La cour d'appel de Paris examine ce lundi la demande de libération l'ex-président, dont l'incarcération dans le procès libyen a suscité de vifs débats. Liberté sous contrôle judiciaire, bracelet électronique... Plusieurs scénarios sont envisageables
00:00Après 21 jours derrière les barreaux, sera-t-il de retour chez lui ?
00:03Ce soir, c'est une journée cruciale pour Nicolas Sarkozy.
00:06À 9h30, la Cour d'appel de Paris va donc examiner sa demande de mise en liberté.
00:10Jeanne Daudet, vous êtes devant la prison de la santé à Paris où l'ancien chef de l'État a peut-être donc passé sa dernière nuit avant son procès en appel.
00:17Il est convoqué en visioconférence. Quels sont aujourd'hui les scénarios possibles ?
00:22Soit la remise en liberté est prononcée. Elle devrait intervenir dans les heures qui suivent le temps d'effectuer les formalités administratives de lever l'écrou.
00:34Mais cette remise en liberté pourrait se faire soit sans contrôle judiciaire, soit avec un contrôle judiciaire.
00:39C'est-à-dire que Nicolas Sarkozy devrait par exemple pointer au commissariat ou avoir une obligation de rester sur le territoire français.
00:46Bref, elle interviendrait sous condition.
00:47Ou bien encore, troisième option, cette remise en liberté se fait assignée à résidence sous bracelet électronique.
00:53Soit les magistrats décident que Nicolas Sarkozy doit rester en détention.
00:58Et dans ces cas-là, il resterait à la prison de la santé.
01:01Et ses avocats pourraient, juste après le verdict, formuler une nouvelle demande de remise en liberté qui serait examinée là encore dans les semaines qui suivent.
01:09Ils pourraient ainsi formuler des demandes de remise en liberté jusqu'à son procès en appel dans le dossier libyen qui devrait intervenir dans les prochains mois.
01:17Voilà pour les scénarios possibles.
01:19L'audience, vous l'avez dit, commence à 9h30.
01:21On ne sait pas pour l'heure quand la décision sera rendue, à quelle heure.
01:26Voilà, rappelons que Nicolas Sarkozy a été condamné à 5 ans de prison ferme avec exécution provisoire dans l'affaire du financement présumé de sa campagne en 2007.
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