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00:00Europe 1.
00:00Vous écoutez Culture Média sur Europe 1, 10h-11h30 avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.
00:06Mais oui, c'est assez original ce matin parce que je reçois mon prédécesseur, Philippe Vordel,
00:11qui revient ici pour la première fois à l'occasion de l'apparution de son livre,
00:14Le Dico Français Français.
00:17Alors d'abord un mot sur votre retour dans cette émission Culture Média que vous avez présentée pendant 4 saisons.
00:22Est-ce que c'est un exercice qui vous manque parfois, Philippe ?
00:25La radio ?
00:26Oui.
00:27La radio, je pense que c'est ce que je préfère.
00:29Et j'avoue, ça me manque parfois.
00:32Ce qui me plaît dans la radio, ce qui me plaisait dans Culture Média, ce qui me plaît toujours,
00:36c'est rencontrer des gens absolument passionnants.
00:38Toujours, vous avez dressé la liste des invités qui arrivent, c'est extraordinaire.
00:41Il n'y a que dans ces métiers-là qu'on peut recevoir des gens comme ça.
00:44Et ce qu'il y a de formidable à la radio qu'il n'y a pas à la télé, c'est qu'on n'est pas emmerdé par l'image.
00:47Donc, les gens ne pensent pas aux caméras.
00:50Les gens pensent juste à se livrer, à essayer de dire quelque chose d'intelligent.
00:53Moi là, je tiens à une petite touillette, c'est ridicule.
00:55Je serai à la télé, je l'enlèverai, mais là, je la garde, j'assume.
00:57On n'a plus des contractes, en fait.
00:58Voilà, ce qui ne me manque pas du tout, parce que c'est un travail de chien.
01:02C'était 220 émissions par an.
01:05À l'époque, c'était 9h-11h.
01:07Ça veut dire, moi, je me levais à 5h30.
01:09Voir tous les films, lire tous les livres.
01:12Et des fois, ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre, on ne dira pas ici, on ne va pas donner de nom.
01:15Mais il y a des séries télé, il faut rester les yeux ouverts devant.
01:19Non ?
01:19Maintenant, on peut les regarder en accéléré.
01:22C'est un avantage.
01:22Non, mais c'est difficile, il n'y a pas que des pépites.
01:26De toute façon, ça n'existe pas.
01:27Après, vous aviez une méthode de travail très différente de la mienne, je me rends compte,
01:30parce que vous, vous leviez très tôt, vous aimiez bien travailler le matin, comme ça, dans l'urgence.
01:35Moi, je déteste ça.
01:36J'écrivais le matin, je visionnais, je lisais les livres dans la journée,
01:40je faisais même un truc, j'avais une petite salle de sport,
01:42je visionnais les films en même temps que je faisais du vélo.
01:45Parce que comme ça, je faisais l'un dans l'autre.
01:46Je faisais une heure de vélo en même temps qu'une heure de visionnage.
01:48et je notais les questions vaguement en prenant des notes à l'arrache sur le portable.
01:53Et le matin, je rédigeais.
01:54Et comme ça, je rédigeais l'émission.
01:56Et je me souviens très bien, on imprimait pendant le journal.
01:59On imprimait à 9h.
02:01Des fois, quand l'imprimant ne marchait pas, on était en panique.
02:04Voilà.
02:04On imprimait pendant le journal.
02:05Et j'arrivais sur le plateau avec les feuilles et roule-ma-coumme, comme on dit dans le métier.
02:10Et c'est parti.
02:10Et puis après, on vous voyait découper des trucs, des bouts de feuilles, des chins recollés.
02:14J'adorais vous voir travailler, c'était assez marrant.
02:17Anissa était là, elle était au premier le moment.
02:18Oui, moi j'ai assisté à ça.
02:19Et alors, vous avez pu revenir à l'un de vos premiers amours, là maintenant, l'écriture.
02:24Et alors, vous publiez Philippe se dit quoi ?
02:26Alors, c'est drôle parce que je vais faire le lien avec ce qu'on vient de dire.
02:28C'est que quand je trouvais des trucs complètement dingues, comme je lisais tout, je regardais tout, je garde tout dans des dossiers chez moi.
02:35C'est ça.
02:35Et là, comment parler comme un journaliste ou comment parler comme dans le showbiz ?
02:38Une grande partie vient d'interviews que j'avais déjà lus pour préparer Culture Média.
02:43Parce que donc, ça s'appelle le dico français-français, parce que l'idée, c'est de traduire le français en français,
02:49pour que tout le monde puisse se comprendre, en fait.
02:50C'est ça le principe de base de ce dictionnaire.
02:53Quand vous prenez le langage, par exemple, de l'immobilier, vous voyez un appartement, ils mettent à acheter les yeux fermés.
02:59Non, surtout pas, il faut bien ouvrir les yeux.
03:01Parce que ça prouve que si on achète les yeux fermés, c'est qu'il y a des traces de cafards par terre.
03:07Et donc, l'idée, c'est de dire, quand on vous dit quelque chose, voilà ce que ça veut dire en vrai.
03:10On traduit.
03:11Et alors, en fait, c'est une grande mise à jour, parce que vous aviez publié un premier dico français-français en 1992,
03:16mais c'est vrai que tout a changé dans le langage depuis.
03:19Ah, c'était votre premier livre.
03:20Premier livre, première télé pivot, premier papier, Le Monde.
03:24Ah ouais ?
03:25Ah, costaud.
03:25Déjà, j'en revenais pas.
03:27C'était quoi ? C'était l'apostrophe ?
03:29Ouais, ouais.
03:29Mais est-ce que c'était un bon papier du Monde ?
03:31Ah, bien sûr.
03:32Ah non, parce que, vraiment, pour vous dire, c'était extraordinaire, c'était la quatrième de couve par Claude Sarraute.
03:38Ah oui ?
03:38En disant, il y a un livre incroyable d'un petit mec que je connais pas, et qui raconte ça, et qui raconte ça.
03:42Non, j'étais trop content.
03:43Et c'est vrai qu'on a parfois du mal à se comprendre, même, ne serait-ce que, alors c'est un peu basé sur les catégories socioprofessionnelles.
03:49Bien sûr.
03:49On se perd dans les professions, et chaque profession a un peu son langage.
03:53Mais, par exemple, je parle de la tech, mais, donc, la technologie, ou la beauté, ou la nourriture, les trucs culinaires,
04:01mais je fais pas l'argot des cuisiniers entre eux.
04:05Je fais que la manière dont on nous vend les plats en sauce.
04:08Et moi, je supporte plus, alors je veux dire ce que je supporte pas, il y a bon, on est sûr.
04:12On part sur un bar.
04:13On part sur l'endive, on part sur l'endive.
04:15Non, c'est pas possible, personne n'est jamais parti sur une endive.
04:18Donc, arrêtez, on a mis des endives dans la salade, premièrement.
04:22Et deuxièmement, je déteste, enfin, pas je déteste, mais je déteste les choses revisitées.
04:27C'est-à-dire les gens qui savent pas faire...
04:29J'ai revisité le hachis parmentier.
04:31Voilà, et en fait, tu sais pas le faire, donc tu dis, je l'ai revisité,
04:34et comme ça, la viande, elle est pas au bon endroit, c'est pas grave, c'est trop grave,
04:37mais non, je l'ai revisité, je suis un créateur.
04:39Les gamins, ils ont 22 ans, ils ont un univers.
04:41Non, t'as un univers, quand t'es, je sais pas, Michael Jackson, ou, je sais pas, moi, Jimmy Page.
04:47Mais quand on voit les gamins...
04:49C'est comme la tarte au citron déstructurée, quoi.
04:52Elle déstructurée parce qu'on a mis le citron d'un côté, la pâte de l'autre...
04:55Mais oui, parce qu'on n'arrivait pas à les mélanger.
04:56Parce que ce qui est très très dur, c'est de les mélanger et que ça aille bien ensemble.
04:59Donc, en fait, on déstructure tout.
05:00Et là, quand vous regardez les émissions de la Star Academy,
05:02ils ont un univers, t'as zéro univers.
05:05T'écoutes des 10 depuis 5 ans seulement, t'as 17 ans.
05:08Ton univers, c'est...
05:09Ça viendra un jour.
05:10Oui, c'est la crème pour l'acné.
05:12C'est pas du tout musicalement.
05:13Et j'ai rien contre, mais c'est une manière de faire du storytelling,
05:16de nous raconter des histoires.
05:17Et c'est ça que je m'amuse à déconstruire.
05:19Et alors, donc, c'est un dictionnaire avec quelques 1500 définitions.
05:23Mais alors, attention, les mots ne sont pas classés de A à Z.
05:25Vous avez pris le parti pris de faire des grands chapitres.
05:29Voilà, parler comme un footballeur, parler comme un ado,
05:31comme un critique littéraire.
05:33Et donc, vous démarrez par un chapitre qui, moi, évidemment, m'a beaucoup amusé.
05:36Parler comme une star du showbiz.
05:38Parce qu'on en croise quelques-unes ici.
05:40Où vous relevez toutes les phrases clichés.
05:42Et vous en dites, vous ?
05:43Bien sûr.
05:44Dans la liste, on en dit.
05:45C'est vrai.
05:46Vous revenez quand vous voulez.
05:49Je l'ai déjà dit à des artistes ici.
05:50Bien sûr.
05:51Vous revenez quand vous voulez.
05:51Mais c'est pas vrai.
05:52On va dire aux gens comment ça se passe.
05:54On est bookés.
05:54Moi, je sais, depuis une semaine que je viens.
05:56On regarde à quelle heure tu arrives.
05:57Demain, vous savez déjà qui vient.
05:58Bien sûr.
05:58Je ne reviens pas quand je veux.
06:00Si.
06:00Non.
06:01Même si je voulais rester pendant une heure.
06:03Non.
06:03Non.
06:03Y'aïsie, y'aïsie, tu ne restes pas.
06:05Tu te barres quand on t'a dit.
06:06De te barrer.
06:07C'est minuté.
06:08Et vous relevez aussi les phrases clichés que peuvent nous dire ici même parfois les stars.
06:12Comme je vais mieux.
06:13J'ai plein de projets.
06:15Je travaille sur moi.
06:16Tout le monde travaille sur soi.
06:17J'ai plein de projets, ça veut dire qu'on n'en a pas.
06:18Ah ouais.
06:19Non.
06:20C'est très simple.
06:20Parce que les gens, quand ils ont un projet, ils disent, vous faites quoi en ce moment ?
06:24Je prépare un film avec Céry Clapiche.
06:27Parce que les projets, on sait ce que c'est.
06:29Moi, j'ai des projets, je sais ce que c'est.
06:30Je peux vous dire ce que je vais faire.
06:32Mais quelqu'un qui a plein de projets, c'est qu'il n'en a pas.
06:35Et alors, une phrase.
06:36Pour le coup, celle-là, j'essaie de vraiment l'éviter parce que c'est insupportable.
06:40Vous avez dû bien vous marrer sur le tournage.
06:43Alors, vous savez ce que c'est ça ?
06:44C'est les types, ça c'est du décodage.
06:46C'est les types, les animateurs ou animatrices, qui reçoivent un acteur d'un film comique
06:52qu'ils n'ont pas vu.
06:54Et donc, comme c'est un film comique, il dit, vous avez bien dû vous marrer.
06:58Or, vous le savez, vous avez déjà travaillé sur des émissions comiques.
07:01C'est bien plus difficile à faire le comique que le tragique.
07:04Puisque le tragique, vous ratez votre réplique d'une seconde, ce n'est pas très grave.
07:07Au contraire, ça devient duratien.
07:09Sur un film comique, vous ratez le timing, l'effet comique a disparu.
07:13Et donc, on ne se marre absolument pas.
07:15Valérie Lemercier racontait, quand elle tournait Les Visiteurs,
07:18elle était un moitié en dépression.
07:20Elle rentrait dans sa loge, dans sa chambre d'hôtel, et elle pleurait.
07:23Maintenant, c'est un succès énorme.
07:24Mais pour faire rire, il faut être très dur.
07:26Et il y a aussi un truc que j'adore, c'est quand ils disent
07:28la musique est incroyable et la photographie est magnifique.
07:32C'est ce que c'est, ça ? C'est le mec qui n'a vu que la bande-annonce.
07:35Parce que dans la bande-annonce,
07:36on voit comme on s'est filmé et on entend la musique.
07:39Et donc, tu n'as pas besoin de voir le film.
07:42Et puis, il y a un chapitre où on sent que vous vous êtes fait particulièrement plaisir.
07:46C'est quand vous nous apprenez, Philippe Vandel,
07:48à parler comme un journaliste.
07:49Parce que les journalistes, évidemment, ont leur propre langage.
07:52Par exemple, les journalistes, ils préfèrent dire
07:54les soldats du feu que les pompiers.
07:56Donc, les pompiers, ça fait plus classe.
07:57Oui, mais c'est idiot, parce que si là, il y a un incendie,
07:59on va appeler les pompiers.
08:00Il va réaliser des personnes.
08:01« Appelle les soldats du feu ! »
08:02Mais je n'ai pas le numéro des soldats du feu.
08:04« Appelle les pompiers ! »
08:05Mais ils parlent tout le temps comme ça.
08:06Moi, j'adore l'or.
08:08L'or, c'était ce qui valait le plus cher.
08:11Et après, on a découvert le pétrole.
08:13Donc, les journalistes l'ont appelé l'or noir.
08:15Mais après, dans les stations de ski,
08:17par exemple, les gens qui viennent, je ne sais pas moi,
08:18de Clermont-Ferrand, c'est déshérité.
08:21Et tout d'un coup, il y a eu la neige.
08:23C'est devenu l'or blanc.
08:24Et maintenant, il y a l'or vert du Pérou.
08:26C'est genre, je ne sais plus quelle feuille.
08:27Ils ont inventé plein d'or qui veulent dire à peu près,
08:31qui veulent faire plaisir aux journalistes.
08:32C'est ça.
08:33Ils préfèrent dire aussi l'éminence grise plutôt que le conseiller,
08:36parce que c'est plus plat, le conseiller.
08:38L'édile plutôt que le maire.
08:40L'exécutif.
08:41L'exécutif, pour parler du président du gouvernement.
08:44C'est le président du gouvernement.
08:44Juste un mot, ça m'avait été appris par une constitutionnaliste.
08:48Le mot exécutif n'existe pas dans la constitution.
08:51Oui, j'ai lu ça en bouquin.
08:51C'est une invention de journaliste.
08:52J'étais très étonné que l'exécutif ne soit pas dans la constitution.
08:55Il y a plein de mots qui ont été inventés, moi aussi, c'est pour ça que je l'ai mis.
08:58Il y a plein de mots qui ont été inventés, juste un mot,
08:59dans tout le langage de la beauty,
09:01donc de la beauté, qui maintenant s'appelle beauty.
09:03Il y a plein de mots qui ont été inventés,
09:04parce qu'on ne peut pas dire les choses aux gens.
09:05Oui, mais alors, là, ce que vous dites sur les journalistes,
09:07c'est aussi pour faire moins plat,
09:09mais c'est aussi pour éviter les répétitions.
09:10Pour ne pas dire trois fois le pompier dans la même info,
09:13on rajoute soldats du feu.
09:14Là-dessus, c'est vrai.
09:15Mais j'ai déjà remarqué que parfois,
09:17il n'y a même plus besoin de répétition,
09:18et que même dans les flashs, c'était les soldats du feu.
09:20Parfois, c'est aussi juste pour faire plus classe.
09:22Et parfois, c'est sexistes qui s'ignorent.
09:25Vous avez remarqué ça ?
09:26Les hommes en blanc, les chirurgiens,
09:28mais les femmes en blanc, les infirmières.
09:30Oui, c'est vrai.
09:31Si je vous dis alerté, par exemple,
09:33dites-moi quelque chose qui pourrait faire plus classe
09:34en langage de journaliste.
09:36Alerté ?
09:36On ne dit pas alerté,
09:37on dit tirer la sonnette d'alarme.
09:39Ah, bien sûr.
09:40Succéder.
09:41Succéder, ça ne marche pas, non ?
09:42Reprendre le flambeau.
09:43Reprendre le flambeau.
09:44C'est pas mal.
09:45Réussir, tirer son épingle du jour.
09:49C'est vrai que c'est plus chic.
09:50Et l'enveloppe ?
09:51L'enveloppe de 4 milliards pour les retraités.
09:53Une enveloppe et t'as 4 milliards dedans.
09:56Et puis, on apprend aussi,
09:58Philippe Vandel a parlé comme un ado.
10:00Ça, c'est dur.
10:00Là, j'imagine qu'entre 92 et 2025,
10:03absolument tout a changé.
10:05Mais tout a changé entre 2024 et 2025.
10:07Oui, c'est ça.
10:07Déjà, le langage des ados.
10:08Parce qu'il y a déjà des mots
10:09qui sont un petit peu dépassés.
10:11Et vous, vous avez constaté
10:12que le langage des rappeurs
10:13était passé en grande partie, finalement,
10:15dans le langage courant aujourd'hui.
10:16Le verlan, bien sûr.
10:17Le verlan, les meufs, les keufs,
10:20c'est dans le langage courant.
10:22Et à l'époque, c'était le langage des rappeurs.
10:24Et je me souviens très bien,
10:25quand je racontais le langage des rappeurs,
10:26les gens étaient complètement estomaqués.
10:28On disait la galère.
10:29Je me rappelle, dans le premier 10 coup,
10:30j'expliquais ce qu'était une galère.
10:32Qui était un terme qui était employé
10:33que par les musiciens.
10:34C'était quand vous avez
10:35un petit concert à faire à Clermont-Ferrand,
10:37vous arrivez de Sochaux
10:38et votre minibus tombe en panne.
10:39On appelle ça la galère.
10:43C'était au pif, non ?
10:44C'est bien tombé.
10:46Et maintenant, la galère,
10:47on dit la galère des usagers
10:48avec une grève SNCF.
10:50Au passage, juste un mot, une grève.
10:53Nous, on a l'impression que les gens ne travaillent pas.
10:55Eh bien, pour les syndicats, c'est une action.
10:57C'est vrai, une journée d'action.
10:59Une journée d'action, c'est quoi ?
11:00C'est l'inaction.
11:01Bien sûr.
11:01C'est le jour où ils ne bossent pas.
11:03Et puis, il y a des mots
11:04qui ont un sens pour nous,
11:05qui ont un tout autre sens pour les ados.
11:06Vous donnez l'exemple de JPP.
11:08J'adore.
11:08J'en-Pierre-Pape.
11:10Et pour les ados,
11:11vous savez, Anissa ?
11:12Non.
11:12J'en peux plus.
11:12J'en peux plus.
11:14Philippe Bordel, le dico français.
11:17Français, c'est un régal à lire
11:18et c'est disponible aux éditions Kero.
11:21Merci mille fois d'être venu ce matin.
11:23Philippe, c'était un bonheur.
11:23Merci Thomas.
11:24Merci Anissa.
11:25Merci Philippe.
11:28La sécu, ils ne vont pas me laisser montrer.
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