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  • il y a 1 semaine
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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Transcription
00:00Allez, une bien triste nouvelle pour clore cette émission.
00:04Et une grande question, Edwige.
00:06Les chocolats de Noël Lindt sont absents des rayons Leclerc.
00:10Pourquoi ?
00:11Oui, c'est une triste bataille.
00:12Alors, il y a une bonne et il y a une mauvaise nouvelle quand même.
00:14La mauvaise nouvelle, c'est qu'effectivement,
00:16c'est tout ce qu'on appelle les Noël Lindt.
00:19Ils ne seront pas, vous ne pourrez pas le trouver sous votre sapin.
00:22Mais en revanche, les tablettes de chocolat,
00:24ça, on peut les trouver chez Leclerc.
00:25Donc effectivement, c'est un bras de fer autour de Lindor,
00:28des Champs-Elysées, des Pyrénéens, des fameux Pyrénéens,
00:31parce qu'il n'y a eu aucun accord trouvé entre Leclerc et le Suisse Lindt.
00:36C'est une question de prix, évidemment.
00:38Alors, d'un côté, il y en a qui disent,
00:40au cœur du conflit, le prix du cacao, qui a complètement explosé.
00:44Je rappelle juste le chiffre, c'est plus de 365%
00:47entre janvier 2023 et janvier 2025.
00:50C'est quand même une petite progression.
00:52Il y a même à un moment, aujourd'hui, grosso modo,
00:54la tonne du cacao, c'est 7 000 euros.
00:56À un moment, ça a même été près de 11 000 euros.
01:00C'était 10 400, selon l'Organisation internationale du cacao.
01:04Déjà, l'année dernière, c'était déjà beaucoup augmenté, le chocolat.
01:07Oui, ça a beaucoup augmenté.
01:08Mais là, il y avait une décrue.
01:10Il y a une décrue aujourd'hui.
01:11Donc, certains disent, regardez,
01:14vous pouvez baisser vos prix,
01:17puisque regardez, là, c'est beaucoup moins cher.
01:20Et puis, là, ce qu'a répondu Lindt,
01:22c'est de dire, non, pas du tout,
01:23parce qu'on fait des stocks de matières premières,
01:26il y a des stocks de cacao,
01:27et donc, on ne bénéficie, en fait, de cette décrue que plus tard.
01:31En tous les cas, vous savez bien que Michel-Édouard Leclerc,
01:33entre Leclerc, c'est les profondeurs du pouvoir d'achat,
01:36donc il n'était pas question d'accepter ça.
01:38Alors, attention, on ne sait pas si les discussions sont terminées.
01:42L'information, elle a été révélée par nos confrères de Sud-Ouest,
01:45qui disent que, notamment le patron,
01:47le directeur de la seule usine française qui se trouve où, Julie ?
01:52Vous n'avez pas, à Oléron, Sainte-Marie,
01:54dans les Pyrénées-Atlantiques.
01:56Voilà, pour vous dire que c'est pour ça.
01:57On apprend beaucoup de choses.
01:58On apprend beaucoup de choses, n'est-ce pas ?
01:59Et il a dit, en tous les cas,
02:01moi, ma production a été courtée,
02:03beaucoup plus tôt que prévu,
02:04donc ça veut quand même dire qu'il n'y aura pas d'accord.
02:06Alors, j'ai échangé, là, pour préparer cette petite chronique,
02:10j'ai échangé avec un autre grand concurrent.
02:12Je lui ai dit, qu'est-ce qui se passe ?
02:13Parce qu'il faut voir que ni Michel-Édouard Leclerc, ni Lint
02:17ne veulent confirmer cette information.
02:19Ils disent, d'abord, merci Leclerc, forcément,
02:22parce que nous, vous pouvez les trouver chez nous,
02:24pas chez Leclerc.
02:25Et puis, il a dit, mais les grands fournisseurs de chocolat,
02:28en fait, ils ont abusé sur les prix,
02:30parce qu'on prend les PME du chocolat,
02:32et bien, elles, on a trouvé des accords,
02:34parce qu'elles coûtent beaucoup moins cher.
02:35Voilà.
02:35Alors, on est dans un bras de fer,
02:37et il y a les négociations commerciales qui commencent.
02:40Les fameuses négociations,
02:41les fameuses négociations,
02:43d'abitoire le 1er décembre,
02:44c'est pour vous dire, c'est tout le monde.
02:46Merci beaucoup.
02:47Allez, merci.
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