- il y a 19 heures
Mettez vous d'accord avec Laurence Sailliet, Pascal Bataille, Eric Revel et Sophie De Menthon
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NewsTranscription
00:00:00Déclaration de politique générale cet après-midi à l'Assemblée nationale.
00:00:03L'objectif, éviter la censure.
00:00:06Deux motions ont déjà été déposées par la France Insoumise et le Rassemblement National.
00:00:10Reste à connaître la position du Parti Socialiste,
00:00:13le PS qui exige la suspension de la réforme des retraites.
00:00:16Une enquête ouverte après le suicide de sept enfants de neuf ans en Moselle.
00:00:21Cette fillette scolarisée en CM2 est morte samedi à son domicile de Sarguemines.
00:00:24Elle a laissé une lettre à sa famille.
00:00:26Selon le procureur de la République, l'hypothèse du harcèlement scolaire est privilégiée.
00:00:31Il a évoqué des moqueries récurrentes sur son poids.
00:00:34Un nouvel appel à témoin après le meurtre d'une jeune femme à Nice, 24 ans après les faits.
00:00:38Il a été lancé par le pôle Colcaise du tribunal de Nanterre.
00:00:42Cette enseignante de 25 ans en vacances a été poignardée le 18 avril 2001
00:00:46alors qu'elle se promenait dans le parc de la colline du château qui surplombe la ville.
00:00:50Les premiers témoignages des otages du Hamas.
00:00:53Ces hommes ont été libérés hier dans le cadre de l'accord conclu entre Israël et le mouvement palestinien
00:00:57et certains ou leurs familles se sont exprimés à la télévision israélienne.
00:01:01Ils sont notamment revenus sur leur isolement dans les tunnels de la bande de Gaza
00:01:05ou encore sur leur sous-alimentation.
00:01:07Et clap de fin pour Windows 10, Microsoft stop à partir d'aujourd'hui ses mises à jour automatiques
00:01:12de son logiciel d'exploitation.
00:01:14Le géant de l'informatique propose plusieurs solutions,
00:01:16notamment de télécharger gratuitement Windows 11
00:01:19ou encore d'acheter un nouvel ordinateur.
00:01:21Des options dénoncées par les ONG engagées dans la lutte contre l'obsolescence programmée.
00:01:26Excellente matinée à tous.
00:01:31Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:01:35Et nous sommes ensemble avec vous pour ce 10h midi.
00:01:38Bonjour et bienvenue.
00:01:40Si vous nous rejoignez mardi 14 octobre, jour J pour le Premier ministre.
00:01:45Suspendra, suspendra pas.
00:01:47Est-ce que vous, vous voteriez la censure 0826 300 300 ?
00:01:52Appelez-nous pour nous le dire et surtout nous dire pourquoi vous la voteriez.
00:01:55Pour l'instant, on ne sait pas ce que va annoncer le Premier ministre.
00:01:58On y revient évidemment dans un instant.
00:02:00Emmanuel Macron était en Égypte.
00:02:02Il se fait moquer par Donald Trump, humilié pour certains.
00:02:07Là aussi, on attend vos réactions.
00:02:09Est-ce qu'il devait aller en Égypte ?
00:02:11Les Français favorables à la coalition des droites.
00:02:14Et puis Nicolas Sarkozy hier,
00:02:16qui a donc appris qu'il irait à la prison de la santé
00:02:21et qu'il serait incarcéré le 21 octobre.
00:02:24Aujourd'hui, pour commenter ces sujets,
00:02:26Laurence Saillet, bonjour.
00:02:27Bonjour.
00:02:27Chroniqueuse politique, ancienne députée européenne.
00:02:31Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise.
00:02:34Bonjour Pascal.
00:02:35Votre dernier livre, Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants,
00:02:39est paru chez Guitre et Daniel.
00:02:41Éric Revelle, bonjour.
00:02:42Bonjour à tous.
00:02:42Journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
00:02:45On vous retrouve dans le Grand Matin Sud Radio
00:02:47et bientôt un livre au mois de novembre qui va apparaître.
00:02:51C'est Mozart qu'on assassine.
00:02:52Alors, ce n'est pas un traité sur la vie de Mozart,
00:02:55mais sur celle d'Emmanuel Macron.
00:02:56C'est l'accumulation des fiascos d'Emmanuel Macron.
00:03:01Et chaque tête de chapitre, c'est une pièce célèbre de Volvang,
00:03:04Amédeus, Mozart, que je décline sur chaque fiasco d'Emmanuel Macron.
00:03:08Le Mozart de la finance.
00:03:09Bon, on a hâte que ça paraisse.
00:03:14Et nous attendons ce film.
00:03:15Monton, chef d'entreprise et présidente du mouvement éthique.
00:03:18Le mot du jour, c'est suspension,
00:03:20puisque tout le monde est suspendu à ce mot.
00:03:24Suspension, la réforme des retraites,
00:03:27suspendre cette réforme des retraites,
00:03:29l'abroger pour d'autres.
00:03:30En tout cas, les socialistes ont dit qu'ils voteraient la censure
00:03:34si ce mot n'était pas prononcé.
00:03:37Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:03:380826 300 300.
00:03:40On va commencer avec ce sujet,
00:03:42qui est évidemment l'actualité du jour.
00:03:44Laurence, ça y est.
00:03:46Que vont faire les LR, à votre avis ?
00:03:48Enfin, cette censure va-t-elle être votée ?
00:03:50Ils ne vont pas censurer,
00:03:52parce que c'est une décision qui leur appartient,
00:03:56et c'est toujours facile de commenter
00:03:58quand on n'est pas soi-même dedans.
00:04:00Alors, certains disent qu'effectivement,
00:04:02ils préfèrent la stabilité.
00:04:04Néanmoins, moi, je suis très très partagée,
00:04:06parce que très clairement,
00:04:08la suspension d'une réforme des retraites,
00:04:10dictée par la gauche,
00:04:11puisque c'est le chantage d'une gauche
00:04:13un peu en perdition,
00:04:16c'est vraiment un signal économique terrible.
00:04:19Il y aura des répercussions importantes,
00:04:21parce que nous sommes quand même
00:04:23le seul pays d'Europe
00:04:24qui retourne en arrière.
00:04:27La moyenne en Europe, c'est 65 ans.
00:04:30Tous les pays sont en train de s'organiser
00:04:31pour repousser l'âge légal à 67.
00:04:34Les perspectives de l'OCDE pour 2060,
00:04:36c'est même 70.
00:04:37Et nous, comme ça,
00:04:39pour la question d'une pseudo-stabilité
00:04:42qui ne sera pas stable au final,
00:04:43on devrait rétro-pédaler
00:04:45et faire le contraire de tous nos voisins européens,
00:04:47comme si on avait une recette magique.
00:04:49On est les seuls qui pouvaient nous permettre
00:04:52de ne pas travailler jusqu'à 65 ans,
00:04:54les seuls qui pouvaient nous permettre
00:04:55de travailler 35 heures par semaine.
00:04:57Alors, il y a le fond et la forme.
00:04:58Il y a effectivement cette réforme des retraites.
00:04:59Et puis, il y a ces petites négociations
00:05:01politicardes
00:05:03où les Français ne voient pas bien
00:05:05où se situe l'intérêt de la France
00:05:07dans tout cela.
00:05:08Éric Croné...
00:05:08Oui, mais ma chère Laurence Saillet,
00:05:10j'entends ce que vous dites.
00:05:12Mais, bon, déjà,
00:05:15les LR sont en train d'imposer.
00:05:16Là, ils savent où ils habitent,
00:05:18entre Wauquiez, Retailleau...
00:05:20Mais, pardonnez-moi,
00:05:21mais si la réforme des retraites
00:05:23est suspendue par le Premier ministre
00:05:25tout à l'heure
00:05:26dans son discours politique général,
00:05:27je ne vois pas comment les députés LR
00:05:30qui ont fait campagne
00:05:31pour cette réforme des retraites
00:05:33pourraient se regarder en face
00:05:35sans voter la censure.
00:05:36Parce que, là, déjà,
00:05:36ils sont en train de perdre leurs électeurs
00:05:38mais il ne va plus rester beaucoup.
00:05:40Ou alors, les électeurs,
00:05:41ça va être uniquement les députés
00:05:42qui sont à l'Assemblée nationale
00:05:43et qui ont l'étiquette LR.
00:05:45Ils sont dans une drôle de situation,
00:05:46vos amis de LR.
00:05:47Eh bien, juste une précision.
00:05:51Déjà, pendant la réforme,
00:05:52souvenez-vous que le groupe LR
00:05:54à l'Assemblée était partagé.
00:05:57Pourquoi ?
00:05:57Et moi, je le regrette.
00:05:59Parce que quand on est de droite,
00:05:59pour moi, c'est la retraite à 65 ans,
00:06:01c'est, comment dire,
00:06:04assainir les dépenses publiques,
00:06:06etc.
00:06:07Parce que certains,
00:06:08sur leur territoire,
00:06:10effectivement,
00:06:11ont des sensibilités différentes.
00:06:14Et il y avait déjà...
00:06:16Et c'est là d'où vient le problème.
00:06:17C'est pour ça qu'il y a eu le 49-3.
00:06:19C'est parce qu'une partie du groupe LR
00:06:20ne soutenait pas la réforme.
00:06:22Donc, je crois qu'à droite,
00:06:24il va falloir clarifier
00:06:25la position économique.
00:06:26Et là, je vous rejoins, Éric Revelle.
00:06:28On ne peut pas être de droite
00:06:29et puis avoir une politique économique de gauche.
00:06:32Et peut-être que cette douloureuse étape
00:06:35permettra de faire un peu une clarification.
00:06:36Si je peux me permettre juste...
00:06:38Vous savez comment ça va se terminer, tout ça,
00:06:40ma chère Laurence ?
00:06:40Les LR vont exploser.
00:06:42Une partie va rejoindre
00:06:43ce qui constitue encore le bloc central
00:06:46et l'autre partie va rejoindre
00:06:47le Rassemblement National.
00:06:49Non, mais revenons sur la journée d'aujourd'hui,
00:06:53sur la déclaration de politique générale
00:06:54du Premier ministre
00:06:56et ces négociations en coulisses
00:06:58parce qu'à la bataille
00:06:59où on sent qu'évidemment,
00:07:01ils n'ont pas envie d'être censurés.
00:07:03Donc, est-ce qu'il va céder
00:07:04et prononcer le fameux mot
00:07:06de suspension de cette réforme des retraites ?
00:07:09Je ne suis pas dans la tête
00:07:10de M. Lecornu,
00:07:13mais je pense que ça me semble assez évident
00:07:15qu'il va prononcer ce mot.
00:07:18Je ne vois pas quelle solution,
00:07:20quelle alternative il aurait
00:07:22à suspendre
00:07:24puisque c'est effectivement
00:07:25Lucas mis par le PS.
00:07:28Alors, ne nous indignons pas
00:07:30non plus
00:07:31comme si on découvrait
00:07:32tout d'un coup
00:07:33le fonctionnement
00:07:33de nos partis politiques
00:07:34à l'Assemblée,
00:07:35chacun son tour
00:07:36quand il est en position de force,
00:07:37mais comme ça,
00:07:38des ultimatums
00:07:39et des conditions sine qua non
00:07:41au fait de voter
00:07:42ou de ne pas voter
00:07:43la censure
00:07:44ou de voter
00:07:45ou de ne pas voter
00:07:45un texte.
00:07:47Donc, je veux dire,
00:07:48c'est malheureusement
00:07:49le triste spectacle
00:07:50auquel nous assistons
00:07:51depuis tellement longtemps
00:07:52et qui fait que
00:07:53nos compatriotes
00:07:54s'éloignent
00:07:55de plus en plus des urnes.
00:07:56Donc bon,
00:07:57passons sur ça
00:07:57parce qu'on ne découvre pas
00:07:59le fil à couper le beurre.
00:08:00Après,
00:08:01que Sébastien Lecornu
00:08:02soit obligé de suspendre,
00:08:05ça me semble aujourd'hui
00:08:05une évidence.
00:08:06Il n'a pas le choix.
00:08:07Que les LR soient
00:08:08sur le point d'exploser
00:08:10comme le dit Eric,
00:08:11évidemment,
00:08:12ça semble aussi
00:08:13assez inéluctable.
00:08:15Maintenant,
00:08:16comment,
00:08:17qu'est-ce qu'on doit souhaiter
00:08:18aujourd'hui ?
00:08:18C'est quand même,
00:08:20je pense,
00:08:20en tant que citoyen français,
00:08:21en tout cas,
00:08:22c'est ma conviction
00:08:23que ce gouvernement
00:08:25persiste,
00:08:26perdure
00:08:26et qu'un budget
00:08:27puisse être adopté,
00:08:28même si c'est au prix
00:08:29de certains compromis
00:08:30et d'une suspension
00:08:32dont le prix Nobel
00:08:33d'économie,
00:08:34on en reparle peut-être
00:08:35tout à l'heure,
00:08:36disait hier soir
00:08:37qu'elle n'était peut-être
00:08:38pas si problématique
00:08:40que ça,
00:08:40à condition qu'il ne s'agisse
00:08:41que d'une suspension.
00:08:42Peut-être qu'il y a
00:08:43une meilleure réforme
00:08:44des retraites
00:08:44à imaginer.
00:08:45Jusqu'à quand ?
00:08:45Jusqu'à aux présidentielles
00:08:47et je trouve d'ailleurs
00:08:48c'est un coup de pied.
00:08:50Bonjour, pardon.
00:08:52Tout de suite enthousiasmé
00:08:53par le débat.
00:08:54Mais je trouve
00:08:56que c'est grave
00:08:57parce qu'ils vont
00:08:58s'en servir,
00:08:59évidemment.
00:09:00C'est un prix Nobel d'économie
00:09:01qui, dans sa tête,
00:09:02se dit,
00:09:03on suspend jusqu'aux présidentielles,
00:09:04ça ne coûte pas très cher.
00:09:05C'est l'année d'après
00:09:06que ça coûte des milliards.
00:09:07Donc ça coûte moins cher.
00:09:09C'est quand même 3 milliards.
00:09:10Oui.
00:09:12Non, la première année,
00:09:13c'est moins.
00:09:13Je ne crois pas,
00:09:14mais enfin,
00:09:15bon, peut-être.
00:09:162 milliards.
00:09:17Oui, et en tout état de cause,
00:09:19il paraît que ça coûte
00:09:20moins cher
00:09:21qu'une dissolution.
00:09:22Oui.
00:09:23Oui, oui, c'est...
00:09:24Alors, donc,
00:09:25moi qui suis pour la dissolution
00:09:26parce que j'en peux plus,
00:09:27je dois dire que...
00:09:30Je ne sais plus,
00:09:31je veux le bien de la France,
00:09:32mais on ne peut pas
00:09:32continuer comme ça.
00:09:34Les entreprises
00:09:35sont en train d'attendre
00:09:36le discours des politiques
00:09:37générales
00:09:37cet après-midi.
00:09:38Terrifié.
00:09:39Terrifié.
00:09:40On annule
00:09:41les quelques avantages
00:09:43qu'on avait pu donner,
00:09:45c'est d'un véritable drame.
00:09:47Donc,
00:09:48là,
00:09:48le prix Nobel...
00:09:50On va y revenir.
00:09:51On va en parler
00:09:51dans un instant.
00:09:52On a Max en ligne
00:09:53avec nous.
00:09:54Bonjour Max.
00:09:54Merci de nous appeler
00:09:55sur Sud Radio.
00:09:56Vous êtes favorable
00:09:58à la censure
00:09:59ou pas ?
00:10:00Alors,
00:10:00j'ai une alternative
00:10:01que je prône
00:10:03depuis un an déjà
00:10:04puisque je n'ai jamais
00:10:05fait état
00:10:06avec Françoise de Goy
00:10:07et Elisabeth Lévy.
00:10:09Aujourd'hui,
00:10:10ceux qui nous représentent
00:10:10et qui sont là
00:10:11pour le bien du peuple
00:10:12sont devant une situation
00:10:14qui est devenue inextricable.
00:10:16Je leur propose,
00:10:16comme je le faisais
00:10:17il y a un an,
00:10:17un peu plus d'un an,
00:10:19par courage
00:10:20et par conviction politique
00:10:21et pour défendre le peuple,
00:10:23de se saborder.
00:10:23Il faut qu'ils démissionnent,
00:10:26que tous les membres
00:10:27de l'Assemblée démissionnent
00:10:28et que leurs co-titulaires
00:10:30ne prennent pas leur place.
00:10:32Et là,
00:10:33on va se retrouver
00:10:33devant une situation
00:10:34qui va en satisfaire certains,
00:10:36qui en satisfera pas d'autres,
00:10:39mais on va se retrouver
00:10:39à nouveau devant une table nette
00:10:40avec le courage
00:10:41de nos représentants
00:10:42de se dire
00:10:43c'est plus possible.
00:10:45On veut,
00:10:46effectivement,
00:10:46redonner une autre couleur
00:10:47à l'Assemblée.
00:10:49Et là,
00:10:49c'est bien plus courageux
00:10:50que de pousser Macron
00:10:52dans ses retranchements
00:10:53dont on sait très bien
00:10:53que plus on le pousse
00:10:54et plus il trouve
00:10:55des alternatives
00:10:56pour ne pas aller
00:10:57au bout des choses.
00:10:59Et peut-être,
00:10:59peut-être,
00:11:00peut-être évitera-t-on
00:11:01d'avoir cette politique
00:11:04de gouvernance
00:11:05par les partis
00:11:05que de Gaulle disait
00:11:06dangereuse
00:11:07et dont on voit
00:11:08aujourd'hui les causes.
00:11:09Voilà,
00:11:10donc moi,
00:11:11c'est s'abordez-vous,
00:11:12mes amis,
00:11:12s'abordez-vous.
00:11:14Bon.
00:11:15Merci,
00:11:16merci Max
00:11:16de cette intervention.
00:11:19Oui,
00:11:19oui,
00:11:19mais c'est vrai
00:11:21que,
00:11:21oui,
00:11:21vous voulez réagir
00:11:22Laurent Sayas
00:11:23que dit Max.
00:11:23Ça s'appelle la dissolution.
00:11:25Mais le problème,
00:11:25c'est que non seulement
00:11:26on va reculer sur la retraite
00:11:27et puis en plus
00:11:27on aura la dissolution.
00:11:28Donc on va payer double.
00:11:29Et je voudrais juste rappeler
00:11:30que le prix Nobel,
00:11:32lui-même,
00:11:32avait monté,
00:11:33déjà,
00:11:33il a participé quand même,
00:11:34je ne remets pas en doute
00:11:35du tout
00:11:36ses compétences,
00:11:37évidemment,
00:11:38et en plus sur la fiscalité,
00:11:39il est plutôt
00:11:40du côté de la droite,
00:11:44on va dire.
00:11:44mais lui-même
00:11:45avait monté le projet
00:11:46de la retraite à point
00:11:47puis a dit
00:11:49que tout compte fait,
00:11:50il a reculé
00:11:50parce que c'était
00:11:51une usine à gaz,
00:11:52parce que les profs
00:11:53ne seraient pas suffisamment payés,
00:11:55ce qui est tout à fait vrai.
00:11:56Et donc,
00:11:56il a fait un mea culpa public
00:11:58en disant qu'il s'était planté.
00:11:59Donc,
00:12:00je veux dire,
00:12:00on peut être prix Nobel,
00:12:01on peut être économiste,
00:12:02c'est pas pour ça
00:12:03qu'on a raison.
00:12:03On en parlera tout à l'heure,
00:12:05mais attendez,
00:12:05c'est aussi un militant socialiste
00:12:07puisqu'il a participé
00:12:09au programme économique
00:12:11de la présidentielle
00:12:11pour François Hollande,
00:12:12quand même.
00:12:13On va en parler
00:12:13puisque c'est votre coup de cœur.
00:12:15Juste avant d'en parler,
00:12:18ce matin,
00:12:19Arthur Delaporte
00:12:20était ce matin
00:12:22chez notre ami
00:12:24Jean-François Aquilly,
00:12:26député PS.
00:12:27Écoutez ce qu'il disait.
00:12:28La censure me démange
00:12:30parce que je veux dire,
00:12:30je suis comme
00:12:31tous les Françaises
00:12:31et les Français
00:12:32qui voient ce gouvernement
00:12:34composé globalement
00:12:35d'eux-mêmes
00:12:36avec quelques entrants,
00:12:37mais bon,
00:12:37c'est pas l'essentiel,
00:12:39avec ces gens
00:12:40qui sont persuadés
00:12:42que le pouvoir
00:12:42leur appartient.
00:12:44Et je vous avoue
00:12:44que derrière,
00:12:45on voit aussi évidemment
00:12:46Emmanuel Macron
00:12:47qui donne l'impression
00:12:48de vouloir toujours
00:12:48continuer à tirer les ficelles.
00:12:50En venant ici,
00:12:51je lisais un article
00:12:51sur le départ
00:12:53de Manuel Valls.
00:12:53C'est pas Sébastien Lecornu
00:12:55qui pourtant,
00:12:55nous disait-on,
00:12:56avait carte blanche
00:12:57qu'il a décidé,
00:12:57c'est Emmanuel Macron
00:12:58qui l'a imposé
00:12:59depuis l'Élysée.
00:12:59Il faut que ça cesse.
00:13:00Mais on voit que là,
00:13:04ils ne parlent pas du tout
00:13:05de suspension de la réforme.
00:13:07Ils mentent,
00:13:08ils ont dealé depuis longtemps.
00:13:10Vous croyez qu'ils ont dealé ?
00:13:11Je peux me tromper,
00:13:13mais franchement,
00:13:13vous croyez que...
00:13:14Vous allez me dire
00:13:15est-ce qu'il y a eu un accord
00:13:16et on attend évidemment
00:13:180826 300 300
00:13:19vos réactions.
00:13:21A tout de suite.
00:13:22Sud Radio,
00:13:23mettez-vous d'accord,
00:13:24Valérie Expert.
00:13:26Sud Radio,
00:13:27parlons vrai.
00:13:27Cette semaine,
00:13:30réveillez-vous
00:13:31avec Patrick Roger
00:13:32dans le Grand Matin Sud Radio.
00:13:34Gagnez votre séjour
00:13:35pour 4 personnes en famille
00:13:37au Futuroscope
00:13:38avec une nuit d'hôtel
00:13:39et Sud Radio.
00:13:41Le 10h midi,
00:13:42mettez-vous d'accord,
00:13:43Valérie Expert.
00:13:45De retour avec vous
00:13:46dans le studio de Sud Radio.
00:13:47Nous sommes ensemble
00:13:48jusqu'à midi
00:13:49et nous débattions
00:13:50de l'éventuelle censure
00:13:53de ce gouvernement Lecornu.
00:13:55Alors Pascal,
00:13:55vous avez été interrompu
00:13:57par la pub ?
00:13:58Non, non,
00:13:59ce que je voulais dire
00:14:00c'est que par rapport
00:14:01à l'intervention
00:14:01de notre auditeur
00:14:02tout à l'heure,
00:14:03dont je comprends bien
00:14:04l'intention,
00:14:06mais est-ce qu'aujourd'hui
00:14:07on a des députés,
00:14:09quelle que soit leur étiquette,
00:14:10qui ont été élus
00:14:11légitimement,
00:14:12légalement,
00:14:13etc.,
00:14:13et qui sont représentants
00:14:16chacun de leurs électeurs ?
00:14:17Et les électeurs
00:14:17ne votent pas uniquement
00:14:19en fonction d'étiquettes politiques,
00:14:20même si c'est évidemment
00:14:21une des motivations importantes,
00:14:23mais ils votent aussi
00:14:23pour des personnes
00:14:24qui sont censées
00:14:25les représenter.
00:14:27Et voter en fonction
00:14:28du mandat qui leur a été donné.
00:14:30Et si,
00:14:30au lieu de demander
00:14:31à chacun de démissionner,
00:14:33ce qui est évidemment
00:14:33un vœu pieux
00:14:34qui ne se réalisera jamais,
00:14:36parce qu'ils sont quand même
00:14:37chacun attachés aussi
00:14:38à leur mandat
00:14:38et aux avantages
00:14:39que cela procure,
00:14:40et en plus peut-être
00:14:41à une mission
00:14:42dont ils se sentent investis,
00:14:44et si on demandait
00:14:45juste à chaque député
00:14:46de voter en âme et conscience ?
00:14:47Et on est en train
00:14:48d'en parler un petit peu.
00:14:49Quand on parle
00:14:49de la scission
00:14:50au sein du DLR...
00:14:51Oui,
00:14:52en âme et conscience.
00:14:53Quand on parle...
00:14:54J'espère bien
00:14:54qu'ils en ont encore,
00:14:55ma chère Sophie,
00:14:56parce qu'autrement,
00:14:57il faut désespérer de tout.
00:14:59Quand on parle
00:15:00de la scission
00:15:01ou de l'éclatement possible
00:15:03au sein des LR,
00:15:04quand on parle,
00:15:05comme le faisait
00:15:05à l'instant,
00:15:07je ne sais plus
00:15:08à quel de vous deux,
00:15:08je suis désolé,
00:15:09entre vous deux,
00:15:11mesdames,
00:15:12du fait qu'au PS,
00:15:14il y a des personnes
00:15:15qui...
00:15:16il y a des députés
00:15:16qui sont prêts,
00:15:18qui ont envie
00:15:18de censurer.
00:15:20On met le doigt
00:15:21sur quoi ?
00:15:21Sur le fait
00:15:21qu'il faut peut-être
00:15:23en finir
00:15:24avec les consignes
00:15:25de vote
00:15:25des groupes
00:15:27et laisser à chacun
00:15:28et voir
00:15:28quelle est la vraie réalité
00:15:30de la démocratie
00:15:31de cette Assemblée nationale.
00:15:33C'est-à-dire
00:15:33que chacun
00:15:34puisse voter
00:15:34en âme et conscience.
00:15:35Évidemment que,
00:15:36là encore,
00:15:37c'est un vœu pieux,
00:15:38mais c'est peut-être
00:15:39plus possible
00:15:40que de demander
00:15:40à chacun de les députés.
00:15:41C'est ce qui va se passer.
00:15:42C'est ce qui va se passer.
00:15:43C'est ce que chez LR,
00:15:44chacun va voter
00:15:45comme il le pense.
00:15:46De toute façon,
00:15:47et c'est là,
00:15:48qu'on va imposer
00:15:49aux députés
00:15:50un vote,
00:15:51c'est une faute politique
00:15:53majeure.
00:15:53Des socialistes en off,
00:15:54on dit qu'ils voteraient
00:15:55la censure.
00:15:56Il y en a une douzaine
00:15:57où il y a par exemple
00:15:57de socialistes au moins.
00:15:58Il en faut 26.
00:16:01Avec le RN
00:16:03et les filles,
00:16:05il en faudrait 26 en plus.
00:16:06Vous savez que l'intérêt
00:16:06en absolu dans tout ça,
00:16:08la seule victime,
00:16:10c'est l'entreprise.
00:16:11Mais c'est vrai.
00:16:12Ils sont en train
00:16:13de voter contre le fric,
00:16:14contre le capitalisme,
00:16:15contre les grandes boîtes,
00:16:16pour les impôts.
00:16:17Le vrai sujet,
00:16:18il est là.
00:16:19Et ce qui les oppose
00:16:20partout,
00:16:21y compris dans les partis
00:16:22d'ailleurs,
00:16:23dans le parti d'Emmanuel Macron,
00:16:24c'est qu'effectivement,
00:16:25il y a les pro-entreprises
00:16:27et il y a les antilles
00:16:27qui sont à gauche.
00:16:28Mais le petit chiffre
00:16:29de ce matin,
00:16:29vous avez eu 6800 entreprises
00:16:31en faillite en septembre,
00:16:32c'est le record depuis 2009,
00:16:33depuis la crise des surprises.
00:16:34Éric,
00:16:35j'ai besoin de vos lumières,
00:16:37enfin aux autres aussi,
00:16:38mais il y a des petites infos
00:16:40qui commencent à sortir dans la presse.
00:16:42Un document consulté par l'AFP dit,
00:16:44le projet de budget
00:16:45instaure une taxe
00:16:45sur les holdings patrimoniales.
00:16:47Ça veut dire quoi ?
00:16:49C'est la taxe Zuckman ?
00:16:50Non, non, pas du tout.
00:16:52Si on n'a pas vendu
00:16:53les dividendes,
00:16:56ce qui est complètement fou,
00:16:57vous avez une holding
00:16:58qui comprend des dividendes
00:17:00et si vous n'avez pas vendu,
00:17:02c'est finalement,
00:17:03ils considèrent que c'est une bourse
00:17:04et qu'il faut taxer l'argent
00:17:06qu'il y a dans la bourse.
00:17:07C'est à peu près ça, Éric ?
00:17:07L'argent a déjà été taxé
00:17:09puisque les dividendes sont taxés.
00:17:10Ça a déjà été taxé.
00:17:11En fait, souvent,
00:17:12c'est des structures financières
00:17:14qui chapotent des groupes
00:17:16dans lesquels, effectivement,
00:17:17on peut placer les dividendes.
00:17:19C'est clairement identifié quand même
00:17:21comme un gros trou dans la raquette
00:17:23de Bercy
00:17:25pour permettre des chapatoires.
00:17:27Moi, je fais toujours un distinguo
00:17:29entre la fraude fiscale
00:17:30et l'optimisation fiscale.
00:17:31Quand vous faites de l'optimisation fiscale,
00:17:33vous êtes dans la règle.
00:17:34Vous êtes dans la règle.
00:17:36Quand vous faites de la fraude fiscale,
00:17:37vous êtes dans l'illégalité
00:17:38et vous devez être attrapé
00:17:40par la justice.
00:17:41Il n'en fait que beaucoup échappent
00:17:43à l'impôt sans fraude.
00:17:43Mais continuons comme ça.
00:17:44Je vais vous dire,
00:17:45plus de personnes
00:17:45ne vont venir investir en France.
00:17:47Je vais vous dire,
00:17:48là, c'est très clair.
00:17:48Ils doivent être contents
00:17:49au Portugal, en Italie.
00:17:51Alors là, ils doivent nous regarder.
00:17:52Ils doivent se dire...
00:17:52Mais comment ça fait des appels
00:17:53à nos entreprises ?
00:17:53Bien sûr, venez, venez
00:17:54parce que tout ce que la gauche
00:17:56va gagner, en fait,
00:17:57déjà, la suspension,
00:17:58si elle devait perdurer,
00:18:00sera comblée
00:18:02par une augmentation de cotisation.
00:18:03Je vous l'annonce.
00:18:04Même les économistes de gauche
00:18:06Donc, j'espère qu'on a dit
00:18:08aux Français
00:18:08qu'ils allaient cotiser plus
00:18:09pour payer cette suspension.
00:18:12Et là, en plus,
00:18:13on est en train de dire
00:18:14aux investisseurs
00:18:14aller ailleurs.
00:18:16Donc, c'est ça le drame.
00:18:18Bon, on va prendre Laurent en ligne,
00:18:20un auditeur
00:18:20qui est avec nous
00:18:21au 0826 300 300.
00:18:23Laurent, vous vouliez nous dire quoi ?
00:18:26Est-ce que vous pensez
00:18:28qu'il faut voter
00:18:28la censure du gouvernement ?
00:18:31Alors, bonjour.
00:18:32Bonjour.
00:18:33Alors, voter la censure
00:18:34du gouvernement,
00:18:35on va encore retourner
00:18:36dans quelque chose
00:18:37où on va avoir
00:18:38un gouvernement démissionnaire
00:18:39à la fin.
00:18:40Donc, on continue.
00:18:42Sauf qu'on n'écoute pas
00:18:43forcément la voix des Français.
00:18:45Moi, je suis chef d'entreprise
00:18:46et on vit
00:18:48à l'actualité politique.
00:18:51On vit à savoir
00:18:51comment on va être demain.
00:18:53Donc là, on parle
00:18:53de taxer nos propres holdings.
00:18:55Mais si on crée des holdings,
00:18:56c'est que derrière,
00:18:56nos comptables
00:18:57nous ont conseillé
00:18:57de créer cette structure.
00:19:00C'est pour créer aussi,
00:19:01de mettre de côté
00:19:02certaines de nos richesses.
00:19:03Donc, on va être encore
00:19:05retaxés sur ça.
00:19:06Enfin, on est taxés
00:19:06tous les jours.
00:19:08Même la nuit.
00:19:09Moi, je me lève
00:19:10à 4h du matin.
00:19:11Je me couche.
00:19:11Il est 23h.
00:19:13Parce que derrière,
00:19:13il faut répondre
00:19:14à nos clients.
00:19:14Il faut apporter
00:19:15beaucoup de choses.
00:19:16Vous êtes dans quel secteur ?
00:19:17Je suis dans le secteur
00:19:18de la vente
00:19:19de tout ce qui est
00:19:20produits du bâtiment.
00:19:21Donc, tout ce qui va
00:19:22alimenter le second oeuvre.
00:19:25Donc, on est sur des secteurs
00:19:25qui sont très tendus
00:19:26en ce moment.
00:19:28Ou derrière,
00:19:29je dirais que la concurrence
00:19:30est rude.
00:19:31parce qu'on a une concurrence
00:19:32étrangère.
00:19:33Mais moi, je me pose la question
00:19:33si je ne vais pas déplacer
00:19:34mon siège social
00:19:35à un moment donné
00:19:36vers l'étranger.
00:19:37Petite société que je suis,
00:19:39je vais peut-être le faire.
00:19:42J'en ai marre
00:19:42d'entendre un discours
00:19:43aujourd'hui.
00:19:44En fin de compte,
00:19:44nos hommes politiques,
00:19:45depuis quelque temps,
00:19:46et vous le dites,
00:19:47vous, les journalistes,
00:19:49ils défendent quoi ?
00:19:49Ils ne défendent pas
00:19:50les idées des Français.
00:19:51Ils défendent leurs propres
00:19:52intérêts,
00:19:53leurs intérêts de mandat,
00:19:55leurs intérêts
00:19:55d'indemnité.
00:19:56Et aujourd'hui,
00:19:57moi, un élu,
00:19:58un élu doit être
00:20:00sur le terrain,
00:20:01doit écouter
00:20:02ce que souffrent
00:20:03les Français,
00:20:04les entreprises,
00:20:05le domaine social,
00:20:06le domaine éducatif,
00:20:07le domaine aussi
00:20:08de la sécurité.
00:20:09Enfin,
00:20:10ils ne sont pas du tout,
00:20:11du tout sur le terrain
00:20:12pour écouter ça.
00:20:13Ils sont en train
00:20:13de défendre
00:20:14leurs propres intérêts
00:20:15financiers.
00:20:16Ou leurs intérêts
00:20:18politiques aussi,
00:20:20c'est un peu
00:20:20ce qui ressent.
00:20:21Ils ont leurs intérêts politiques.
00:20:22Au fait,
00:20:23en fin de compte,
00:20:24depuis une quarantaine
00:20:25d'années,
00:20:25la politique est devenue
00:20:27un vrai métier.
00:20:28C'est devenu un métier.
00:20:29Il n'est pas devenu
00:20:30quelque chose
00:20:31où on est à l'écoute
00:20:33des Français.
00:20:34Nos élus locaux,
00:20:35encore,
00:20:36nos élus locaux
00:20:36dans les petits villages,
00:20:38sont près de leurs citoyens.
00:20:40Ils écoutent leurs citoyens.
00:20:41Ils entendent
00:20:42le malheur
00:20:42de leurs propres citoyens.
00:20:44Et moi,
00:20:44ce qui me fait peur aujourd'hui
00:20:45dans cette politique
00:20:46qu'on mène,
00:20:46c'est que ce matin,
00:20:47sur votre radio,
00:20:48on parlait d'un département
00:20:49qui est la Gironde.
00:20:50Il y en a quand même encore
00:20:5140 autres départements
00:20:53qui sont comme eux
00:20:53où ils ont,
00:20:55des soucis financiers.
00:20:56Ça va aller jusqu'où
00:20:57tout ça,
00:20:57en fin de compte ?
00:20:58Jusqu'où vont aller
00:20:59nos hommes politiques ?
00:21:00Ils veulent qu'à un moment donné,
00:21:02les Français sortent dans la rue,
00:21:03se révoltent ?
00:21:04Est-ce qu'ils ont conscience
00:21:06de tout ça ?
00:21:07Alors,
00:21:08on doit,
00:21:09la retraite,
00:21:09la loi retraite,
00:21:10elle doit continuer
00:21:11parce que je pense
00:21:12qu'on est obligé,
00:21:13parce que ça va nous coûter
00:21:13de l'argent
00:21:14si on la met de côté.
00:21:16Mais pour que
00:21:16la politique générale
00:21:18de notre ministre
00:21:21passe aujourd'hui,
00:21:22la seule solution
00:21:23qu'il a pour récupérer
00:21:24des voix,
00:21:25c'est de dire
00:21:25je stoppe
00:21:26la loi retraite.
00:21:28Oui.
00:21:29Et est-ce que ça va être
00:21:30entendable ?
00:21:30Est-ce qu'on est
00:21:31capable de financer
00:21:32cette partie-là
00:21:35pendant quelque temps ?
00:21:36Ça va nous coûter
00:21:36encore plus cher en plus.
00:21:37On sent en tout cas
00:21:40votre colère
00:21:42et votre impuissance
00:21:45face aux politiques.
00:21:47Oui,
00:21:47et je voulais ajouter
00:21:48que je trouve
00:21:49hallucinant
00:21:50est-ce que vous avez vu
00:21:52une trace
00:21:52des économies
00:21:53de l'État ?
00:21:54Non.
00:21:55Mais non,
00:21:55mais attendez,
00:21:56c'est terrible.
00:21:56On sait qu'il y a
00:21:57un réservoir incroyable
00:21:59d'économie,
00:22:00rien.
00:22:01Et on est en train
00:22:01de partir
00:22:02encore sur une taxation
00:22:04totalement improductive.
00:22:07Donc,
00:22:07on va dans le mauvais sens.
00:22:08On va reparler
00:22:09de Gabriel Aguillon
00:22:11dans un instant
00:22:11avec vous,
00:22:12Pascal Bataille,
00:22:13puisque Philippe
00:22:14Gabriel,
00:22:15c'est...
00:22:15Zuckman.
00:22:16Non,
00:22:16Zuckman.
00:22:17Gabriel Aguillon
00:22:18qui est un cinéaste.
00:22:20Gabriel Aguillon,
00:22:20c'est un cinéaste.
00:22:21Philippe Aguillon,
00:22:23prix Nobel d'économie.
00:22:25Alors,
00:22:25s'il est aussi doué
00:22:26que les prix Nobel
00:22:26de littérature,
00:22:28on est mal barrés.
00:22:28Mais c'est quand même
00:22:29votre coup de cœur
00:22:30dans un instant,
00:22:32Pascal.
00:22:32Lui,
00:22:33il est pour la réforme
00:22:34des retraites,
00:22:34la suspension
00:22:35de cette réforme.
00:22:36A tout de suite.
00:22:36Mais elle est mauvaise là.
00:22:37Sud Radio.
00:22:38Sud Radio.
00:22:38Parlons vrai.
00:22:39Parlons vrai.
00:22:40Sud Radio.
00:22:40Parlons vrai.
00:22:41Êtes-vous d'accord ?
00:22:42Valérie Expert.
00:22:43Alors,
00:22:44Cocorico,
00:22:45Philippe Aguillon,
00:22:45prix Nobel d'économie.
00:22:47Donc,
00:22:47c'est quoi ?
00:22:48Le cinquième,
00:22:48je crois,
00:22:48prix Nobel d'économie.
00:22:50Maurice Selle,
00:22:511988.
00:22:52Jean Tirole,
00:22:532014.
00:22:54Esther Duflo,
00:22:552019.
00:22:56Et donc,
00:22:57Philippe Aguillon,
00:22:582025.
00:23:00Alors,
00:23:00c'est votre coup de cœur.
00:23:02C'est marrant
00:23:02parce que c'était
00:23:03le coup de gueule d'Éric.
00:23:05Donc,
00:23:06on va essayer
00:23:06de vous mettre d'accord.
00:23:07Non,
00:23:07le coup de cœur,
00:23:08il est double.
00:23:09Il est d'une part
00:23:10de se féliciter,
00:23:11d'avoir un économiste français,
00:23:13même si on est en désaccord
00:23:14avec certaines de ses idées.
00:23:16Je ne me prétends pas,
00:23:17en tout cas moi,
00:23:18suffisamment compétent en économie
00:23:19pour pouvoir lui donner des leçons.
00:23:22Se féliciter
00:23:23qu'un économiste français
00:23:25se voit reconnu
00:23:28et récompensé comme ça
00:23:29par la plus haute
00:23:30des distinctions
00:23:30en la matière,
00:23:32même si vous signiez
00:23:33allié tout à l'heure,
00:23:34cher Valérie,
00:23:35que le prix Nobel
00:23:37n'est pas toujours
00:23:38dans vos goûts,
00:23:40notamment en matière
00:23:41de littérature.
00:23:42C'est parfois
00:23:43un peu compliqué,
00:23:43mais enfin,
00:23:44il y a eu des très beaux
00:23:44prix Nobel de littérature.
00:23:47Ensuite,
00:23:48je trouve que
00:23:49Aguillon,
00:23:49au-delà,
00:23:50encore une fois,
00:23:50de ses options,
00:23:52Éric rappelait
00:23:52qu'il avait été
00:23:54proche du PS,
00:23:56qu'il a été aussi
00:23:56conseiller d'Emmanuel Macron.
00:23:58Je trouve que
00:24:00la nature même
00:24:01de ses travaux
00:24:01est intéressante
00:24:02parce que c'est un message
00:24:03extrêmement optimiste
00:24:04qu'est le sien
00:24:05sur l'innovation.
00:24:06Il reprend,
00:24:06alors je ne suis pas
00:24:07un spécialiste de l'économie,
00:24:08mais j'ai essayé
00:24:08de travailler un tout petit peu
00:24:09le dossier,
00:24:10les principes édictés
00:24:11par Schumpeter,
00:24:12cet économiste allemand,
00:24:13sur le fait qu'en fait
00:24:14finalement l'économie
00:24:16est plus forte
00:24:17que les hommes,
00:24:18quelque part,
00:24:19et qu'il y a
00:24:19une sorte de résilience
00:24:21permanente,
00:24:22et que grâce à l'innovation,
00:24:24à condition,
00:24:24dit-il,
00:24:24qu'elle soit bien conduite,
00:24:25et c'est là que peut-être
00:24:26les choses achopent un petit peu,
00:24:27l'innovation permet
00:24:29une adaptation permanente
00:24:30effectivement
00:24:31et un maintien
00:24:33au final de la croissance.
00:24:35Voilà.
00:24:35L'innovation
00:24:36et le fait que
00:24:37les entreprises
00:24:37sont vieillissantes
00:24:39et les industries vieillissantes
00:24:40sont en permanence
00:24:40remplacées par des nouvelles
00:24:42plus performantes
00:24:43et mieux adaptées.
00:24:45Ce qu'il dit quand même,
00:24:46c'est que c'est à condition
00:24:47que ce soit bien conduite,
00:24:49cette innovation,
00:24:50qu'elle soit bien conduite
00:24:51à la fois par l'État
00:24:53et par la société civile.
00:24:54Or,
00:24:55force est de constater
00:24:56malheureusement
00:24:57que ce n'est pas
00:24:57tout à fait le cas
00:24:58en ce moment,
00:24:59et notamment
00:24:59la société civile,
00:25:01on voit bien
00:25:02qu'elle ne s'intéresse pas
00:25:03aujourd'hui à l'innovation.
00:25:05Les Français
00:25:05n'ont jamais autant épargné,
00:25:07ce n'est pas en épargnant
00:25:08qu'on favorise,
00:25:09je parle sous le contrôle d'Éric,
00:25:11l'innovation, etc.
00:25:13Or,
00:25:13est-ce qu'il y a des mesures
00:25:14qui sont prises aujourd'hui
00:25:15pour,
00:25:16par exemple,
00:25:17dégager cet argent considérable,
00:25:18puisque je crois
00:25:19que c'est à peu près
00:25:21au niveau du déficit
00:25:22de l'État,
00:25:24l'épargne des Français
00:25:26aujourd'hui,
00:25:26donc ce n'est pas rien.
00:25:28Est-ce qu'aujourd'hui,
00:25:29par exemple,
00:25:30on essaie vraiment
00:25:30de faire en sorte
00:25:32que les Français
00:25:32investissent davantage
00:25:34dans l'économie
00:25:34et pas simplement
00:25:35dans les grandes entreprises
00:25:37et dans la bourse,
00:25:38parce qu'il ne faut pas mélanger...
00:25:39Enfin, vous voyez
00:25:39le contexte politique,
00:25:41vous voyez ce que vous disent
00:25:42les commerçants,
00:25:42personne n'a pas peur,
00:25:44il n'y a pas le contexte...
00:25:45Mais il n'y a pas
00:25:46de défiscalisation
00:25:47pour investir dans les PME,
00:25:48ça existe déjà.
00:25:49Oui, mais ce n'est pas
00:25:49uniquement ça,
00:25:50c'est aussi investir
00:25:51dans l'économie consommée.
00:25:52Mais vous, vous trouvez...
00:25:53Oui, parce que c'est un militant
00:25:54quand même,
00:25:55Philippe Aillon.
00:25:55Oui, c'est un militant,
00:25:58oui, mais est-ce que ça
00:25:59discrédite pour autant
00:26:00la qualité de ses travaux
00:26:01et est-ce que les Nobel
00:26:03l'ont récompensé
00:26:05parce qu'il était socialiste ?
00:26:06Non, je n'entends pas.
00:26:09Il faut avoir une grande fierté
00:26:10d'avoir un quatrième
00:26:11prix Nobel d'économie
00:26:12en 40 ans.
00:26:14Je trouve que c'est formidable
00:26:15pour le pays,
00:26:15donc ça, il faut le saluer.
00:26:17Maintenant,
00:26:18il s'appuie sur la théorie
00:26:19de Joseph Alois Schumpeter
00:26:22qui était un économiste allemand
00:26:23du 19e siècle
00:26:24et qui avait conceptualisé
00:26:26une chose,
00:26:27c'est ce qu'on appelle
00:26:27la destruction créatrice,
00:26:29c'est-à-dire qu'à chaque innovation,
00:26:31en fait,
00:26:32il y a des destructions de secteurs,
00:26:34des destructions d'entreprises,
00:26:35donc d'emplois,
00:26:36mais que l'innovation
00:26:37fait que derrière,
00:26:38vous créez de nouvelles entreprises,
00:26:41une nouvelle croissance
00:26:41et donc de nouveaux emplois.
00:26:44Bon, ça,
00:26:44c'est assez bien vu.
00:26:47Il a travaillé là-dessus.
00:26:48Il faudrait que ça marche
00:26:48en politique, ça.
00:26:49Il a travaillé aussi
00:26:50et c'est là où il est quand même
00:26:51un peu incohérent,
00:26:53pardonnez-moi,
00:26:53alors vous allez dire,
00:26:54mais de quel droit ?
00:26:55Non, non, je te...
00:26:56Avec son petit doctorat d'État
00:26:57en finance internationale,
00:26:59va-t-il avoir des choses à dire
00:27:01sur un prix Nobel d'économie ?
00:27:02Très humblement,
00:27:03je dirais que
00:27:04Philippe Aigon
00:27:06porte aussi l'idée
00:27:07que les réformes structurelles,
00:27:10les réformes structurelles,
00:27:11sont pourvoyeuses de croissance.
00:27:15Quand vous prenez
00:27:16une position politique
00:27:17pour dire qu'il faut
00:27:17suspendre une réforme structurelle,
00:27:19d'ailleurs la seule,
00:27:20la seule,
00:27:22dont le bilan Macron
00:27:23pourrait s'honorer,
00:27:25c'est justement
00:27:25la réforme des retraites.
00:27:26Donc il y a
00:27:27une certaine incohérence
00:27:28à prôner dans son travail
00:27:29des réformes structurelles
00:27:30et à vouloir demander
00:27:32la suspension
00:27:33d'une réforme structurelle
00:27:35qui serait la réforme
00:27:36du système
00:27:37par répartition des retraites.
00:27:38Et puis j'ajoute
00:27:39le plus grave
00:27:39et l'effet collatéral
00:27:40de tout ça,
00:27:42si on suspend
00:27:42la réforme des retraites,
00:27:43c'est qu'on va induire
00:27:45dans l'état d'esprit
00:27:45des Français
00:27:46une sorte de déni,
00:27:47c'est-à-dire qu'il n'y a
00:27:48pas d'urgence
00:27:49finalement
00:27:50à réformer un système
00:27:51par répartition
00:27:52qui en réalité
00:27:53est en faillite.
00:27:54Vous savez,
00:27:54ça me fait penser
00:27:54à la mise en place
00:27:55des 35 heures.
00:27:56On peut discuter
00:27:57sur le nombre d'emplois
00:27:57créés pour les 35 heures.
00:27:59Mais ce que ça a eu
00:27:59comme effet collatéral
00:28:00que porte aujourd'hui
00:28:02d'ailleurs la génération Z,
00:28:03c'est que le travail
00:28:04n'est pas une valeur.
00:28:05Vous voyez,
00:28:05c'est pas la peine
00:28:06de travailler beaucoup.
00:28:07Donc il faut jamais,
00:28:08voilà,
00:28:09il faut mesurer statistiquement
00:28:10combien ça peut coûter
00:28:12de suspendre
00:28:12la réforme des retraites.
00:28:13Mais il faut,
00:28:14et c'est beaucoup plus difficile,
00:28:15mesurer à long terme
00:28:16ce que ça implique
00:28:18dans les têtes des gens.
00:28:19Si vous dites
00:28:19c'est pas grave,
00:28:19on mettra ça en 2028.
00:28:21Les gens se disent
00:28:22on va arrêter
00:28:22de nous emmerder
00:28:23avec la dette
00:28:23et la retraite,
00:28:24tout va bien
00:28:25puisqu'on peut attendre
00:28:26encore quelques années.
00:28:27Voilà,
00:28:27ça c'est un sujet.
00:28:28On ne peut pas
00:28:28se battre au lendemain.
00:28:30C'est un problème français.
00:28:32Ça rejoint
00:28:32ce que vous êtes
00:28:33qui est en train de dire,
00:28:34Eric,
00:28:35le coup de gueule
00:28:35de Laurence
00:28:36sur le rapport au travail.
00:28:38Non, non,
00:28:39mais tant mieux,
00:28:40c'est une bonne introduction.
00:28:41Merci, cher Eric.
00:28:42Moi, j'en ai marre
00:28:43que la gauche
00:28:43tape toujours
00:28:44sur la valeur travail.
00:28:45Comme si le travail
00:28:46c'était toujours sale,
00:28:48négatif.
00:28:50On a même poussé
00:28:51jusque le droit à la paresse.
00:28:52Enfin bon,
00:28:53je vous en passe.
00:28:54Parce que je ne nie pas
00:28:55qu'il y a des métiers
00:28:56qui sont très difficiles
00:28:57et parfois,
00:28:58il y a des Français
00:28:58qui travaillent
00:28:59avec des conditions de travail
00:29:00totalement indignes.
00:29:03Et ça,
00:29:03c'est la responsabilité
00:29:04parfois
00:29:05de chefs d'entreprise
00:29:07qui sont peu soucieux
00:29:08du bien-être.
00:29:09Donc, il ne s'agit pas
00:29:09de nier tout ça.
00:29:10Mais la valeur travail,
00:29:11bon sang,
00:29:12c'est quand même
00:29:13quelque chose de positif.
00:29:14Le travail,
00:29:15c'est quoi ?
00:29:16C'est se lever le matin,
00:29:17c'est un lien social,
00:29:19c'est rencontrer des collègues.
00:29:20Le travail,
00:29:21c'est la satisfaction
00:29:22de subvenir à ses besoins,
00:29:24de progresser,
00:29:25de subvenir aux besoins
00:29:26de sa famille.
00:29:27Les 35 heures,
00:29:28on l'a vu,
00:29:29a totalement initié,
00:29:31si vous voulez,
00:29:32cette dégringolade.
00:29:34Parce qu'on a expliqué
00:29:35qu'en fait,
00:29:36c'était tellement horrible
00:29:37le travail
00:29:38qu'il fallait en faire
00:29:38quatre de moins.
00:29:39Résultat des opérations,
00:29:40qui a fait les quatre de plus ?
00:29:40Il faut mettre de côté
00:29:41quand même
00:29:41les professions pénibles,
00:29:43Laurent.
00:29:43Oui, mais c'est ce que j'ai fait
00:29:44en préambule
00:29:45et je vais aller jusqu'au bout
00:29:45parce que j'ai ajouté...
00:29:47Non, mais cher Éric Revelle,
00:29:48je vais aller jusqu'au bout
00:29:49de mon raisonnement
00:29:49parce que c'est...
00:29:50Allez-y, allez-y.
00:29:51Si vous m'aviez écouté,
00:29:53si vous m'aviez écouté,
00:29:54vous auriez entendu
00:29:55que dès le début
00:29:56de mon propos,
00:29:56j'ai précisé longuement
00:29:58cette chose
00:29:59et ce n'est pas à moi
00:29:59qu'on va l'expliquer
00:30:00parce que je ne suis pas née,
00:30:02si vous voulez,
00:30:03dans un berceau doré
00:30:04et donc on ne va pas
00:30:06m'expliquer ce que c'est
00:30:07le travail difficile.
00:30:08Donc, je reviens
00:30:09à ce que je disais,
00:30:10c'est-à-dire qu'en fait,
00:30:11on casse tout un esprit.
00:30:13C'est-à-dire qu'on se dit,
00:30:14ben voilà,
00:30:16avec la réforme des retraites
00:30:17et je le redis,
00:30:18tout le monde n'est pas
00:30:19à égalité sur le sujet
00:30:20mais il faudrait absolument...
00:30:22Vous vous rendez compte,
00:30:22on est quand même dans un pays
00:30:23où le seul sujet d'actualité
00:30:24c'est savoir
00:30:25quand on part à la retraite.
00:30:26Excusez-moi,
00:30:27ce n'est pas très constructif.
00:30:28On est dans un pays
00:30:29où le seul sujet d'actualité
00:30:30pour la gauche
00:30:32c'est de savoir
00:30:33si on va pouvoir passer
00:30:33aux 32 heures.
00:30:35Moyenne en Europe,
00:30:36c'est 39,
00:30:36je voudrais juste signaler.
00:30:38Et ceux qui payent,
00:30:39ce sont les petits chefs d'entreprise
00:30:40quand on enlève
00:30:414 heures à un salarié
00:30:42et qu'il doit le payer pareil,
00:30:44et ben c'est lui
00:30:44qui compense.
00:30:46Et enfin,
00:30:46j'en finirai pour dire
00:30:47quand les gens sont frappés
00:30:49par le chômage,
00:30:50c'est dramatique.
00:30:51Quand vous déposez
00:30:52vos enfants à l'école
00:30:53et qu'au lieu de partir
00:30:54au travail, justement,
00:30:55vous êtes obligés
00:30:55de rentrer chez vous,
00:30:56c'est dramatique.
00:30:57Donc arrêtons de casser
00:30:58la valeur travail.
00:30:59Essayons d'améliorer
00:31:01les conditions de travail,
00:31:04évidemment,
00:31:05de tous ceux
00:31:05qui, à l'usine,
00:31:06parfois n'ont même pas
00:31:075 minutes
00:31:07pour le droit
00:31:08d'aller se laver les mains
00:31:10ou d'aller aux toilettes.
00:31:11Ça, ça existe aussi,
00:31:12des patrons tortionnaires.
00:31:14Et bien sûr,
00:31:14il faut lutter contre ça.
00:31:16Mais quand on fait
00:31:18les sondages,
00:31:19une immense majorité
00:31:20des Français
00:31:21aiment leur entreprise,
00:31:22ont envie
00:31:23que leur entreprise réussisse.
00:31:24Un sondage est sorti
00:31:25il n'y a pas longtemps
00:31:25qui disait même
00:31:26qu'ils ne comprenaient pas
00:31:27pourquoi on taxait
00:31:28autant leurs entreprises.
00:31:29Donc cette gauche
00:31:30revancharde
00:31:31qui a omniprésence
00:31:32dans les médias
00:31:33et qui nous fait penser
00:31:34que les Français
00:31:34n'aiment pas l'entreprise,
00:31:35c'est une faute.
00:31:36Je suis d'accord majoritairement
00:31:38avec tout,
00:31:38sauf qu'il y a un rapport
00:31:40qui s'est inversé,
00:31:41y compris dans les usines,
00:31:42dans les endroits difficiles.
00:31:44Les salariés,
00:31:45et c'est bien,
00:31:46ont repris un peu le pouvoir
00:31:47quand ça ne se passe pas bien
00:31:48pour eux,
00:31:50quand ça n'existe plus
00:31:51le coup de ne pas pouvoir
00:31:52aller se laver les mains.
00:31:53Franchement,
00:31:53c'est rarissime.
00:31:54C'est rarissime.
00:31:56Et alors,
00:31:56le chômage,
00:31:57je suis vraiment placée
00:31:59au sein d'un mouvement patronal
00:32:00pour voir ce qu'il en est.
00:32:02Il y a une inégalité terrible.
00:32:03Il y a la boîte qui a fermé,
00:32:05le mec qui ne retrouve pas de boulot
00:32:06en région,
00:32:07on ne dit plus en province,
00:32:09et ça c'est vrai
00:32:10et c'est terrible, etc.
00:32:11Et il y a des abus incroyables.
00:32:13Je le disais encore l'autre jour,
00:32:14vous sortez de faire vos études,
00:32:15vous avez un an
00:32:16de droit au chômage
00:32:18avant de trouver un boulot.
00:32:19Les mômes vont faire
00:32:20des voyages initiatiques.
00:32:21Bon, je suis ravie,
00:32:22mais on ne peut pas.
00:32:23On n'a plus les moyens.
00:32:23Donc, il y a vraiment aussi
00:32:25deux points et mesures.
00:32:27Le chômage est utile
00:32:29pour des gens qui souffrent,
00:32:29et je suis entièrement d'accord,
00:32:31mais il faut être
00:32:32beaucoup plus drastique
00:32:33pour les autres.
00:32:33Les métiers en tension,
00:32:35je veux dire,
00:32:36il faut leur donner
00:32:36trois mois de chômage.
00:32:38Et puis,
00:32:39j'aime ma boîte,
00:32:40profitez-en pour faire la promo,
00:32:41c'est votre coup de cœur.
00:32:42J'insiste beaucoup,
00:32:43parce que,
00:32:44autant ça peut paraître,
00:32:45ça a pu paraître un gadget,
00:32:47encore pas tellement,
00:32:48mais cette année,
00:32:49c'est jeudi 15 octobre,
00:32:50Sud Radio est partenaire,
00:32:51et merci,
00:32:52jeudi 15 octobre,
00:32:53c'est la 23ème fête des entreprises.
00:32:56Éric Revelle a été d'ailleurs
00:32:57soutenu dès le départ.
00:32:58La 23ème fête des entreprises.
00:33:00Oui, oui, oui,
00:33:01à l'époque d'Elsi, absolument.
00:33:02Le slogan,
00:33:04j'aime ma boîte,
00:33:05veut dire quelque chose,
00:33:06il le confirme.
00:33:0784% des gens interrogés
00:33:10dans des boîtes
00:33:10de moins de 10 personnes
00:33:11qui disent,
00:33:12pensez-vous,
00:33:13on leur demande,
00:33:13pensez-vous que votre société
00:33:14est utile à la France ?
00:33:15Ils disent oui.
00:33:17Donc,
00:33:17il y a quelque chose,
00:33:17oui,
00:33:18mais attendez,
00:33:18cette année,
00:33:19jeudi,
00:33:20c'est bien plus qu'une fête
00:33:20de l'entreprise.
00:33:2116 octobre.
00:33:22Oui, c'est le 16 octobre.
00:33:23Vous avez dit le 15.
00:33:23Jeudi 16 octobre.
00:33:24Jeudi le 15.
00:33:25D'avance,
00:33:26j'en peux plus.
00:33:27Le jeudi 16 octobre,
00:33:29il est fondamental
00:33:31de manifester
00:33:32que les Français,
00:33:33c'est le socle
00:33:34de leur colonne vertébrale
00:33:35qui tient,
00:33:36il faut qu'ils manifestent
00:33:38pacifiquement dans leur boîte,
00:33:40mais qu'on communique.
00:33:41Et pardon,
00:33:41que les médias le disent.
00:33:43Bah oui.
00:33:43Que les médias le disent.
00:33:44On en a parlé ce matin.
00:33:45Les ministres souhaitent bonne fête.
00:33:46Moi, je fais un appel
00:33:46au nouveau ministre des PME
00:33:48que jeudi,
00:33:50ils souhaitent bonne fête
00:33:51à toutes les entreprises
00:33:52et salariés de France.
00:33:53Je veux dire,
00:33:54il faut remettre l'entreprise
00:33:55au cœur du système,
00:33:56surtout quand on va voir
00:33:57encore combien
00:33:58elles vont trinquer
00:33:59cet après-midi.
00:34:01Et là,
00:34:01je veux dire,
00:34:02il faut y aller...
00:34:03Il y a Gabriel Zuckman
00:34:05qui s'est exprimé
00:34:06ce matin
00:34:08et qui déclare
00:34:11dans le projet de loi de finances
00:34:12que je viens de consulter,
00:34:13tout a été fait
00:34:14pour épargner Bernard.
00:34:15Arnaud et les milliardaires français.
00:34:16C'est donc aux autres
00:34:17catégories sociales
00:34:19qu'il est demandé
00:34:19de faire encore des événements.
00:34:20Des conneries pareilles.
00:34:21Voilà.
00:34:22Reconnaissons la créativité
00:34:23dont fait preuve le gouvernement
00:34:24pour défendre
00:34:25les privilèges fiscaux
00:34:26des ultra-riches.
00:34:27On verra si les socialistes
00:34:29l'écoutent
00:34:30puisqu'ils adorent
00:34:31Gabriel Zuckman
00:34:32qui est leur nouvelle star.
00:34:33Donc s'ils l'écoutent,
00:34:34ils devraient censurer.
00:34:35Normalement,
00:34:35ils devraient censurer.
00:34:36Mais vous vous dites
00:34:36qu'il y a eu un petit...
00:34:37C'est fait au monde
00:34:37à admirer ce mec.
00:34:38Allez.
00:34:39On se retrouve
00:34:40dans un tout petit instant.
00:34:41On va parler
00:34:42de la journée hier,
00:34:44la journée historique
00:34:45et avec la libération
00:34:47des otages.
00:34:49Et surtout,
00:34:50on va parler
00:34:50du comportement
00:34:51d'Emmanuel Macron.
00:34:53Ce plan de paix
00:34:53pour Gaza
00:34:54qu'Emmanuel Macron
00:34:55a tenté de récupérer hier
00:34:56avec une communication
00:34:57pour le moins étrange
00:34:59qui a été faite
00:35:02via un clip
00:35:03sur les réseaux sociaux.
00:35:04A tout de suite.
00:35:05Sud Radio.
00:35:05Sud Radio.
00:35:06Parlons vrai.
00:35:07Parlons vrai.
00:35:07Sud Radio.
00:35:08Parlons vrai.
00:35:09Rendez-vous le jeudi 16 octobre
00:35:11pour ça.
00:35:12Sud Radio.
00:35:13Le 10h midi.
00:35:15Mettez-vous d'accord.
00:35:16Valérie Expert.
00:35:17Alors,
00:35:17le coup de gueule
00:35:18d'Éric Revelle.
00:35:19Ça concerne
00:35:20Emmanuel Macron.
00:35:22Décidément,
00:35:23vous lui en voulez, Éric.
00:35:24Je l'adore.
00:35:25Donc hier,
00:35:26alors hier,
00:35:27Mickaël Darmon,
00:35:28hier, nous disait
00:35:29qu'il n'a rien à faire
00:35:30en Égypte.
00:35:31Il est allé en Égypte.
00:35:32Il a été accueilli
00:35:33non pas par
00:35:35le maréchal Sissi
00:35:37mais par un membre
00:35:38obscur du gouvernement.
00:35:39Et puis après,
00:35:41il y a eu cette
00:35:42humiliation
00:35:43ou en tout cas
00:35:45blague
00:35:46faite par Donald Trump.
00:35:48Écoutez,
00:35:48écoutez,
00:35:49puis après je vous laisse
00:35:49faire votre coup de gueule.
00:35:51Donc, c'était hier.
00:35:52Donald Trump
00:35:53était sur l'estrade.
00:35:54Derrière lui,
00:35:55Georgia Meloni
00:35:56ainsi que le Premier ministre
00:35:58britannique.
00:35:59Enfin,
00:36:00il y avait un certain
00:36:00nombre de politiques.
00:36:01Effectivement,
00:36:02Emmanuel Macron
00:36:02n'était pas là.
00:36:03France,
00:36:04thank you very much
00:36:05Emmanuel.
00:36:05I would imagine
00:36:07Emmanuel standing
00:36:08someplace behind me.
00:36:09Where is he?
00:36:10I can't believe it.
00:36:11You're taking
00:36:12a low-key approach today.
00:36:15He's my friend.
00:36:17That's great.
00:36:18Good job.
00:36:18Thank you very much
00:36:19Emmanuel.
00:36:20Voilà,
00:36:20donc il dit,
00:36:22il faut traduire
00:36:23pour nos auditeurs
00:36:24qui ne comprennent pas
00:36:24l'anglais.
00:36:25Il dit,
00:36:26où est Emmanuel ?
00:36:27D'habitude,
00:36:27il dit,
00:36:29d'habitude,
00:36:29il aurait dû être
00:36:30derrière moi.
00:36:31Sur la photo.
00:36:31Et je suis très étonnée
00:36:32qu'aujourd'hui,
00:36:33tu aies choisi
00:36:34de faire profil bas.
00:36:35Et effectivement,
00:36:36le plus terrible,
00:36:36ce sont les rires derrière.
00:36:37Oui,
00:36:37alors les rires derrière,
00:36:38c'est notamment
00:36:39Georgia Meloni
00:36:40et le Premier ministre
00:36:41Starmer britannique
00:36:42qui sont pillés de rires.
00:36:44Alors en général,
00:36:45parce que ce n'est pas
00:36:46la première fois
00:36:46quand Emmanuel Macron
00:36:47est humilié par Donald Trump,
00:36:49vous vous souvenez sans doute
00:36:50lors de la première rencontre
00:36:51à la Maison Blanche,
00:36:52Donald Trump avait épousté
00:36:55les pellicules
00:36:55que le Président de la République
00:36:56avait sur sa veste
00:36:57qui est,
00:36:57à mon avis,
00:36:58quand même très déplacé.
00:36:59Et alors,
00:37:00à chaque fois qu'il s'est fait
00:37:01humilier,
00:37:03tenser,
00:37:03blaguer,
00:37:04Emmanuel Macron
00:37:04a toujours considéré
00:37:05que c'était une marque
00:37:05d'affection.
00:37:06Vous voyez,
00:37:06une marque d'affection.
00:37:08Là,
00:37:08je veux dire,
00:37:09ça me fait quand même
00:37:09de la peine
00:37:09parce que moi,
00:37:10je suis très attaché
00:37:11au statut de Président
00:37:12de la République
00:37:12et je ne peux pas vous dire
00:37:14que ça me réjouisse
00:37:15de voir la façon
00:37:16dont le Président
00:37:17de la République française
00:37:18est traité.
00:37:19Maintenant,
00:37:19sur le sujet
00:37:20de la paix à Gaza,
00:37:21pardonnez-moi,
00:37:22mais il a un tout petit peu
00:37:22cherché.
00:37:23Si vous voulez,
00:37:24la façon dont il a essayé
00:37:25de récupérer un accord
00:37:26sur lequel,
00:37:27alors on me dit,
00:37:28mais si,
00:37:29la reconnaissance
00:37:29de la Palestine,
00:37:31d'un État palestinien,
00:37:32ça a permis à Trump
00:37:34de...
00:37:34En tout cas,
00:37:35on n'y est pas pour grand-chose
00:37:36et d'ailleurs,
00:37:37bien avant Macron,
00:37:38la France n'avait plus aucun poids
00:37:39dans cette région du monde
00:37:40et elle a perdu d'ailleurs
00:37:41sous Macron
00:37:42d'autres poids
00:37:43dans d'autres régions du monde.
00:37:44Mais,
00:37:44si vous voulez,
00:37:45essayez de récupérer un accord
00:37:47qui est un accord
00:37:47quand même historique.
00:37:48On verra,
00:37:49il est en 20 points,
00:37:50on verra si le Hamas,
00:37:51par exemple,
00:37:51accepte d'être désarmé,
00:37:52ça m'étonnerait.
00:37:53Donc,
00:37:53ça ne va pas être
00:37:54un lit de rose
00:37:55cet accord à Gaza.
00:37:56Mais,
00:37:56en tout cas,
00:37:57le président de la République française
00:37:58devrait savoir
00:37:58qu'il n'est pas l'homme
00:37:59le plus puissant du monde.
00:38:01Il s'appelle Donald Trump
00:38:02avec toute son exubérance,
00:38:04son surmoi,
00:38:06son absence de limites.
00:38:07Mais la façon,
00:38:08dans un clip,
00:38:09la communication de l'Elysée
00:38:10essaie d'expliquer
00:38:11comment Macron a été
00:38:12au centre du jeu
00:38:13pour obtenir la libération
00:38:14des otages
00:38:16et cet accord de paix.
00:38:17Non,
00:38:17franchement,
00:38:18je défends le statut
00:38:19du président de la République
00:38:20mais pour le coup,
00:38:21Emmanuel Macron
00:38:21a été ridicule.
00:38:22Alors,
00:38:22Trump,
00:38:23juste un instant,
00:38:24Trump quand même
00:38:25a aussi humilié
00:38:26le Premier ministre britannique.
00:38:27Il lui a dit
00:38:29où est le Royaume-Uni ?
00:38:30Starmer a levé la main
00:38:31et Trump l'a invité
00:38:33à le rejoindre
00:38:33en faisant penser,
00:38:36en laissant penser
00:38:36qu'il allait pouvoir parler
00:38:37et puis,
00:38:39il lui a dit
00:38:39c'est bien que vous soyez là
00:38:40et il l'a envoyé derrière.
00:38:42Mais,
00:38:42mais c'est vrai
00:38:42que le truc d'Emmanuel Macron
00:38:44de lui dire
00:38:44qu'il est vaniteux
00:38:46en quelque sorte.
00:38:47Écoute,
00:38:47alors,
00:38:48Sophie.
00:38:49Oui.
00:38:49Alors,
00:38:51vous ne trouvez pas ça ?
00:38:52J'ai une espèce
00:38:52de saturation absolue
00:38:53du Macron bashing.
00:38:55Le pays dans un état
00:38:56effroyable.
00:38:56Il le cherche un peu,
00:38:57enfin,
00:38:57ce clip,
00:38:57regardez ce clip,
00:38:59regardez ce clip.
00:39:00Je l'ai regardé deux fois.
00:39:02Je vais jusqu'au bout.
00:39:04D'abord,
00:39:04c'est quand même,
00:39:06voilà,
00:39:08Donald Trump
00:39:09a été ridicule
00:39:10un certain nombre de fois.
00:39:12Il ne faut pas oublier
00:39:12que le type a pris le Capitole,
00:39:14a raconté n'importe quoi.
00:39:15Oui,
00:39:15mais enfin,
00:39:15ce n'est pas le sujet aujourd'hui.
00:39:17Là,
00:39:17je trouve
00:39:18qu'il a accueilli Macron,
00:39:20il a fait de l'humour
00:39:22et je trouve
00:39:24qu'il était presque
00:39:24plutôt gentil.
00:39:26Parce que,
00:39:26oui,
00:39:26il a dit
00:39:27c'est mon ami.
00:39:28Pour faire passer
00:39:28la filet pilule.
00:39:29Il s'est un peu foutu,
00:39:31lui,
00:39:31tout le monde a ricané.
00:39:32C'est son mode de fonctionnement,
00:39:34en particulier
00:39:34avec Emmanuel Macron.
00:39:36Donc,
00:39:36je ne me suis pas sentie,
00:39:37moi,
00:39:37humiliée.
00:39:38Je n'ai pas sentie
00:39:39la France humiliée
00:39:40par ce passage.
00:39:42Vous avez vu
00:39:43la poignée de main aussi
00:39:44au cours de laquelle ?
00:39:44Oui,
00:39:45mais il avait déjà fait
00:39:46vous souvenir
00:39:46qu'il avait complètement
00:39:47broyé la main de Macron
00:39:48quand il l'a rencontrée.
00:39:48Mais là,
00:39:49il l'a lui a rebroyé,
00:39:51il ne voulait pas lâcher.
00:39:52C'est Trump.
00:39:53C'est le président
00:39:54des Etats-Unis,
00:39:55la première puissance.
00:39:56Oui,
00:39:56c'est le président
00:39:56des Etats-Unis.
00:39:58Il y a aussi
00:39:58la première puissance,
00:39:59il y a aussi
00:40:00les Chinois.
00:40:00Tu ne la ramènes pas
00:40:01aujourd'hui,
00:40:02Sophie.
00:40:02Vous aimeriez
00:40:03que je vous dise
00:40:03en public
00:40:04qu'aujourd'hui,
00:40:04tu ne la ramènes pas.
00:40:06C'est un peu ça.
00:40:06Ça serait difficile
00:40:07de la part de Sophie Monton.
00:40:09Là,
00:40:10je vais quitter le plateau.
00:40:12La deuxième phrase
00:40:14est plus assassinée
00:40:14que la première.
00:40:16Non,
00:40:16mais c'est vraiment ça.
00:40:18Tu ne la ramènes pas
00:40:18aujourd'hui.
00:40:19Non,
00:40:19mais attendez,
00:40:20je ne la ramène pas
00:40:20aujourd'hui.
00:40:22Quand je la ramène,
00:40:23c'est souvent par conviction.
00:40:24Non,
00:40:26mais c'est la phrase
00:40:27en elle-même.
00:40:27La phrase en elle-même,
00:40:28oui.
00:40:29Sauf qu'on oublie quand même,
00:40:30attendez,
00:40:31Macron,
00:40:32c'est devenu la tête de Turc
00:40:33pas possible.
00:40:34C'est quand même lui,
00:40:35il a quand même été suivi.
00:40:37C'était maladroit
00:40:38et je n'étais pas pour,
00:40:39mais son histoire
00:40:40d'avoir fait un pays palestinien,
00:40:43il a été suivi
00:40:44par je ne sais combien de pays
00:40:45quand il l'a fait aussi.
00:40:47Il a essayé de faire des choses.
00:40:48Bon,
00:40:49qu'il s'agite un peu
00:40:50en politique étrangère,
00:40:51voilà,
00:40:52il ferait peut-être
00:40:53s'occuper de la France,
00:40:53mais je trouve
00:40:54qu'on en fait
00:40:55beaucoup trop
00:40:55sur ce passage.
00:40:56Mais on ne lui a pas demandé
00:40:57de faire ce clip.
00:40:59On ne lui a pas demandé
00:40:59de faire ce clip ridicule
00:41:00où il sert la main
00:41:01des dirigeants
00:41:02des pays arabes.
00:41:03Qui est une très mauvaise communication,
00:41:05on est d'accord.
00:41:06Voilà,
00:41:07donc on ne parlerait pas de ça
00:41:08s'il ne s'était pas mis
00:41:09au centre,
00:41:10sans Netanyahou d'ailleurs,
00:41:13et je rappelle
00:41:14qu'il appelle
00:41:15Mahmoud Abbas
00:41:16de son nom de combattant,
00:41:19de son nom de combattant,
00:41:19de terroriste.
00:41:21Et il veut se montrer
00:41:21aussi à un moment de nuit,
00:41:23il s'appelle après...
00:41:24Écoutez,
00:41:26je ne sais pas si on entend bien,
00:41:27parce que c'est plus visuel
00:41:28que sonore.
00:41:29C'est une journée historique
00:41:41pour les otages,
00:41:42leur famille,
00:41:42pour le peuple israélien.
00:41:43C'est une journée historique
00:41:44parce que les 20 otages vivants
00:41:46ont été libérés.
00:41:48C'est celle d'un nouveau
00:41:49cessez-le-feu,
00:41:50du retour de l'aide humanitaire
00:41:51et donc pour le peuple palestinien.
00:41:54Mais on doit encore écrire l'histoire
00:41:55avec beaucoup d'étapes à finir,
00:41:56donc il faut beaucoup d'humilité.
00:41:59Il n'y a pas une femme
00:42:03dans les otages libérés ?
00:42:05Vous avez vu ?
00:42:06Ils les ont tellement torturés
00:42:08et maltraités.
00:42:09Ils en avaient libérés en premier,
00:42:11c'est les femmes
00:42:11qui ont été libérées en premier.
00:42:12Zéro femme sur les otages.
00:42:13Mais ensuite, effectivement,
00:42:14il y en a qui sont mortes
00:42:15en captivité.
00:42:17Alors moi, sur le fond,
00:42:18pour faire rapide,
00:42:19déjà je ne suis pas d'accord
00:42:20avec la reconnaissance
00:42:21de la Palestine sans condition
00:42:22et je ne pense que ça n'a
00:42:24absolument pas joué
00:42:25dans le processus de paix actuel
00:42:27qui est due
00:42:29et on en félicite
00:42:30Donald Trump
00:42:31quoi qu'on en pense.
00:42:32Heureusement qu'il était là,
00:42:33sinon rien n'avançait.
00:42:35Sur la forme,
00:42:37sur la forme,
00:42:37si vous permettez,
00:42:38chère Sophie,
00:42:39je pense que
00:42:40je trouve que c'est malaisant,
00:42:44si le mot n'est peut-être pas donné,
00:42:46je suis mal à l'aise
00:42:46parce qu'effectivement,
00:42:48quand on n'a pas été soi-même
00:42:50investi dans quelque chose
00:42:52qui a fonctionné,
00:42:53le sentiment de cette communication
00:42:55est quand même assez trouble.
00:42:59C'est un jour de sobriété,
00:43:01c'est un jour de douleur,
00:43:03même si c'est un jour de joie
00:43:04puisque beaucoup sont morts.
00:43:07Là, on est en train de rapatrier
00:43:09les otages qui sont morts.
00:43:11On pense à la famille Bibas.
00:43:15Alors, il y a ce moment de joie
00:43:16effectivement où les otages
00:43:17sont libérés,
00:43:18heureusement.
00:43:19Et puis,
00:43:20on est quand même
00:43:21tellement meurtris
00:43:22par toute cette souffrance
00:43:24et par tout ce massacre
00:43:26qui a eu lieu
00:43:27que j'opterai pour énormément
00:43:30de sobriété.
00:43:32Personne ne peut se réjouir
00:43:34de tout ce qui s'est passé
00:43:35et je pense que Donald Trump
00:43:37a été le seul artisan
00:43:39avec quelques partenaires.
00:43:41Mais la France n'a pas pris
00:43:42cette bonne option
00:43:43donc il vaut mieux pas
00:43:44trop la ramener.
00:43:46Pascal ?
00:43:47Je ne suis pas du tout d'accord
00:43:48avec ce que vient de dire Laurence
00:43:50mais je pense qu'il y a deux choses.
00:43:53Il y a le clip,
00:43:54il est effectivement
00:43:55et surtout qu'on termine
00:43:56sur le mot humilité
00:43:58et que c'est exactement
00:44:01l'inverse qu'il nous prouve
00:44:02dans ce clip
00:44:03mais ce n'est pas surprenant
00:44:04de la part de notre Jupiter.
00:44:06Donc, il ne faut pas oublier
00:44:07que son premier geste
00:44:11en tant que président élu
00:44:12a été de se balader
00:44:13autour de la pyramide du Louvre
00:44:16comme s'il était
00:44:16le sphinx lui-même.
00:44:19A l'époque, on avait adoré.
00:44:20Moi pas.
00:44:22Non, non, moi pas.
00:44:22Dès le début,
00:44:23ça m'a fait très peur.
00:44:25Ensuite, je pense que ce clip
00:44:28il est tout à fait mal venu
00:44:29et effectivement,
00:44:31une fois de plus,
00:44:32la communication d'Emmanuel Macron
00:44:34est assez désastreuse.
00:44:35En revanche, dire qu'il n'a pas agi
00:44:38et qu'il n'a pas joué
00:44:39dans ce qui se passe aujourd'hui
00:44:42et la mise en place
00:44:43de ce processus de paix
00:44:44dont Éric a raison de signaler
00:44:46que pour l'instant
00:44:46il n'est pas encore arrivé
00:44:47à son terme.
00:44:49Je ne suis pas du tout d'accord.
00:44:51Il faut quand même
00:44:52remettre les choses à leur place
00:44:53avec le poids
00:44:54qu'a la France aujourd'hui.
00:44:56Je pense que Macron
00:44:57avec le poids qu'a la France
00:44:58aujourd'hui
00:44:59au niveau international
00:44:59qui n'est pas de sa faute à lui.
00:45:02Le poids, il est très réduit.
00:45:03Il est plus important évidemment
00:45:05que plein d'autres pays
00:45:06mais il est très réduit.
00:45:08Je pense qu'il a fait
00:45:09le maximum qu'il pouvait faire
00:45:10et je pense qu'il a fait
00:45:11bouger des lignes
00:45:12notamment effectivement
00:45:13avec la reconnaissance
00:45:14de l'État palestinien
00:45:15mais pas que
00:45:16en s'élevant aussi
00:45:16contre la politique
00:45:17de Netanyahou
00:45:18en disant des choses
00:45:19qui méritaient d'être dites
00:45:21et avec le courage politique
00:45:22de le faire.
00:45:24En revanche,
00:45:25moi ce qui me gêne le plus
00:45:26dans toute cette séquence
00:45:27c'est que finalement
00:45:29on prend le parti du harceleur
00:45:31comme à l'école
00:45:32par rapport au harcelé.
00:45:35Trump se fait un plaisir
00:45:37à chaque fois
00:45:37d'abord parce que
00:45:38ne serait-ce qu'en termes
00:45:40de stature
00:45:40et de puissance musculaire
00:45:42effectivement
00:45:43il ratatine
00:45:44ce pauvre Emmanuel Macron
00:45:45et donc il se fait un plaisir
00:45:47à chaque fois
00:45:47de l'humilier
00:45:48y compris physiquement
00:45:49à la séquence d'hier
00:45:50où c'est pas que
00:45:51la main qui est broyée
00:45:52il la tire vers lui
00:45:54on voit la force
00:45:55qu'il met
00:45:56pour l'attirer vers lui
00:45:57physiquement
00:45:57alors qu'Emmanuel Macron
00:45:59est en train d'essayer
00:45:59de s'en aller
00:46:00il le ramène vers lui
00:46:02et je pense qu'aujourd'hui
00:46:04avoir à la tête
00:46:05de l'Etat
00:46:07qui reste le plus puissant
00:46:09du monde
00:46:09même si
00:46:10n'oublions pas
00:46:11que la Chine
00:46:11s'éveille de plus en plus
00:46:14mais
00:46:15avoir à la tête
00:46:16de quelqu'un
00:46:17qui se conduit
00:46:18comme un petit harceleur
00:46:19de cours d'école
00:46:20moi je trouve ça
00:46:21extrêmement inquiétant
00:46:22et effectivement
00:46:24ça ne vise pas que Macron
00:46:25ça vise derrière
00:46:26le premier ministre britannique
00:46:27etc.
00:46:27mais moi ce que je trouve
00:46:29inquiétant de la séquence
00:46:29c'est plus ça
00:46:30que la petite tentative
00:46:33de récupération
00:46:34un peu médiocre
00:46:35et plus éanime
00:46:36de notre président
00:46:37entièrement d'accord
00:46:37et puis un mot
00:46:38pour la pauvre Georgia Meloni
00:46:40à qui Trump a dit
00:46:41qu'elle était bien jolie
00:46:42et qui Erdogan a dit
00:46:44qu'elle était charmante
00:46:45et qu'il allait la faire
00:46:46arrêter de fumer
00:46:47voilà
00:46:47donc c'est les deux
00:46:48nous les fermes en politique
00:46:49vous savez
00:46:49les fermes en politique
00:46:50je vous rassure qu'en France
00:46:51on n'a rien à envier
00:46:52parce que
00:46:54on est toujours
00:46:55sur ce genre de qualificatif
00:46:56moi j'aime bien
00:46:58que après toutes les hommes
00:46:58soient des hommes
00:46:59et fassent des petits compliments
00:47:00bébêtes
00:47:00oui mais enfin
00:47:01on est une femme politique
00:47:02avant tout
00:47:02on n'est pas là pour nous dire
00:47:03si on est guillard
00:47:04violinette
00:47:05allez on se retrouve
00:47:06dans un instant
00:47:08c'est l'heure du journal
00:47:09de rappel
00:47:10des informations
00:47:11avec vous
00:47:12sur Sud Radio
00:47:13Sud Radio
00:47:14Mettez-vous d'accord
00:47:15Valérie Expert
00:47:16Sud Radio
00:47:18Parlons Vrai
00:47:19Sud Radio
00:47:20le 10h midi
00:47:21Mettez-vous d'accord
00:47:23Valérie Expert
00:47:24et nous sommes ensemble
00:47:25dans ce 10h midi
00:47:26pour commenter l'actualité
00:47:28avec Laurence Sayet
00:47:29chroniqueuse politique
00:47:30ancienne députée européenne
00:47:32Pascal Bataille
00:47:32animateur
00:47:34producteur
00:47:34chef d'entreprise
00:47:35et je rappelle
00:47:36votre dernier livre
00:47:37Petit traité du silence
00:47:38à l'usage des gens bruyants
00:47:39je voudrais le distribuer
00:47:40aux français
00:47:41Eric Revelle
00:47:42journaliste
00:47:43éditorialiste
00:47:44à Sud Radio
00:47:44à Sud Radio
00:47:45pardon
00:47:46on vous retrouve
00:47:46dans le grand matin
00:47:47Sud Radio
00:47:47Sophie de Menton
00:47:48chef d'entreprise
00:47:49et présidente
00:47:49du mouvement
00:47:50éthique
00:47:51peut-être
00:47:52quelques mots
00:47:53là je viens de voir
00:47:54passer
00:47:55sur X
00:47:57une remarque
00:47:58à propos
00:47:58de l'absence
00:48:00d'Emmanuel Macron
00:48:01sur la tribune
00:48:01derrière
00:48:02Donald Trump
00:48:03et son entourage
00:48:05dit
00:48:05il ne voulait pas
00:48:06rester devant un leader
00:48:07qui parle
00:48:07les français attendent
00:48:08autre chose
00:48:09du président de la république
00:48:10donc c'est
00:48:11une phrase
00:48:12pour le moins
00:48:13qui interroge
00:48:14il y a plein de situations
00:48:17où il y a un leader
00:48:18qui parle
00:48:18parce que c'est lui
00:48:19qui a mené
00:48:19la négo
00:48:21et puis derrière
00:48:22il peut y avoir
00:48:23les dirigeants
00:48:23des autres états
00:48:24en soutien
00:48:25je ne trouve pas ça
00:48:26humiliant
00:48:27pour le président
00:48:27de la république
00:48:28en plus on n'en est pas là
00:48:29c'est tellement important
00:48:31c'est tellement important
00:48:34ce sujet
00:48:34on a libéré les otages
00:48:35mais on sait que derrière
00:48:37il va y avoir
00:48:37tellement de difficultés
00:48:39je trouve que
00:48:42personne ne doit avoir
00:48:43des égos
00:48:43dans ces affaires
00:48:44soyons simples
00:48:45la souffrance
00:48:46elle existe
00:48:47je trouve ça
00:48:49vraiment déplacé
00:48:50d'avoir des guerres
00:48:51d'égos
00:48:51de qui doit être là
00:48:53et qui a fait quoi
00:48:53on est en train
00:48:54de parler d'un massacre
00:48:55qui a eu lieu
00:48:56le 7 octobre
00:48:56et avec des répercussions
00:48:58terribles aussi
00:48:59donc je ne comprends pas
00:49:01une paix relativement fragile
00:49:03l'union des droites
00:49:04l'union des droites
00:49:04c'est un sondage
00:49:06qui nous dit
00:49:07qu'une majorité
00:49:08de français
00:49:08serait favorable
00:49:09à une coalition
00:49:11alors Sophie
00:49:12c'est un sujet
00:49:13qui vous tient à coeur
00:49:14on a communiqué
00:49:15là dessus
00:49:15parce que
00:49:16l'union des droites
00:49:16au delà de l'aspect politique
00:49:18il faudrait savoir
00:49:19ce que veut dire
00:49:19le mot droite
00:49:20moi je ne sais plus du tout
00:49:21ce que veut dire
00:49:21le mot droite
00:49:22et le mot gauche
00:49:23quant à l'extrême
00:49:24comment pas non plus
00:49:25et surtout
00:49:26l'union des droites
00:49:27pour nous
00:49:28qui représentons
00:49:29les entrepreneurs
00:49:30il y a quelque chose
00:49:31d'incompréhensible
00:49:32c'est que la droite
00:49:33n'a pas du tout
00:49:34les mêmes positions
00:49:35par rapport
00:49:37à l'entreprise
00:49:37et encore une fois
00:49:39pardonnez-moi
00:49:40c'est fondamental
00:49:40en l'occurrence
00:49:41la droite qui dit
00:49:43il faut la retraite
00:49:44à 60 ans
00:49:45il faut taxer les riches
00:49:47et qui dit exactement
00:49:49la même chose
00:49:49que la gauche
00:49:50en quoi était la droite ?
00:49:51expliquez-moi
00:49:53pour le moment
00:49:53la droite
00:49:54n'est pas ça
00:49:54l'extrême droite
00:49:56l'union des droites
00:49:58ça va
00:49:58oui mais justement
00:50:00dites le RN
00:50:01dans ce cas-là
00:50:01vous ne voulez pas dire
00:50:02l'extrême droite
00:50:03mais c'est le RN
00:50:03qui dit ça
00:50:04c'est pas la droite
00:50:04j'ai bien compris
00:50:05mais quand on parle
00:50:06d'union des droites
00:50:07je veux dire
00:50:07qu'il y a une droite
00:50:08qui part du RN
00:50:09et qui prétend ça
00:50:11et qui va jusqu'à
00:50:13bon peu importe
00:50:14d'ailleurs
00:50:14les chiffres sont importants
00:50:1690% des sympathisants LR
00:50:1888% des sympathisants RN
00:50:21aimeraient voir
00:50:21leur formation
00:50:22gouverner ensemble
00:50:23alors c'est un sondage
00:50:25qui a été réalisé
00:50:26les 9 et 10 octobre
00:50:28il y a une marge d'erreur
00:50:29évidemment qui s'applique
00:50:30mais ça reste majoritaire
00:50:32j'avais posé à Héti
00:50:33qu'on a fait un questionnaire
00:50:34en disant
00:50:34quelle est votre position
00:50:35par rapport à l'économie
00:50:36par rapport à des bases
00:50:39de l'économie
00:50:40et donc
00:50:41cette union des droites
00:50:42les gens semblent
00:50:42complètement inconscients
00:50:43qu'il y ait
00:50:44à l'extrême bout
00:50:45le RN
00:50:47effectivement
00:50:47qui a une clientèle
00:50:49à l'extrême bout
00:50:49l'extrême bout
00:50:50parce qu'elle ne veut pas dire
00:50:51l'extrême droite
00:50:51je veux dire
00:50:52on peut dire
00:50:52l'extrême droite
00:50:53c'est pas un peu dramatique
00:50:56c'est pas un insulte
00:50:57c'est pas une insulte
00:50:58si si c'est une insulte
00:50:59l'extrême droite
00:51:00c'est une insulte
00:51:01pour moi
00:51:01donc ce que je veux dire
00:51:02c'est la droite du RN
00:51:03vous avez raison
00:51:04qui a des positions
00:51:06de gauche économiquement
00:51:07donc j'aimerais
00:51:08qu'on s'entende
00:51:09avant de vouloir faire
00:51:11une union des droites
00:51:12je suis assez favorable
00:51:13une union des droites
00:51:13mais qu'on s'entende
00:51:14à quelques points fondamentaux
00:51:16oui il faut travailler
00:51:18plus longtemps
00:51:18non il faut pas
00:51:20taxer
00:51:22indéfiniment
00:51:24donc il y a quand même
00:51:25ils sont pas d'accord
00:51:26sur les fondamentaux
00:51:27mais le RN ne pourra
00:51:28jamais le faire
00:51:28pour une simple raison
00:51:29je vais aller jusqu'au bout
00:51:31si vous permettez de vous répondre
00:51:32quel est le socle électoral du RN ?
00:51:36le RN a un socle électoral
00:51:37dans des territoires
00:51:39très
00:51:40on va dire
00:51:41avec des pouvoirs d'achat
00:51:43très bas
00:51:43et donc ce socle électoral
00:51:45c'est la gauche
00:51:46qui a abandonné
00:51:47en fait
00:51:47les ouvriers
00:51:49qui a abandonné
00:51:50cette gauche là
00:51:52qui a tout abandonné
00:51:53en fait
00:51:53ces électeurs
00:51:54sont partis au RN
00:51:55donc le socle électoral du RN
00:51:57est très partagé
00:51:58avec une grosse masse
00:51:59d'un électorat
00:52:00ultra populaire
00:52:01donc si le RN
00:52:02prenait un virage à droite
00:52:03il perdrait
00:52:04cette base électorale là
00:52:06qui aujourd'hui
00:52:08n'est plus représentée
00:52:08par personne
00:52:09donc déjà
00:52:09c'est pour moi
00:52:10impossible pour eux
00:52:11de faire ce virage
00:52:12Marine Le Pen
00:52:13l'a redit très clairement
00:52:14elle a dit
00:52:15je ne suis pas
00:52:16de droite
00:52:17donc
00:52:18de manière plus pragmatique
00:52:19et concrète
00:52:20ce qu'a dit le contraire
00:52:21d'ailleurs
00:52:21de manière plus pragmatique
00:52:23et concrète
00:52:24ça veut dire quoi
00:52:26concrètement
00:52:27est-ce que vous pensez
00:52:28que tous les gens de droite
00:52:29qui veulent se présenter
00:52:30à la présidentielle
00:52:30il y en a quand même
00:52:31un certain nombre
00:52:33vont se dire
00:52:33ah bah ok cool
00:52:34d'accord
00:52:35on va aller derrière
00:52:36Marine Le Pen
00:52:37ou Jordan Bardella
00:52:38et on renonce
00:52:38à toute ambition
00:52:40pour nous-mêmes
00:52:41on plie le match
00:52:42donc concrètement
00:52:42ça ne peut pas se mettre
00:52:43en place
00:52:44techniquement
00:52:44ça peut être une autre forme
00:52:46d'ambition
00:52:48mais ça se fait
00:52:48mais en réalité
00:52:49ça se fait
00:52:50d'abord il faut rappeler
00:52:50que le FN
00:52:51à l'époque de Jean-Marie Le Pen
00:52:53était libéral
00:52:54en économie
00:52:55et que le RN
00:52:56à l'époque
00:52:57sous l'ère Marine Le Pen
00:52:59est plutôt étatiste
00:53:00et a repris un programme
00:53:02qui me fait parfois
00:53:03penser au programme
00:53:04du parti communiste
00:53:05des années 80
00:53:06en matière économique
00:53:06bon ça c'est indéniable
00:53:07maintenant sur l'union des droites
00:53:09pardonnez-moi
00:53:09mais elle est en train
00:53:10de se faire sur le terrain
00:53:11regardez ce qui s'est passé
00:53:12à la législative partielle
00:53:13où Bruno Retailleau
00:53:14a dit pas une voix
00:53:15pour la gauche
00:53:16c'est donc un député
00:53:17de l'étiquette
00:53:18Sioti
00:53:19qui l'a emporté
00:53:2252%
00:53:23très bien
00:53:23donc ça c'est l'union des droites
00:53:25quand Nicolas Sarkozy
00:53:26dans le Figaro
00:53:28explique que le RN
00:53:30est dans l'arc républicain
00:53:32ben il coupe
00:53:33définitivement
00:53:34il franchit le Rubicon
00:53:36si j'ose dire
00:53:37en disant
00:53:37ben il peut y avoir
00:53:38des alliances
00:53:39puis moi
00:53:39les petites indiscrétions
00:53:41ou quand j'interroge
00:53:41des gens sur le terrain
00:53:42dans la perspective
00:53:44de la préparation
00:53:45des élections municipales
00:53:46Valérie
00:53:46ben en fait
00:53:47qu'est-ce qui est en train
00:53:48de se passer ?
00:53:48ben vous avez des listes
00:53:49communes qui sont en train
00:53:50de se monter
00:53:50avec des gens
00:53:52de droite nationale
00:53:53et des gens
00:53:53du LR
00:53:55qui sont encore
00:53:57dans l'appareil
00:53:58et puis
00:53:59je vais pas faire de la peine
00:54:00à Laurence Saillet
00:54:01mais en réalité
00:54:02ça va se faire très naturellement
00:54:04cette union des droites
00:54:05parce que
00:54:05les LR sont en train
00:54:06d'imploser
00:54:07je rappelle quand même
00:54:09que Bruno Retailleau
00:54:10qui était pour la participation
00:54:11au gouvernement
00:54:12de François Bayrou
00:54:13alors que Wauquiez
00:54:15était opposé
00:54:15là maintenant
00:54:16il est opposé
00:54:17à une participation
00:54:18alors que Wauquiez
00:54:19est pour
00:54:19donc en fait
00:54:20je pense que Bruno Retailleau
00:54:21vit vraiment une descente
00:54:23aux enfers politiques là
00:54:24non seulement
00:54:25il n'est plus dans la lumière
00:54:26du ministère de l'Intérieur
00:54:27mais en plus
00:54:27je pense qu'il a perdu pied
00:54:29un peu
00:54:29en excluant par exemple
00:54:30les six portefeuilles
00:54:33ministériels
00:54:33qui sont LR
00:54:34je ne sais pas
00:54:35ce qui va rester de LR
00:54:36mais moi je fais un pari
00:54:37mais Laurence Saillet
00:54:37vous êtes beaucoup plus compétente
00:54:39que moi
00:54:39vous étiez dans l'appareil
00:54:41encore je le redis
00:54:42il y a une partie
00:54:43qui va partir avec le bloc central
00:54:44des députés LR
00:54:45le moment venu
00:54:45peut-être pour une dissolution
00:54:46peut-être pour une nouvelle législative
00:54:48puis l'autre
00:54:48qui va partir avec la droite nationale
00:54:50vous savez
00:54:51je ne suis pas naïve
00:54:52en plus je vois bien
00:54:53que le problème
00:54:54si vous voulez
00:54:55selon moi
00:54:55c'est que
00:54:56ça fait
00:54:57quelques mois
00:54:58ou quelques années
00:54:59qu'on n'a pas produit
00:55:00une idée à droite
00:55:01c'est à dire
00:55:01et puis que
00:55:02la ligne économique
00:55:03est trop ambiguë pour moi
00:55:04c'est à dire que moi
00:55:05je suis libérale
00:55:06européenne
00:55:07et progressiste
00:55:09sur les sujets sociétaux
00:55:11mais je me dis
00:55:12qu'aujourd'hui
00:55:12un chef d'entreprise
00:55:13il n'a pas de parti
00:55:15un chef d'entreprise
00:55:16aujourd'hui
00:55:17il n'est représenté
00:55:18par personne
00:55:19et ça c'est un vrai problème
00:55:20moi je pense que la droite
00:55:21doit défendre l'entreprise
00:55:23la réussite
00:55:23l'ascenseur social
00:55:24et j'ai peur
00:55:26que
00:55:27on ait perdu
00:55:28cet ADN
00:55:29si vous voulez
00:55:30et de toute façon
00:55:31on ne sait même plus
00:55:31quel est l'ADN
00:55:32Pascal Bataille
00:55:34David Lysnard
00:55:34David Lysnard
00:55:36c'est le seul
00:55:36qui parle des entreprises
00:55:37qui défend l'entreprise
00:55:39et a un discours
00:55:40de bon sens
00:55:41alors
00:55:41Pascal
00:55:42sur cette union des droites
00:55:43elle est inéluctable
00:55:46je rejoins Eric
00:55:46sur le fait
00:55:47qu'elle est déjà
00:55:48en train de se faire
00:55:49d'ailleurs
00:55:49François-Xavier Bellamy
00:55:50ce matin
00:55:51vice-président des républicains
00:55:52je l'ai entendu dire
00:55:53que reprendre
00:55:55la phrase de Retailleux
00:55:56en disant
00:55:56pas une voix
00:55:57à la gauche
00:55:58en cas d'opposition
00:56:00entre le RN
00:56:01oui oui mais ça
00:56:02ça se confirme
00:56:03et on est de plus en plus
00:56:05en train de parler
00:56:05d'une sorte
00:56:06alors je ne sais plus
00:56:07comment ils l'appellent
00:56:08arc républicain
00:56:09anti-LFI
00:56:10donc effectivement
00:56:12cette union
00:56:13elle va se faire
00:56:13sur le terrain
00:56:14et notamment
00:56:14déjà sans doute
00:56:15aux municipales
00:56:16dans un certain nombre
00:56:17de communes
00:56:19et puis ensuite
00:56:20aux législatives
00:56:22quand il y en aura
00:56:23voilà
00:56:24quant au fait
00:56:25que les chefs
00:56:27d'entreprise
00:56:27ne se sont représentés
00:56:29aujourd'hui par aucun
00:56:30mouvement
00:56:31et aucun homme politique
00:56:32je rejoins complètement
00:56:35Laurence là-dessus
00:56:35c'est en tant que
00:56:37chef d'entreprise
00:56:37aujourd'hui
00:56:38de PME
00:56:39que je suis
00:56:40très modestement
00:56:41je ne vois pas
00:56:42effectivement un seul
00:56:43qui me semble
00:56:44me parler
00:56:44de mes problèmes
00:56:47me parler de mes enjeux
00:56:48me parler de mes priorités
00:56:50de donner des réponses
00:56:52à mes questions
00:56:52etc.
00:56:53et ça c'est assez dramatique
00:56:55alors est-ce que c'est
00:56:55la droite
00:56:56comme le souhaite Laurence
00:56:57ou la gauche modérée
00:56:59peu importe
00:56:59qui doit s'en saisir
00:57:00je pense que c'est
00:57:01surtout tout le monde
00:57:02au maximum
00:57:03les politiques ne connaissent
00:57:04pas l'entreprise
00:57:05c'est un monde différent
00:57:06et donc en fait
00:57:08c'est le problème
00:57:08c'est si on ne s'intéresse
00:57:09pas à l'entreprise
00:57:10et bien on la connait pas
00:57:12et on ne connait pas
00:57:12les enjeux
00:57:13moi au Parlement européen
00:57:13j'ai fait tomber un texte
00:57:14sur les délais de paiement
00:57:16parce que c'était
00:57:16un truc lunaire
00:57:17et c'était pondu
00:57:20par la technocratie européenne
00:57:22qui confondait
00:57:23retard de paiement
00:57:24et délai de paiement
00:57:24mais ça aurait ruiné
00:57:25je ne sais pas combien
00:57:26d'entreprises en France
00:57:27mais personne ne bougeait
00:57:28et j'ai beaucoup
00:57:29de collègues députés
00:57:31qui étaient là
00:57:32ah bon tu crois
00:57:33et je dis
00:57:33mais allez parler
00:57:34aux chefs d'entreprise
00:57:35ils vont vous l'expliquer direct
00:57:36vous comprenez
00:57:36tout le monde est contre
00:57:37cette réforme
00:57:38donc vous voyez bien
00:57:39que c'est un sujet
00:57:39mais il y a une énorme
00:57:40déconnexion
00:57:41quand le Parlement ira
00:57:42un peu mieux
00:57:42que j'ai lancé
00:57:43on en a 60 pour l'instant
00:57:45chefs d'entreprise
00:57:46parlementaires
00:57:47en stage dans les entreprises
00:57:48et il y en a 60
00:57:49qui ont répondu spontanément
00:57:51ils viennent deux jours
00:57:51on leur montre
00:57:52des trucs bêtes
00:57:53on les fasse
00:57:54installer à une réunion
00:57:55on les met à la compta
00:57:57et c'est étonnant
00:57:58de voir
00:57:59les députés qui viennent
00:58:01bon j'ai arrêté
00:58:01parce que là
00:58:02l'état de l'Assemblée nationale
00:58:04est tel
00:58:05il faut qu'il vaut
00:58:05c'est pas l'Assemblée
00:58:05je vais continuer
00:58:06allez on se retrouve
00:58:07dans un instant
00:58:08avec vous sur Sud Radio
00:58:09à tout de suite
00:58:09Sud Radio
00:58:11mettez-vous d'accord
00:58:12Valérie Exper
00:58:13Sud Radio
00:58:15parlons vrai
00:58:16mettez-vous d'accord
00:58:17Valérie Exper
00:58:18je suis désolée
00:58:19mais ça ne va pas
00:58:20effectivement
00:58:20on n'a tous pas le moral
00:58:22mais enfin
00:58:22ce qui s'est passé hier
00:58:23à Sarguemines
00:58:25est assez dramatique
00:58:26avec cette petite fille
00:58:27de 9 ans
00:58:28qui s'est suicidée
00:58:29parce que
00:58:30vraisemblablement harcelée
00:58:31parce qu'en surpoids
00:58:32moi ce que je dénonce ici
00:58:33c'est le pas de vague
00:58:35de l'éducation nationale
00:58:36c'est surtout ça
00:58:37ça tombe en fait
00:58:38deux jours après
00:58:39qu'une amie
00:58:39m'a envoyé
00:58:40un mot
00:58:41qui a adressé sa fille
00:58:42qui est en cinquième
00:58:43au proviseur
00:58:44lui expliquant
00:58:45qu'il y avait un petit garçon
00:58:45dans sa classe
00:58:46qui était frappé
00:58:47par ses parents
00:58:48que des gamins
00:58:49se retrouvaient
00:58:50à la sortie de l'école
00:58:51pour se battre
00:58:51donc elle a fait
00:58:52petite fille assez mature
00:58:54réponse du proviseur
00:58:55bah tant qu'on n'est pas
00:58:57saisi par les enfants
00:58:58eux-mêmes
00:58:58on peut rien faire
00:58:59donc c'est
00:59:00c'est pour ça
00:59:01que j'avais envie
00:59:02de réagir ce matin là-dessus
00:59:03c'est à dire
00:59:03qu'on nous a dit
00:59:04pas de vague
00:59:05pas de vague
00:59:05c'est fini
00:59:06bah si ça continue
00:59:07c'est à dire que c'est
00:59:09c'est pas de ma faute
00:59:10alors moi ça
00:59:11enfin moi j'ai une fille
00:59:12qui a 10 ans
00:59:12ma fille elle a 10 ans
00:59:13donc hier soir
00:59:14quand je la regardais
00:59:15en allant la coucher
00:59:16je veux pas raconter ma vie
00:59:17j'ai pensé à cette histoire
00:59:19et je me suis dit
00:59:20elle est tellement toute petite
00:59:21et en fait
00:59:22cette petite fille
00:59:23de 9 ans
00:59:23s'est pendue
00:59:24je sais pas si on imagine
00:59:26l'atrocité quand même
00:59:27de la chose
00:59:27alors moi je suis
00:59:29désespérée devant ça
00:59:30qu'est-ce qui se passe
00:59:31comment on en arrive là
00:59:33tant de méchanceté
00:59:34là je vous rejoins
00:59:36sur l'histoire du pas de vague
00:59:37mais même
00:59:38à l'intérieur même
00:59:39comment ces enfants
00:59:41si vous voulez
00:59:42ont tant de cruauté
00:59:43pour amener cette gamine
00:59:44ce qui est gamine
00:59:46au suicide
00:59:46et je pense qu'on est vraiment
00:59:48maintenant dans une société
00:59:50où on a totalement lâché
00:59:52sur l'éducation
00:59:54enfin je vais pas faire
00:59:56ma vieille boumeuse là
00:59:57mais c'est quand même le cas
00:59:58c'est quand même
00:59:59un ensemble de choses
01:00:00à mon époque
01:00:01je ne me rappelle pas
01:00:02qu'on se serait
01:00:03autant acharné
01:00:05sans qu'il y ait
01:00:05d'intervention
01:00:06au moins des propres parents
01:00:07les parents
01:00:08parce que
01:00:10il a dû y avoir des alertes
01:00:11les parents
01:00:12excusez-moi
01:00:13je peux essayer
01:00:14d'aller au bout de mon truc
01:00:15mais la mère est allée
01:00:16la mère de la petite fille
01:00:19est allée voir
01:00:19les parents
01:00:20des enfants harceleurs
01:00:21justement
01:00:21et c'est là où j'en viens
01:00:22c'est-à-dire que
01:00:23quand on apprend
01:00:24que son enfant
01:00:25est un harceleur
01:00:26ce qui peut arriver
01:00:27maintenant comme c'est le culte
01:00:29dans l'enfant roi
01:00:29on lui dit rien
01:00:30et puis on laisse faire
01:00:31c'est quand même aussi
01:00:32la responsabilité des parents
01:00:34oui
01:00:34réaction
01:00:36je vous vois
01:00:36Sophie
01:00:37le cercle des poètes
01:00:39disparu
01:00:39merveilleux film
01:00:40merveilleuses pièces
01:00:41je pense qu'il y a
01:00:42quelque chose
01:00:43qui
01:00:43il y a des exacerbations
01:00:45à certains moments
01:00:45mais ça a toujours été
01:00:46comme ça
01:00:47les harceliers
01:00:48on s'en moquait
01:00:49on mettait des enfants
01:00:50c'est pas parce que
01:00:50ça a toujours existé
01:00:51qu'il faut rien faire
01:00:51il y a un suicide
01:00:52c'est horrible
01:00:53je ne vais pas revenir là-dessus
01:00:54c'est pas un suicide
01:00:54c'est plusieurs suicides
01:00:55vous avez ce jeune garçon
01:00:56à 12 ans aussi
01:00:57à Marti
01:00:58qui s'est suicidé également
01:00:59qui s'est pendu
01:00:59il y a 2 jours
01:01:003 jours
01:01:01je pense qu'on a
01:01:02une époque difficile
01:01:03avec une éducation nationale
01:01:04qui ne répond pas
01:01:05à ce qu'on souhaiterait
01:01:05c'est vrai
01:01:06mais que
01:01:07la cruauté des hommes
01:01:09la cruauté vis-à-vis des enfants
01:01:09la cruauté
01:01:10je vous parle aujourd'hui
01:01:11d'une autre époque
01:01:12qui n'est plus celle d'avant
01:01:13et où aujourd'hui
01:01:14c'est pas trop effroyable
01:01:15il y a quelques années
01:01:15je ne vous parle pas d'autrefois
01:01:17je vous parle d'aujourd'hui
01:01:18c'est-à-dire que
01:01:19je prends l'exemple
01:01:20de cette petite fille
01:01:21de cinquième
01:01:22qui envoie au proviseur
01:01:23en lui disant
01:01:23voilà
01:01:24ça c'est inadmissible
01:01:25mais oui mais c'est partout
01:01:26comme ça
01:01:27parce que quand mon ami
01:01:28m'a envoyé la lettre
01:01:29très bien écrite
01:01:29de sa petite fille
01:01:30je lui dis
01:01:30attendons de voir
01:01:31la réponse du proviseur
01:01:32j'ai pas été déçue
01:01:33par la réponse du proviseur
01:01:35c'est pour ça qu'ils vont
01:01:35dans le privé maintenant
01:01:36les enfants
01:01:36elle est dans le privé
01:01:37elle est dans le privé
01:01:38donc voilà
01:01:38ah ça c'est pas bon
01:01:40Pascal
01:01:41on peut quand même être
01:01:42dans le public
01:01:42oui je pense que
01:01:44effectivement ça a toujours existé
01:01:45mais d'abord il y a aujourd'hui
01:01:46le poids terrible
01:01:47des réseaux sociaux
01:01:49qui vient amplifier énormément
01:01:50ce phénomène de harcèlement
01:01:51de cruauté
01:01:52de méchanceté
01:01:53je pense que les enfants
01:01:54ont toujours été méchants
01:01:55et cruels entre eux
01:01:56mais aujourd'hui
01:01:57il y a une sorte de
01:01:59pouvoir d'accélération
01:02:00et d'amplification terrible
01:02:01avec les réseaux sociaux
01:02:03et ensuite oui
01:02:04il y a une démission globale
01:02:06une démission des parents
01:02:07parce que comme le disait
01:02:09très bien Laurence
01:02:09on ne doit pas accepter
01:02:10que son enfant soit un harceleur
01:02:13c'est inadmissible
01:02:15moi j'aurais honte
01:02:16d'avoir un enfant
01:02:16qui harcèle un autre
01:02:18je ne me vois pas
01:02:21cautionner
01:02:21non seulement cautionner ça
01:02:23mais même le tolérer
01:02:24et puis des instances
01:02:27de l'éducation nationale
01:02:28mais malheureusement
01:02:30cette démission
01:02:30elle est tellement globale
01:02:31par où faut-il prendre le problème
01:02:33écoutez la réponse du proviseur
01:02:35dans le dernier message
01:02:37que je vous ai adressé
01:02:38j'envisageais en effet
01:02:39qu'elle n'hésite pas
01:02:39à s'adresser à l'adulte
01:02:41en cas de situation
01:02:41manifestement dysfonctionnante
01:02:43à l'adulte de proximité
01:02:45pour ce qui est du climat scolaire
01:02:46non mais
01:02:47on a déjà
01:02:48le jargon
01:02:48si certains éléments
01:02:51attirent notre attention
01:02:52ils nous échappent malheureusement
01:02:54tout état de cause
01:02:55le collège ne peut agir
01:02:56ce n'est que dans la mesure
01:02:58où les victimes s'ouvrent à nous
01:02:59directement de leurs difficultés
01:03:01je veux dire
01:03:01enfin
01:03:01c'est scandale
01:03:03c'est ce qui est grave
01:03:03et donc c'est pour ça
01:03:04que je voulais en parler ce matin
01:03:05parce que je vois l'histoire
01:03:06de cette petite fille
01:03:07qui n'avait pas de téléphone
01:03:08qui n'était pas harcelée
01:03:09sur les réseaux
01:03:10mais à 9 ans
01:03:11se suicider
01:03:12parce qu'on lui dit
01:03:13qu'elle est grosse
01:03:13et en surpoids
01:03:14et que l'école ne fasse rien
01:03:16et je reviens aux parents
01:03:18parce que
01:03:19moi tous les jours
01:03:20je demande à ma fille
01:03:20qu'elle me raconte ces journées
01:03:22comme tout le monde
01:03:22et puis je lui dis toujours
01:03:24t'es sûre qu'il n'y a personne
01:03:25qui est tout seul
01:03:26parce que
01:03:26tu fais bien attention
01:03:28que par exemple
01:03:29elle me dira
01:03:30la petite fille machin
01:03:30t'es bien sûre de ça
01:03:31on est aussi
01:03:32on doit être un peu
01:03:33des enquêteurs
01:03:33c'est à dire que
01:03:34j'essaie de déterminer
01:03:36et je lui dis
01:03:36t'es sûre
01:03:36il y a une nouvelle
01:03:37la nouvelle
01:03:38elle est bien dans un groupe
01:03:39je ne sais pas
01:03:40c'est un engagement citoyen
01:03:41de chacun
01:03:41parce que le jour où
01:03:42si elle me dit
01:03:43ah bah oui c'est vrai
01:03:43qu'elle est toute seule
01:03:44à la récréation
01:03:45bah warning
01:03:46tout le monde doit s'engager
01:03:48dans la protection
01:03:49et combien voient des violences
01:03:51entendent des violences
01:03:52sur des enfants
01:03:53et ne préviennent personne
01:03:54je veux dire
01:03:56les gens laissent faire
01:03:56c'est le culte
01:03:57de l'individualisme
01:03:58on s'en fout
01:03:59que les gamins
01:03:59se fassent tabasser chez eux
01:04:00on trouve ça
01:04:01bon bah écoutez
01:04:02qu'est-ce que vous voulez
01:04:03chacun chez soi
01:04:03moi je trouve ça
01:04:04immonde
01:04:05nos enfants
01:04:05ça me crève le coeur
01:04:07parce que nos gamins
01:04:07tant d'enfants meurent
01:04:09sous le coup de leurs parents
01:04:09tant de choses
01:04:10pourraient être dénoncées
01:04:12mais on laisse
01:04:12on laisse
01:04:13parce que tout le monde s'en fout
01:04:14et chacun pense à lui-même
01:04:15quelques mots tout de même
01:04:16sur le budget
01:04:17puisqu'on va revenir
01:04:18au début de l'émission
01:04:19puisque visiblement
01:04:20il y a certaines informations
01:04:22qui sont sorties
01:04:23donc on apprend
01:04:24qu'il y aurait un gel
01:04:24du barème sur le revenu
01:04:26et la baisse
01:04:27des prestations sociales
01:04:29et effectivement
01:04:30première mesure
01:04:31du gouvernement
01:04:32gel des pensions de retraite
01:04:33donc
01:04:33et également
01:04:35des restrictions
01:04:36sur les dépenses de santé
01:04:37ça ça dépend
01:04:39comment c'est fait
01:04:40on ne consomme
01:04:41rappelons quand même
01:04:42que nous consommons
01:04:43en Europe
01:04:44le plus de médicaments
01:04:45je me demande
01:04:46c'est pas dans le monde
01:04:46qui sont complètement gratuits
01:04:48que les médecins disent
01:04:49qu'est-ce que je vous mets
01:04:50et que payer
01:04:51son doliprane
01:04:53est inimaginable
01:04:54donc oui
01:04:55il y a des gens malades
01:04:56oui il y a des gens
01:04:56qui n'en ont pas les moyens
01:04:57nous avons une générosité
01:04:58néfaste pour notre santé
01:05:00et ça dépend
01:05:01comment ça va être fait
01:05:02mais je trouve
01:05:03que c'est pas idiot
01:05:03comme piste
01:05:04gel des dépenses de santé
01:05:06on peut l'entendre
01:05:07mais ça veut dire
01:05:09qu'il y a aussi
01:05:09aujourd'hui des français
01:05:10qui ne vont pas se faire soigner
01:05:12parce qu'ils n'ont pas les moyens
01:05:13et que par ailleurs
01:05:14on est à accepter
01:05:17que des étrangers
01:05:18en situation irrégulière
01:05:19eux soient totalement remboursés
01:05:21donc si vous êtes un français
01:05:23que vous ne pouvez pas
01:05:24aller vous soigner
01:05:24qu'on vous dit
01:05:25on va encore durcir le truc
01:05:27et que par ailleurs
01:05:29on va mieux soigner
01:05:31et plus facilement
01:05:32ceux qui sont en situation irrégulière
01:05:34c'est comme ça
01:05:34qu'on crée de la colère
01:05:35et c'est comme ça
01:05:36qu'on construit du vote
01:05:37pour le Rassemblement National
01:05:38et avec les premières pistes
01:05:39oui oui
01:05:40non mais sur
01:05:41les frais de santé
01:05:42je rappelle quand même
01:05:43la situation financière
01:05:44désespérée
01:05:45de la sécurité sociale
01:05:46on est sur un déficit
01:05:48pour cette année
01:05:49de 28 milliards d'euros
01:05:50qui gonflerait
01:05:51à 30 milliards d'euros
01:05:52l'année prochaine
01:05:53et la dette cumulée
01:05:53de la sécurité sociale
01:05:54c'est 180 milliards d'euros
01:05:56donc si vous voulez
01:05:57je ne sais pas
01:05:58par quel bout
01:05:58il faut prendre tout ça
01:05:59vous voyez
01:05:59ne pas accompagner
01:06:02ceux qui sont en longue maladie
01:06:04tout ça me semble
01:06:05terrible
01:06:06mais comment est-ce
01:06:07qu'on va sortir de cette situation
01:06:08parce que si un jour
01:06:09on reçoit sa feuille de soins
01:06:10on vous explique
01:06:11que pour l'instant
01:06:12la sécu ne peut pas rembourser
01:06:13et qu'on verra
01:06:14dans un mois
01:06:14ou dans deux mois
01:06:15on aura un vrai sujet
01:06:17sans parler de tous ces français
01:06:18qui n'ont plus de mutuel
01:06:20parce que c'est trop cher
01:06:21donc si vous voulez
01:06:23on est devant
01:06:23je pense qu'on est au bout
01:06:24d'un système quand même
01:06:25on est au bout d'un système
01:06:26on est presque dans le mur
01:06:29et peut-être que les français
01:06:30se réveilleront
01:06:31le jour
01:06:31on aura la tête dans le mur
01:06:32et que ça fera extrêmement mal
01:06:34mais voilà
01:06:35maintenant les prestations sociales
01:06:36ne pas augmenter
01:06:38les retraites
01:06:38il y a retraités
01:06:40et retraités
01:06:40il y a retraités
01:06:41et retraités aussi
01:06:42il y a des gens
01:06:44qui ont des retraites
01:06:44de 800 euros par mois
01:06:45le projet de budget
01:06:49prévoit également
01:06:50de sous-indexer
01:06:51les pensions
01:06:51de 0,4 points
01:06:53pour les années suivantes
01:06:53à partir de 2027
01:06:55et de remplacer
01:06:56l'abattement de 10%
01:06:57sur les retraites
01:06:58par un abattement forfaitaire
01:06:59de 2 000 euros
01:07:00sur les frais
01:07:01sur la santé
01:07:04n'oublions pas quand même
01:07:05que pour chacun d'entre nous
01:07:07et malheureusement
01:07:08amener des enfants
01:07:09à aller dans les hôpitaux
01:07:10le système hospitalier français
01:07:13que tout le monde nous enviait
01:07:14il y a encore quelques décennies
01:07:16est un peu à l'agonie
01:07:18et je ne suis pas sûr
01:07:19que la problématique
01:07:20soit juste sur le remboursement
01:07:21du Doliprane
01:07:22je pense qu'il y a
01:07:23un vrai problème
01:07:23de gestion
01:07:24de gestion
01:07:25et d'organisation
01:07:26et celui-là
01:07:27on ne l'aborde pas
01:07:28on ne le prend pas
01:07:28de front
01:07:29de notre système de santé
01:07:31avec notamment
01:07:32tout un pan administratif
01:07:35qui coûte des fortunes
01:07:37dont on ne parle jamais
01:07:38on fait les économies
01:07:39sur les infirmières
01:07:39sur les médecins
01:07:41ou sur le fait
01:07:41de fermer
01:07:42de plus en plus
01:07:43d'hôpitaux de proximité
01:07:45et effectivement
01:07:47je pense que le problème
01:07:48le vrai problème
01:07:48de la gestion
01:07:49n'est pas pris en compte
01:07:50dans un instant
01:07:51on va parler de Nicolas Sarkozy
01:07:53on n'a pas eu le temps
01:07:54nous d'en parler
01:07:55avec Laurent Valdiguier
01:07:56qui a suivi le procès
01:07:58de Nicolas Sarkozy
01:07:59non Laurent Valdiguier
01:08:01c'est journaliste
01:08:01grand reporter
01:08:02non je parlais de Sarkozy
01:08:03qui a passé
01:08:04tout ça
01:08:04qui a été présent
01:08:06présent pendant tout le procès
01:08:07donc lui sait de quoi il parle
01:08:09à tout de suite
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