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00:00Dernière révélation en prison, Salah Abdeslam détenait une clé USB de propagande djihadiste parallèlement.
00:07Son ex-compagne vient d'être mise en examen pour association de malfaiteurs terroristes et remises illicites d'objets à détenus.
00:16Elle aurait chargé la clé et la transmise lors d'un paloir.
00:20Alors, comment expliquer que Salah Abdeslam ait pu conserver une clé USB inédite en prison ?
00:26Que révèle cette affaire sur la surveillance et le contrôle des détenus terroristes ?
00:30Beaucoup de questions.
00:31Appelez-nous au Standard Europe 1 pour réagir à ces révélations terrifiantes à quelques jours de la commémoration du 13 novembre 2015.
00:38Et vous composez le 01 80 20 39 21.
00:41D'abord, Gabrielle Cluzel, votre réaction par rapport à ces informations à 48 heures, à 3-4 jours des commémorations des attentats du 13 novembre.
00:52Comment se rend compte que Salah Abdeslam, en prison, a aidé, finalement, à son ex-compagne, à fomenter un nouvel attentat terroriste ?
01:03Oui, c'est terrifiant.
01:04Écoutez, nous nous rendons compte que même sous les barreaux, même en prison, nous n'avons pas le contrôle.
01:12C'est-à-dire que nous avons des terroristes qui continuent de faire leur œuvre.
01:17C'est proprement stupéfiant.
01:19Alors, je ne sais pas exactement quel est la nature de cette clé USB, mais il faut quand même dire aux auditeurs qu'une clé USB, ce n'est pas forcément une clé mémoire.
01:25On peut aussi mettre une carte SIM et avoir accès à Internet.
01:29Il y a toutes sortes de modèles de clé USB.
01:32Pour nous autres, c'est simplement une façon de mettre des documents, mais ce n'est pas toujours le cas.
01:37Donc, vous voyez, ça ouvre en su des horizons.
01:41Vous savez, il n'y a plus la peine de mort dans notre pays, mais la contrepartie de cette fin de la peine de mort devrait être l'absolue sécurisation des prisons.
01:52Enfin, quel soufflet, quel camouflet pour les victimes du 13 novembre et leurs familles.
01:58Et je ne pense pas à nos enfants qui, évidemment, sont des victimes en puissance.
02:02Là encore, c'est l'impéricide de l'État qui est démontré à tous les étages.
02:05– Gabriel Cluzel sur Europe 1.
02:07Éric Tegner, votre regard sur cette affaire Salah Abdeslam qui en dit long, sur notre sécurité, sur même cette commémoration,
02:16ça vient quelque part, j'ai l'impression, violer quelque chose en nous.
02:20Quelque chose, ça vient nous prendre, quelque chose au fond de nous.
02:24J'en ai des frissons en vous parlant.
02:26Ce 13 novembre 2015, tout le monde sait où il était.
02:30Et lorsqu'on voit que dix ans plus tard, dix ans plus tard, on en est quasiment au même endroit,
02:34ou encore, Salah Abdeslam fait des petits.
02:37– Oui, et ce qui se passe, de toute façon, est l'image du fait qu'on a reculé depuis une dizaine d'années.
02:42Vous savez, on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement en enfermant des gens dans une prison.
02:47Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, Salah Abdeslam est en prison et c'est heureux.
02:50Mais effectivement, il y a des petits, on sait qu'ils reçoivent de nombreuses lettres,
02:53notamment des lettres de femmes.
02:54Ce ne sont pas des femmes qui sont en Syrie, qui sont en Irak, qui sont dans l'Afghanistan.
02:59Aujourd'hui, non, ce sont des femmes qui sont en France, parfois qui sont des françaises.
03:02Et c'est ça qui est une catastrophe. Et ça va évidemment continuer,
03:05parce que Salah Abdeslam n'a jamais regretté ce qu'il faisait.
03:08Il va rester encore dix ans, vingt ans, trente ans en prison.
03:11Et il continuera à gagner des supporters derrière lui,
03:14parce que de notre côté de nous, l'idéologie islamiste, on est incapable de la combattre sur le territoire.
03:19Elle progresse tous les jours sur des formes différentes.
03:21– Pourquoi vous dites ça qu'on est capable de la combattre ?
03:22– On voit une islamisation progressive dans le pays,
03:25on voit les frères musulmans qui ont une forme d'entriste de plus en plus importante.
03:28On est passé d'une logique de terrorisme il y a quelques années
03:32à une logique aujourd'hui plus d'influence.
03:35D'une certaine façon, ils ont su s'adapter en se disant
03:37« Bon, finalement, faire 100 morts, 200 morts, ça risque de réveiller les Français. »
03:41C'est-à-dire que ce qui s'est passé après le 13 novembre,
03:43pendant plusieurs mois, c'est que les Français se sont dit
03:45« Il y a quand même un problème avec ce que François Fillon a appelé le totalitarisme islamique. »
03:49Et donc, ils se sont dit « On va essayer d'être beaucoup plus malins. »
03:51Donc, ils sont rentrés dans des instances, des instances de l'Union européenne,
03:54ils vont rentrer dans des instances universitaires aujourd'hui.
03:57Et finalement, ils progressent bien plus facilement de cette façon-là.
04:00On le voit avec ce qui peut se passer,
04:01lorsqu'on voit des fillettes voilées à l'Assemblée nationale,
04:04on voit comment il y a des imams radicaux
04:06dans des mosquées de plus en plus importantes sur le territoire.
04:09Donc, d'une façon hybride aujourd'hui,
04:10le combat de Salah Abdeslam,
04:12il progresse beaucoup plus important qu'il y a dix ans aujourd'hui.
04:15– Beaucoup plus important qu'il y a dix ans aujourd'hui.
04:18N'hésitez pas à nous appeler au Standard Europe 1 pour réagir.
04:20Est-ce qu'effectivement, on a sous-estimé peut-être
04:23le pouvoir d'influence de Salah Abdeslam depuis la prison ?
04:26Depuis la prison !
04:27Rappelons quand même qu'on a juste un chef de l'État
04:30qui était en prison, qui vient de sortir,
04:32et on a un Salah Abdeslam, l'homme le plus recherché de France à l'époque.
04:35Donc, l'homme qui a vraiment commis les attentats horribles,
04:38qui peut se marier en prison,
04:39qui vit sa petite vie en prison.
04:41Et c'est quand même assez stupéfiant.
04:43Gabriel Cluzel, n'hésitez pas à nous appeler.
04:44– Non, simplement sur cette affaire du mariage en prison
04:46qui est proprement stupéfiante.
04:48Alors, c'était par téléphone, j'en sais rien, visiblement.
04:51– Mariage quand même ?
04:52– Mais mariage néanmoins.
04:53Alors, moi déjà, je suis très surprise,
04:55parce que moi, j'ai été élevée dans la religion catholique.
04:58Un prêtre qui marie quelqu'un avant qu'il soit marié civilement,
05:02puisqu'à priori, il n'y a pas eu de mariage civile,
05:04il va en prison, lui aussi.
05:05Ah oui, ça c'est formellement interdit.
05:08Donc, je ne sais pas comment il peut y avoir des mariages
05:09dans d'autres religions qui se fassent sans mariage civil préalable.
05:12Bref, mais il n'est pas le seul.
05:14Souvenez-vous, Christine Kelly, vous avez reçu sur le plateau de CNews
05:17la mère d'Adrien Pérez.
05:20Vous savez, cette mère dévastée qui dit
05:21« Mon fils a été fauché dans la fleur de l'âge.
05:23Elle dit « Il ne me donnera pas de petits-enfants, vous voyez ? »
05:26« Il n'aura pas de vie, il ne se mariera pas,
05:28il n'aura pas l'opportunité de faire tout ça. »
05:30Eh bien, l'homme qui a tué,
05:32alors l'occurrence, ce n'est pas un terroriste,
05:33c'était à la sortie d'une boîte de nuit,
05:36mais l'homme qui a tué son fils, lui, s'est marié en prison.
05:39Il devait faire 15 ans de prison, il est sorti au bout de c'est-à-dire qu'il s'est marié,
05:42il attend un enfant, tout ça en prison.
05:43Mais je trouve que la symbolique de ce mariage en prison
05:46est extrêmement blessante.
05:48Et c'est les Français qui financent leur histoire d'amour,
05:50parce qu'aujourd'hui, ça coûte extrêmement cher, c'est ça.
05:53On a été très humaniste en mettant fin à la peine de mort,
05:56y compris sur les cas quand même d'un terroriste
05:58qui a tué plus d'une centaine de Français.
06:01Et derrière, on en paye d'une certaine façon le prix.
06:03Alors, est-ce que finalement, c'est juste ?
06:05Quand je pense aux victimes du 13 novembre,
06:08« Je suis révoltée ».
06:10On marque une pause, on revient tout de suite sur Europe 1.
06:12Et vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21,
06:1611h42, vous écoutez Christine Kelly et vous, sur Europe 1.
06:19Europe 1, Christine Kelly et vous.
06:21La suite de Christine Kelly et vous, à 11h46, sur Europe 1.
06:24Avec cette question, a-t-on sous-estimé le pouvoir d'influence
06:27de Salah Abdeslam, même depuis sa prison ?
06:30Vous réagissez au 01-80-20-39-21,
06:33comme Laurence, chère Christine, que nous avons en ligne.
06:35Absolument, nous avons Laurence en ligne.
06:37Je rappelle que dans un instant, nous aurons un témoignage,
06:40Géraldine, vous en avez parlé,
06:41un témoignage exclusif de Jeanne, 25 ans,
06:45fille de militaire, son père est mort pour la France.
06:48Elle témoignera de sa vie depuis le décès de son père.
06:51Bonjour, ma chère Laurence, vous appelez à propos de Salah Abdeslam
06:56et on rappelait les faits, on rappelait que, selon les dernières révélations,
07:01en prison, Salah Abdeslam détenait une clé USB de propagande djihadiste.
07:05Parallèlement, son ex-compagne vient d'être mise en examen
07:07pour association de malfaiteurs terroristes et remise illicite d'objets à détenus.
07:12Elle aurait chargé la clé et la transmise lors d'un parloir
07:15et elle projetait un attentat.
07:17Qu'est-ce que ça vous évoque, ma chère Laurence, qui nous appelle de Paris ?
07:21Alors, moi, ce que j'évoque, c'est, après,
07:23c'est pas automatique d'avoir un ordinateur.
07:28Déjà, ce que ça m'évoque en premier lieu,
07:30c'est que, pour moi, c'est un scandale, déjà.
07:33D'après, ce que j'ai compris, c'est pas automatique d'avoir un ordinateur en prison.
07:37C'est ça.
07:38Et d'après ce que j'ai compris aussi, c'est le ministre de l'ancien ministre de la Justice
07:42qui a donné son autorisation, qui a donné son aval.
07:46Et donc, je me disais...
07:47Ah bon, un quittateur ? Je ne savais pas.
07:49Je ne sais pas.
07:50Peut-être, peut-être.
07:53Non, vous ne savez pas.
07:54Apparemment, ce n'est pas automatique.
07:56Non, je sais que ce n'est pas automatique.
07:57Je ne sais pas qui l'a autorisé, qui l'aura autorisé.
07:59Mais je vous écoute, ma chère Laurence.
08:01Très intéressant.
08:02Très intéressant de savoir qui a autorisé le fait d'avoir...
08:06William va chercher, il va nous dire tout à l'heure.
08:08William, en raison.
08:09Un ordinateur en prison.
08:11Sachant qu'il y a des ronds, que, apparemment, on ne peut pas lui reculer...
08:15Oui, ma Laurence, ma chère Laurence.
08:17On vous appelle dans un instant, parce qu'on ne vous entend pas bien.
08:19Ça coupe un petit peu.
08:20Ne nous en voulez pas.
08:21Rappelez-nous dans un instant.
08:22Ça coupe un peu.
08:23Je ne sais pas ce qui se passe.
08:24On prend Céline, peut-être.
08:25Céline qui nous appelle de Paris.
08:27Je ne sais pas si Céline est disponible.
08:29On a beaucoup d'appels au standard pour ne pas réagir à ces informations.
08:33Comment expliquer que Salah Abdeslam ait pu conserver une clé USB interdite en prison ?
08:37Que révèle cette affaire sur la surveillance, le contrôle des détenus terroristes ?
08:40L'ex-compagne de Salah Abdeslam a-t-elle agi seule ou dans un réseau plus large ?
08:44Que signifie cette remise illicite d'objets à détenus ?
08:48On a Céline qui nous appelle de Paris.
08:49Bonjour Céline.
08:55C'est le 11 novembre, c'est la grève.
08:58Elle est là.
08:59Bonjour ma chère Céline.
09:00On ne vous entendait pas.
09:01Bonjour.
09:02Bonjour, bonjour à toutes et à tous.
09:06Alors moi j'ai appelé parce que j'ai entendu toutes les infos.
09:11Et il semblerait que l'avocat d'Abdeslam disait qu'il voudrait participer à une justice réparatrice.
09:19Oui.
09:20Et je trouve ça d'un cynisme absolu quand on sait ce qu'il fait avec sa clé USB.
09:29Jusqu'à quand on va se laisser humilier comme ça par ces gens-là ?
09:32Oui, très très juste ce que vous dites, puisqu'on a appris ce matin qu'Assal Abdeslam a exprimé la demande d'entrer en contact avec les partis civils dans une démarche de justice restaurative.
09:47Qu'est-ce qu'on peut comprendre par là, alors que parallèlement il y a des projets d'attentat ?
09:52Absolument.
09:54Et moi je me dis que c'est d'un cynisme, c'est se moquer ouvertement des victimes du 13 novembre, de leur famille.
10:06Et quelle est son idée derrière ?
10:10Continuer la propagande, expliquer à ses victimes son idée à lui de justice particulière.
10:19Donc ça me met dans une colère absolue.
10:23Et pour un autre sujet qui viendra plus tard, moi je suis patriote.
10:27Et je me dis que si un jour prochain une guerre arrivait, on n'en aurait pas beaucoup des patriotes.
10:35C'est notre remarque, ma jolie chérie.
10:38On parle de ce sujet-là dans un instant.
10:40Êtes-vous prêts à mourir pour la France ?
10:42Et j'aime bien votre réponse parce que j'aurais fait la même, moi.
10:44Mais appelez-nous au Standard Européen effectivement pour réagir.
10:47On va en parler dans un instant.
10:49Très intéressant ce sujet de la patrie.
10:50Parce que parfois on est très patriote.
10:52Ouh là là, j'empiète déjà sur l'autre sujet.
10:54Mais est-ce qu'on est prêts à mourir pour sa patrie ?
10:56Ça c'est une question.
10:58Ma chère Céline, merci infiniment pour votre appel.
11:01Et merci pour ces mots que vous avez partagés avec nous de révolte
11:04par rapport à ce qui se passe avec Salah Abdeslam
11:06qui a exprimé la demande d'entrer en contact avec des partis civils
11:09dans une démarche de justice restaurative.
11:11Eric Tegner, ensuite Gabriel Kuzel.
11:13C'est remarqué très juste.
11:14C'est-à-dire que qu'est-ce qu'il a en tête Salah Abdeslam ?
11:16Peut-être un jour de sortir de prison.
11:18Parce que même si c'est incompressible aujourd'hui,
11:20on peut tout à fait sortir de prison.
11:22Il n'y a pas de perpétuité réelle en France.
11:24Il y a des députés de l'Assemblée nationale
11:24qui se sont mobilisés pendant des années
11:26pour la libération d'un terroriste Georges Ibrahim Abdallah
11:28au point d'aller le visiter en prison.
11:31Il n'y a aucune impossibilité que d'ici une trentaine d'années
11:33on ait des personnalités politiques qui disent
11:35oui mais il a payé, peut-être qu'il a écrit un livre,
11:38peut-être qu'il s'est excusé.
11:39Vous savez, il ne faut vraiment pas mettre ça de côté
11:41auprès de ces gens qui vont dire
11:42oui mais on a le droit à une deuxième change.
11:44Donc c'est évidemment ça qu'il a en tête.
11:46Gabriel Cluzel, ensuite on a Laurence qui nous a rappelé
11:48et Paul aussi qui a appelé.
11:49Pardon mais moi cette histoire de justice restaurative
11:51m'a toujours laissé circonspect.
11:53Vous savez, ça a été introduit dans le code de procédure pénale
11:55par la loi du 15 août 2014.
11:58Alors normalement toute personne, victime ou auteur,
12:00alors déjà moi ce mélange des genres me paraît
12:02quand même assez particulier,
12:04d'une infraction pénale peut se voir proposer
12:06une mesure de justice restaurative,
12:07de dialogue, etc.
12:08Je pense que, vous savez, il est infiniment malin,
12:11ses avocats le sont aussi,
12:12donc il rentre dans toutes les brèches.
12:14Et puis l'idée c'est, on part de restauration,
12:18c'est de restaurer une humanité,
12:21pour donner l'impression que finalement
12:23lui aussi est une humanité.
12:26Mais moi je trouve que pour les victimes
12:28et leur famille, c'est épouvantable.
12:32Comme si c'est une hypocrisie,
12:33comme si c'est la double peine,
12:35comme si c'est encore mourir Eric Tegner.
12:38C'était Gabriel Cusel, Eric Tegner sur l'Europe.
12:40Et j'ai vu dans le courrier hier
12:41qu'il y a cinq avocats qui défendent Salah Abdeslam.
12:44Cinq avocats, moi j'ai une question,
12:45mais qui paye ses avocats ?
12:47Et moi je sais bien en fait qu'aujourd'hui
12:48on est dans un pays où les avocats peuvent
12:50évidemment défendre les coupables, etc.
12:52Là ce qu'on note, c'est qu'il y a une stratégie
12:53effectivement, comme dit Gabriel,
12:54de prendre n'importe quelle brèche
12:55même si elle est totalement indigne.
12:57Merci Eric Tegner.
12:58Laurence, vous nous avez rappelé,
13:00vous disiez que, bien sûr,
13:01qu'on a sous-estimé la dangerosité de Salah Abdeslam.
13:06Oui, absolument.
13:07Et son pouvoir d'influence depuis la prison.
13:10Absolument, et surtout apparemment,
13:12d'après ce qu'on peut dire,
13:15apparemment, on ne peut pas fouiller
13:18les gens qui viennent le voir en prison.
13:21Donc ça veut dire qu'il n'y a peut-être
13:22plus d'une au parloir.
13:25Et on ne peut pas le filmer non plus.
13:27Ils peuvent faire ce qu'ils veulent
13:28et dire ce qu'ils veulent dans le parloir,
13:30d'après ce que j'ai compris.
13:32Donc ça veut dire qu'il n'y a peut-être
13:33plus d'une clé USB qui a circulé.
13:38Ils nous disent qu'il n'a pas fomenté
13:40d'attentats depuis la prison.
13:42Mais qu'est-ce qu'ils en savent, en fait ?
13:44Puisque si des clés USB circulent,
13:46ça veut dire qu'on n'est pas à l'abri
13:50qui fomentent des choses,
13:53même depuis la prison.
13:54Donc moi, je trouve que c'est aussi
13:55une question de responsabilité
13:56des personnes qui décident
13:58d'octroyer un ordinateur
14:03à Salah al-Islam.
14:05Et c'est une question de responsabilité
14:06non seulement pour les victimes,
14:08mais aussi pour la responsabilité
14:12de l'enjeu.
14:12Oui, mais ça fait partie de leur droit,
14:14comme se marier.
14:16C'est incroyable, quand même.
14:18Oui, mais il y a quelqu'un qui décide.
14:20Il y a des gens qui décident de ça,
14:22en fait.
14:23Parce que tout le monde se retranche
14:25derrière le droit en disant
14:27« Oui, mais c'est la loi, c'est le droit,
14:29donc on ne peut pas, on n'a pas le choix,
14:32c'est comme ça, c'est leur dignité. »
14:35On n'a pas une dignité
14:36parce qu'on a un ordinateur.
14:38Les livres, ça, ça apporte de la dignité.
14:41Je ne pense pas qu'on les empêche
14:43de lire en prison.
14:45Tout à fait.
14:46Donc, je trouve que ça vaudrait le coup.
14:49Moi, j'ai cru comprendre
14:50que c'était le ministre de la Justice
14:52lui-même qui avait donné son aval.
14:55Je trouve que ça serait bien aussi
14:57de comprendre quelles sont les raisons
15:01et puis mettre en...
15:04qui nous explique pourquoi.
15:06Il a octroyé, il a décidé
15:09que c'était possible
15:10pour Salah Al-Islam
15:11d'avoir un ordinateur en prison.
15:13Très bonne question,
15:14alors que la justice ne rend jamais de compte.
15:17Exactement.
15:18Et si je peux me permettre, Christine,
15:19je dévie juste un tout petit peu,
15:22si c'est possible,
15:23sur Nicolas Sarkozy.
15:24Vous avez le droit,
15:25vous avez tous les droits.
15:26Dites-moi.
15:27Je voudrais juste dire quelque chose
15:29que j'entends assez peu, en fait.
15:31C'est que cette décision-là
15:33qui est intervenue
15:34de mettre Nicolas Sarkozy en prison,
15:37c'est une première,
15:38non seulement en Europe,
15:39un ancien président,
15:40mais même un homme politique
15:41de premier plan,
15:43mais c'est une première
15:43dans les pays occidentaux.
15:45C'est une première
15:47pour les pays occidentaux
15:50de mettre un homme politique
15:51de premier plan en prison
15:53pour des faits
15:54qui ne sont pas avérés.
15:56Absolument.
15:56D'accord ?
15:57Qui ne sont pas avérés,
15:58c'est-à-dire que c'est juste
15:59des faisceaux d'indices.
16:01C'est ce que nous disait
16:02le conseiller de Donald Trump
16:03que nous avions en exclusivité
16:04sur Europe 1 hier.
16:06Et vous savez, Christine,
16:08les faisceaux d'indices
16:09dans quels pays
16:10ça a lieu
16:11uniquement
16:13de mettre
16:15des hommes politiques
16:16sur des faisceaux d'indices
16:17en prison,
16:18c'est des...
16:19Des dictatures.
16:20Des dictatures.
16:21Tout simplement.
16:22Merci ma chère Laurence.
16:23Excellente remarque.
16:26Merci beaucoup
16:27d'avoir partagé
16:28avec nous
16:28votre regard.
16:30Merci ma chère Laurence.
16:31On prend Paul.
16:31Paul qui nous appelle
16:32de Marseille.
16:33Paul, vous êtes,
16:35vous aussi,
16:35comme Laurence
16:36qui nous a appelé
16:36tout à l'heure
16:37avec vraiment
16:38l'esprit très clair
16:39et nous a bien partagé
16:40de son avis.
16:41Vous aussi,
16:41vous êtes révolté
16:42par rapport à Salah Abdeslan.
16:43On se dit aussi
16:44comment une femme
16:45liée à l'un des pires
16:45terroristes de France
16:46peut-elle encore
16:47préparer un attentat
16:48en France ?
16:50Eh oui, tout à fait.
16:51Bonjour à tous.
16:52Bonjour à Paul.
16:53Voilà,
16:53c'est une grande page.
16:54Vous voyez,
16:55une personne
16:55se met
16:56sur un site,
16:59vous voyez
16:59un site de rencontre
17:00quand on contient une femme
17:01et là quelqu'un
17:02vous voyez en prison,
17:03on arrive à trouver
17:03une femme,
17:04alors ça je ne comprends pas.
17:06Déjà à l'extérieur,
17:07on n'arrive pas
17:07à trouver de mari.
17:08Bon, là c'était
17:10pour rigoler un petit peu
17:11mon cher Paul.
17:12Vous êtes révolté,
17:13restez en ligne avec nous.
17:14On va essayer de vérifier
17:15le son quand même
17:16avec Paul parce que
17:17je ne vous entends pas
17:17très très bien.
17:18On marque une pause,
17:19on revient tout de suite.
17:20N'hésitez pas à nous appeler
17:21au Standard Europe 1.
17:22Êtes-vous prêt à mourir
17:23pour la France ?
17:24Nous sommes le 11 novembre.
17:25Vous aimez la patrie,
17:26vous aimez la France,
17:27mais est-ce que vous êtes prêt
17:28aujourd'hui
17:28à mourir pour la France ?
17:30Et dans un instant,
17:30un témoignage exclusif
17:31de la fille d'un militaire,
17:33jamais on ne sait
17:34ce que deviennent
17:35les enfants de militaires
17:36tués,
17:37morts sur la France.
17:38Et pour nous appeler,
17:39un seul numéro,
17:4001-80-20-39-21.
17:42A tout de suite
17:43avec Christine Ketty
17:43sur Europe 1.
17:44Europe 1.
17:4811h30-13h.
17:50Christine Ketty et vous.
17:52Bienvenue,
17:53si vous nous rejoignez
17:53à l'instant,
17:54nous avons beaucoup de sujets
17:56que nous sommes en train
17:56d'évoquer.
17:58Dans un instant,
17:59nous allons parler
18:00du 11 novembre.
18:01Êtes-vous prêt à mourir
18:03pour la France ?
18:04Appelez-nous au Standard Europe 1.
18:06Le 11 novembre
18:06n'est plus seulement
18:07la commémoration
18:08de l'armistice de 1918.
18:10Depuis 2011,
18:11à l'initiative
18:11du président Sarkozy,
18:13cette journée rend hommage
18:14à tous ceux
18:14qui sont morts
18:15pour la France,
18:16quelles que soient les guerres.
18:17Et ce 11 novembre-là,
18:19pour la première fois,
18:20quatre enfants de soldats
18:21tombés au combat
18:22ont accompagné
18:23le président Sarkozy
18:24sur l'acte de triomphe.
18:25Parmi eux,
18:26un enfant,
18:27Jeanne Gaudin,
18:2811 ans.
18:29Son père militaire
18:29est mort en Afghanistan
18:30quelques semaines auparavant.
18:32Aujourd'hui,
18:32elle a 25 ans.
18:34Elle est orthophoniste,
18:35elle vit à Bordeaux,
18:36elle vient de nous rejoindre
18:37dans le studio d'Europe 1.
18:38Elle va témoigner
18:39d'être ce que c'est
18:41que d'être
18:41une pupille de la nation.
18:42Et vous aussi,
18:43vous pouvez réagir au 0
18:441 80 20 39 21.
18:4811h30, 13h.
18:49Christine Kelly
18:50sur Europe 1.
18:54D'abord,
18:55continuons à parler
18:55de cette révolte
18:56que je sens en vous
18:57lorsque vous nous appelez,
18:58chers auditeurs d'Europe 1,
18:59par rapport à
19:00ces informations
19:01sur Salah Abdeslam
19:03ainsi que sa compagne.
19:05On l'a appris ce matin,
19:06vous l'avez entendu aussi
19:07dans les titres
19:08que Salah Abdeslam
19:09a exprimé,
19:09la demande d'entrer en contact
19:10avec des partis civils
19:11dans une démarche
19:12de justice restaurative.
19:15On est en ligne
19:15avec Paul
19:16qui nous appelle
19:16de Marseille.
19:17Vous dites qu'il a tué des gens
19:18qui ne mérite aucun confort.
19:20C'est ce que vous ne disiez,
19:21Paul.
19:22Eh oui,
19:22bonjour, bonjour.
19:23Est-ce que vous m'entendez bien ?
19:25Parfaitement bien,
19:26mon cher Paul.
19:26Ah, très bien, très bien.
19:28Alors, tout à l'heure,
19:29je faisais une comparaison.
19:31La prison,
19:31c'est mieux que Mickey, quoi.
19:33Vous voyez ?
19:34On trouvait quelqu'un,
19:34une femme,
19:35on met une annonce,
19:36on trouve une femme.
19:38Je trouve ça pas normal.
19:40Donc, voyez-vous,
19:42vous voulez vous dire
19:43où est la punition,
19:44en fin de compte ?
19:45Où est la punition
19:46pour cet homme
19:47qui a tué des gens,
19:49qui a fait tuer des gens ?
19:50Je ne comprends pas.
19:52Badinter disait
19:53que la peine de mort
19:55c'est désigné.
19:56On pense à toutes les familles
19:57des victimes
19:57qui doivent découvrir ça.
19:58Quelle souffrance ?
19:59Tout à fait, oui.
20:00Moi, je trouve que cette personne
20:01devrait être
20:02à l'eau et au pincec.
20:04Je ne comprends pas.
20:05Moi, il n'y a aucune punition
20:06dans tout cela.
20:09Absolument, d'accord avec vous.
20:10Oui, voyez-vous,
20:11Badinter disait
20:12que la peine de mort
20:13c'était inhumain,
20:15mais je crois que ce sont
20:16les gens qui tuent
20:16qui sont inhumains.
20:18Absolument.
20:18Voilà.
20:19C'est tout ce que je voulais dire.
20:21Je ne comprends pas
20:21qu'il y a des femmes,
20:22des personnes
20:22qui arrivent à s'intéresser
20:25à ces gens.
20:25qui ont fait du mal.
20:27Voyez-vous ?
20:28Oui, il faudrait durcir,
20:30selon vous,
20:30les conditions de détention,
20:32mettre pain à l'eau.
20:33C'est la prison.
20:34Tout à fait.
20:35Que la prison soit la prison.
20:36Que la prison soit digne
20:37de ce nom.
20:38Voilà, tout à fait.
20:39Alors, la personne tue des gens
20:41et voilà,
20:42comme si de rien n'était.
20:43Et en plus,
20:44on se demande
20:44comment une femme,
20:45son ex-compagne,
20:46liée à l'un des pires
20:48terroristes de France,
20:49peut-elle encore préparer
20:50un attentat ?
20:50Je veux dire,
20:51quoi qu'on est tombé bas,
20:53on tombe encore plus bas
20:54avec ces informations.
20:55Ah oui,
20:57là, vraiment,
20:57ça m'a stupéfait.
20:59Je ne comprends pas.
21:00Ils ne devraient même pas
21:00avoir droit à des visites.
21:02Non,
21:02cette personne,
21:03elle est horrible.
21:04Je ne vois pas où est la punition
21:07dans tout cela,
21:08voyez-vous.
21:09Merci d'avoir partagé
21:10avec nous sur Europe 1,
21:12mon cher Paul,
21:12votre révolte.
21:13Bonne continuation,
21:14une bonne journée,
21:15merci pour tous vos programmes.
21:16Merci.
21:17Merci infiniment
21:18d'être un fidèle auditeur
21:19d'Europe 1.
21:20Christine nous appelle
21:21d'Aix-en-Provence.
21:22Pour vous aussi,
21:23vous êtes scandalisée,
21:24révoltée.
21:25Moi, je disais
21:25que j'avais mal au ventre
21:26et vous aussi, en fait.
21:27Bonjour, Christine.
21:28Bonjour, Christine.
21:30Quel beau prénom,
21:31dis donc.
21:35Alors, par rapport
21:36à Salah Abdeslam,
21:37c'est vrai qu'on croyait
21:39qu'on était protégés
21:40lorsqu'on mettait
21:41des terroristes en prison.
21:43On croyait
21:44qu'on protégeait la France
21:45lorsqu'on punissait.
21:47On croyait punir
21:48en mettant en prison.
21:49Et là, on découvre
21:50et on découvre
21:52chaque jour
21:53des informations
21:53qui nous terrorisent,
21:55finalement, Christine.
21:57Et puis, en plus,
21:58je viens d'entendre récemment
21:59que maintenant,
22:00il ferait une sorte
22:01de, pas de repentir,
22:04mais une mise au point
22:05sur Gérard Partail
22:07il y a quelques minutes.
22:07Une démarche de justice
22:08restaurative, ma belle.
22:10C'est-à-dire qu'il a exprimé
22:12la demande
22:12d'entrer en contact
22:13avec les partis civils
22:14dans une démarche
22:15de justice restaurative.
22:18C'est indécent.
22:19C'est une indécence incroyable.
22:22Alors, moi,
22:23je voulais vous poser
22:24une question, Christine.
22:25J'ai entendu,
22:26il y a quelques jours,
22:27qu'en plus
22:28de l'ordinateur
22:29et bien sûr
22:29de la petite clé,
22:31il avait eu droit
22:32à un téléphone.
22:33Bien sûr,
22:34un téléphone surveillé.
22:36Mais,
22:37est-ce exact ?
22:38Auquel cas,
22:39je ne vois pas
22:39quel titre.
22:40Je suis absolument
22:41d'accord avec vous.
22:43Absolument d'accord avec vous.
22:44Et en prison,
22:45la plupart,
22:45ils ont des téléphones.
22:46Nicolas Sarkozy
22:46n'en avait pas un.
22:47Mais la plupart,
22:48ils ont des téléphones.
22:49Ils se font livrer
22:49de la drogue,
22:51tranquille,
22:51par un petit drone.
22:53Voilà,
22:53c'est ce qu'on découvre
22:54au jour le jour.
22:54On voit qu'il y a,
22:56lorsqu'on croit
22:57qu'on est en prison,
22:57on découvre chaque jour
22:58de terribles surprises.
23:00Une question,
23:01Eric Tegner.
23:01Restez avec nous,
23:02Christine.
23:03Est-ce que selon vous,
23:03Eric,
23:04il faut durcir
23:05les règles de détention
23:05pour les condamner
23:06pour terrorisme ?
23:07Est-ce que c'est possible
23:08en France,
23:08selon vous ?
23:09Franchement,
23:10je pense que les Français
23:10qui nous écoutent,
23:11ils ne comprennent pas,
23:11ils pensaient que ça avait
23:12déjà lieu.
23:13En fait,
23:14à aucun moment,
23:14les Français
23:15s'attendaient à ce que
23:16ce soit une sorte
23:17de prisonnier de droit commun.
23:19Ils se disaient,
23:20bon,
23:20à la limite,
23:21ce n'est peut-être pas aussi dur
23:22qu'à Guantanamo,
23:23aux Etats-Unis,
23:24où effectivement,
23:24on a ces images
23:25où ils sont en orange
23:26et c'est absolument difficile.
23:26On a l'impression que la prison,
23:27c'est la prison.
23:27Oui, c'est tranquille.
23:29Mais c'est l'énorme problème,
23:30c'est qu'en fait,
23:31à chaque fois,
23:31on construit des lois
23:32sans penser l'avenir.
23:33Vous savez,
23:33on a mis fin à la peine de mort
23:34dans les années 80,
23:35c'était d'une certaine façon souhaitable,
23:37mais on n'imaginait pas
23:38que 40 ans après,
23:39il y ait les réseaux sociaux,
23:40les téléphones,
23:41et qu'au final,
23:41être en prison,
23:50C'est ça.
23:51Donc, bien sûr qu'il faut réviser ça,
23:52mais dans le même temps,
23:53on a des politiques
23:54qui nous parlent à chaque fois,
23:54effectivement,
23:55de réparation,
23:56de droit à la seconde.
23:57Je pense que les gens,
23:57ils sont profondément révoltés
23:59et ça dépasse le cas
24:00de Salab Deslam.
24:01Merci beaucoup,
24:02Eric Tegner.
24:03Christine,
24:03vous dites que c'est un scandale
24:05d'avoir un téléphone,
24:06de pouvoir fomenter un attentat,
24:08de voir son ex-compagne
24:09et que pour vous,
24:10il faut durcir les règles
24:11et que vous êtes absolument
24:12scandalisés ce matin.
24:14Merci, ma chère Christine,
24:15pour votre appel
24:15depuis Aix-en-Frovence.
24:16Il fait beau là-bas
24:17ou pas aujourd'hui ?
24:18C'est pour savoir si j'arrive.
24:19Il fait beau à Aix-en-Frovence
24:20ou pas aujourd'hui ?
24:21Absolument,
24:22il fait beau.
24:22C'est beau.
24:23Oh, la chance,
24:24la chance absolue.
24:25Je vous embrasse très fort,
24:26ma belle Christine.
24:27Excellente journée,
24:28excellent 11 novembre.
24:28Restez en ligne avec nous
24:29puisqu'on a un témoignage exclusif
24:31dans un instant.
24:32Pour terminer,
24:33je prendrai un dernier auditeur
24:34sur ce sujet.
24:34Ensuite, on parlera
24:35avec notre invité exceptionnel,
24:37Albert,
24:37vous nous appelez de Metz
24:38et à propos de Salab Deslam,
24:39vous vous dites,
24:40je ne comprends pas pourquoi
24:41il a eu un enfant.
24:43Oui, bonjour.
24:47Oui, je vous dis bonjour.
24:49Je suis complètement abasourdi
24:51quand je vois ça.
24:52Un 46 heures
24:54de la commémoration
24:56du 13 novembre 2015.
24:58Oui.
25:00Alors, quand je vois,
25:01vous voyez,
25:02c'est même encore l'affaire
25:02de Nordan, le Landais.
25:04C'est quand même quelqu'un
25:05qui avait tué un jeune militaire,
25:07qui m'a violé et tué.
25:08Il a tué,
25:09m'a violé et tué une gamine.
25:10Pareil, il a un enfant en prison.
25:13Moi, il y a des trucs
25:13que je ne comprends plus du tout.
25:14Moi, je ne suis pas
25:15pour la peine de mort,
25:16loin de là.
25:16Mais il faut qu'il ait
25:17peines exemplaires
25:18de l'autre côté, quoi.
25:19Bien sûr, bien sûr.
25:20Et là, on voit,
25:21quand j'entends,
25:22encore, j'écoute vos émissions,
25:24qu'il est prêt à se mettre
25:25dans un protocole
25:26de réhabilitation,
25:28je trouve là,
25:29c'est un peu grave.
25:30En fait, les avocats
25:31se servent des lois existantes.
25:32Oui, tout à fait.
25:34Ils se servent des lois existantes.
25:35On se donne les bâtons
25:37pour se faire battre.
25:37Les politiques ont fait des lois,
25:39des lois laxistes
25:40et les magistrats
25:42appliquent ces lois laxistes.
25:43Il y a toujours une façon aussi
25:44d'interpréter la loi
25:46de façon un peu plus dure
25:47et plus stricte.
25:48Mais on dirait
25:48qu'on n'en a pas les moyens
25:49en France.
25:50Vous voyez, moi,
25:50j'ai eu un accident de la vie
25:51il y a très très longtemps,
25:53il y a 14-15 ans.
25:56Passé un divorce difficile
25:57et tout,
25:57je me suis fait arrêter
25:58avec un taux d'alcool
25:59un peu élevé.
26:00Donc,
26:00retrait de permis de 6 mois,
26:02je suis passé
26:03en comparution immédiate,
26:04le lendemain.
26:06Alors,
26:06j'avais blessé personne,
26:07je n'avais rien fait.
26:08Incroyable.
26:08Incroyable.
26:08Non, mais j'assume.
26:11Je suis passé devant le juge,
26:12j'ai eu 6 mois de retraite
26:13de permis
26:14et 1 400 euros de PV.
26:15Incroyable.
26:15Et payable de suite
26:16parce que je travaille.
26:17On dirait qu'il y a
26:17deux poids de mesure.
26:19On dirait qu'il y a
26:19deux poids de mesure.
26:20Donc, je me dis,
26:21il y a des gens,
26:21en fait,
26:22si je veux tuer mon voisin,
26:22je prends une voiture,
26:23quoi, en fait.
26:25Je ne veux pas rire de ça,
26:27mais c'est qu'en fait,
26:28il y a l'affaire du gamin
26:29qui a été renversé.
26:30Mais là,
26:30moi, je mets à la place
26:33des familles,
26:34on va fêter,
26:35on va commémorer
26:38qui ont perdu leur époux,
26:39leurs enfants,
26:40leurs filles.
26:41C'est un révoltant.
26:41Et ce gars-là,
26:42il est peinard,
26:43il a son ordinateur,
26:44il gère ses affaires.
26:45Révoltant.
26:45Merci beaucoup
26:46de nous avoir appelés,
26:47mon cher Abel,
26:48et d'avoir partagé avec nous
26:49votre révolte.
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