- il y a 6 heures
Désintégration du système financier, réarmement massif, propagande de guerre... l’Occident s’enfonce dans la fuite en avant. Pour Jacques Cheminade, fondateur du Parti Solidarité & Progrès et ancien candidat à la présidentielle, nous sommes au seuil d’une 3ème guerre mondiale pouvant basculer dans l'affrontement nucléaire.
Dans cet entretien exclusif pour "Politique & Eco", notre invité évoque :
- l’oligarchie financière anglo-américaine et sa guerre économique,
- le réarmement occidental sous tutelle américaine,
- le complexe militaro-financier condamné à sa propre destruction,
- la renaissance des BRICS comme alternative à l’ordre colonial du dollar.
À l’occasion de la parution de son nouveau livre "Répondre au cri du peuple" (Éditions Glyphes), Jacques Cheminade propose un projet pour une Eurasie souveraine, une économie de production réelle et un retour du politique sur la finance. À voir absolument pour comprendre les ressorts cachés de la crise mondiale actuelle.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Le budget de l’horreur… taxes incluses".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Cliquez ici pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade.
Dans cet entretien exclusif pour "Politique & Eco", notre invité évoque :
- l’oligarchie financière anglo-américaine et sa guerre économique,
- le réarmement occidental sous tutelle américaine,
- le complexe militaro-financier condamné à sa propre destruction,
- la renaissance des BRICS comme alternative à l’ordre colonial du dollar.
À l’occasion de la parution de son nouveau livre "Répondre au cri du peuple" (Éditions Glyphes), Jacques Cheminade propose un projet pour une Eurasie souveraine, une économie de production réelle et un retour du politique sur la finance. À voir absolument pour comprendre les ressorts cachés de la crise mondiale actuelle.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Le budget de l’horreur… taxes incluses".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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00:00Générique
00:18Bonjour à tous, bienvenue dans Politique et éco, ravi de vous retrouver pour vous mettre dans le bain,
00:25chers amis téléspectateurs, une petite citation de notre invité. Nous voici parvenus à un moment où le système financier occidental a entamé sa désintégration,
00:36son réarmement et ses provocations militaires en sont la conséquence. C'est ce qui nous amène au seuil d'une troisième guerre mondiale pouvant basculer dans l'affrontement nucléaire.
00:48Notre invité est le fondateur du parti Solidarité et Progrès. Il a été candidat aux élections présidentielles de 1995, 2012 et 2017.
00:58Il est passé par HEC Héléna. Il publie cet ouvrage, Répondre aux cris du peuple, aux éditions Glyphes, à retrouver sur la boutique de TV Liberté.
01:08Jacques Cheminade, bonjour.
01:10Bonjour Pierre Fergerot.
01:10Jacques Cheminade, entamons cet entretien avec vous autour de cet ouvrage qui est le vôtre.
01:21Et commençons par ici, l'idée qu'une guerre soit devenue pour certains nécessaire se répand de plus en plus.
01:29Le 19 janvier 2025, Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale,
01:34a mis en garde ses effectifs contre la possibilité d'un conflit armé et d'une agression du sanctuaire national.
01:43Plus près de nous, le 22 octobre dernier, Fabien Mandon, chef d'état-major des armées,
01:48a déclaré que l'armée française doit être prête à un choc dans 3-4 ans face à la Russie
01:55pour justifier l'effort de réarmement.
01:59Jacques Cheminade, est-ce que la Russie, c'est la menace contre la France ?
02:04Je vous dirais non, certainement non.
02:06Mais je préfère commencer, parce qu'on pourrait croire que je suis pessimiste aux citations que vous avez données,
02:12à une citation de Jean Jaurès qui est très belle.
02:14Il y a dans notre France, sur les problèmes vitaux, une inertie de la pensée,
02:19une semelance de l'esprit qui nous expose à toutes les surprises,
02:23jusqu'au jour où se produisent ces lumineux réveils
02:26qui viennent heureusement, quoique de trop longs intervalles, sauver notre pays.
02:30Je crois qu'on en est là.
02:31C'est ou la guerre, ou un lumineux réveil.
02:34Ou le krach financier, entraînant une chute de l'économie, ou un lumineux réveil.
02:38Et je pense que la France a cette capacité, parmi tous les pays du monde,
02:42c'est un de ceux qui a le plus cette capacité.
02:44Nous ne sommes pas un petit pays de ce point de vue-là.
02:47Certes, nos frontières, c'est notre économie.
02:49Mais nous sommes un grand pays à cause d'une certaine idée de la France.
02:53De Gaulle l'avait compris.
02:54Et je crois qu'aujourd'hui, il faut reprendre cette vision.
02:57Alors, la Russie, revenons à la Russie.
03:01Parce que la Russie a envahi l'Ukraine, il faut dire les mots comme ils sont.
03:06Mais elle y a été provoquée.
03:08Et elle y a été provoquée depuis longtemps.
03:10Poutine était quelqu'un, Vladimir Poutine était quelqu'un qui voulait un arrangement avec l'Occident.
03:14J'ai connu un journaliste qui l'a rencontré à Pétersbourg,
03:17juste après la chute du mur.
03:18Il était avec Annaloi Sobchak, qui était le maire de Pétersbourg.
03:21Et tous deux étaient tout à fait partisans d'un accord avec les pays occidentaux,
03:26d'un développement mutuel et d'une croissance mutuelle.
03:28Et puis, il y a eu, en Ukraine, 2004.
03:32Où l'Ukraine, on l'a oublié en 2004, rétablit Stéphane Bandera,
03:37le collaborateur des nazis et l'ukrainien lui-même,
03:40comme héros du pays, de l'Ukraine.
03:43Commence à fleurir les documents pour Stéphane Bandera.
03:452014, Maïdan.
03:47Donc, on sait que Maïdan était une provocation.
03:49Les Russes réagissent.
03:50– Une provocation américaine de la CIA ?
03:53– Américaine, non, il ne faut pas penser CIA, ça va beaucoup plus loin.
03:56C'est une provocation de tous ces milieux, à la fois militaro-industriels,
04:00qu'avait dénoncé Eisenhower en 100 ans,
04:03mais qui sont aujourd'hui militaro-financiers.
04:07C'est une finance qu'ils ont emparée littéralement,
04:10qui est autour de Trump, qui tente de faire de Trump,
04:14vous disiez tout à l'heure, on peut le dire, sans golem.
04:16Donc, voilà, il y a ce danger-là.
04:20Et il y a, c'est ça le risque de guerre.
04:24Vladimir Poutine lui-même, depuis, cherche toujours, à sa façon,
04:30une entente pour une stabilité, une sécurité en Europe.
04:37– C'est ce qu'il avait en tout cas proposé à l'Occident,
04:39quelques mois avant le développement.
04:42– Novembre-de-cembre 2021.
04:43– Exactement.
04:44– Et il avait proposé, en des termes certains, un peu durs, disons,
04:48les choses comme elles sont, mais il avait proposé…
04:50– Une architecture de sécurité pour l'Europe.
04:52– Voilà. Mais Biden l'a refusé.
04:54Et l'Europe s'est couchée devant ce que disait Biden,
04:56qui s'est lui-même couchée devant son entourage,
04:59où probablement Blinken, qui était son homme de main, a été le pire.
05:04Donc, Poutine, à ce moment-là, était provoqué.
05:08Et il a lancé cette offensive en février, donc, 2022, cette offensive.
05:16Il faut bien voir que, dès qu'il a lancé cette offensive,
05:19il y a eu, en juin, fin juin, la réunion de l'OTAN à Madrid,
05:23où là, l'OTAN est devenue…
05:25Et mon ami Diamantidis, du CRI,
05:30c'est-à-dire que de réflexion interarmée, l'a dit, mieux que moi,
05:32il a dit que l'OTAN devenait globale,
05:34elle cherchait à ses temps à l'échelle du monde,
05:36elle s'occupait d'économie.
05:37Et à ce moment-là, on avait des conditions
05:40dans lesquelles l'accord n'était plus possible avec la Russie.
05:43Alors, pire, il y avait eu, en avril, Boris Johnson,
05:48qui s'était rendu en Ukraine, pour dire à l'Ukraine,
05:51il faut faire la guerre, vous devez y aller,
05:54alors qu'en Turquie, déjà, les conditions d'un accord étaient réunies
05:59et qui auraient pu empêcher tout ce qui se passe aujourd'hui.
06:01Donc, ce que je trouve, excusez-moi du mot littéralement obscène,
06:05c'est qu'on a cherché à tout prix à utiliser l'Ukraine
06:07comme un instrument en faisant tuer les Ukrainiens
06:10contre la Russie.
06:12Et c'est ça qui est terrible.
06:13– Donc, si Poutine n'est pas la menace pour la France ou l'Europe,
06:17vous disiez à l'instant que c'est l'OTAN désormais
06:21qui s'occupe d'économie.
06:22C'est cela la menace aujourd'hui ?
06:24– Elle s'occupe de tout, elle veut s'occuper de tout,
06:25y compris jusqu'au Pacifique.
06:27C'est plus une alliance atlantique, elle veut aller jusqu'au Pacifique.
06:30Alors, je ne veux pas dire que Poutine est un ange,
06:34mais il dit une chose très intéressante,
06:36il dit, le monde ne doit pas être unipolaire,
06:40il doit devenir multipolaire et bien plus polyphonique.
06:43Ce qu'il entend par là, c'est que chaque pays apporte
06:46ce qu'il a de meilleur et qu'ensemble, on fait une meilleure économie.
06:49Alors, ce sont des paroles, il faut le prendre au mot.
06:52Moi, quand les gens disent des choses qui sont bonnes, justes,
06:55je les prends au mot.
06:56Il faut le prendre au mot.
06:58– C'est ce qu'il fait en tout cas avec sa minorité musulmane,
07:02Tchétchène, sur son propre territoire.
07:04– Oui, après avoir, disons, procédé de façon particulièrement dure
07:10et même à la limite inouïe vis-à-vis de ceux
07:16qui étaient manipulés contre la Russie,
07:17notamment par différents réseaux isamistes.
07:20– Et au-delà de l'OTAN, Jacques Cheminade, vous pointez,
07:23en tout cas, c'est ce que vous dénommez comme la menace
07:26contre l'Europe et la France, l'oligarchie financière anglo-américaine.
07:31– Alors, cette oligarchie, c'est un mot.
07:33On dit oligarchie, donc, il est extrême gauche, extrême droite, non, c'est un fait.
07:37Et il y a autour de Poutine des gens qui sont les gens
07:41qui auparavant ont essayé de dévoyer Clinton,
07:44et ils sont parvenus d'ailleurs.
07:45C'est tous les gens de Silicon Valley.
07:48Qu'est-ce que c'est ? C'est Peter Thiel,
07:49qui est un individu pas du tout recommandable,
07:51bien qu'un très intelligent.
07:53C'est David Sachs, qui est le monsieur crypto-monnaie
07:57dans l'administration Trump.
07:58C'est les enfants de Trump qui jouent sur les crypto-monnaies
08:02avec Giddy Vance.
08:05Et c'est surtout Scott Vincent, qui est le secrétaire au Trésor,
08:09qui dit presque crûment qu'il faut vassaliser l'Europe.
08:12D'ailleurs, peut-être pas, elle est déjà vassalisée dans son esprit.
08:16Donc, tous ces gens sont autour de Trump.
08:18Alors que Trump lui-même, je pense, moi, d'après les informations dont je dispose,
08:23qui étaient opposées à la guerre en Irak,
08:24est quelqu'un qui voudrait la paix.
08:26Mais comme il n'a pas la culture, il n'a pas le moyen de voir
08:29et de discerner ce que devrait être l'avenir,
08:32eh bien, il veut la bâtir sur les sables mouvants
08:34de la finance et des crypto-monnaies.
08:37Et il pense qu'il fera une bonne affaire en le faisant.
08:39Et c'est là que ce qui est autour de Trump,
08:41tout cet entourage que je mentionne, est le véritable danger.
08:44Pas Trump lui-même.
08:45On s'y trompe d'habitude.
08:46Pas les Américains non plus.
08:48Ces gens-là sont des véritables occupants des États-Unis
08:51au nom des intérêts financiers qui osent en mondialiste.
08:54Et le dollar, que De Gaulle dénonçait,
08:56le privilège exorbitant du dollar,
08:58le dollar n'est plus un dollar du peuple américain
09:00qui est dans l'intérêt des États-Unis en tant que territoire.
09:03C'est un dollar qui est le dollar des marchés financiers internationaux.
09:07Alors, face à cette menace économique contre la France,
09:11comment jugez-vous ce qui se passe à l'Assemblée nationale,
09:14puisqu'il semblerait que le pouvoir se soit rapproché de l'Assemblée nationale ?
09:19Comment les trois formations réagissent-elles à la menace de cette oligarchie qui pèse ?
09:24C'est la pétodière de la Quatrième République,
09:26avec un système électoral différent, mais c'est une pétodière,
09:29ces gens-là, tous ces gens qui sont là.
09:31Voilà une droite et une extrême droite qui dit
09:33« La grande menace, c'est les musulmans, c'est l'immigration ».
09:36Ce sont des problèmes, des problèmes réels.
09:39Mais la plus grande menace, eux, sans s'en apercevoir,
09:42ils coopèrent avec elle.
09:44Vous avez tous les systèmes de stablecoins, de bitcoins, de crypto-monnaies aux États-Unis
09:49qui visent à amener vers le dollar toute l'économie internationale,
09:53vers un dollar financier.
09:55Or, qui propose ces choses-là ?
09:58À la française.
10:00Le Sommet des Libertés, avec François Durvie, Pierre Noisan,
10:05et tous ceux qui y étaient.
10:07Sarah Gnafo étant la pire.
10:08Elle est tout à fait pour ça, elle est contre l'islam,
10:10contre l'immigration.
10:12Et en même temps, elle est pour ces crypto-monnaies.
10:16C'est elle qui les défend le plus.
10:17Dans tout ce milieu-là, Eric Ciotti est arrivé, lui,
10:21à proposer ce projet de loi pour que la France fasse à l'américaine
10:27un empire des crypto-monnaies.
10:28On n'y arrivera jamais.
10:29Les Américains auront l'avantage de ce point de vue-là.
10:32Je dis les Américains.
10:33Ceux qui sont autour de Wall Street et la City de Londres,
10:35qui est sa jumelle.
10:38Donc, ces gens-là y arriveront.
10:39Et nous, on se met dans une situation, avec cette droite à l'extrême droite,
10:42de dévoyer ce qui pourrait être patriotique
10:45dans une soumission à un intérêt qu'il ne dénonce pas
10:49et au contraire, il coopère avec cet intérêt.
10:51C'est Ciotti et son projet de loi sur les cryptos.
10:55Il veut faire de la France à l'américaine
10:57une sorte d'empire des cryptos.
11:00La loi Genius américaine, qui a été votée aux États-Unis,
11:04il veut faire appliquer la même chose en France.
11:06Mais il serait, comme disait l'américain, le junior partner,
11:09le petit homme qui serait exploité.
11:12Donc, je ne pense pas que Ciotti soit de mauvaise foi.
11:15C'est quelqu'un qui ne voit pas le danger,
11:17parce que, comme Trump, il n'a peut-être pas la culture
11:19de ce qui est réellement une économie productive et en développement.
11:23– Alors, vous dites que la France est occupée à tout point de vue,
11:26politiquement, économiquement, culturellement, militairement,
11:29marquée par une austérité de plus en plus brutale
11:33pour alimenter une économie de guerre.
11:36Comment cette économie de guerre, comme vous le dites,
11:39est-elle en train de s'organiser, de se lancer ?
11:41À partir de cette escroquerie qu'on appelle l'Europe,
11:44et qui est en réalité l'Union européenne,
11:46dévoyée et favorable à ses intérêts financiers.
11:49Ursula von der Leyen a fait de nombreux discours.
11:52C'est une sorte de personnage, en réalité, intellectuellement,
11:57et en capacité de domination relativement secondaire,
12:02mais qui est un haut-parleur de toutes ces orientations-là.
12:07On va acheter des armes américaines pour les fournir à l'Ukraine,
12:11on va faire un réarmement en France,
12:16qui est un réarmement contre la Russie.
12:18Et ce que vous avez cité, demandons de Pierre Schill et tout ça,
12:24c'est ça, c'est contre la Russie.
12:26Et on pense que la Russie est l'ennemi existentiel.
12:31Or, je crois qu'il y a une erreur, d'abord sur la Russie,
12:34et ensuite, il y a une erreur sur l'idée d'ennemi existentiel.
12:36C'est la notion du juriste du Reich, à l'époque, Karl Schmitt,
12:44qui disait, c'est la nécessité d'avoir un ennemi qui détermine notre existence.
12:49– Ce sont les Américains avec les communistes,
12:52et depuis avec le monde musulman.
12:54– Et même avec le Venezuela, aujourd'hui, c'est invraisemblable.
12:58C'est pas que j'ai eu la sympathie pour Maduro,
13:01mais les Américains bombardent des bateaux vénézuéliens
13:03en disant qu'ils sont bourrés de drogue.
13:05Or, ils les bombardent dans les eaux internationales,
13:08ils tuent des civils qui sont sur ces bateaux,
13:11on ne sait pas s'ils sont trafiquants de drogue ou pas.
13:13Mais le trafic de drogue, c'est l'excuse pour s'attaquer à un pays
13:17qui ne leur convient pas.
13:19Et c'est, à travers le Venezuela, toute l'Amérique latine qui est visée.
13:22Il ne faut pas se faire d'illusions, y compris le Mexique.
13:24– Dans ce réarmement européen, aidé par les États-Unis contre la Russie,
13:29vous vous rappelez ce qui s'est passé le 13 décembre 2023 ?
13:33Le Parlement européen vote la création d'un conseil politique transatlantique
13:38sous la direction des responsables de la politique étrangère des États-Unis
13:41et de l'Union européenne.
13:43Son but, poursuivre la coopération essentielle entre l'Union européenne et les États-Unis,
13:49quels que soient les résultats électoraux de part et d'autre de l'Atlantique.
13:54– Ça, c'est la vision qu'a cette oligarchie financière.
13:58Et maintenant, les seigneurs de la tech de Silicon Valley,
14:01qui essayaient de circonvenir Clinton,
14:03et qui maintenant essayent de le faire avec Trump.
14:06C'est ce qu'on a.
14:07Et ces seigneurs de Silicon Valley, il faut bien voir les choses comme elles sont.
14:10Il y a, dans l'armée américaine maintenant,
14:14pour faire valoir l'intelligence artificielle à des fins militaires,
14:17et pour faire valoir le numérique dans le militaire,
14:22il y a quatre personnages qui ont été nommés le tion-colonel dans l'armée pour le faire.
14:28Un vient de Meta, deux viennent d'Openaï,
14:31et le quatrième vient de Palantir.
14:33Et Palantir, c'est la société qui a été utilisée,
14:36elle a dit « oui, mais c'était une erreur ».
14:38Elle a été utilisée pour le bombardement en Iran.
14:41C'est elle.
14:43Et l'équivalent, pas exactement Palantir,
14:45mais l'équivalent est accusée par l'armée israélienne pour frapper le Hamas.
14:49Alors, qu'est-ce que fait Palantir,
14:51ou ses imitateurs en Israël et aux États-Unis ?
14:56Ils disent « voilà, il y a un homme du Hamas ici, allons-y ».
15:00Et on y va, il y a 50 civils autour, tant pis, ils sont tués.
15:03C'est-à-dire qu'on a cette forme de guerre qui n'est pas une guerre,
15:07qui est une destruction de population,
15:10avec des fins de voir son identité absolument imposée à l'autre,
15:18qui apparaît comme un ennemi.
15:19Le palestinien en cet état de cause.
15:20Et c'est complètement contraire au principe du judaïsme.
15:23On reçoit tout homme avec un beau visage,
15:25c'est le judaïsme qui l'a dit.
15:26Et Netanyahou, Benkvir et Smotrich
15:29ont un visage qui n'est pas particulièrement beau.
15:32– Dans ce réarmement, on l'a vu, c'était le 27 juillet dernier,
15:38l'Union européenne a conclu un accord commercial avec les États-Unis
15:42où elle s'engage à acheter du matériel militaire américain.
15:47– Oui, c'est ce que tu dis.
15:47– Et dans le même temps, on l'a vu, il y a quelques années,
15:51il y a quelques mois, la présidente de la commission Ursula von der Leyen
15:55s'est engagée à un plan de réarmement de l'Union européenne
15:59avec plusieurs centaines de milliards d'euros, le plan Réarme Europe.
16:04Donc, est-ce que ça sera avec du matériel américain ?
16:08En fait, on est un petit peu perdu.
16:10On va acheter du matériel aux Américains,
16:12on nous promet un réarmement sur le sol européen.
16:15Dans quelle direction ça va ?
16:16– On voit là, disons, la médiocrité, pour être gentil d'Emmanuel Macron,
16:21lui espérer bénéficier des 800 milliards de l'Union européenne.
16:25Les Allemands ont dit non, non, non, non, non.
16:27Nous, on investira 500 milliards, mais pour nous.
16:31Et qu'est-ce qui reste à l'Union européenne ?
16:33150 milliards entre 27 pays, c'est-à-dire presque rien.
16:36Donc, Macron fait des tourniquets de vat en guerre
16:40avec aucun des moyens de défendre notre pays.
16:43C'est ça qui est la situation aujourd'hui de la France.
16:47On est une sorte de, je dirais, de serviteur d'intérêts
16:54qui ne sont pas les nôtres, et on est serviteur sans les moyens
16:58d'apporter aux autres quoi que ce soit.
17:01Donc, on est complètement méprisé, et Macron est vu,
17:04comme le dit Trump, « Ah, mon petit Emmanuel ! »
17:08– Alors, vous avez à plusieurs reprises, Jacques Cheminade,
17:11évoqué le trafic de drogue, le trafic de drogue international.
17:16Vous dites que c'est bien l'oligarchie financière mondiale
17:19qui organise ce trafic, ainsi que le blanchiment de ses revenus.
17:24Alors, qui sont les personnalités, les institutions
17:27à l'origine de cette organisation ?
17:29– Il faut dire que ce jugement est partagé en France
17:32par Roland Sanviti, qui a fait beaucoup d'efforts pour cela,
17:35qui a fait circuler notre petit livre sur la drogue
17:37et le trafic de drogue, et il est partagé au niveau international
17:43par toute une série de gens qui se sont penchés,
17:46en particulier en Chine, qui a l'expérience du trafic de l'opium
17:50et de la consommation d'opium qu'on lui avait imposée,
17:52qui travaillent à dénoncer cette mafia internationale
17:55qui contrôle toute la drogue et le trafic de drogue,
17:58et le blanchiment. Et en France, vous voyez, partout,
18:02les gens sont étonnés, bouleversés, furieux et désespérés
18:07de voir que la drogue, je ne sais pas, est aguerrée à Issoir, à Fijac.
18:12Elle n'est pas seulement à Marseille. Marseille est venue presque,
18:15et Retailleau a raison, au moins sur ce point-là, mexicaniser.
18:19On a tout ce trafic de drogue. Comment est-ce possible ?
18:22Comment est-ce possible qu'il y ait ce trafic de drogue
18:24et qu'on ne le réprime pas ? C'est parce qu'on le réprime,
18:27mais au niveau des points de deal dans la rue, au sommet, là.
18:31On n'y va pas. On ne le réprime pas.
18:33Pourquoi ? Parce qu'il y a des intérêts qui se recoupent.
18:36Il y a des forces qui constituent une mafia au niveau international,
18:39qui est au-delà et au-dessus des États.
18:42Et c'est elle qui veut détruire, pour toujours,
18:44avec les alliés, évidemment, du monde, de l'argent, partout,
18:49qui veulent détruire l'idée même de nation.
18:51Parce qu'une nation, c'est ce qui empêche tous ces trafics.
18:55Et elle est basée sur l'idée de la privatisation,
18:58y compris la privatisation de l'émission de monnaie.
19:01Tous les stable coins, les bitcoins et le reste,
19:04c'est quelque chose qui rentre de plus en plus dans les échanges.
19:06Et un Jacques Attali ne s'y trompe pas, à son propre point de vue.
19:09Il ricane en disant, bientôt, si on continue ainsi,
19:13les monnaies de pays comme le Nigeria, l'Indonésie ou la Turquie
19:17ne seront plus de monnaie nationale.
19:19C'est comme ça qu'on aura détruit les monnaies nationales.
19:21Et ça, c'est détruire la base même de la souveraineté.
19:25Alors, justement, vous parlez de destruction.
19:28Et sur ce capital financier qui est au cœur de votre ouvrage,
19:33Jacques Cheminade, vous dites qu'il est condamné à se détruire lui-même.
19:37Comment comprendre la folie de ce système ?
19:39– Alors, il n'est pas au cœur de mon ouvrage.
19:41Au cœur de mon ouvrage, c'est comment en sortir et d'être optimiste.
19:44– Oui, mais vous faites le diagnostic.
19:46– Je dénonce le diagnostic, ce capital financier.
19:48Alors, ce capital est fictif. Pourquoi ?
19:50Parce qu'il était mis sans contrepartie dans le secteur productif,
19:54dans la production, ni dans ce qui est bon pour l'être humain.
19:58Et il découle de cette conception qu'il y a des amis et des ennemis
20:03et que la justice, c'est nuire aux ennemis et favoriser les amis.
20:07Donc, ce système-là, nécessairement, aboutit dans l'ordre financier
20:12à un ordre où on défend la monnaie qu'on a émise contre tout
20:16et on essaye de faire valoir sa force, sa valeur.
20:22Et on l'impose aux autres.
20:23Et c'est là qu'on passe de ce capital fictif qui fait de l'argent avec de l'argent
20:27sans lien avec l'économie physique, l'économie réelle.
20:30On passe de ça à l'économie de guerre, puis à l'économie militaire,
20:34qui est au cœur du risque de guerre qu'on peut avoir aujourd'hui dans le monde,
20:37y compris nucléaire.
20:39Il y a des amis aux États-Unis comme Théodore Postol qui tirent la sonnette d'alarme.
20:45D'autres, comme le colonel McGregor qui a été auparavant quelqu'un qui était proche de Trump
20:50et qui l'a laissé parce qu'il voit Trump dériver.
20:52Tous ces gens-là nous disent qu'il y a un danger.
20:55Il y a un danger parce qu'il y a ce lien entre le financier et le militaire,
21:00y compris DARPA qui est l'organe du Pentagone qui a financé Silicon Valley
21:06et qui l'a fait dériver.
21:08Au départ, c'était de sympathiques hippies à ses créateurs
21:11qui sont devenus des youpies, puis qui sont devenus les seigneurs de la guerre,
21:14les seigneurs de la tech et de la guerre.
21:16Et qu'est-ce qu'il y a ?
21:17Ils sont pour la technologie, mais sans la création humaine.
21:20Et ils sont des sortes d'appendices de l'intelligence artificielle
21:24qui n'est pas créatrice.
21:25Elle est dans l'induction et la déduction.
21:27Une chose se produit, elle se produit à plusieurs fois.
21:29On analyse les données, on déduit, on analyse un système.
21:35Ils ne comprennent pas ce qu'est l'intuition créatrice
21:38qui fait qu'on découvre de nouveaux principes physiques.
21:42Alors, nouveaux principes physiques, qu'est-ce que ça veut dire ?
21:45C'est quelque chose dans l'univers qui permet d'appliquer
21:48le principe de moindre action et qu'on produit davantage
21:52avec moins d'êtres humains, moins de matière et moins de surface.
21:59Et ça, c'est la réalité de ce qu'est une économie.
22:02Elle se situe au cœur du principe de découverte
22:05qui est en chaque être humain.
22:06Et au cœur de ce principe de découverte,
22:09il y a la poésie, il y a la musique, il y a la culture.
22:12Et ça, on ne voit plus ce lien.
22:13Jacques Cheminade, vous êtes un disciple de l'intellectuel américain
22:18Lyndon LaRouche qui, dites-vous, avait déclaré la guerre
22:22aux mafias du capital financier.
22:24Il le paiera d'ailleurs par cinq ans d'emprisonnement aux États-Unis
22:28pour avoir dénoncé ce qu'il appelait le capital fictif
22:31qu'on vient d'évoquer ensemble.
22:33C'est le président Bill Clinton qui signera l'ordre
22:37de le libérer, ce Lyndon LaRouche.
22:40Ce président, Bill Clinton, prendra ensuite l'initiative
22:44de lancer une nouvelle architecture financière internationale
22:48mais sera, vous l'expliquez très bien dans votre ouvrage,
22:51stoppée par l'affaire Monica Lewinsky.
22:54Pourquoi fallait-il alors discréditer le président américain ?
22:57– Parce qu'il était intelligent, opportuniste.
23:00On a profité qu'il était opportuniste.
23:02On a profité qu'il avait de très grandes faiblesses sur le plan moral.
23:05Donc cet homme intelligent, lorsqu'on a fait pression sur lui,
23:09ce qui a fait pression, a eu raison, il a succombé
23:12et il s'est complètement changé de camp.
23:14Donc voilà pour Clinton et sa femme, bien pire que lui.
23:17Donc il y a tout ce monde-là, Bohemian Grove,
23:22le Bloomberg, la Bloomberg, oui, l'ancien maire de New York,
23:26tout ce qui tourne autour de ces sphères,
23:30où se réunissent ces gens, pas pour décider,
23:33mais on leur communique ce qu'il ne faut pas dire
23:34et surtout ce qu'il faut dire et ce qu'il ne faut pas faire,
23:37mais ce qu'il faut faire.
23:38Et ça, c'est ce qui est au-dessus des États aujourd'hui dans le monde,
23:41des États-nations.
23:42Les fédérateurs extérieurs dont parlait le général de Gaulle.
23:46Ce ne sont pas des pays, ce ne sont pas des nations.
23:47– Mais qu'est-ce qu'il avait tenté d'établir Bill Clinton ?
23:48– Il avait une nouvelle architecture financière internationale
23:52dans laquelle on finançait l'économie réelle.
23:54C'est son idée.
23:55Il ne savait pas très bien ce qu'était l'économie réelle,
23:57comme Trump qui parle du système américain
24:00et qui ne sait pas ce qu'est le système américain.
24:02Qu'est-ce que ça veut dire ?
24:03Les gens ne se penchent pas sur les choses auxquelles ils devraient se pencher.
24:06Il y a tout un échange de correspondance
24:08entre Carrey, le grand économiste américain,
24:11et Marx.
24:12Et Carrey défend le système américain d'économie politique.
24:15Je dirais que c'est un système qui est très proche
24:17de ce qu'on avait en France à la Libération.
24:20Parce que ce système combat les féodalités financières
24:22sans reprendre l'idée que la lutte des classes est fatale.
24:25Donc, il y a des choses qui, moi, me rendent optimiste
24:28par rapport à la situation d'aujourd'hui.
24:30Vous me donnez deux minutes pour le dire ?
24:32– Bien sûr.
24:33– La première, c'est qu'il y a dans l'être humain
24:34quelque chose qui se rébelle contre les ordres qu'on lui donne.
24:37Et pour moi, trois hommes ont sauvé le monde.
24:40S'ils avaient succombé à un esprit d'intelligence artificielle,
24:43on serait peut-être, vous et moi, pas là.
24:45Ces trois hommes, c'était Vassili Arkhipov,
24:48Stanislav Petrov et un Américain de Russes,
24:51de Soviétiques à l'époque, et Léonard Perutz.
24:53Ils avaient reçu l'ordre, ou ils devaient recevoir l'ordre
24:56de lancer des missiles nucléaires,
24:59les uns sur les États-Unis, les autres sur l'Union soviétique.
25:02Et ils ont refusé au dernier moment.
25:04Parce qu'ils n'avaient pas confiance dans la logique d'avertissement.
25:07Ils disaient quand même, c'est très dangereux,
25:09parce qu'on nous dit lancement, lancement, parce qu'il y a menace.
25:12On ne croit pas à cette menace automatique, on va vérifier un peu.
25:15Et en effet, il s'est avéré que c'était dans les trois cas des erreurs.
25:19Donc, deux soviétiques, deux Russes, je dirais plutôt,
25:23et un Américain, ont réussi à trouver en eux-mêmes.
25:26Et je crois qu'il faut très fort penser.
25:28Au moment où ils faisaient passer le sort de l'humanité,
25:32avant les ordres reçus d'un instrument qui était un instrument,
25:37disons, en avance, un peu en avance,
25:41mais qui était du même type que du numérique.
25:43Donc, ils n'ont pas voulu.
25:44Ça, c'est ce qui me donne espoir.
25:46Ce qui me donne beaucoup plus espoir,
25:47c'est ce qui est en train de passer avec les BRICS,
25:49l'Organisation de la coopération de Shanghai,
25:51et le groupe de 77.
25:53Voilà des gens sans uniformité.
25:55– Alors, on va les évoquer, justement,
25:58ces organisations, BRICS,
26:00Organisation de coopération de Shanghai.
26:04Reparlons un tout petit peu de Lyndon Larouche,
26:06qui a été accusé de conspirationnisme dès 1984,
26:11une campagne de dénigrement organisée
26:13par les services de renseignement américains.
26:17Comment s'y sont-ils pris, alors ?
26:19– Anglo-américains.
26:20Les Anglais le considéraient encore plus dangereux
26:24que les Américains.
26:25Les services israéliens ont eu leur part,
26:27mais secondaires.
26:29Ils ont suivi le mouvement.
26:31Donc, tous ces services-là,
26:33qui sont plus ou moins liés à cette mondialisation financière,
26:35sont immédiatement acharnés contre la rouge.
26:38Et Kissinger, en particulier, avait donné l'ordre
26:41de s'acharner contre lui.
26:43Kissinger, de façon plus intelligente,
26:45d'autres, de façon plus directe et plus brutale.
26:47Donc, il était condamné à des peines de prison.
26:49Et plusieurs de ses partisans aussi
26:50ont fait de longues peines de prison.
26:52Il y en a un qui s'appelle Michael Billington,
26:54qui a fait des heures de prison plus longue.
26:58Et ces gens-là faisaient peur,
27:00parce que dans la prison,
27:02ils ont réussi à organiser des chorales
27:04pour que les prisonniers chantent juste.
27:06Et les prisonniers ont commencé à se dire,
27:07tiens, voilà les gens qui nous respectent.
27:09Peut-être qu'on n'aurait pas dû faire le trafic des drogues
27:11et toutes ces conneries.
27:12Donc, il y a un respect,
27:14ce que je voulais faire par là,
27:15le même respect pour l'être humain
27:16dans ces trois qui ont sauvé le monde
27:18que dans nos militants qui étaient en prison,
27:21les militants de nos amis américains.
27:23Et Lyndon LaRouche lui-même
27:24avait dit une chose
27:26qui m'avait convaincu à l'époque.
27:28Il disait, on a actuellement une économie
27:31qui se financiarise.
27:32Et la séparation entre l'or et le dollar
27:38est le début d'un Far West.
27:39Il n'y a plus d'instrument de référence,
27:41plus ou moins objectif.
27:43Donc, le FMI, le Fonds monétaire international,
27:46la Banque mondiale,
27:48joue en faveur d'un système
27:49où pratiquement,
27:51on est dans une privatisation contre la nation.
27:54Des intérêts financiers plus ou moins privés,
27:56soutenus par les banques centrales et par les États,
27:58développent leur influence, d'un côté.
28:01Ça, c'en était de gauche ou d'extrême-gauche
28:03à l'époque, si on le disait.
28:04Mais il disait, d'un autre côté,
28:05apparaît quelque chose
28:07qui est une sous-culture,
28:09une contre-culture
28:10de la tolérance vis-à-vis des drogues,
28:13du sexe marchandise.
28:14Et il disait, à l'époque,
28:15le rock'n'roll, depuis, c'est bien pire.
28:16C'est une musique destructrice.
28:18Et il ne connaissait pas la société des écrans
28:20qui, aujourd'hui, sévit.
28:21Donc, il disait, là, si on attaque ça,
28:23on était conservateur de droite ou d'extrême-droite.
28:25On ne s'aperçoit pas que les deux, c'est la même chose.
28:28Tout est basé sur la perception
28:29et pas sur la réflexion,
28:33sur l'effort
28:35pour comprendre
28:37avant de juger
28:38et de comprenant, prendre des décisions
28:41qui correspondent à ce qu'on a compris
28:42et voir à long terme.
28:44Là, c'était le court terme,
28:45en même temps dans le financier
28:46et en même temps dans la conception de l'homme.
28:48Et on retrouve, là,
28:50un ouvrage qui est écrit par une Anglaise
28:53qui s'appelle
28:54« Le congrès pour la liberté de la culture,
28:56les hommes qui jouaient du pipeau ».
28:58C'est la traduction, plus ou moins, en français.
29:01Il est disponible en français.
29:02Elle disait
29:03« Il faudra porter les gens
29:05à ne plus avoir
29:07influencé les gens
29:08pour qu'ils ne voient plus le rapport
29:10entre la culture et la morale. »
29:14Et ça sera notre meilleure arme
29:15contre le système soviétique
29:17qui, en effet, est réductionniste
29:18et qui a une culture du réalisme socialiste.
29:21Nous avons à démolir de cette façon-là
29:23et aller plus loin.
29:24Donc, c'est là qu'on retrouve
29:26une situation
29:27qui a été, dans le domaine,
29:30je dirais, financier,
29:32représentée par le développement
29:33des paradis fiscaux
29:34et du dollar,
29:36décidé d'ailleurs avec la complicité
29:37à l'époque d'une banque russe,
29:39en 1957,
29:40de l'euro-dollar.
29:41Et on est passé à une politique de pirate
29:43avec les paradis fiscaux
29:45et le moyen
29:47de développer
29:48leur puissance.
29:50Et nous disons,
29:52c'est des éléments
29:53d'un empire britannique
29:54installé aux États-Unis,
29:55au Delaware,
29:55qui est un paradis fiscal
29:56et comme par hasard,
29:57Biden en était l'élu.
29:59Et d'autre part,
30:00si on regarde les îles Caïmans,
30:02qu'est-ce qu'on fait aux îles Caïmans ?
30:03Il y a des billets en livres
30:04et en chant
30:05« God save the Queen »
30:06dans le billet que j'ai vu,
30:07« God save the King » maintenant.
30:09Donc, on est dans ce système-là.
30:10Il faut bien voir
30:11que ce n'est pas le peuple anglais.
30:12Ce n'est même pas le Royaume-Uni.
30:16C'est une élite financière
30:18et monarchique alliée
30:20pour un système colonial
30:22et qui opère très souvent
30:23par personnes interposées.
30:25En Inde et en Chine,
30:27c'était des gens
30:27qui n'étaient pas directement issus
30:30de la monarchie britannique.
30:32C'était des délégués,
30:33des gens qui étaient là
30:34comme des gens
30:35qui privatisaient à la fois
30:37le militaire,
30:38l'influence,
30:39le financier
30:39et qui agissaient
30:40pour coloniser.
30:41Aujourd'hui,
30:42mon optimisme,
30:43c'est qu'on est en train
30:43de sortir de là
30:44avec ces BRICS,
30:45avec l'Organisation
30:46de coopération au Shanghai
30:47et avec le groupe de 77
30:49qui réclament leur souveraineté.
30:52Comment s'y prennent-ils ?
30:53Ils se sont réunis à Cazan
30:55le 22 du 22 au 24 octobre dernier.
30:58Depuis, ils sont réunis au Brésil.
31:00Les membres...
31:00Oui, exactement.
31:01Alors, comment s'organisent-ils ?
31:03Quelle est leur stratégie ?
31:04Vous évoquez notamment
31:05la nouvelle banque de développement
31:07des BRICS
31:08présidée par l'ancienne
31:10présidente brésilienne,
31:10Dilma Rousseff.
31:11Encore dans le système dollar.
31:12Ils essayent.
31:13Alors, la première chose,
31:14c'est opérer en monnaie nationale.
31:16Mais c'est très difficile
31:17parce que, d'abord,
31:19le dollar est très fort.
31:21Encore monnaie de réserve,
31:22de moins en moins.
31:23Mais il est très fort.
31:24Et c'est de faire valoir,
31:25donc, leur poids
31:26dans la population mondiale.
31:2880% à peu près.
31:30Et leur poids croissant
31:31dans l'économie.
31:32Donc, d'opérer en monnaie nationale.
31:33Mais ça a une limite
31:34d'opérer en monnaie nationale.
31:35Si vous opérez en monnaie nationale,
31:37il y aura des déficits
31:40et des surplus.
31:42Donc, comment faire pour compenser ?
31:44Et c'est là qu'il y a une réflexion
31:45d'économistes brésiliens, chinois
31:48et de notre ami en Russie,
31:51Sergei Glaziyev,
31:52qui réfléchissent à comment avoir un système,
31:55un instrument de référence
31:57qui permet de compenser
31:58ces déséquilibres
32:00dans les balances des paiements.
32:01Et ils pensent
32:02à un instrument de référence
32:03qui sera basé
32:04sur quelque chose
32:06qui a une valeur
32:07de long terme.
32:08Certains pensent...
32:09Comme l'or, le pétrole
32:10ou les matières premières ?
32:11L'or, oui.
32:11On voit les Chinois accumuler l'or,
32:13la Russie accumuler l'or.
32:14C'est vrai.
32:15Mais je ne pense pas
32:15que l'or suffise.
32:16Il faut une matière première
32:18liée au processus de production,
32:20ce que la rouche
32:21appelait l'économie physique,
32:23et que ce soit
32:24une sorte de paquet,
32:26une sorte de panier
32:27de ces instruments de production.
32:29Le DTS, du FMI ?
32:31Non.
32:31Non, non.
32:32Ça, c'est une approche,
32:34disons,
32:35mixte et vérolée.
32:37Mais non.
32:38Avoir...
32:39Ce instrument de référence
32:41avec ces différentes
32:42matières premières
32:44serait, avec des prix
32:45de ces matières premières,
32:46non pas fixés par les marchés,
32:48mais par des contrats
32:49à long terme.
32:50Alors, l'Inde s'y opposait
32:51jusqu'à maintenant.
32:52Modi est en train
32:53de se rapprocher
32:54de ce système-là.
32:55Donc, ça ne veut pas dire
32:57que ce système-là
32:59est facile à mettre en place.
33:00mais il est en train
33:02d'être mis en place.
33:03Et c'est le système
33:04qui se substituera
33:05à son mondialisme financier
33:07qui règne aujourd'hui.
33:09Et je crois qu'en France,
33:10le problème que nous avons
33:11en France,
33:12c'est qu'on se définit
33:13par rapport à des fonctions,
33:14par rapport à des institutions
33:15et par rapport à un ordre
33:18de choses données.
33:19Ça a été notre culture
33:21que dénonce d'ailleurs
33:23Claude Dunton
33:25dans un petit livre
33:25qui s'appelle
33:26Parler croquant
33:26qui est très intéressant.
33:28C'est une culture
33:28définie par en haut.
33:29Et il faut réfléchir
33:31à comment on se libère
33:32et on va dans un univers
33:34qu'on ne connaît pas
33:34et qu'on pense
33:35qu'on se connaît
33:36qu'on ne connaît pas
33:36et qu'il peut y avoir
33:37quelque chose de bon.
33:38Qui a dit cela ?
33:38Le pape Léon XIV.
33:40C'est une déclaration fondamentale
33:42et ça,
33:42c'est ce qui me donne
33:42le plus espoir.
33:44Léon XIV a déclaré
33:45à la réunion du Jubilé
33:46là récemment à Rome
33:47qu'il fallait s'inspirer
33:49du penseur de la Renaissance
33:51qui a lancé la Renaissance
33:53Nicolas de Cuse
33:54et la façon de penser moderne.
33:55Que dit Cuse ?
33:56Il ne faut pas penser
33:57comme Aristote.
33:59Aristote dit
33:59s'il y a contradiction
34:00entre A et B
34:00on ne peut pas en sortir.
34:02Lui il dit
34:03il y a une façon
34:04d'en sortir
34:04c'est la conjonction
34:07des opposés,
34:07la coïncidence des opposés.
34:09Pas des contraires,
34:11des opposés.
34:11Et le contraire
34:13c'est pour toujours.
34:14Les opposés
34:14c'est quelque chose
34:15qui est de l'ordre
34:16des circonstances
34:17de l'opinion.
34:18Il dit
34:18à ce niveau supérieur
34:19c'est ça la forme de pensée
34:21par laquelle on peut se rapprocher
34:22et c'est le terme
34:23qu'il utilise
34:24de ce qu'est le visage de Dieu.
34:26Et on a ces éléments
34:27qui permettent
34:28de s'entendre
34:29même si on est
34:30à un certain niveau
34:32en opposition
34:33parce que
34:34on a atteint
34:35un autre niveau
34:36plus élevé.
34:37Einstein disait d'ailleurs
34:38c'est réductionniste
34:40le réduire Einstein
34:41mais il disait
34:42on ne peut jamais
34:43résoudre un problème
34:44dans les termes
34:46où il a été posé.
34:47Il faut toujours avoir
34:48un élément supérieur.
34:49Cet élément supérieur
34:50c'est
34:50quelque chose
34:53qui est de l'ordre
34:53de la pensée
34:54vraiment humaine.
34:55C'est-à-dire
34:56déduire, induire
34:57l'intelligence artificielle
34:58en est parfaitement capable.
35:00L'être humain
35:00au contraire
35:01explore un domaine
35:03inconnu
35:04parce qu'il sait
35:05et ce que le pape a dit
35:06il a dit
35:07parce qu'il sait
35:07que cet inconnu existe
35:08il sait qu'il ne connaît pas
35:09qu'il y a un inconnu
35:10et que cet inconnu
35:11peut être bon
35:12parce que l'être humain
35:13est disposé naturellement
35:14au bien.
35:15Et ça c'est qu'aujourd'hui
35:16c'est une idée
35:17tout à fait révolutionnaire.
35:18Les gens pensent
35:18que l'être humain
35:19il y a du bien
35:20il y a du mal
35:20c'est une pensée
35:21qui a été un peu partout
35:22même dans l'église
35:23dans la maçonnerie
35:24un peu partout.
35:25Donc là non
35:26l'être humain
35:27est au bien
35:27mais il doit défendre le bien
35:29et c'est très intéressant
35:34en reprenant Mathieu
35:35il faut aimer ses ennemis.
35:36Pourquoi il faut aimer ses ennemis ?
35:37Si on ne les aime pas
35:38on ne les change pas.
35:39Donc il ne faut pas les aimer
35:41pour ce qu'ils font
35:42au contraire
35:43mais il faut les aimer
35:44comme être humain
35:44qu'on peut changer.
35:46Et je crois que là
35:46ce système
35:48qui est en train
35:48de se mettre en place
35:49de façon imparfaite
35:50difficile
35:50et où nous
35:51en tant que mouvement
35:52international
35:53qui s'appelle
35:54l'Institut Scheller
35:54on peut apporter
35:55c'est de créer
35:57les conditions
35:57où ce que De Gaulle
35:59appelait
36:00la détente
36:01l'entente
36:01et la coopération
36:02puissent se réaliser.
36:04Et lui il expliquait
36:05De Gaulle
36:05une cause
36:06celle de l'humanité
36:07il le disait
36:07il était le plus
36:09patriote
36:11qu'on puisse imaginer
36:12en France
36:12mais il pensait
36:13que la cause
36:14de l'humanité
36:14était une
36:15et c'est là
36:16qu'on doit être
36:16patriote
36:17et citoyen du monde
36:18et c'est ce que je défends.
36:19Il y a quelques souverainistes
36:20en France
36:21qui commencent à avoir
36:22une certaine idée de ça
36:23par leur égo
36:24ou leur nombrilisme
36:25et je pense que ceux-là
36:26il faut les soutenir
36:27et qu'on peut
36:28avec eux
36:29changer quelque chose
36:30dans ce pays
36:30qui a été un pays
36:31à la tête
36:32à un moment
36:34dans l'histoire
36:34de cette pensée
36:35avec Rabelais
36:36Rabelais c'est extraordinaire
36:37parce que le riz
36:38que le propre de l'homme
36:39et science sans conscience
36:41n'est que ruine de l'âme
36:42et Rabelais
36:43on a des choses
36:43de façon très drôle
36:45très créatrice
36:46et on doit revenir
36:47à cette liberté
36:48y compris dans le langage
36:49et pas avoir cette langue
36:51je dirais
36:52c'est pas une langue de bois
36:53c'est une langue d'administration
36:54qu'on trouve
36:55hélas trop
36:56que j'ai trop trouvé
36:58moi-même
36:58à l'ENA
36:58à la faculté de droit
36:59ou ailleurs
37:00– Justement
37:01dans ce que vous dites
37:02Jacques Cheminette
37:03cette parole de Mathieu
37:05celle du Christ
37:06il faut aimer son ennemi
37:08vous dites que
37:10les marchés
37:10et l'Occident
37:11voient un danger
37:12dans l'éveil
37:13de la Chine
37:14pourquoi vous dites
37:15que justement
37:16l'économie mondiale
37:17ne peut être
37:18que stimulée
37:19par cet éveil
37:20parce que
37:21Xi Jinping
37:22lui-même
37:23dit des choses
37:24qui sont
37:25extrêmement intéressantes
37:27il a dit en 2017
37:29et j'ai la citation ici
37:30la communauté
37:31destin pour l'humanité
37:33comme son nom l'indique
37:34signifie que
37:35l'avenir de chaque nation
37:36et de chaque pays
37:36est étroitement lié
37:37à celui des autres nations
37:39et pays
37:39nous devons partager
37:40heure et malheur
37:41et vivre en harmonie
37:43dans ce grand foyer commun
37:44qu'est notre planète
37:45afin de réaliser
37:46les aspirations
37:47des peuples du monde
37:48à une vie meilleure
37:48curieusement
37:49c'est pas la même chose
37:52mais une résonance
37:52un écho
37:53avec ce que vient
37:54déclarer Léon 15
37:56du point de vue
37:56Nicolas Ducuse
37:57qui est supérieur
37:57pour moi
37:59et il faut revenir
38:00à ces sources
38:01de la pensée
38:01qui a fait que
38:03la France
38:04les a incarnées
38:05en tant que nation
38:06dans son histoire
38:07il faut les retrouver
38:08et c'est à ce moment-là
38:09qu'on pourra avoir
38:10un lumineux réveil
38:11et je pense que les conditions
38:12sont en train de réunir
38:13d'être réunis
38:14parce que quand on touche le fond
38:16c'est là qu'on se ressaisit
38:17je crois beaucoup
38:18à ce que disait le poète allemand
38:20Alderlin
38:21quand il disait
38:22plus croit le péril
38:23plus croit ce qui sauve
38:24en potentiel
38:25et pourvu qu'on s'engage
38:27c'est pour ça que nous organisons
38:28nous avons organisé
38:29cette réunion
38:30du 8 novembre
38:32nous avons réuni
38:33différentes sensibilités
38:35du monde
38:35pour aller dans ce sens
38:37un nouvel ordre économique
38:38une nouvelle architecture
38:40internationale
38:41de sécurité
38:42et de développement mutuel
38:43et Poutine parle
38:45du côté polyphonique
38:47de cette société
38:48qui ne doit pas être
38:49ni unipolaire
38:49ni même multipolaire
38:51beaucoup plus que ça
38:52certains de mes amis
38:53comme Jérôme Ravenet
38:54qui a écrit
38:55sur la pensée de Xi Jinping
38:56parlent
38:56de multi-perspectivisme
38:59et multi-perspectivisme
39:00c'est qu'il y a une chose
39:01il y a une unité
39:02mais elle est vue
39:02nous sommes des êtres humains
39:05donc nous sommes dans le multiple
39:07cet un est vu
39:09du point de vue
39:09de différents êtres humains
39:11mais il doit être vu
39:12par eux
39:13c'est ce qui les réunit
39:14et ça c'est la tendance
39:16vers ce nouvelle architecture
39:18internationale
39:19qui ne sera pas parfaite
39:21mais qui sera
39:22quelque chose
39:23de bien meilleur
39:25que le monde
39:26de la guerre de tous
39:29contre tous
39:29dans lequel nous vivons
39:30Jacques Cheminade
39:31sur ce soutien
39:33au régime chinois
39:34certains pourront vous dire
39:36que ce régime chinois
39:38a persécuté
39:39des millions de personnes
39:40dans les années 60
39:41au moment de la révolution
39:42culturelle
39:43et donc
39:44est-ce que quelque chose
39:45de bon peut accoucher
39:46de ce régime
39:48qui a persécuté
39:49ses propres citoyens
39:49nous devons même
39:50critiquer le régime communiste
39:52comme la révolution
39:53culturelle chinoise
39:54parce que là aussi
39:55c'est l'idée
39:55Vladimir Poutine n'est plus
39:56n'est plus un successeur
39:59de Staline
39:59et Xi Jinping n'est plus
40:01un marxiste
40:02comme il l'était
40:03à l'époque
40:03il est un socialiste
40:04un socialiste
40:05un socialiste
40:06oui parce que
40:07ça c'est ce qu'on ne comprend
40:09pas en Europe
40:10et en France
40:11expliquez-nous
40:12c'est que
40:13Xi Jinping
40:15réhabilite Confucius
40:16et je vous rappelle
40:17dans toute la révolution
40:19chinoise de 1919
40:20c'est-à-dire
40:20pas le père con
40:21pas Confucius
40:22lui réhabilite Confucius
40:23et toute l'histoire chinoise
40:24donc c'est quelque chose
40:25de très nouveau
40:25et il parle d'un marxisme
40:27ou d'un socialisme
40:28aux caractéristiques chinoises
40:30et les caractéristiques chinoises
40:32deviennent de plus en plus fortes
40:34c'est-à-dire
40:34un développement mutuel
40:35à la base en Chine
40:37on dispute
40:38c'est pas qu'on est tout gentil
40:40et qu'on se met à genoux
40:41devant Xi Jinping
40:42ça se dispute
40:43et c'est dur
40:43et au sommet aussi
40:45vous avez vu que Xi Jinping
40:46a dû éliminer certains militaires
40:47qui voulaient aller
40:48dans une logique de guerre
40:49beaucoup plus que lui
40:50donc
40:51et enfin
40:52il y a en Chine
40:54ce que mon ami Ravenet
40:56et moi-même
40:57appelons une
40:57démocratie consultative
41:00c'est-à-dire qu'on consulte
41:01tout le temps
41:02ce que pense la population
41:03ah bon
41:04oui oui
41:05il y a un à deux millions de personnes
41:07en Chine
41:07qui consultent tout le temps
41:08et au niveau supérieur
41:10quand on arrive au comité central
41:12là non
41:12là c'est le comité central
41:14qui est déterminant
41:17et il ne s'agit pas
41:17de le contester
41:18mais il faut voir
41:20qu'au comité central
41:21il y a quelqu'un
41:21qui s'appelle
41:22Hang Wooning
41:23qui est peu connu
41:24qui a été le conseiller
41:25de Yan Zeming
41:27d'Ujintao
41:28et maintenant
41:29de Xi Jinping
41:30et il a fait
41:31des études
41:32en langue française
41:34il parle très bien
41:35le français
41:36et il a dit
41:36professeur de sens politique
41:37les prédécesseurs
41:39bourgeois
41:39c'est ces termes
41:41de la souveraineté
41:42c'est Jean Baudin
41:43et c'est Jacques Maritain
41:45donc c'est extraordinaire
41:46les français
41:47Jacques Maritain
41:48le conseiller de Paul VI
41:49qui a déclaré
41:50le nouveau nom de la paix
41:51c'est le développement
41:52moi je dirais
41:53le développement mutuel
41:53et nous avons organisé
41:55au niveau international
41:55une coalition internationale
41:57pour la paix
41:57où il y a des gens
41:58très différents
41:59il y a eu des palestiniens
42:01qui sont à l'OLP
42:03et qui sont très proches
42:04de Marwan Bargouti
42:05et des israéliens
42:07comme Avram Borg
42:08qui est président
42:09du congressionnisme mondial
42:11donc il ne faut pas
42:12voir les paroles
42:13il faut voir les actions
42:14des gens
42:14et nous avons défendu
42:16un plan oasis
42:17de développement mutuel
42:18en disant
42:18pour ce plan
42:19il faut qu'il soit
42:20deux qui se parlent
42:21donc il faut un état palestinien
42:22pour ça
42:22pour qu'il y ait deux
42:23qui se parlent
42:23pour le développement
42:24de toute la région
42:25sans ça
42:25on va avoir
42:26le Moyen-Orient
42:27en champ de bataille
42:29et pas seulement
42:30si l'entourage de Trump
42:33le pousse à aller
42:33Rubio
42:34qui est le pire
42:35dans l'entourage de Trump
42:36le ministre
42:37des affaires étrangères
42:38qui veut taper
42:39sur le Venezuela
42:39ils ont envoyé
42:41le USS Gérald Ford
42:43au large du Venezuela
42:44il était avant
42:45en Croatie
42:45ils ont envoyé
42:46des bateaux et tout
42:47je ne sais pas
42:47ce qui va se passer
42:48mais il y a ce danger
42:49et Trump ne le veut pas
42:51mais en même temps
42:51il ne sait pas
42:52comment résister
42:53parce qu'il est sous pression
42:54donc c'est ça
42:55le danger dans le monde
42:56et la France
42:57par rapport à cela
42:58en Europe
43:00est encore plus
43:01vatanguère
43:01que Trump
43:02c'est ça
43:04derrière ce que fait Macron
43:05et ce que dit Macron
43:06et ce n'est pas
43:07tel ou tel général
43:08qui est important
43:09c'est ce que dit Macron
43:10et les généraux
43:12en retraite
43:12pensent beaucoup plus
43:13comme nous
43:14que Macron lui-même
43:16qu'ils soutiennent
43:19Macron lui-même
43:19Deux questions
43:20pour terminer avec vous
43:21Jacques Cheminade
43:22l'intelligence artificielle
43:23vous dites que
43:24les risques sont énormes
43:26mais les possibilités
43:27encore plus énormes
43:29je pense
43:30il est méfiant
43:31avec l'intelligence artificielle
43:33je comprends
43:34je reprends
43:35ce qu'a dit le pape
43:35parce que ça correspond
43:36très bien
43:37à ce que
43:37Elgazep Larouche
43:38qui est mon ami allemand
43:39et qui est président
43:40de l'Institut Schiller
43:41pense aussi
43:42c'est que
43:42la pensée de l'être humain
43:44c'est une pensée
43:45qui va au-delà
43:46de l'induction
43:47et de la déduction
43:47qui est l'intelligence artificielle
43:50et que
43:51en rester au niveau
43:52de l'intelligence artificielle
43:54c'est finalement
43:55prendre des décisions
43:57qui ne correspondent pas
43:58à notre façon
43:59de penser humaine
44:00dans certains cas fondamentaux
44:01il y a un exemple
44:04on a pris
44:05des enfants
44:06entre 3 et 7 ans
44:08et l'intelligence artificielle
44:10l'ordinateur
44:11branché sur l'intelligence artificielle
44:12et on leur a donné
44:14c'était
44:16une théière
44:17une règle
44:20et 3 objets
44:22qui ne sont pas pertinents
44:23pour l'expérience
44:23on a donné tout ça
44:24et on a dit
44:25tracer un cercle
44:26l'intelligence artificielle
44:27n'a pas été capable
44:28c'est quelqu'un
44:28qui ne correspondait pas
44:29aux données
44:30qu'elle avait reçues
44:31par rapport à la règle
44:32elle a pris la règle
44:33comme si c'était un compas
44:34elle a essayé
44:35elle a joué
44:35les enfants ont réussi
44:36pourquoi ?
44:37parce qu'ils se sont dit
44:38où il y a quelque chose
44:40qui ressemble à un cercle
44:41le contour de la théière
44:43et ils ont fait un cercle
44:44donc c'est là
44:44c'est un exemple banal
44:46mais c'est là
44:47que se situe la différence
44:48et le danger
44:49de l'intelligence artificielle
44:50c'est pas qu'elle va
44:51se substituer
44:52à l'être humain
44:53on ne peut pas
44:54mais qu'elle va nous rabaisser
44:56au niveau d'une pensée
44:57qui est la non-pensée
45:00qu'elle a
45:01c'est-à-dire
45:01un niveau d'Aristote
45:02est-ce que vous voyez ?
45:03moi je comprends
45:03le grand danger
45:04de l'intelligence artificielle
45:05c'est aux Etats-Unis
45:07comme en France maintenant
45:08ces conseillers psychologiques
45:10ou ces gens
45:11qui sont le conseil
45:12dans l'intelligence artificielle
45:14et qui ont conduit déjà
45:15des gens à se suicider
45:16parce que l'intelligence artificielle
45:17elle vous dit toujours
45:18à la longue
45:19ce que vous pensez
45:20ce que vous...
45:21c'est toute cette
45:24constante
45:26manipulation des habitudes
45:30qu'on appelle
45:31l'adduction
45:31des jeux vidéo
45:32et tout ça
45:33et c'est le porno
45:34dans lequel même
45:35on a blanché
45:36l'intelligence artificielle
45:37aujourd'hui
45:37c'est tout ça
45:38qui donne une pensée
45:39qui est une pensée
45:40de perception
45:41et de logique formelle
45:43et pas une pensée créatrice
45:45et c'est cette pensée créatrice
45:46que je crois
45:47nous devons tous défendre
45:48et quand elle apparaît
45:49quelque part
45:49la soutenir
45:50Vous dites enfin
45:52Jacques Cheminade
45:53qu'il ne suffit
45:54plus de grand chose
45:55pour renverser
45:56notre système politique
45:57quelle peut être
45:58quelle va être
45:59l'étincelle
46:00qui fera tout sauter
46:01je ne sais pas
46:02ça on ne peut pas le dire
46:04on peut dire
46:04que si on va
46:05qu'on continue
46:06comme on va
46:06on va vers
46:08un effondrement financier
46:10quelques précautions
46:11qui prenaient
46:12beaucoup d'Américains
46:13dans le système
46:13eux-mêmes
46:13sont en train de dire
46:14on va pourrir
46:15un petit effondrement
46:16pour pouvoir le contrôler
46:17c'est ce que pense Trump
46:18aussi d'ailleurs
46:18sans doute
46:19pour éviter le grand effondrement
46:21parce que ce système
46:22de fausses monnaies
46:25qui gonflent
46:26qui gonflent
46:26qui gonflent
46:27un jour
46:27les gens demanderont
46:28des comptes
46:29et à ce moment-là
46:30avec l'intelligence artificielle
46:32ce qui a fait monter
46:34les bourses
46:35de façon funiculaire
46:36comme dirait certains
46:37c'est-à-dire par
46:38un grand successif
46:40la fera baisser
46:41d'un coup
46:42elle tombera dans le vide
46:43parce que tous diront
46:45il faut vendre
46:45en même temps
46:46parce qu'une intelligence artificielle
46:47donnera le même conseil
46:48à tous
46:48donc c'est inéluctable
46:50si on continue
46:51comme on va
46:51c'est pas du tout
46:52inéluctable
46:53en fatalité
46:55si on continue
46:55comme on va
46:56et aussi
46:58dans ces circonstances-là
47:00ceux qui en ont
47:02voudront faire
47:02valoir
47:03ce qu'ils possèdent
47:05et à ce moment-là
47:07ils iront
47:09y compris
47:09vers
47:10des attitudes
47:12très proches
47:13du conflit militaire
47:14et on sera
47:15dans le risque
47:15à nouveau
47:16qui commence
47:18à se dessiner
47:19d'une guerre nucléaire
47:20et dès qu'on commence
47:22à toucher au nucléaire
47:23c'est la guerre
47:24alors c'était pas la même chose
47:26auparavant
47:27ça l'est devenu
47:28aujourd'hui
47:29à cause
47:30d'avoir branché
47:31l'intelligence artificielle
47:32sur la monnaie
47:33et l'intelligence artificielle
47:34dans le domaine militaire
47:36et c'est ça
47:36le vrai danger
47:37vous me demandiez au début
47:38quel était le vrai ennemi
47:39c'est ça
47:40et ça c'est en Russie aussi
47:42c'est en Chine
47:42c'est pas seulement
47:44dans les pays occidentaux
47:45donc il y a un changement
47:47de manière de penser
47:48qui est nécessaire
47:48et je crois
47:49les gens devraient
47:51écouter
47:51ce que Léon XV a dit
47:53pour le Jubilé
47:54qu'avait prévu
47:56le pape François
47:5725 ans après
47:582025
47:59ce qu'a dit
48:01le pape sur ça
48:02c'est très intéressant
48:03pas parce qu'il est pape
48:05mais il est grandit
48:06au-delà même
48:06de la papauté
48:07je pense
48:07qu'avait-il dit
48:08pardon
48:09qu'avait-il dit
48:09ce que Léon XV vient de dire
48:12ce que j'ai dit tout à l'heure
48:13c'est-à-dire
48:14une mode de pensée
48:15qu'il faut changer
48:15il a mentionné
48:16un méconnu
48:17Nicolas Dekus
48:17tout à coup
48:18Elgazep Larouche
48:19qui en a parlé
48:20depuis 40 ans
48:20nous qui en parlons
48:21depuis 40 ans
48:22on dit mais enfin
48:23enfin quelqu'un
48:24qui situe le christianisme
48:26au niveau
48:26où il doit être situé
48:27c'est l'évangile
48:29c'est ce que défendait Rabelais
48:30Rabelais se moquait
48:31de tous ceux
48:32qui sont
48:33dans les perceptions
48:35qui ne comprennent pas
48:37c'est très simple
48:38dans le quart livre
48:39Rabelais
48:40il y a la tempête
48:41Panurge
48:42à la peur
48:43il est là
48:43dans un bateau
48:44il a peur
48:45il chie de peur
48:46d'ailleurs
48:47comme dit Rabelais
48:47et Pantagruel
48:49devient coopérateur
48:50avec Dieu
48:50il prend le gouvernail
48:51et il conduit
48:52le bateau
48:52à bon port
48:53et c'est ça
48:53que nous devons devenir
48:54aujourd'hui
48:55pour ceux
48:55que je dis
48:56qui aiment Dieu
48:57choquent un peu
48:58il faut dire
48:59coopérateur
49:00avec
49:00comment dit
49:02Xi Jinping
49:03l'avenir
49:04de chaque nation
49:04le destin commun
49:05de l'humanité
49:06donc voilà
49:07mais l'idée
49:09de Dieu
49:09est fondamentale
49:10parce que c'est
49:11l'un
49:12qu'on ne peut pas connaître
49:13mais qu'on sait
49:14dont l'existence
49:14est nécessaire
49:15parce que sans cela
49:15on n'est rien
49:16les paroles
49:18prophétiques peut-être
49:19de Jacques Seminade
49:20dans son ouvrage
49:21Répondre
49:22aux cris
49:23du peuple
49:24à retrouver
49:24sur la boutique
49:25est-ce que je peux
49:25faire encore une citation
49:26la dernière
49:27allez-y
49:28la dernière
49:28c'est une citation
49:29alors curieusement
49:31de Lamartine
49:32l'homme qui aux élections
49:33n'avait pas eu
49:34plus de voix que moi
49:35il avait 0,3
49:36moi j'ai eu 0,27
49:38donc
49:39il a dit
49:40le rôle de la poésie
49:41est d'appeler l'homme
49:42sans cesse en avant
49:43en lui montrant du doigt
49:44des utopies
49:45des républiques
49:46et des cités
49:47de Dieu
49:47en inspirant
49:48surtout à la société
49:49le courage
49:50et aux hommes
49:51le courage
49:52de les atteindre
49:52c'est ce courage
49:53qu'il faut retrouver
49:54merci Jacques Seminade
49:57merci à vous
49:58de nous avoir suivis
49:59tout de suite après
50:00cette émission
50:01la chronique économique
50:02et financière
50:03de notre ami
50:03Philippe Béchade
50:04et quant à nous
50:05on se retrouve
50:05la semaine prochaine
50:06à bientôt
50:06salut
50:07bonjour et bienvenue
50:29voici notre rendez-vous
50:31web de manière
50:31de décryptage
50:32de l'actualité économique
50:33et géopolitique
50:34en mode affranchi
50:37je salue tous les abonnés
50:38de TV Liberté
50:39pour cet épisode
50:40que je vais intituler
50:42le budget
50:442026
50:45version parlement
50:46c'est Béreau
50:48en pire
50:50allez je vais pas
50:52avoir le temps
50:52de reprendre
50:54toutes les propositions
50:56de hausse
50:57de taxes
50:58d'impôts
50:59de réduction
51:01d'avantages
51:02diverses
51:03ou de niches
51:03fiscales
51:04bon je vais quand même
51:05aller à l'essentiel
51:06parce que
51:07ce qui me paraît
51:08peut-être
51:09le plus dommageable
51:10et bien
51:11c'est l'adoption
51:12d'une hausse
51:13de la CSG
51:15pour 2026
51:16et 2027
51:18et pas qu'un peu
51:19puisque
51:20ça va faire
51:22plus 1,4%
51:23l'an prochain
51:24et ça fera encore
51:260,8%
51:27en 2027
51:29autrement dit
51:30la CSG
51:31va augmenter
51:31tout simplement
51:32de 20%
51:34rappelons-nous
51:35que la CSG
51:35s'applique
51:36à l'ensemble
51:38des revenus
51:39y compris
51:39ceux de l'épargne
51:41autrement dit
51:42même si on ne le dit
51:43pas ouvertement
51:44la flat tax
51:46elle a cessé d'exister
51:47en tout cas
51:48celle à 30%
51:49a cessé d'exister
51:50on est déjà
51:50donc à 31,4%
51:52on sera
51:52probablement
51:54plus de 33%
51:55en 2027
51:56si on applique
51:57toujours le même taux
51:58et ça va toucher
51:59tout le reste
52:00les revenus
52:01de l'assurance vie
52:02rien n'échappe
52:03comme vous le savez
52:03à la CSG
52:05qui est d'autant plus
52:05injuste
52:06comme vous le savez
52:07qu'elle est
52:07non déductible
52:10donc là aussi
52:11les retraités
52:12ils vont
52:12comment dire
52:14subir la double peine
52:16la CSG
52:17s'appliquant
52:17à leur retraite
52:18et également
52:19au revenu
52:21de l'épargne
52:22bon
52:22il y a d'autres
52:23joyeusetés
52:24bien sûr
52:25comme la tentative
52:26de rétablissement
52:28de l'exit tax
52:29pour vous
52:30condamner
52:31définitivement
52:32à rester
52:34à la merci
52:35des ponctionnaires
52:36et d'être
52:37un esclave
52:38fiscal
52:39quel que soit
52:40l'endroit
52:40de la planète
52:41où vous
52:42tentez
52:43de vous
52:44cacher
52:45entre guillemets
52:46donc de couler
52:47des jours
52:48heureux
52:48et surtout
52:49de garder
52:49un peu plus
52:50de votre épargne
52:52pour votre
52:53usage
52:54souverain
52:56si j'ose dire
52:56la souveraineté
52:58oui c'est
52:59bien
53:00le gros problème
53:01de la France
53:03elle n'en a plus
53:04sur le plan
53:05monétaire
53:06elle n'en a plus
53:07sur le plan
53:08fiscal
53:09en tout cas
53:10quand on lui dit
53:11il faut verser
53:126 milliards de plus
53:13au pot commun
53:15de l'euro
53:15de l'Europe
53:16bon
53:17la France
53:19s'exécute
53:20c'est même pas
53:21discuté
53:21à l'Assemblée nationale
53:22alors ce que l'Assemblée
53:24va ensuite discuter
53:24c'est comment
53:25aller combler
53:27ce trou
53:28de 6 milliards
53:29puisque l'Europe
53:30nous a demandé
53:31de payer
53:32et que ça
53:33il n'y a jamais
53:34la moindre
53:36objection
53:37le moindre
53:38refus
53:39nous n'avons plus
53:40non plus
53:41de souveraineté
53:43diplomatique
53:44et on le voit bien
53:46alors que
53:47la France
53:48veut se tenir
53:49en pointe
53:50de toutes les initiatives
53:52contre la Russie
53:53et là
53:54eh bien
53:55des déclarations
53:57assez inquiétantes
53:58de Macron
53:59laisse penser
54:00qu'il n'a pas
54:00abandonné
54:01son projet
54:02des fameuses
54:03troupes au sol
54:04il a annoncé
54:05que
54:06en ce qui concerne
54:06la politique intérieure
54:08il lâchait le manche
54:10bon autrement dit
54:11là ça va partir
54:12dans tous les sens
54:13mais ça veut dire aussi
54:14qu'il se réserve
54:15le reste
54:15et on comprend bien
54:17que le reste
54:17eh bien c'est le géopolitique
54:20et on comprend
54:21au travers des différentes
54:22déclarations
54:24qu'il a envie
54:25de laisser son nom
54:26dans l'histoire
54:26or un personnage
54:28historique
54:29en France
54:29c'est un personnage
54:31qui a participé
54:32à des guerres
54:34or pour Macron
54:35l'expression
54:37qu'il prononce
54:39avec le plus
54:40d'emphase
54:41et de satisfaction
54:44intérieure
54:45c'est
54:45nous sommes en guerre
54:47alors
54:48pourvu
54:49qu'il se retrouve
54:51privé
54:52quelque part
54:53du pouvoir
54:55d'envoyer
54:56notre jeunesse
54:57se faire
54:58fracasser
54:59dans les tranchées
55:01entre
55:01Prokorsk
55:02et Kramatorsk
55:03mais
55:04les circonstances
55:06sont quand même
55:07assez anxiogènes
55:09alors si vous prenez
55:10donc
55:10l'anxiété
55:12relative
55:13au budget
55:142026
55:15et
55:15aux ponctions
55:16fiscales
55:17qui va certainement
55:18aboutir à ce que
55:19plus personne
55:19n'ait envie
55:20de
55:20de consommer
55:21parmi ceux
55:22qui le peuvent
55:23évidemment
55:23ceux qui sont
55:25à découvert
55:25le 15 du mois
55:26ils n'ont pas le choix
55:27ils vont continuer
55:28de dépenser
55:29ce qu'ils peuvent
55:30mais les autres
55:31pourraient bien
55:32générer
55:34une récession
55:36auto-réalisatrice
55:37on vous promet
55:38qu'on va vous ponctionner
55:40donc
55:41vous épargnez
55:42donc
55:43vous provoquez
55:45une récession
55:46donc
55:47les rentrées fiscales
55:48ne sont pas
55:49à la hauteur
55:49donc il faut
55:50encore
55:51alourdir
55:51les ponctions
55:53fiscales
55:54et la
55:55spirale
55:56la spirale
55:58mortelle
55:59est amorcée
56:00si en plus de ça
56:01on vous dit
56:02qu'il faudra peut-être
56:02aller se battre
56:03contre la Russie
56:04alors là
56:05pour ceux
56:05qui en ont
56:06les moyens
56:06c'est quasiment
56:07leur dire
56:08écoutez
56:09partez
56:10le plus loin
56:10possible
56:11comme on dit
56:11en cas de
56:12troisième guerre mondiale
56:13je pars
56:14à l'étranger
56:15donc nous en sommes
56:17là
56:17mais
56:18ce qui va peut-être
56:19nous sauver
56:20vous l'avez compris
56:20au travers
56:21de ma démonstration
56:22c'est que
56:23le budget
56:242026
56:25tel qu'il se présente
56:26concocté
56:28par nos élus
56:29ça ne passera
56:30jamais
56:30il n'y aura
56:31jamais de compromis
56:32donc
56:33on va probablement
56:34constater
56:36qu'on ne peut pas
56:37se mettre d'accord
56:38et que donc
56:39et bien finalement
56:39on en reviendra
56:40à la proposition
56:41numéro 1
56:42celle qui est
56:43sous-jacente
56:43depuis que le PS
56:45et l'Elysée
56:47ont passé
56:47un accord secret
56:48c'est que
56:49on fait
56:50semblant de critiquer
56:51on fait semblant
56:52de s'opposer
56:53tout en ne s'opposant pas
56:55sachant qu'au bout
56:56l'article 47
56:58s'appliquera
56:59mais qu'entre temps
57:00on aura sauvé
57:01l'essentiel
57:01ah non
57:02pas le destin
57:04et les retraites
57:04des français
57:05non
57:05son propre siège
57:07d'élu
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57:28et à bientôt
57:37merci
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