:45on peut
00:43:45parce que
00:43:46des malheurs
00:43:46il y en a partout
00:43:47dans le monde
00:43:47et on peut passer
00:43:48trois fois le budget
00:43:49de la France
00:43:49sans soulager
00:43:50tous les malheurs
00:43:51du monde
00:43:51donc on doit
00:43:52mener une politique
00:43:53et dépenser
00:43:53l'argent du contribuable
00:43:54dans l'intérêt
00:43:55du contribuable
00:43:56et dans l'intérêt
00:43:56des français
00:43:57est-ce que c'est le cas
00:43:58à l'heure actuelle
00:43:59je ne le crois pas
00:44:00je ne pense pas
00:44:01et je salue
00:44:02votre auditeur
00:44:03qui a eu le courage
00:44:04de rappeler
00:44:04que Mahmoud Abbas
00:44:05est un corrompu
00:44:06jusqu'à la moelle
00:44:07voilà 20 ans
00:44:08qu'il n'y a pas eu
00:44:08d'élection en Palestine
00:44:09voilà 20 ans
00:44:10que lui
00:44:10et sa famille
00:44:11sont pris
00:44:12dans des opérations
00:44:13frauduleuses
00:44:14ses fils compris
00:44:15et qu'il se serre
00:44:16sur la bête
00:44:17on parle tout de même
00:44:18de centaines
00:44:19de millions de dollars
00:44:20concernant la corruption
00:44:21depuis qu'il est au pouvoir
00:44:23c'est prouvé
00:44:24c'est prouvé
00:44:25ce que vous dites
00:44:25en tout cas
00:44:26aujourd'hui
00:44:27ce que la presse
00:44:27et moi je me fiche
00:44:28à ce que disent
00:44:29vos confrères journalistes
00:44:30qui ont enquêté
00:44:30sur le sujet
00:44:31nous montrent bien
00:44:32qu'il n'y a aucune raison
00:44:33de douter
00:44:34sur la corruption
00:44:35totale de ce régime
00:44:36et on le reçoit
00:44:37en grande pompe
00:44:38à l'Elysée
00:44:38je pense que
00:44:39et puis c'était très bien dit
00:44:40et je pense qu'il faut
00:44:42ramener les choses
00:44:42à leur juste mesure
00:44:44aujourd'hui
00:44:45vous avez
00:44:45dans la zone
00:44:46du Proche-Orient
00:44:47du Proche-Moyen-Orient
00:44:48des états
00:44:49ou des organisations terroristes
00:44:51le Hamas
00:44:51évidemment manipulé
00:44:53par l'Iran
00:44:54un peu par le Qatar aussi
00:44:55disons les choses clairement
00:44:56qui ont fait
00:44:58vœu
00:44:58de détruire Israël
00:45:00pourquoi ?
00:45:00parce qu'Israël
00:45:01est la tête de pont
00:45:02du monde occidental
00:45:03dans le monde musulman
00:45:05et ils veulent donc
00:45:05la mort d'Israël
00:45:07et de ses habitants
00:45:07ils veulent tuer les juifs
00:45:09est-ce qu'on va un jour
00:45:10considérer tout de même
00:45:12que l'intérêt de la France
00:45:13dans ce grand choc
00:45:14qui se passe aujourd'hui
00:45:15sur la terre entière
00:45:16et notamment dans notre secteur
00:45:17dans le grand bassin méditerranéen
00:45:19ne serait pas d'abord
00:45:20de soutenir Israël
00:45:21plutôt que d'essayer
00:45:22de mettre de l'argent
00:45:23à fond perdu
00:45:24puisqu'on ne sait même pas
00:45:25où cet argent va atterrir
00:45:26et qui finalement
00:45:27ne servira pas
00:45:28les intérêts de notre pays
00:45:29on a un intérêt objectif
00:45:30à défendre Israël aujourd'hui
00:45:32quand est-ce
00:45:32et combien de temps encore
00:45:33fera-t-il
00:45:34pour qu'on le reconnaisse
00:45:35et qu'on agisse en conséquence
00:45:36en tout cas
00:45:36M. Macron
00:45:37fait exactement l'inverse
00:45:38c'est pourquoi
00:45:39vous avez compris
00:45:39je ne peux pas soutenir
00:45:41cette nouvelle allocation
00:45:42de 100 millions
00:45:43on se retrouve dans un instant
00:45:44on va parler de Donald Trump
00:45:46on va parler de l'Iran
00:45:47on va parler de beaucoup de choses
00:45:49encore avec vous
00:45:50sur Sud Radio
00:45:51à tout de suite
00:45:51Sud Radio
00:45:54le 10h midi
00:45:55mettez-vous d'accord
00:45:56Valérie Expert
00:45:57on se retrouve avec vous
00:46:00sur Sud Radio
00:46:01pour commenter l'actualité
00:46:02ensemble jusqu'à 11h30
00:46:04pour les débats
00:46:04et 11h30
00:46:06pour l'émission Média
00:46:07Jean-Claude Beaujour
00:46:08avocat
00:46:09président du forum
00:46:10transatlantique
00:46:11Paul Sébillé
00:46:11rédacteur en chef d'Hexagone
00:46:13Benjamin Cochy
00:46:14chef d'entreprise
00:46:15et Gilles Platret
00:46:16maire de Chalon-sur-Saône
00:46:17avec vous
00:46:18on va commenter
00:46:18l'actualité
00:46:20celle qui a retenu
00:46:21votre attention
00:46:21aux uns et aux autres
00:46:22commençons par
00:46:23l'international
00:46:24avec vous
00:46:25Jean-Claude Beaujour
00:46:26vous vouliez parler
00:46:27de Donald Trump
00:46:28ben oui
00:46:29j'ai eu le sentiment
00:46:30qu'il y avait un problème
00:46:31avec les français
00:46:31j'avais pas
00:46:32j'avais pas eu
00:46:33cette impression
00:46:35récemment à Washington
00:46:36et j'ai entendu
00:46:37que le président disait
00:46:38nous mettait un peu
00:46:38sur
00:46:39au même niveau
00:46:40que les étudiants chinois
00:46:42qui sont
00:46:42qui représentent
00:46:43une grosse
00:46:44une belle manne
00:46:45pour les universités
00:46:46et alors
00:46:47il s'est pris
00:46:47d'une sortie
00:46:48pour les français
00:46:49qui sont pas très bien
00:46:51qui finalement
00:46:51sont tout aussi pires
00:46:53que les chinois
00:46:54on n'était pas habitué
00:46:55à voir ça
00:46:55entre pays alliés
00:46:56alors même
00:46:57je précise
00:46:58entre pays alliés
00:46:59parce que
00:46:59on a entendu
00:47:01l'affaire de la BBC
00:47:02et on a entendu
00:47:04effectivement
00:47:04des responsables américains
00:47:05dire
00:47:08et bien
00:47:08c'est pas bien
00:47:09ce qu'a fait la BBC
00:47:10en plus
00:47:10venant d'un pays allié
00:47:11rappelant que la BBC
00:47:13a fait un montage
00:47:14mensonger
00:47:16absolument
00:47:16qui a été admis
00:47:18et reconnu
00:47:19à propos
00:47:20de l'assaut du Capitole
00:47:21absolument
00:47:22scandaleux
00:47:22absolument
00:47:23donc
00:47:23j'ai entendu
00:47:25du côté de nos amis américains
00:47:26que nous étions des alliés
00:47:27dont TAC
00:47:28puis la sortie du président
00:47:30disant
00:47:31qu'il y avait
00:47:31un certain nombre de sujets
00:47:32alors en réalité
00:47:33et on connait
00:47:34la communication
00:47:35qui est faite
00:47:36par
00:47:37le gouvernement américain
00:47:39c'est que
00:47:40le président
00:47:41et l'équipe
00:47:43aux responsabilités
00:47:45est agacée
00:47:46parce que
00:47:46nous avons décidé
00:47:47de taxer
00:47:48les grands groupes
00:47:50les fameuses GAFAM
00:47:51Google et autres
00:47:52Google, Apple et autres
00:47:54pour que
00:47:54ces entreprises
00:47:56qui gagnent
00:47:57vraiment
00:47:57vraiment beaucoup d'argent
00:47:58paient de l'impôt
00:48:00à hauteur
00:48:00de ce qui est attendu
00:48:01pour un grand groupe
00:48:02comme celui-là
00:48:03parce qu'effectivement
00:48:04il y a pour moi
00:48:05deux sujets
00:48:05il y a tout d'abord
00:48:06une sorte
00:48:07de normalité fiscale
00:48:10et il n'est pas question
00:48:12qu'effectivement
00:48:13ceux qui gagnent
00:48:13beaucoup ne paient pas
00:48:15l'impôt qui est prévu
00:48:16et défini par le législateur
00:48:18premièrement
00:48:19il ne s'agit pas
00:48:20de faire des règles d'exception
00:48:21mais effectivement
00:48:22qu'il y a une contribution
00:48:23et puis deuxièmement
00:48:25pourquoi est-ce qu'il y a
00:48:26ces impôts
00:48:27qui sont revus
00:48:29en tout cas
00:48:29avec en ligne de mire
00:48:30ces entreprises
00:48:31c'est qu'on assiste
00:48:32à une transformation
00:48:33de nos économies
00:48:34et tout à l'heure
00:48:35on parlait de retraite
00:48:35tout à l'heure
00:48:36on parlait de carrières difficiles
00:48:38et bien
00:48:39nous devons aussi
00:48:40nous devons pouvoir
00:48:41par l'impôt
00:48:42justement acquitté
00:48:43je dis bien
00:48:43justement acquitté
00:48:44lorsqu'on a un marché prospère
00:48:47et là
00:48:47nous sommes sur des marchés prospères
00:48:49financer
00:48:50financer les évolutions
00:48:52de carrière
00:48:52financer la transformation
00:48:54et de ce point de vue
00:48:56c'est assez juste
00:48:56donc je crois
00:48:57que c'est là-dessus
00:48:57que Donald Trump
00:48:58s'est un peu agacé
00:48:59et contrairement
00:49:01à ce qu'il peut penser
00:49:02ou qu'il pourrait penser
00:49:03même aux Etats-Unis
00:49:05il y a une opinion publique
00:49:06qui est paroque
00:49:06qui est une opinion publique
00:49:08j'ai envie de dire
00:49:08de centre modéré
00:49:10qui réclame effectivement
00:49:12que l'on puisse
00:49:12accompagner
00:49:13les Américains
00:49:16les travailleurs américains
00:49:17dans le cadre
00:49:17de la transformation
00:49:18de l'économie
00:49:18donc ce que
00:49:19lui
00:49:21ce pourquoi il s'agace
00:49:22c'est effectivement
00:49:24le fait que
00:49:24nous nous disions
00:49:25il faut que chacun
00:49:27contribue à hauteur
00:49:28de ce qu'il gagne
00:49:29de ce qu'il gagne
00:49:30beaucoup
00:49:30en particulier
00:49:31les GAFAM
00:49:32qui sont bien implantés
00:49:34qui ont un marché
00:49:34prospère chez nous
00:49:35d'autant que nous
00:49:36nous n'avons pas
00:49:37de concurrents
00:49:37véritablement
00:49:38pour pouvoir
00:49:39répondre à cette demande
00:49:41et qu'avec ces GAFAM
00:49:42il y a une transformation
00:49:43de nos économies
00:49:44et si nous voulons
00:49:46assurer cette transformation
00:49:47la transformation
00:49:48gérer la transformation
00:49:50c'est avant tout
00:49:51gérer
00:49:51les évolutions
00:49:53de carrière
00:49:53de nos concitoyens
00:49:55c'est gérer
00:49:55un système économique
00:49:56derrière
00:49:57et on rappelle sa phrase
00:49:59on a eu un paquet
00:50:00de problèmes
00:50:00avec les français
00:50:01donc c'était bien
00:50:02avec le gouvernement français
00:50:04non mais vous savez
00:50:06je crois qu'il faut
00:50:07très honnêtement
00:50:08vous savez que j'ai déjà
00:50:08eu l'occasion
00:50:09de vous dire Valérie
00:50:10ça fait 40 ans
00:50:13ou 45 ans
00:50:14que je vois fonctionner
00:50:15Donald Trump
00:50:15il ne faut pas prendre
00:50:16au pied de la lettre
00:50:17aujourd'hui il a eu
00:50:18un paquet de problèmes
00:50:19je suis persuadé
00:50:19demain s'il me croise
00:50:21il me dira que je suis
00:50:22un garçon très bien
00:50:22et que c'est des français
00:50:25comme moi
00:50:25d'ailleurs c'est ce que
00:50:29m'avait dit
00:50:29une de ses conseillères
00:50:31voilà
00:50:32je pense qu'il ne faut pas
00:50:34non il ne faut pas
00:50:34s'attacher à cela
00:50:35nous avons
00:50:37moi je suis désolé
00:50:38les américains
00:50:39ce n'est pas que
00:50:39Donald Trump
00:50:40ou ce n'est pas que
00:50:41tel ou tel élu
00:50:42tout comme les français
00:50:43ce n'est pas que
00:50:44le président français
00:50:45nous avons un travail
00:50:46à faire ensemble
00:50:47et d'ailleurs
00:50:48je vais vous dire
00:50:49par exemple
00:50:49pour la sécurisation
00:50:50des câbles
00:50:51sous-marins américains
00:50:53et bien que
00:50:53que font les américains
00:50:54ils se retournent vers
00:50:55des entreprises françaises
00:50:56parce qu'ils ne sont
00:50:57quand même plus sûrs
00:50:58que certaines de leurs partenaires
00:51:01alors on reste à l'étranger
00:51:03avec vous
00:51:03avec l'Iran
00:51:04oui Valérie
00:51:05on a sorti
00:51:07il y a quelques jours
00:51:07d'abord on a créé
00:51:08un sign tank
00:51:09qui s'appelle
00:51:10France 2050
00:51:11et qui réunissant
00:51:12un certain nombre de chercheurs
00:51:13a sorti un rapport
00:51:14sur
00:51:14j'en étais venu
00:51:15d'ailleurs il y a quelques mois
00:51:15quand on a lancé cette mission
00:51:17il y a un an
00:51:18vous m'aviez laissé
00:51:19un petit temps d'antenne
00:51:20pour la présenter
00:51:21et ce rapport est sorti
00:51:22il vient de sortir
00:51:23qui montre très clairement
00:51:24par quel biais
00:51:25la république islamique d'Iran
00:51:27infiltre
00:51:28notre vie
00:51:30française
00:51:31vie politique
00:51:32notamment via
00:51:33des relais
00:51:33à LFI
00:51:34vie universitaire
00:51:36puisque des accords
00:51:37de coopération
00:51:38servent de couverture
00:51:39à de l'entrisme
00:51:40en milieu universitaire
00:51:41d'étudiants
00:51:42notamment iraniens
00:51:43qui sont venus là
00:51:44au titre d'une quelconque coopération
00:51:46ou d'échanges
00:51:46culturels universitaires
00:51:47et qui font de la propagande
00:51:48mais également
00:51:49et c'est là que je veux en venir
00:51:51par le biais
00:51:52de l'ambassade d'Iran
00:51:53à Paris
00:51:53la France n'a jamais voulu
00:51:55couper les relations diplomatiques
00:51:57avec l'Iran
00:51:57là où par exemple
00:51:58les Etats-Unis l'ont fait
00:51:59depuis très longtemps
00:52:00alors on avait deux otages
00:52:01là-bas
00:52:01je vais revenir
00:52:03parce que justement
00:52:03hélas
00:52:04si tant est qu'ils arrivent
00:52:06à sortir de l'ambassade
00:52:07de France
00:52:08à Téhéran
00:52:09le prochain français
00:52:11qui va en Iran
00:52:11sera pris pour espionnage
00:52:13et on recommencera la machine
00:52:14pourquoi je vous dis ça
00:52:15c'est que
00:52:16et donc ce rapport
00:52:17ce rapport a été publié
00:52:18vous l'avez envoyé à l'ambassade
00:52:20ce rapport a été publié
00:52:21l'ambassade
00:52:22il est en accès libre
00:52:23sur notre site
00:52:23france-2050.fr
00:52:26donc la ou .com
00:52:27là-dessus
00:52:27il n'y a pas de soucis
00:52:28donc l'ambassade l'a eu
00:52:29on l'a adressé également
00:52:30à l'Assemblée nationale
00:52:31au Sénat
00:52:32parce qu'on pense
00:52:33qu'il peut y avoir la matière
00:52:34à une commission d'enquête
00:52:35à une enquête parlementaire
00:52:36sans doute plus d'ailleurs
00:52:37du côté du Sénat
00:52:38que de l'Assemblée
00:52:39vu la configuration
00:52:40et l'instabilité
00:52:41qui se trouve
00:52:41à l'Assemblée nationale
00:52:42en tout cas
00:52:42on amène 12 chercheurs
00:52:44qui
00:52:45j'ai eu l'honneur
00:52:46de présider cette mission
00:52:47qui amènent de la matière
00:52:49très concrète
00:52:50et c'est pas de la théorie
00:52:51c'est de la pratique
00:52:52sur l'infiltration aujourd'hui
00:52:53pour déstabiliser notre pays
00:52:54et l'ambassade nous répond
00:52:56et c'est là-dessus
00:52:56je voulais en venir
00:52:57l'ambassade nous répond
00:52:59l'ambassade d'Iran
00:52:59se fonde à communiquer
00:53:01pour dénoncer notre rapport
00:53:02pour nous c'est un peu
00:53:03une légion d'honneur
00:53:03parce que si vous voulez
00:53:04quand une théocratie sanguinaire
00:53:06se fonde à communiquer
00:53:08pour dénoncer
00:53:08le rapport d'un Sénat
00:53:09qui vient de naître
00:53:10c'est effectivement
00:53:11un bon lancement pour nous
00:53:12mais simplement
00:53:13dans cette communiquée
00:53:14je veux juste inciter là-dessus
00:53:15elle dit très clairement
00:53:16dans un contexte
00:53:17où les tentatives
00:53:18de déstabilisation
00:53:19les conflits armés
00:53:20et les massacres d'innocents
00:53:22projettent chaque jour
00:53:23une image plus sombre
00:53:24de l'humanité
00:53:24il est plus que jamais essentiel
00:53:26de préserver la voie du dialogue
00:53:27je veux juste rappeler
00:53:28à l'ambassade d'Iran
00:53:29et je le fais à votre micro
00:53:30que quand on dénonce
00:53:32pour s'en prémunir
00:53:33dans le monde
00:53:35des massacres d'innocents
00:53:36il faut juste regarder
00:53:37ce qui se passe dans le pays
00:53:37depuis le début de l'année
00:53:39la répression
00:53:40est la plus sanguinaire
00:53:42de l'histoire de l'Iran
00:53:43en ce moment
00:53:44sur cette terre lointaine
00:53:45et pourtant si proche aussi
00:53:47par des liens culturels
00:53:48qu'on a nourris
00:53:49depuis des siècles
00:53:50depuis le début de l'année
00:53:51le régime théocratique
00:53:52de Téhéran
00:53:53a fait passer
00:53:54de vie à trépas
00:53:55mille opposants
00:53:56il y a eu un millier
00:53:57d'exécutions
00:53:58sur la base
00:53:59d'un droit
00:54:00évidemment que l'Iran
00:54:00va justifier
00:54:01mais qui sont des exécutions
00:54:03totalement arbitraires
00:54:03de procédures expéditives
00:54:04exactement
00:54:05donc mille exécutions
00:54:06il faut quand même
00:54:07qu'on mesure ce que c'est
00:54:08dans ce pays
00:54:09et des dizaines
00:54:10de milliers
00:54:11d'arrestations
00:54:12donc je pose juste la question
00:54:14et je reviens sur
00:54:15celle des otages
00:54:15que vous avez très justement
00:54:16mis dans notre discussion
00:54:18la république islamique d'Iran
00:54:21est un régime
00:54:22est un narco-état
00:54:22qui se finance
00:54:24notamment par un trafic
00:54:25organisé
00:54:26à l'échelle mondiale
00:54:27d'ailleurs le communiqué
00:54:28dit aussi
00:54:28qu'elle lutte
00:54:29le plus efficacement possible
00:54:30contre les trafics
00:54:31de drogue dans le monde
00:54:32c'est une anthologie
00:54:33ce communiqué
00:54:34mais surtout
00:54:35c'est un état
00:54:37qui pratique
00:54:38la diplomatie
00:54:39des otages
00:54:39c'est-à-dire que
00:54:40dès qu'un étranger
00:54:42dont la nationalité
00:54:44intéresse l'Iran
00:54:45pour faire pression
00:54:46notamment dans les négociations
00:54:48internationales
00:54:48notamment sur le nucléaire
00:54:50parce que c'est aussi pour ça
00:54:51que nous représentons
00:54:52un intérêt pour l'Iran
00:54:53et bien
00:54:54elle met la main
00:54:55sur ce ressortissant
00:54:56elle l'envoie en prison
00:54:57sur un motif d'espionnage
00:54:58de toute façon
00:54:59tout est espionnage
00:54:59pour elle
00:55:00évidemment vous rentrez
00:55:01vous avez eu un jeune
00:55:02qui s'est fait arrêter
00:55:02il n'y a pas très longtemps
00:55:03qui a été relâché
00:55:04les deux otages français
00:55:06sont pour le moment
00:55:07sortis de prison
00:55:08mais ils sont encore
00:55:10en résidence surveillée
00:55:11à l'ambassade de France
00:55:12à Téhérôme
00:55:12ils ne sont pas rentrés chez nous
00:55:14mais ce que je voudrais
00:55:14juste insister
00:55:15parce que monsieur Macron
00:55:16s'est fendu d'un tweet
00:55:17en disant
00:55:17victoire
00:55:18nos otages vont être libérés
00:55:19on est heureux
00:55:20que deux français
00:55:21sortent de prison
00:55:21surtout dans les prisons iraniennes
00:55:23qui ont des conditions
00:55:24de détention
00:55:24alors là pour le coup
00:55:25c'est pas les prisons françaises
00:55:26donc des conditions
00:55:27de détention absolument
00:55:28dramatiques
00:55:29donc on est content
00:55:31entre-t-il
00:55:31parce que des négociations
00:55:32étaient en cours
00:55:33pour que nous relâchions-nous
00:55:34que nous laissions repartir
00:55:36des activistes du régime iranien
00:55:38qui étaient dans notre pays
00:55:40que les services de renseignement
00:55:41français et bravo
00:55:42ont réussi à démasquer
00:55:44et qui devaient
00:55:45soit pour les uns
00:55:46être
00:55:46parce que cette affaire
00:55:47dure depuis des années
00:55:47soit pour les uns
00:55:49être en prison
00:55:50soit pour d'autres
00:55:51passer en jugement
00:55:52et donc là nous relâchons
00:55:53une activiste
00:55:54qui a gentiment
00:55:55sur des boucles télégrammes
00:55:57téléguidées depuis Téhéran
00:55:58et dispensées
00:55:59notamment dans les milieux universitaires
00:56:00appelées
00:56:01au massacre des juifs
00:56:02c'est-à-dire
00:56:03un nouveau 7 octobre
00:56:04sur la terre de France
00:56:05et donc on l'a libérée
00:56:06et donc elle est en cours
00:56:07si vous voulez
00:56:08dans la négociation
00:56:08c'est ce qui doit partir
00:56:10alors tant mieux
00:56:11si nos deux otages rentrent
00:56:12mais je voudrais simplement
00:56:12dire la chose
00:56:13maintenir des relations
00:56:14diplomatiques artificielles
00:56:16avec un état terroriste
00:56:17avec un narco-état
00:56:18c'est se mettre
00:56:20dans sa nasse régulièrement
00:56:21c'est-à-dire que
00:56:22peut-être
00:56:22et on le souhaite
00:56:23que ces deux otages rentreront
00:56:24mais nous aurons fait un échange
00:56:26et il y a eu d'autres
00:56:26qui ont été libérés
00:56:27avant cette fille
00:56:28qui va être autorisée
00:56:30à rentrer en Iran
00:56:31pour le moment
00:56:31elle est en résidence surveillée
00:56:32en France
00:56:32et son procès
00:56:33va avoir lieu
00:56:34dans les mois qui viennent
00:56:34mais surtout
00:56:35le prochain français
00:56:37qui se hasardera
00:56:38sur la terre iranienne
00:56:39sera pris en otage
00:56:41et l'affaire recommencera
00:56:42encore une fois
00:56:43donc je pense
00:56:44qu'à un moment donné
00:56:44on peut encore dire
00:56:46que la république islamique d'Iran
00:56:47peut durer des décennies
00:56:48elle a la force policière
00:56:50pour durer intérieurement
00:56:51mais est-ce que c'est
00:56:52le rôle de la France
00:56:53de maintenir
00:56:54des dizaines de millions
00:56:55d'habitants
00:56:55dans ce pays
00:56:56encore une fois
00:56:57avec lequel nous avions
00:56:58des relations très suivies
00:56:59du temps du chat d'Iran
00:57:00c'est-à-dire avant
00:57:01la révolution de Khomeini
00:57:02en 79
00:57:02je pense que la question
00:57:03est posée
00:57:04et hélas
00:57:04notre diplomatie française
00:57:06est quand même
00:57:07en la matière
00:57:07d'un conservatisme
00:57:08absolument détestable
00:57:11et qui nous entraîne
00:57:12dans un sentage
00:57:13que nous perdons
00:57:13un coup sûr
00:57:14Peu honte de la diplomatie française
00:57:15quand on voit
00:57:16que c'est le chancelier allemand
00:57:18qui demande la libération
00:57:19le président allemand
00:57:20pardon
00:57:20qui demande la libération
00:57:22de Boilem Samsal
00:57:23et qui hier a menacé
00:57:24de supprimer les soins
00:57:26au président algérien
00:57:28qui vient se faire soigner
00:57:29en Allemagne
00:57:30là il y a un bras de fer
00:57:31qui s'engage
00:57:32et on va le perdre
00:57:33hélas
00:57:34parce que
00:57:34peut-être que l'Allemagne
00:57:36va le gagner
00:57:37non mais c'est possible
00:57:38ça veut dire que
00:57:38diplomatiquement
00:57:39parce que je rappelle quand même
00:57:40que la grande puissance diplomatique
00:57:41européenne
00:57:42avec l'Angleterre
00:57:43c'était la France
00:57:44et que là on est en train
00:57:45de se faire distancer
00:57:46précisément parce qu'on ne prend pas
00:57:47les décisions qui s'imposent
00:57:49on se retrouve
00:57:49dans un instant
00:57:51et on va parler
00:57:52du Mercosur
00:57:53et puis
00:57:53et puis des élections
00:57:55à tout de suite
00:57:55On est avec vous
00:58:01sur Sud Radio
00:58:02jusqu'à midi
00:58:03Paul Sébille
00:58:04votre coup de coeur
00:58:05étonnant d'ailleurs
00:58:07c'est pour la participation
00:58:09aux élections
00:58:09Oui alors c'est
00:58:10un point un petit peu optimiste
00:58:12puisque j'ai l'habitude
00:58:13de regarder un petit peu
00:58:14ce qui se passe
00:58:14dans les élections
00:58:15ailleurs en Europe
00:58:16et j'ai remarqué
00:58:17que depuis quelques années
00:58:18il y avait une hausse
00:58:19de la moyenne
00:58:20de la participation
00:58:20dans les pays européens
00:58:21alors si on regardait
00:58:22depuis 89
00:58:23elle baissait tendanciellement
00:58:25tous les ans
00:58:26jusqu'en 2021
00:58:27donc on est passé
00:58:28de 80% de participation
00:58:29aux législatives
00:58:30en Europe
00:58:30de manière générale
00:58:31à 64%
00:58:32et depuis quelques années
00:58:33ça remonte
00:58:34maintenant on est en moyenne
00:58:35à 66%
00:58:36et on l'a vu
00:58:37notamment nous
00:58:38chez nous en France
00:58:39avec les législatives
00:58:40en 2024
00:58:40où il y avait eu
00:58:4166% de participation
00:58:43contre 45
00:58:44aux élections précédentes
00:58:45on le voit aussi
00:58:46en Allemagne
00:58:46où il y a eu
00:58:47le plus fort taux
00:58:47de participation
00:58:48depuis presque 30 ans
00:58:49cette année
00:58:50en Roumanie aussi
00:58:51où elle a dépassé 50%
00:58:53alors qu'elle était
00:58:54toujours en dessous
00:58:54de 40
00:58:55et je pense que
00:58:55c'est assez intéressant
00:58:56comme phénomène
00:58:57puisque ce n'était pas
00:58:58arrivé depuis 30 ans
00:58:59maintenant
00:58:5935 ans
00:58:59et peut-être
00:59:01ça montre
00:59:01une forme d'intérêt
00:59:02de regain d'intérêt
00:59:03pour la démocratie
00:59:04pour le débat
00:59:05démocratique
00:59:06dans les institutions
00:59:07c'est peut-être
00:59:08un point d'optimisme
00:59:09qu'il faudra surveiller
00:59:09évidemment
00:59:10mais pour moi
00:59:11ça me semble important
00:59:11parce que je regardais
00:59:13aussi en parallèle
00:59:14le poids démographique
00:59:16mais aussi économique
00:59:18des démocraties
00:59:18aujourd'hui dans le monde
00:59:19et ce poids diminue
00:59:21notamment économique
00:59:22c'est-à-dire qu'on perd
00:59:23à la fois un poids économique
00:59:24dans le monde
00:59:25vous avez des grandes puissances
00:59:26qui sont des régimes
00:59:27plutôt autocratiques
00:59:28mais aussi
00:59:30par rapport au poids
00:59:31de la population
00:59:31donc voilà
00:59:32peut-être que
00:59:33chez les citoyens
00:59:34il y a un regain d'intérêt
00:59:35et on le verra aussi
00:59:36c'est pas ce qu'on entend
00:59:38le discours
00:59:38le narratif ambiant
00:59:39et ce qu'on entend
00:59:40des gens
00:59:41c'est j'irai plus voter
00:59:42voilà
00:59:42et pour autant
00:59:43c'est l'inverse
00:59:43qui se passe
00:59:44alors peut-être
00:59:44la menace russe
00:59:45pour certains
00:59:46peut-être
00:59:46la multiplication
00:59:47des problèmes
00:59:48qui se posent
00:59:49on le verra peut-être
00:59:49aussi au niveau local
00:59:50je sais pas
00:59:51avec les municipales
00:59:51où on a eu
00:59:52un très très faible
00:59:53de voir un petit peu
00:59:55si c'est un vrai mouvement
00:59:56la vraie question
00:59:57si je peux me permettre
00:59:58Valérie
00:59:58la vraie question
00:59:59c'est parce que
00:59:59c'est super intéressant
01:00:00cette remarque
01:00:01qui montre bien
01:00:01que la France
01:00:02est dans un mouvement
01:00:02plus large
01:00:03c'est de savoir
01:00:04si on n'est pas
01:00:05quand même en train
01:00:05de passer vers un vote
01:00:07qui est majoritairement
01:00:08un vote de refus
01:00:09plutôt qu'un vote
01:00:09d'adhésion
01:00:10c'est-à-dire que
01:00:10je le sens un peu comme ça
01:00:13peut-être aussi
01:00:13c'est une forme d'usure
01:00:15de la démocratie
01:00:15pour le coup
01:00:16en tout cas
01:00:16de ceux qui gouvernent
01:00:17je ne parle pas du peuple
01:00:17parce que lui
01:00:18on voit bien
01:00:18qu'ils votent de plus en plus
01:00:19mais de ceux qui gouvernent
01:00:21finalement
01:00:21est-ce qu'on ne se saisit pas
01:00:22du dernier moyen
01:00:23de donner un grand coup de pied
01:00:25dans la fourmilière politicienne
01:00:26dans tous les pays concernés
01:00:27et du coup
01:00:28le seul moyen
01:00:29et heureusement d'ailleurs
01:00:30c'est la démocratie
01:00:31c'est le vote
01:00:31ça serait intéressant
01:00:32mais en tout cas
01:00:33c'est une remarque
01:00:33en parallèle
01:00:34c'est vrai qu'on voit
01:00:35la progression des partis
01:00:36de droite
01:00:37de droite radicale
01:00:38ou populiste
01:00:38etc
01:00:38donc c'est vrai que
01:00:39les deux mouvements
01:00:40vont ensemble
01:00:40il y a aussi un complément
01:00:42un complément
01:00:42à ce qui vient d'être dit
01:00:43c'est que le paradoxe
01:00:45il y a beaucoup de critiques
01:00:46sur les politiques
01:00:47et on vient de dire
01:00:48qu'il y aurait
01:00:49une petite tendance
01:00:50en tout cas
01:00:50il y a quelque chose
01:00:51qui ferait dire
01:00:52que les gens
01:00:52ont tendance à retourner
01:00:54aux urnes
01:00:54on a exactement
01:00:55le même phénomène
01:00:56en matière de justice
01:00:57puisqu'on a beaucoup
01:00:58décrié la justice
01:00:59et paradoxalement
01:01:00il y a un grand besoin
01:01:01il y a une grande demande
01:01:02de justice
01:01:03les procédures explosent
01:01:05on voit bien
01:01:06les clients viennent
01:01:07en vous disant
01:01:08on sent bien
01:01:08que la justice
01:01:09est le dernier rempart
01:01:10donc il y a une sorte
01:01:11de je t'aime moi non plus
01:01:13on a envie de faire confiance
01:01:14et c'est là
01:01:15peut-être qu'il faut
01:01:15se poser la question
01:01:16c'est-à-dire qu'au fond
01:01:17nos concitoyens
01:01:18au fond ils y croient
01:01:20parce qu'en toute franchise
01:01:21le système démocratique
01:01:22n'est pas parfait
01:01:24mais c'est le moins mauvais système
01:01:26que l'on a trouvé
01:01:27ça c'est la première chose
01:01:28et donc les gens
01:01:28ils croient
01:01:29ils sont convaincus
01:01:30surtout dans nos sociétés occidentales
01:01:32et en même temps
01:01:32ils me demandent quoi ?
01:01:33ils me demandent
01:01:33l'efficacité
01:01:34l'efficacité des politiques
01:01:36ils croient encore
01:01:37à la vie politique
01:01:38mais ils disent
01:01:38qu'est-ce que vous faites
01:01:39et ça veut dire
01:01:40qu'il faut peut-être
01:01:40arrêter les discours
01:01:41un peu populistes
01:01:42et dire voilà
01:01:43comme tout à l'heure
01:01:44on disait
01:01:45discutons, débattons
01:01:46du problème des retraites
01:01:47et de manière très objective
01:01:48deuxième exemple
01:01:49en matière de justice
01:01:50ils vous disent
01:01:51il y a des problèmes
01:01:52il y a des sujets
01:01:53on veut que notre justice
01:01:54soit plus efficace
01:01:55on veut qu'elle soit
01:01:56plus réactive
01:01:57on veut du mieux
01:01:59donc au fond
01:01:59on demande aux responsables
01:02:00publics
01:02:01de toutes sortes
01:02:04qu'ils produisent
01:02:05c'est ce à quoi
01:02:06on est habitué
01:02:06dans le secteur privé
01:02:07qu'ils apportent
01:02:08des résultats
01:02:09au fond
01:02:10on nous attend
01:02:10sur les résultats
01:02:11qu'on soit politique
01:02:11qu'on soit leader d'opinion
01:02:13on nous demande
01:02:14des résultats
01:02:15mais il y a un vrai paradoxe
01:02:16encore une fois
01:02:17entre ce que vous dites
01:02:18et ce qu'on entend
01:02:19de gens qui disent
01:02:20on n'ira plus voter
01:02:21il nous reste peu de temps
01:02:22mais je voudrais que vous
01:02:22vous fassiez votre coup de gueule
01:02:25alors c'est un coup de coeur
01:02:25pour une fois
01:02:26je l'ai positif
01:02:27vous allez voir
01:02:27je ne suis pas très gentil
01:02:30en disant ça
01:02:30mais un coup de coeur
01:02:31pour les agriculteurs français
01:02:33notamment ceux de Toulouse
01:02:34et d'Occitanie
01:02:35qui se mobilisent aujourd'hui
01:02:36pour fêter la venue
01:02:37de notre bon président
01:02:38de la République
01:02:38il est en train de s'exprimer
01:02:40sur Toulouse
01:02:40on le voit sur les écrans
01:02:41grand débat
01:02:42il aurait pu attendre
01:02:42que je finisse
01:02:43quel manque de politesse
01:02:46à savoir vivre
01:02:46c'est incroyable
01:02:48ces jeunes
01:02:49plus sérieusement
01:02:50depuis la semaine dernière
01:02:52durant la COP30
01:02:53le président Macron
01:02:54a exprimé
01:02:55un point de vue
01:02:55positif
01:02:56je reprends ces termes
01:02:58sur le prochain accord
01:02:59du Mercosur
01:03:00on sait bien
01:03:01que Mme van der Leyen
01:03:02et quasiment la totalité
01:03:04des pays européens
01:03:06sont pour le Mercosur
01:03:08et effectivement
01:03:09les attermoiements
01:03:10des exploitants agricoles
01:03:11à juste titre
01:03:12ont fait que la France
01:03:13n'a pas encore signé
01:03:14et le petit mot
01:03:16lâché dans la nature
01:03:17les accords ont l'air
01:03:18d'être positifs
01:03:19sont sur une pente positive
01:03:21à mille feux aux poudres
01:03:22et donc les exploitants
01:03:23agricoles d'Occitanie
01:03:24que ce soit
01:03:25les cantons de Verfeil
01:03:25de Bessières
01:03:26de Montastruc
01:03:27de Saint-Gaudin
01:03:27c'est Saint-Giron
01:03:28ce qu'on salue
01:03:28ce qui écoute Sud Radio
01:03:29je peux vous dire
01:03:30que depuis samedi
01:03:31et dimanche
01:03:32ils ont mis du kérosène
01:03:33dans les tracteurs
01:03:33et étaient prêts
01:03:34à venir en découdre
01:03:36comment dirais-je
01:03:37sur un plan diplomatique
01:03:38avec le président
01:03:39de la République
01:03:39Montauban était
01:03:40complètement coincé
01:03:41ce matin à 6h
01:03:42Toulouse était
01:03:43complètement coincé
01:03:44et d'ailleurs
01:03:44complètement encore coincé
01:03:45pourquoi ?
01:03:46parce qu'en fait
01:03:47les exploitants agricoles
01:03:48dénoncent dans le Mercosur
01:03:50le fait que ça va créer
01:03:51une concurrence
01:03:51comment dirais-je
01:03:53une concurrence
01:03:54illégale
01:03:56déloyale
01:03:56pardon
01:03:56déloyale
01:03:57notamment au regard
01:03:58de l'élevage
01:03:59alors le président
01:04:00de la République
01:04:01nous dit
01:04:01qu'il va mettre en place
01:04:02une clause de sauvegarde
01:04:03mais quand on regarde bien
01:04:03la clause de sauvegarde
01:04:05a déjà été mise
01:04:05dans un accord
01:04:06entre la France
01:04:06et le Canada
01:04:07et on se rend bien compte
01:04:08que ça ne fonctionne pas du tout
01:04:09puisque la clause de sauvegarde
01:04:10oblige le producteur
01:04:13à se justifier
01:04:13dans les deux années
01:04:14qui suivent
01:04:15la constatation
01:04:16de l'infraction
01:04:16donc pendant deux ans
01:04:17je peux vous assurer
01:04:18qu'on peut en envoyer
01:04:18des tonnes et des tonnes
01:04:19de bovins
01:04:20donc voilà la raison
01:04:21pour laquelle
01:04:21les exploitants agricoles
01:04:23ne croient pas
01:04:24finalement
01:04:25à cette amélioration
01:04:26du Mercosur
01:04:27et donc ils sont venus
01:04:28le dire à Emmanuel Macron
01:04:29Annie Gennevar
01:04:30la ministre de l'agriculture
01:04:31a bien compris le problème
01:04:32dès samedi dernier
01:04:34a entre guillemets
01:04:35a mis une petite pichenette
01:04:36au président
01:04:37gentiment ce week-end
01:04:38et se rend
01:04:39aujourd'hui
01:04:40à Toulouse
01:04:41pour aller rencontrer
01:04:42les exploitants agricoles
01:04:42donc coup de coeur
01:04:43aux exploitants agricoles
01:04:44ne lâchez rien
01:04:45oui mais qu'est-ce qui peut
01:04:46se passer
01:04:46parce que là
01:04:47ça s'appelle le grand débat
01:04:48ça rappelle de mauvais souvenirs
01:04:50puisque ces grands débats
01:04:51n'ont pas donné grand chose
01:04:53c'était il y a 7 ans
01:04:54c'était il y a 7 ans
01:04:54oui du prix
01:04:55oui pardon
01:04:56vous allez m'énerver
01:04:57en reparlant des grands débats
01:04:58parce que je suis un des rares maires de France
01:05:00à l'époque
01:05:00à avoir refusé
01:05:01de répondre à l'invitation
01:05:02d'Emmanuel Macron
01:05:03c'était une du prix complète
01:05:05pour sortir de la crise
01:05:06des gilets jaunes
01:05:06et hélas
01:05:07hélas
01:05:08trop de maires ont cédé
01:05:09sont venus en écharpe
01:05:11pour essayer
01:05:11enfin ils ont malgré eux
01:05:12redoré le blason du président
01:05:14enfin écoutez
01:05:15est-ce qu'on a encore besoin
01:05:16d'un énième exemple
01:05:17pour voir que cet homme
01:05:18ne vit que par des coups
01:05:19de communication
01:05:20et qu'en réalité
01:05:21il ne sent pas le pays
01:05:22il ne le sent pas
01:05:23mais je pense que les agriculteurs
01:05:24alors je souhaite évidemment
01:05:25qu'il n'y ait pas de destruction
01:05:26parce que c'est pas ce qu'on peut souhaiter
01:05:28mais je connais aussi
01:05:29je rejoins complètement
01:05:30la colère des agriculteurs
01:05:31une colère
01:05:31mais qui est existentielle
01:05:33il ne s'agit pas simplement
01:05:33de Mercosur
01:05:34ce sont des professions
01:05:36qui sont en train
01:05:36de mourir
01:05:37et avec ces professions là
01:05:39notre indépendance alimentaire
01:05:40et c'est dramatique
01:05:41à long terme
01:05:42indépendance alimentaire
01:05:44mais aussi
01:05:45je reviens à la question
01:05:47de l'aménagement du territoire
01:05:48derrière
01:05:48on se plaint que nos villes
01:05:50sont de plus en plus importantes
01:05:51on se plaint du pouvoir d'achat
01:05:53mais le pouvoir d'achat
01:05:54c'est quoi ?
01:05:55c'est des logements
01:05:56qui sont trop chers
01:05:56c'est une vie
01:05:57qui est trop difficile
01:05:58en zone urbaine
01:05:59puisqu'effectivement
01:06:00rien n'est fait
01:06:00pour pouvoir
01:06:01développer nos
01:06:04j'allais dire
01:06:05campagnes
01:06:06nos régions
01:06:06et c'est bien
01:06:08le problème
01:06:08quand je dis
01:06:09qu'il faut repenser
01:06:10notre avenir
01:06:11j'espère que la campagne
01:06:13de 2027
01:06:13sera l'occasion
01:06:14d'avoir une vraie réflexion
01:06:15sur tous les
01:06:17non non mais
01:06:17vous en rigolez
01:06:18non je rigole pas
01:06:19je soupire
01:06:20je soupire
01:06:21non mais autant pour moi
01:06:23c'est vrai
01:06:23c'était un soupir
01:06:24c'était pour dire
01:06:25à quel moment
01:06:26voulez-vous qu'on en débatte
01:06:27et pour qu'on soit d'accord
01:06:28sur les options
01:06:29que nous prenons
01:06:30parce que ça
01:06:30ça suppose qu'il y ait
01:06:31des arbitrages
01:06:32qu'on se mette d'accord
01:06:33sur ce qu'on veut
01:06:34nous français
01:06:35et les arbitrages
01:06:37et puis derrière
01:06:38faire
01:06:38oui
01:06:39Paul Sébille
01:06:40sur le Mercosur
01:06:42ce revirement
01:06:43d'Emmanuel Macron
01:06:43oui oui
01:06:44c'est intéressant
01:06:46parce qu'on disait
01:06:47il faudra qu'on débatte
01:06:48un petit peu
01:06:48de tout ça
01:06:49ce qu'on veut
01:06:49et c'est aussi
01:06:50sur comment on veut
01:06:52payer les agriculteurs
01:06:53est-ce qu'on doit
01:06:54faire tirer les prix
01:06:55le plus bas possible
01:06:56à tout prix
01:06:57ou est-ce qu'on veut
01:06:58faire vivre cette agriculture
01:06:59et l'économie qui va avec
01:07:00c'est aussi ça le débat
01:07:01et c'est pour ça
01:07:02on soupirait
01:07:04un petit peu
01:07:04est-ce que dans ce 2027
01:07:06on va en parler
01:07:06c'est pas certain
01:07:07non c'est pas certain
01:07:08on est assez pessimiste
01:07:09c'est assez pessimiste
01:07:10mais c'est vrai que
01:07:10vous savez pourquoi ?
01:07:11parce qu'il ne reste plus
01:07:12que 400 000 exploitants agricoles
01:07:13et que c'est pas grand chose
01:07:15sur un plan électoral
01:07:15voilà c'est moche
01:07:17donc il va falloir faire comprendre
01:07:18que ce sont les citoyens
01:07:19les citoyens consommateurs
01:07:21eux ils pèsent
01:07:2243 millions de personnes
01:07:23et c'est eux
01:07:24qui doivent donner
01:07:24leur avis sur l'agriculture
01:07:25c'est la réalité cynique
01:07:27il y a la question
01:07:28il y a la question
01:07:29de la sururbanisation
01:07:31il y a la question
01:07:31de nos campagnes
01:07:32il y a la question
01:07:33des déserts
01:07:33on se plaint de tout
01:07:35avec des problèmes
01:07:36qui ont une vraie source
01:07:37merci à tous les quatre
01:07:41apparemment beaucoup
01:07:42de blocages
01:07:43et d'embouteillages
01:07:44autour de Toulouse
01:07:45nous dit Véronique
01:07:46donc nos éditeurs de Toulouse
01:07:48ne sortez pas trop
01:07:49aujourd'hui
01:07:50et on va suivre ça
01:07:51évidemment avec beaucoup
01:07:52d'attention
01:07:53merci à vous
01:07:53dans un instant
01:07:54l'émission média
01:07:54avec Agustine Galliana
01:07:56à tout de suite
01:07:56Sud Radio
01:07:58Parlons Vrai
01:07:59Parlons Vrai
01:08:00Sud Radio
01:08:00Parlons Vrai
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations