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00:00...
00:00Depuis peu arrive De Gier, on mène l'enquête pour adresser des redevances aux personnes responsables de dépôts sauvages.
00:12Et ça tombe bien, ce vendredi après-midi, les employés de la ville reviennent avec un camion plein de déchets sauvages.
00:19Alors Emmanuel, responsable de la police municipale, commence à fouiller.
00:23Ce qu'on fait, c'est qu'on essaye d'identifier les propriétaires de ces déchets.
00:28Donc soit en recherchant des noms, des indices et tout sur place.
00:34On essaie de recouper avec la vidéoprotection et également on envoie les équipes sur le terrain aux adresses présumées pour essayer de prendre de contact avec les propriétaires.
00:42Et là le but c'est de retrouver un nom, un prénom, une adresse ?
00:44C'est ça, c'est ça. De prendre contact avec la personne si on le peut, de lui faire et de l'aviser qu'on va établir une redevance pour le dépôt sauvage.
00:53Après quelques minutes, une ordonnance permet d'identifier un nom, un prénom et une date de naissance.
01:00La personne se verra donc envoyer une redevance définie entre 135 et 14 000 euros en fonction de la nature des déchets et l'étendue de leur présence.
01:08Une redevance qui permet de couvrir les dépenses d'intervention de la ville.
01:12Nous on ne fait pas ça que pour rentrer les sous pour la municipalité, on fait ça pour dissuader les gens aussi.
01:19Espérons que ça dissuade de prendre quand même 2500 euros d'amende, voire 14 000 euros d'amende pour des plaques d'amiante.
01:28Espérons que les gens écoutent un peu.
01:30À Rive de Gier, beaucoup d'espaces connaissent ces dépôts sauvages en quantité très importante.
01:37C'est à peu près 500 tonnes par an qu'on récolte dans nos rues.
01:40Nous on ramène les déchets et on trie parce que la déchetterie n'accepte pas les deux choses.
01:46Donc 500 tonnes par an, 500 tonnes de pollution, de pollution pour nos sols mais aussi une pollution visuelle, visuelle pour tous les citoyens.
01:55En l'espace d'un mois déjà, 7 redevances ont été dressées.
01:58Chacune de ces factures sont assorties d'une amende au pénal.
02:02Alors pour faire des économies, il faut mieux choisir la déchetterie.
02:05Bouquets, chrysanthèmes et bougies, ce week-end, les cimetières de Saint-Etienne ont été envahies par les familles venues honorer leurs proches.
02:14Entre émotions et traditions, la Toussaint a rythmé les allées de souvenirs et de couleurs.
02:19Je voulais venir un petit peu avant mais aujourd'hui finalement il n'y a personne.
02:23Donc c'est intéressant de venir, on peut se garer facilement et puis le temps est clément, la température est douce.
02:32Je n'ai pas l'occasion de venir très très souvent mais pour la Toussaint quand même, je veux que la tombe soit correcte.
02:39C'est important.
02:39C'est la moindre des choses.
02:41C'est quoi ? C'est une forme peut-être de respect, dommage pour ces...
02:43Tout à fait, dommage.
02:44Dommage pour mes anciens qui sont ici et qui apprécient certainement que je vienne de temps en temps les voir.
02:53Parce que ça nous permet d'aller voir ceux qu'on a aimés et qui sont enterrés et de se recueillir sur leur tombe.
03:00Et puis même sans que ce soit forcément notre famille, on peut aller voir aussi des amis ou d'autres personnes qui nous étaient chères.
03:06Donc voilà, c'est assez important.
03:08La Toussaint célébrée le 1er novembre est une tradition qui rend hommage à tous les saints et aux défunts.
03:14A Saint-Etienne, cette journée est l'occasion pour de nombreuses familles de perpétuer un rituel de mémoire et de recueillement,
03:19parfois transmis de génération en génération.
03:22Eh bien c'est important de visiter les morts, c'est une manière de les faire vivre.
03:29Et puis c'est une manière aussi de dire aux enfants que la mort, il ne faut pas en avoir peur, il faut l'honorer au contraire.
03:35Alors nous on n'a personne ici, mais en tout cas on vient visiter le cimetière du Crédroc qui est connu.
03:42Et je voulais leur montrer un peu les belles choses qu'il y a au cimetière et les familles qu'il peut y avoir ici.
03:48La Toussaint est également un moment clé pour les fleuristes qui voient leur activité culminer sur ces quelques jours.
03:54C'est la plus grosse période de l'année pour la vente de fleurs.
03:57Je vous dis, l'entretien des tombes, les gens nous confient le nettoyage, le fleurissement.
04:03Et puis cette année on voit que les temps sont un peu difficiles parce que les gens recherchent vraiment les prix les plus bas.
04:10Pour faciliter l'accès au cimetière, la ville de Saint-Etienne a mis en place ce week-end des navettes gratuites en partenariat avec la Stas.
04:17Dès départ, toutes les 20 à 30 minutes ont été organisées depuis la place Raspail, République ou Hôtel de Ville.
04:22Un dispositif qui a permis à de nombreuses familles de venir honorer leurs proches, même sans voiture.
04:27Entre bouquets déposés et souvenirs partagés, la Toussaint a une fois encore rythmé les cimetières stéphanois.
04:33Elle a connu la maladie, le silence et aujourd'hui la reconstruction.
04:39A Saint-Etienne, Astrid participe aux ateliers du rétablissement en santé mentale.
04:43Une journée où celles et ceux qui ont traversé la psychiatrie reprennent la parole pour partager leur expérience.
04:48C'est un parcours très particulier parce que souvent les patients sont très infantilisés et du coup on n'écoute pas la parole des gens qui sont infantilisés.
04:59Donc aujourd'hui oui qu'on puisse commencer à écouter les gens qui sont passés par là parce qu'on a des choses à apprendre.
05:05Parce que comme tout établissement, comme toute institution ça dysfonctionne sur certains aspects et parfois le lien a besoin d'être rétabli.
05:14Donc on est là pour ça.
05:15Un témoignage parmi d'autres dans un événement qui place la parole et l'expérience au cœur du rétablissement.
05:20A Moulin-Isers, c'est sur un terrain de rugby que le soin prend une autre forme.
05:23Le projet Remède Rugby porté par le centre hospitalier réunit patients, soignants et habitants autour d'un même maillot.
05:29Le fait d'être ensemble, de s'écouter, de se comprendre, de se parler de manière adaptée, de se dire les choses, de gérer les émotions, les frustrations, d'être soudés dans les victoires mais aussi dans les défaites,
05:39nous permet à chacun d'aller puiser un petit peu dans ce que le sport collectif et le touch rugby peuvent nous apporter individuellement.
05:46Une initiative récompensée parmi les 7 coups de cœur régionaux de ces ateliers, preuve que le rétablissement passe aussi par la vie sociale et le collectif.
05:54Pour Santé Mentale France, ces rencontres montrent qu'un autre regard sur la maladie est possible.
05:58« Oui, c'est de montrer la diversité, que l'on soit personne concernée, famille, proche, professionnelle, on peut tous apporter, contribuer au rétablissement des personnes concernées,
06:10y compris lors de troubles psychiques graves. Donc c'est un enjeu de citoyenneté qui nous concerne tous. »
06:15Un enjeu majeur. Une personne sur trois sera touchée au cours de sa vie par des troubles psychiques, d'où la nécessité d'en parler et de valoriser les pratiques locales.
06:23Depuis plus de 30 ans, la Fondation de France soutient ses initiatives de terrain.
06:27En 2024, 60 projets ont été accompagnés en région pour un montant total de 1,6 million d'euros.
06:32« Le rétablissement, c'est une pratique qui, précisément, comme je venais de le dire, met le patient au cœur de son parcours de soins,
06:39au cœur de son parcours de vie et qui l'incite à devenir acteur, à se mettre en mouvement pour identifier ce qui va lui permettre et le déployer,
06:49ce qui va lui permettre de se retrouver en situation de bien-être, de vie et d'action. »
06:55Cette sixième édition des ateliers du rétablissement s'inscrit dans la grande cause nationale 2025 consacrée à la santé mentale.
07:01En Auvergne-Rhône-Alpes, des solutions se construisent déjà sur le terrain.
07:04Ce n'est pas une audience qui se prépare dans la salle des pas perdus du tribunal judiciaire de Saint-Étienne,
07:12mais bien une collecte de sang qui est en cours.
07:15Ce mercredi, l'établissement français du sang s'est emparé de cette salle
07:18et les avocats, comme le personnel du tribunal, ont répondu présents pour participer à cette collecte.
07:24« C'est des initiatives qui sont intéressantes parce que c'est une facilité d'accès pour nous,
07:28de pouvoir se rendre au cours d'une journée de travail facilement pour pouvoir donner son sang. »
07:32« Je trouve que ce lieu, il est plein de symboles.
07:35Ce lieu, il ramène aussi à toute une vie, des fois à des moments difficiles.
07:42Donc oui, c'est un lieu très symbolique, chargé d'histoire, chargé de vérité et de justice.
07:47Donc la justice du droit à l'accès à la santé à tous, on l'exprime de notre façon là aujourd'hui. »
07:55L'UFS a pu s'installer dans cet établissement, c'est sur demande du président du tribunal et du bâtonnier
08:00qui avaient envie d'organiser une journée de solidarité autour du don du sang.
08:04Et faire une collecte ici a aussi un sens caché.
08:07« Ça signifie que la justice n'est pas totalement en dehors du monde
08:12et qu'elle est impliquée également dans les actions de solidarité.
08:15Aujourd'hui, on réunit des greffiers, des fonctionnaires de police, des avocats, des magistrats dans ce don.
08:25Donc donner, c'est quelque chose d'important.
08:27Et voilà, c'est bien pour la cohésion de tout le monde.
08:30Ça permet de se rencontrer dans un cadre différent.
08:33»
08:33Le but aussi derrière cette initiative, c'est de rappeler l'importance de faire un don
08:37et montrer qu'il est possible de se mobiliser entre deux plaidoiries.
08:41Mais le barreau de Saint-Etienne veut aussi entraîner les jeunes dans cette initiative.
08:45« Les liens entre le tribunal, le barreau et la faculté de droit de Saint-Etienne,
08:49en particulier l'université de manière générale, sont extrêmement forts.
08:52Et peut-être que là-dessus, il y a des projets qu'on pourra mettre en place à l'avenir
08:57pour que justement les étudiants soient aussi, comme je le disais tout à l'heure, fidélisés
09:01et qu'on puisse trouver peut-être des créneaux communs entre le tribunal, le barreau et la fac de droit. »
09:07Pour une première édition de cette collecte originale, un nombre important de personnes s'est mobilisée.
09:12L'EFS pourrait de nouveau s'installer dans la salle des pas perdus.
09:16Jusque dans les années 60, ce bâtiment, appelé Injasserie, était occupé par un troupeau de vaches
09:22et c'est ici qu'étaient fabriquées les fourmes.
09:24Aujourd'hui, ce lieu est préservé par le Conservatoire d'Espaces Naturels dans son état initial
09:29pour témoigner de cette époque-là et de nombreux travaux sont aussi menés avec d'autres associations.
09:34Aujourd'hui, c'est un lieu de travail d'abord, puisque le Conservatoire a énormément de recherches
09:41sur la nature, sur les animaux, sur les insectes, sur les plantes.
09:47Et il y a chaque année des publications scientifiques sur l'évolution des plantes, des espèces, etc.
09:55pour voir celles qui continuent d'exister, celles qui disparaissent malheureusement
10:01et puis voir ce qu'on peut faire justement pour préserver cette biodiversité
10:06qui est finalement le plus important ici.
10:09Si ce site peut être conservé, c'est aussi grâce à l'investissement de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
10:14Le but de cette participation est de mettre en avant ce patrimoine et ses traditions.
10:19Pendant cinq ans, une enveloppe de 160 000 euros sera attribuée chaque année à ce lieu pour le préserver.
10:25Nous avons à louer des crédits exceptionnels, parce que derrière nous, il y a une jasserie
10:31qui mérite d'être rénovée.
10:34Nous la laisserons en guillemets dans son jus, malgré tout, mais qui a besoin de rénovation.
10:39Et je pense que ça a coûté de l'argent.
10:42Et donc, on a pu obtenir, je mets tout le comité à mes côtés,
10:46par notre force et détermination, nous avons pu obtenir cette enveloppe exceptionnelle.
10:53Une enveloppe supplémentaire a aussi été allouée dans le but de faire découvrir cet endroit
10:57aux écoles primaires et aux collèges du territoire.
11:01À seulement 21 ans, Tom Voldoir s'est orienté vers un métier peu mis en avant, celui d'affûteur.
11:07C'est un peu par hasard, pendant ses études, qu'il a découvert cette profession
11:10dont il est rapidement tombé amoureux.
11:12C'est pendant mon alternance, du coup, il venait juste de construire le bâtiment d'affûtage.
11:17Et il m'a dit, viens nous donner un coup de main.
11:19Au final, j'y suis allé et je ne suis plus jamais reparti.
11:22Quand on pense affûteur, on pense principalement à la partie de l'image,
11:26mais tout un travail est fait en amont.
11:28Une lame ou même une chaîne de tronçonneuse, tout ça, c'est vrai que ça se prépare.
11:31Parce que le client nous l'emmène, souvent, elle est usée, elle est sale.
11:35Donc, il y a déjà toute une partie nettoyage.
11:38Il y a certains moments, pour l'affûtage d'un couteau, par exemple, il faut que la lame soit droite.
11:42Et il y a des couteaux, des fois, ils ont des petites bosses.
11:45Donc, c'est vrai qu'il y a déjà tout un travail de remise en état
11:47où il faut remettre la lame droite et ensuite, on peut l'affûter.
11:50Ce travail peut être fait rapidement sur un couteau, en moyenne autour des 5 minutes,
11:55selon la longueur du couteau et de l'acier utilisé.
11:58Mais parfois, Tom Voldoar se retrouve face à quelques difficultés.
12:02Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai eu un couteau en damas.
12:04Et le damas, c'est un acier qui est trempé 36 fois.
12:12Et ce qui est compliqué avec le damas, c'est que c'est une matière vraiment dure.
12:16Et donc, il faut faire très attention quand on l'affûte, parce qu'il ne faut pas que ça le chauffe,
12:20sinon ça le brûle, donc le couteau sera abîmé.
12:23Mais en même temps, il faut y aller quand même, parce que c'est de l'acier très dur.
12:27Et si on n'y va pas, ça ne va pas pour pas jamais.
12:30Dans son atelier, Tom Voldoar ne s'occupe pas seulement des lames de couteau.
12:34Tout autre outil possédant une lame, comme des chaînes de tronçonneuses ou encore des haches,
12:39peuvent aussi être affûtées.
12:40Ça n'a rien à voir, oui.
12:41Ce n'est pas du tout les mêmes machines, ce n'est pas les mêmes angles,
12:44ce n'est pas les mêmes meules.
12:49C'est vrai que ça n'a rien à voir.
12:51Le couteau, il faut vraiment qu'il est tranchant comme une lame de rasoir,
12:56alors que la chaîne de tronçonneuses, il faut bien sûr qu'elle coupe,
13:00mais on ne cherche pas vraiment un tranchant,
13:02on cherche à ce que ça accroche dans le bois pour que ça dégage vraiment des gros copeaux
13:07et que ça coupe bien.
13:09Ce métier d'antan permet une seconde main importante.
13:12En une journée, Tom Voldoar peut affûter une cinquantaine de couteaux.
13:16Au milieu de la place Louis-Vidon, la voiture Cities nous attend.
13:20Pour la réserver, il faut un abonnement sur l'application
13:23et suivre les étapes d'état des lieux et de réservation.
13:26Et là, on va pouvoir avoir accès au véhicule.
13:34Par exemple, je peux voir qu'au niveau de l'aile,
13:37il y a une petite rayure qui est déjà présente,
13:40mais je ne sais pas si elle a été signalée.
13:42On va pouvoir voir les pucks ou les dégâts qui ont déjà été signalés.
13:47Les clés vont se situer au niveau de la boîte à gants
13:54où je vais pouvoir avoir accès à mes clés pour démarrer.
13:57Dans la boîte à gants, deux cartes essence sont également disponibles.
14:00Ce service est utilisé tout d'abord par les agents des communautés de communes
14:04et de la réserve d'Upila,
14:06mais aussi par les habitants de Pellucin et Bourg-Argental.
14:09Moi, je suis architecte et c'est pour me rendre sur les chantiers,
14:12participer à des réunions au sein de ma semaine de travail.
14:16Il y a deux choses individuelles.
14:18Moi, ça m'a évité d'acheter une voiture, très clairement.
14:21Donc, ce n'est pas négligeable à l'échelle d'un foyer
14:23parce qu'il faut quand même être conscient d'une réalité.
14:29C'est qu'en territoire rural, la mobilité, ce n'est pas si simple.
14:34Des difficultés à sortir du schéma de deux véhicules par foyer.
14:37Cette voiture appartenait à la réserve d'Upila
14:39et a été cédée à Cities,
14:41un moyen de faire des économies
14:43tout en proposant un service à la population.
14:45Surtout, les institutions, mais aussi les entreprises,
14:48ont tendance à avoir une flotte de véhicules assez large.
14:51Donc, l'idée, c'était de mutualiser un véhicule
14:54pour essayer de réduire au maximum son temps de stationnement
14:57et qu'il soit utilisé le plus possible.
15:00C'est que, par exemple, au niveau essence, déjà,
15:02on va du coup l'avoir compris dans le prix de la réservation.
15:07Donc, ça nous permet d'économiser un peu d'argent.
15:10Et on va aussi, du coup, toucher un pourcentage
15:13sur les réservations effectuées par nos partenaires professionnels
15:18ou par des particuliers.
15:20Un service disponible aussi à Saint-Etienne.
15:22Mais dans l'Upila, il faut rendre la voiture à son emplacement.
15:26En plus de l'abonnement, il faut bien évidemment
15:28payer le coût du trajet, réaliser les mêmes étapes qu'au départ.
15:31Et ça y est, la voiture est disponible à d'autres personnes.
15:45Dès que les roues ont commencé à tourner vendredi dernier,
15:49jour d'Halloween, le train du Haut-Foret
15:51s'est transformé en un voyage au cœur de la peur.
15:54Chaque wagon, décoré pour l'occasion,
15:57devenait un repère de fantômes, de sorcières et de créatures mystérieuses.
16:00Les ombres glissaient dans les coins,
16:02les clowns surgissaient de nulle part
16:04et les énigmes tordues attendaient les passagers
16:07prêts à affronter leur frayeur.
16:09Disons qu'on est bien dans l'ambiance avec le train,
16:12le bruit des roulements, le fait qu'il n'y ait pas de lumière.
16:14Ça nous met bien dedans.
16:15Ça faisait peur, surtout quand on arrivait dans le tunnel.
16:18On ne savait pas ce qui s'est passé, un loup.
16:21Qu'est-ce qui s'est passé ?
16:23Il y a eu quoi qui a tapé contre les vitres, là ?
16:25Le clown.
16:26Je suis allé dans les pisses-tu, honnêtement, c'est l'honnêteté.
16:28C'est flippant, c'est flippant.
16:33Non, il n'y a rien.
16:34Ça va, ça fait un peu peur.
16:36On a la famille qui est ici et tous les ans, on vient faire Halloween ici.
16:40Donc là, c'est le beau frère qui a choisi ce train cette année.
16:44Et alors, c'est comment ?
16:45Pour l'instant, c'est pas mal, mais on verra à la suite.
16:48On n'a pas encore vu beaucoup de monstres,
16:50mais je pense qu'il va y en avoir quelques-uns.
16:51À bord, pas de répit.
16:54Les comédiens de l'Urban School et de l'association Chemin de Fer du Haut-Forêt
16:57surgissaient des ténèbres plongeant chaque wagon dans une atmosphère oppressante et mystérieuse.
17:03Les énigmes devenaient des défis inquiétants
17:05et chaque virage faisait monter la pression,
17:07chaque passager ignorant ce qui pouvait surgir au tournant.
17:10Pour les organisateurs, le défi était simple,
17:13transformer un trajet en une expérience terrifiante,
17:16des clowns surgissant de l'ombre, des personnages inquiétants
17:19et un public happé par l'angoisse.
17:21Leur objectif, faire frissonner chaque passager.
17:24Après 15 ans d'absence, le train d'Halloween est de retour
17:27et il ne fait pas dans la demi-mesure.
17:29Alors aujourd'hui, on organise une soirée extrêmement originale,
17:31donc le train d'Halloween.
17:33Le but, c'est d'emmener tous nos passagers dans une destination inconnue.
17:37Ils vont être mis à profit pour résoudre des énigmes
17:39et tenter de revenir jusqu'à la gare d'Estivareil.
17:42En Halloween, le dernier avait circulé en 2009.
17:45On a souhaité le remettre en marche,
17:47tout simplement parce qu'il y avait un succès fou
17:48pour ce type de train et qu'on a voulu satisfaire nos voyageurs.
17:52Bien sûr, nos autorails rouges et crèmes,
17:55on va dire la Michelin d'époque,
17:56rappellent beaucoup de bons souvenirs.
17:58Et c'est pour ça qu'on souhaite remettre en service
18:00et maintenir ce fabuleux témoin du passé.
18:03Chaque riz, chaque sursaut, chaque découverte
18:05ont porté les passagers plus profondément
18:07dans ce voyage d'horreur vivant.
18:09Dans le Haut-Forêt,
18:11personne n'avait jamais vécu un trajet aussi inquiétant et immersif.
18:14Et quand le train s'arrêtait,
18:15beaucoup redoutaient de devoir descendre.
18:17Le vendredi d'Halloween,
18:19le train a roulé dans l'ombre et la peur.
18:21Oserez-vous embarquer la prochaine fois ?
18:24C'est certainement ici, au Conservatoire Stéphanois,
18:27où elle fit ses classes,
18:28que Clara Bédèche a appris à manier.
18:30Archer, partition, écoute de la musique
18:32et c'est aussi ici qu'elle crée il y a trois ans ce festival.
18:36Voix intérieure, quatre jours de concert, masterclass,
18:39comme un retour aux sources.
18:41C'est là que je me suis formée,
18:43c'est là que l'amour pour la musique est né aussi.
18:46C'est mes racines,
18:47donc la voix intérieure, c'est aussi ça.
18:50C'est de là que tout fleurit, en fait.
18:51Donc ça a du sens pour moi.
18:54Clara, qui est à l'instar des musiciens invités,
18:57veut faire entendre les voix intérieures
18:59qui traversent l'écriture d'un compositeur,
19:01la lecture d'un interprète.
19:03Dans ce festival, il y a des compositeurs classiques,
19:06mais il y a aussi des compositeurs modernes,
19:08dont le concert méditatif,
19:11que j'ai entièrement composé,
19:13Cécile Lacharme aussi, qui jouera le dimanche.
19:15C'est toutes ses compositions à elle.
19:17Donc, ouais, je dirais que c'est quand même l'expression
19:19de nos voix intérieures.
19:21Ce qu'on a joué, par exemple, Barre,
19:23pour moi, c'est vraiment...
19:25Il y a vraiment une voix qui parle.
19:27C'est très, très clair.
19:28Alors, c'est une pièce de Barre,
19:30une voix d'appel au Christ,
19:31mystique, répétée ici en duo
19:33avec le contemporain stéphanois Maxime Bertrand.
19:35Elle sera jouée en trio pendant le festival.
19:38Et bien sûr, on a envie de connaître
19:40les petites voix intérieures qu'entend Clara Bédèche.
19:43Oula, j'en entends plein !
19:45Il n'y en a pas qu'une.
19:48La boue.
19:49Alors, des voix intérieures
19:50dont il n'est pas toujours facile
19:52de livrer le contenu.
19:54Je peux vous la jouer.
19:59Clara Bédèche qui creuse depuis longtemps,
20:01cette question des voix intérieures,
20:03mais sans être ni puriste ni contemplative,
20:06tout comme la musicienne Cécile Lacharme
20:09qui est invitée pour le festival.
20:11Clara se distingue en employant des pédales de loupes,
20:13très présents des guitaristes,
20:15une technique à l'opposé d'un état songeur pensif
20:18pour son concert dit méditatif.
20:22Avec la pédale de loupes,
20:23je peux enregistrer live des choses,
20:26jouer par-dessus, rajouter des voix.
20:28Et donc, j'ai l'impression...
20:30Enfin, d'ailleurs, on a l'impression
20:32que parfois, on est dix à jouer,
20:34dix violoncelles,
20:35alors que je suis toute seule, en fait.
20:37Alors voilà, c'est un festival original,
20:40voix intérieure,
20:41qui réunira six artistes,
20:43irlandais, italien,
20:45suisse et français,
20:46pour deux masterclass.
20:47Au conservatoire, quatre concerts,
20:49au château de Boutéon,
20:50à l'université de Saint-Étienne
20:51et au PAX,
20:52le concert méditatif,
20:53ayant lieu au domaine 18-10 à la Talaudière.
20:58Ce sera samedi après-midi.

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