- il y a 20 heures
Cette semaine dans le Grand J.T. des Territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde
Les universités françaises tirent la sonnette d’alarme et rencontrent d’importants problèmes financiers. Exemple à Bordeaux, où la situation inquiète fortement.
En Corse, les militaires s’entrainent durement et en conditions réelles. Les soldats de la base militaire de Calvi ont participé à un exercice grandeur nature au cœur de la ville. Images très impressionnantes.
Sa voiture à lui ? Le van de Scooby-Doo, la Mystery Machine ! Un ariègeois a entièrement rénové son van aux couleurs du célèbre dessin animé. Il nous fait le tour du propriétaire dans cette édition.
Les universités françaises tirent la sonnette d’alarme et rencontrent d’importants problèmes financiers. Exemple à Bordeaux, où la situation inquiète fortement.
En Corse, les militaires s’entrainent durement et en conditions réelles. Les soldats de la base militaire de Calvi ont participé à un exercice grandeur nature au cœur de la ville. Images très impressionnantes.
Sa voiture à lui ? Le van de Scooby-Doo, la Mystery Machine ! Un ariègeois a entièrement rénové son van aux couleurs du célèbre dessin animé. Il nous fait le tour du propriétaire dans cette édition.
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Les universités françaises tirent la sonnette d'alarme.
00:25Une grande partie d'entre elles font face à d'importants problèmes financiers.
00:28Nous irons à Bordeaux pour prendre le pouls et comprendre la situation.
00:32Dans un contexte international plus que tendu, l'armée française doit se tenir prête à intervenir à n'importe quel moment.
00:38A Calvi, en Corse, des militaires ont participé à un exercice grandeur nature au cœur des ruelles de la ville,
00:45avec des images impressionnantes à surtout ne pas manquer dans ce journal.
00:49Et puis également, nous rencontrerons Zozo, ce Vosgien aux origines réunionnaise,
00:53qui fabrique lui-même son rhum arrangé.
00:56Il nous livrera ses secrets de fabrication dans un portrait savoureux.
01:01Enfin, nous découvrirons en fin de journal une réplique tout à fait insolite du van de Scooby-Doo,
01:06la Mystery Machine.
01:08En Ariège, un passionné a rénové entièrement son véhicule pour rendre hommage au célèbre dessin animé.
01:17Je vous le disais dans les titres, les universités françaises tirent la sonnette d'alarme.
01:22La raison, une grande partie d'entre elles sont déficitaires à la fin de l'année,
01:26à cause notamment de l'augmentation des charges du personnel et des coûts énergétiques également.
01:32Explication à Bordeaux avec ce reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:36Regardez.
01:3654 000 étudiants, 22 campus et 90 structures de recherche.
01:43L'université de Bordeaux, symbole de la formation et de la recherche en Nouvelle-Aquitaine,
01:48doit faire face à une montagne de difficultés.
01:51À l'approche de la fin d'année, elle est déficitaire de 8 millions d'euros.
01:55Ça veut dire que, très clairement, la première chose que seront amenées à faire les universités,
01:59dont l'université de Bordeaux, quand elles sont en situation de déficit,
02:02c'est de réduire les investissements, notamment les investissements qui sont nécessaires
02:04à la rénovation de nos campus, la rénovation énergétique.
02:07Et si la situation ne se redresse pas, si la contrainte budgétaire perdure,
02:10ce sera de supprimer des postes de fonctionnaires, des postes d'enseignants-chercheurs.
02:14Même constat à l'université Bordeaux-Montagne.
02:17Conséquence de la hausse de la masse salariale et de l'explosion du coût de l'énergie.
02:21Ici, son président fait face à une augmentation des charges,
02:24plus 4 millions d'euros en deux ans, pour un budget d'un peu plus de 100 millions d'euros.
02:29Aujourd'hui, on met en danger l'avenir de la jeunesse, dont on connaît la précarité,
02:35et on met en danger, effectivement, l'avenir de la nation,
02:38puisque les investissements qu'on fait dans la recherche et l'enseignement aujourd'hui,
02:41c'est le fonctionnement, la santé, la capacité à innover du pays demain.
02:46Malgré la crainte des universités pour leur offre de formation,
02:49Philippe Baptiste, le ministre de l'Enseignement supérieur,
02:53préfère rester optimiste, et se félicite même d'un budget en augmentation.
02:57Moi, je suis d'un naturel serein, donc oui, je suis serein,
03:00au sens, je pense qu'on a les moyens de faire fonctionner des établissements.
03:03Est-ce qu'on pourrait imaginer faire mieux avec plus d'argent ?
03:06La réponse est oui, évidemment.
03:08On est dans un budget qui est contraint, je pense qu'on doit être responsable,
03:11mais à côté de ça, il y a des budgets qui progressent,
03:13et il n'y a quand même pas beaucoup de ministères qui voient leur budget progresser aujourd'hui.
03:16Un budget qui progresse alors que les charges augmentent selon les universités.
03:21Des coûts supplémentaires imposés par l'État, mais qui ne sont pas compensés.
03:25En France, cet été, les autorités ont recensé une augmentation de 14% des noyades,
03:31un chiffre inquiétant dont une majorité concerne les enfants,
03:34selon un rapport de Santé publique France.
03:36Les plus jeunes doivent être mieux accompagnés grâce notamment au plan
03:40« Comme un poisson dans l'eau », c'est son nom,
03:42qui leur apprend à nager en toute sécurité.
03:44Un reportage à Chaumont de Puissance Télévisions, Célia Richard.
03:50Cette semaine à Chaumont, l'eau n'est plus un obstacle,
03:53mais un terrain de jeu pour dix jeunes.
03:55Le centre aquatique Palestra a accueilli l'opération nationale
03:58« Comme un poisson dans l'eau ».
04:00Chaque jour, pendant 45 minutes, les enfants âgés entre 6 et 12 ans
04:04ont découvert les joies de l'eau tout en apprenant à nager en sécurité.
04:08Depuis cinq ans, Chaumont participe au mouvement en partenariat
04:11avec le Secours Populaire pour offrir aux enfants
04:14un accès à l'apprentissage de la natation.
04:17C'est surtout pour permettre aux enfants de mieux appréhender l'eau, d'accord ?
04:23Parce que là, nous avons deux ou trois cas où tout le monde
04:26les enfants qui savent à peu près nager, mais qui ont peur de se noyer.
04:30Et donc, cette formation va leur permettre de pouvoir s'acclimater
04:35avec l'eau un peu plus facilement.
04:37Encadrées par une maître nageuse diplômée,
04:39les enfants ont suivi différents ateliers toute la semaine.
04:42Plonger, flotter ou encore nager, tout a été étudié.
04:45Le premier jour, on a travaillé sur mettre la tête sous l'eau,
04:49aller explorer le fond du bassin, donc descendre à une perche,
04:52se laisser remonter sans faire de mouvements pour qu'ils comprennent qu'ils flottent.
04:55Et après, on a travaillé sur l'alignement, je m'allonge sur le ventre, sur le dos.
04:59Il y a des enfants lundi qui rentraient à peine dans l'eau,
05:02qui ne mettaient pas la tête sous l'eau.
05:04Et là, ils ont tous réussi le premier test.
05:07À la fin de la semaine, chaque participant a reçu son pass nautique
05:10et pour certains, leur diplôme de maîtrise de la nage,
05:13récompensant les efforts et progrès réalisés.
05:16Pour le secours populaire et les équipes du centre aquatique,
05:19cette action est aussi un outil de prévention.
05:22Et puis toujours sur ce sujet de la sécurité des baignades,
05:25le pays manque cruellement de maîtres nageurs-sauveteurs.
05:29Des formations sont donc organisées pour pallier cette pénurie.
05:33Exemple, à Saint-Etienne, où des jeunes apprennent les gestes de secours
05:37en bassin aquatique.
05:39Écoutons la formatrice et des jeunes sauveteurs au micro de TL7,
05:44la chaîne de la Loire.
05:44On leur apprend tout ce qu'ils auront à faire à l'examen,
05:48c'est-à-dire les apnées, les prises de dégagement,
05:51il y aura aussi du travail avec palme, masque et tuba,
05:54et la tenue essentielle aussi du maître nageur quand on est en tenue de travail,
05:57donc habillé, d'être capable d'aller chercher une victime et de la sortir.
06:00C'est toujours bien de l'avoir, d'avoir un diplôme ou quoi,
06:03ou même plus tard, dès que j'aurai 18 ans,
06:06de partir en saison, aller m'amuser en saison
06:09et faire mes nageuses en saison et tout ça.
06:11La formation pour aller en mer, elle est encore différente,
06:14et du coup j'aimerais bien par la suite passer aussi celle-ci.
06:17C'est un peu différent, c'est un peu plus intéressant je trouve,
06:19mais après dans tous les cas on est obligé de passer par une formation
06:21un peu de base comme celle-ci pour connaître les gestes de premier secours.
06:25Tout autre chose maintenant, le climat international est plus que tendu
06:30ces derniers mois, la menace militaire plane
06:32et oblige notre armée à s'entraîner davantage.
06:36C'est là tout le but de l'exercice vent d'automne
06:38auquel ont participé 750 légionnaires de la base de Calvi en Corse.
06:44Écoutons son commandant qui nous explique cet exercice militaire d'envergure
06:48au micro de Télépaésé sur place.
06:51Cet exercice qu'on a conduit depuis maintenant quasiment deux semaines,
06:54c'est l'exercice vent d'automne, c'est un exercice interarmé
06:59qui regroupait sur le terrain quasiment 750 légionnaires et parachutistes
07:03et puis plus de 120 véhicules.
07:06Il a également regroupé un avion et puis des hélicoptères de la Marine nationale
07:10qui nous ont permis cette nuit de pouvoir mettre en place nos troupes
07:13autour de Calvi, là où se termine cet exercice aujourd'hui.
07:16C'était un rendez-vous majeur pour le régiment,
07:18c'est un exercice qui a permis d'entraîner le poste de commandement,
07:21de huiler les procédures et puis d'entraîner nos hommes
07:25dans un entraînement qui s'est voulu dur, parce que très réaliste
07:31et puis dans la durée, parce que 12 jours, ça nécessite forcément
07:34une bonne forme physique et une bonne force morale pour tenir
07:37avec des conditions météo qui ont été compliquées.
07:39Et puis cette semaine, dans notre série « Les bienfaits du territoire »,
07:44l'élaboration du champagne est un assemblage de détails
07:47pour créer un produit d'exception.
07:50Avec le chef de cave de la maison Moëté-Chandon, Benoît Gouez,
07:53nous avons appris les différentes étapes de fabrication
07:55dans les précédentes éditions et direction maintenant
07:58dans les sous-sols pour y découvrir les 28 kilomètres
08:01de cave de la maison et y apprendre le remuage manuel.
08:06Des images exclusives de Christophe Rigaud à Épernay.
08:08Regardez.
08:12Le parcours du champagne se poursuit désormais dans les caves
08:15qui servent à la seconde fermentation et au vieillissement du champagne.
08:21Chez Moëté-Chandon, c'est un labyrinthe de plus de 28 kilomètres
08:25que l'on trouve sous terre.
08:26On considère que les caves ont pu être creusées environ 1720.
08:30On sait parfaitement qu'on a fini les 28 kilomètres
08:33pendant les années autour de 1905.
08:36Au détour d'une galerie, voici la réserve des grands millésimes.
08:40C'est une réserve qu'on a préservée depuis l'année 1869.
08:46On a aujourd'hui 77 millésimes qui ont été gardées ici.
08:50Aujourd'hui, la bouteille la plus ancienne qu'on puisse observer ici
08:53dans la réserve des grands millésimes,
08:56c'est des bouteilles de 1892.
08:59Aujourd'hui, Guillaume va procéder au remuage des bouteilles.
09:03Une nouvelle étape dans l'élaboration du champagne.
09:05Le remuage a pour but de rassembler le dépôt dans le goulot de la bouteille,
09:12un procédé qui consiste à tourner progressivement chaque bouteille
09:16de 1 huitième ou d'un quart de tour.
09:19C'est très précis.
09:20C'est vraiment en regardant nos vins qu'on va savoir si on doit remuer
09:24tout de suite en quart,
09:26ou si on doit repasser des fois sur des huitièmes.
09:28C'est vraiment notre dépôt à l'intérieur qui va nous guider.
09:30Après le remuage, intervient une nouvelle étape importante pour le champagne,
09:37le dégorgement.
09:38Un procédé qui permet d'éliminer le dépôt concentré dans le col de la bouteille.
09:43Pour certaines cuvées d'exception,
09:45on pratique le dégorgement manuel à la volée.
09:48On va amener notre bulle,
09:50qu'on peut apercevoir ici,
09:52on va l'amener délicatement au niveau de notre dépôt,
09:55et c'est là qu'on va dégorger avec notre geste ancestral.
09:57Je retire de la grasse délicatement pour ne pas casser le col.
10:01Ensuite, je vais décoller un petit peu mon bouchon.
10:06Un geste très technique
10:08qui se transmet de génération en génération.
10:11Ça a été inventé en champagne.
10:13Et en fait, on se relaie.
10:15Moi, c'est un ancien qui m'a montré à dégorger,
10:17donc il avait 40 ans de maison.
10:18Et grâce à lui, j'ai appris vraiment le geste très précis
10:22sur tout type de flacon.
10:23Épernay est définitivement ancré dans l'ADN du champagne.
10:29Mais alors, comment concilier la tradition ancestrale
10:32tout en continuant de s'adapter au goût des consommateurs
10:35présents aux quatre coins du monde ?
10:37Écoutons sur ce sujet Sybille Scherer,
10:40la PDG de Moëté-Chandon,
10:42au micro du Grand JT des Territoires.
10:43Quelqu'un en Amérique latine peut avoir une préférence gustative
10:49différente de quelqu'un en Asie.
10:51Nous sommes très ancrés dans la région de la Champagne.
10:55Notre maison, c'est Tépernay.
10:57Notre maison, c'est le champagne.
11:00Et c'est vraiment important pour nous.
11:02Nous en tirons beaucoup de force.
11:04Mais ensuite, bien sûr, nous devons le faire connaître
11:06dans le monde entier.
11:08Et je pense qu'il s'agit toujours de trouver ce bon équilibre
11:11entre honorer d'où nous venons,
11:14honorer la nature,
11:15honorer ce que la nature nous donne,
11:17en prendre soin,
11:18et en même temps être ouvert au monde,
11:20être ouvert à de nouveaux consommateurs
11:22et à ce qu'ils recherchent.
11:24C'est précisément trouver cet équilibre
11:26et ce pont pour rester pertinent à l'avenir.
11:30Tout à fait autre chose dans ce journal.
11:32Dans une société qui se numérise dans tous les domaines,
11:35les communautés religieuses doivent également suivre le pas.
11:39À Thionville, en Moselle,
11:41le curé a donné une nouvelle impulsion à sa paroisse
11:44et à ses fidèles,
11:45qui sont désormais connectés grâce à une application.
11:49Un reportage de Moselle TV, Florent Arnold.
11:52Depuis fin août 2025,
11:54la paroisse de Thionville se numérise.
11:56La B2.0 Stéphane Kham a décidé de promouvoir
11:59l'application au clocher.
12:01Elle permet d'informer sur les offices
12:02et les événements communautaires,
12:04mais plus qu'un simple bulletin paroissial dématérialisé,
12:07on se croirait presque sur un réseau social.
12:10Là, Marie-Josée,
12:11elle a publié une demande d'aide.
12:14J'ai acheté l'ordinateur proposé à la paroisse.
12:17J'ai des problèmes pour m'en servir.
12:18Une personne peut-elle m'aider ?
12:20Et puis on a une personne
12:21qui apparemment se propose d'aller l'aider.
12:25En fait, ça augmente aussi la vie paroissiale
12:27et la fraternité entre les gens.
12:30Ce qui est bien,
12:30c'est que ce n'est pas seulement le curé
12:32qui envoie l'information,
12:33c'est aussi les paroissiens
12:34qui partagent de l'info.
12:36Un intérêt partagé par les paroissiens tionvillois,
12:40car elles sont déjà 440
12:41à s'être inscrits sur l'application.
12:43On a un monde connecté,
12:44qu'on le veuille ou non.
12:45Avec l'évolution des outils numériques,
12:47je pense que la paroisse,
12:48elle n'a pas le choix
12:48d'innover un petit peu
12:50et de faire appel à des moyens comme ceux-là.
12:52Dans le même sens,
12:53la paroisse s'intéresse
12:55à la quête numérique.
12:56Remplacer la monnaie
12:57par la carte bancaire,
12:59mais qu'en est-il de la fracture numérique ?
13:01Des fidèles les plus anciens
13:03ou des plus précaires
13:04qui n'ont pas accès à Internet ?
13:06Le bulletin paroissial va rester,
13:08le support papier va rester.
13:10Il sera peut-être réduit
13:11en nombre et en quantité.
13:13Il y a encore une fracture générationnelle
13:15et nous, on n'est pas là
13:17pour rajouter de la fracture à la fracture.
13:19La Bécam prévoit la mise en place
13:20de la quête numérique
13:21au 1er janvier 2026,
13:24s'adapter à l'évolution de la société
13:26dans un milieu où les innovations
13:27ne sont pas toujours bien vues,
13:29l'enjeu est de taille.
13:33Dans une société toujours
13:34de plus en plus numérisée,
13:36on en oublie presque l'essentiel.
13:38Les enfants adoptent les écrans
13:40de plus en plus jeunes,
13:41ce qui est un facteur important
13:43d'inattention pour eux.
13:45Exemple, en Guyane,
13:46où 96% du territoire
13:48est recouvert par la forêt,
13:50les éducateurs proposent des immersions
13:52pour mieux capter leur attention
13:53sur la nature.
13:54Reportage de chronique du Maroni
13:56sur place en Guyane.
13:59Raoul et Naïssa,
14:01vous allez aller faire la vaisselle.
14:02Les autres, vous allez vous habiller.
14:05Il ne faudra que quelques minutes
14:06pour que ce groupe d'une dizaine d'enfants
14:08soit prêt à écouter les consignes du jour.
14:10Récoltez les éléments suivants
14:12dans un temps chronométré.
14:13Une fleur, une feuille rouge.
14:16Depuis une semaine,
14:17ils vivent ici en immersion,
14:19en forêt.
14:20Un séjour imaginé
14:21par une association
14:22de l'ouest de la Guyane,
14:24l'ADNG spécialisée
14:25dans l'éducation à l'environnement.
14:27J'aime bien la forêt
14:28parce qu'il y a des animaux,
14:30il y a des graines
14:31et c'est joli.
14:32J'aime bien me promener
14:34dans la forêt déjà
14:35pour être calme.
14:36J'aime pas qu'il y a
14:36gras sur la forêt
14:37parce que la forêt,
14:38c'est important pour les animaux.
14:40Loin de leur quotidien,
14:41déconnectés de leur téléphone portable,
14:43les enfants vont découvrir
14:44la forêt
14:45pour mieux la comprendre
14:47et la préserver.
14:48C'est, je pense,
14:49important de se reconnecter
14:50avec son milieu naturel
14:52et d'autant plus
14:54qu'aujourd'hui,
14:55c'est vraiment une problématique.
14:58On connaît plus
14:59de joueurs de foot
14:59que d'oiseaux,
15:02on connaît plus
15:02de marques de voitures
15:03que de plantes
15:04dans son jardin.
15:06En Guyane,
15:0696% de la surface
15:08du territoire
15:09est recouvert de forêt.
15:10Un patrimoine culturel
15:12remarquable
15:13mais extrêmement sensible
15:14aux variations climatiques.
15:15un univers
15:16que les jeunes Guyanais
15:18ne connaissent pas
15:19forcément très bien.
15:19On a beau être entouré
15:20de la forêt,
15:21on peut la détruire quand même
15:22et si on n'est pas conscient
15:23de la richesse de cette forêt,
15:25on peut y causer
15:26de grands dégâts.
15:27Donc,
15:27c'est très important
15:28pour moi
15:29et pour la DNG
15:31et à l'échelle de la Guyane
15:33de sensibiliser les enfants
15:34dès le plus jeune âge.
15:36Après une semaine en forêt,
15:37les enfants auront
15:38non seulement rechargé
15:39les batteries
15:39avant de retrouver
15:40les bancs de l'école,
15:41ils deviendront aussi
15:42les futurs ambassadeurs
15:43pour une planète plus propre.
15:46Et puis,
15:46restons sur la découverte
15:47des espèces animales.
15:49Connaissez-vous
15:50les championnats de France
15:51ornithologiques ?
15:53Figurez-vous
15:54qu'il s'agit
15:54d'un rassemblement
15:55autour des plus beaux oiseaux
15:57de tous les continents.
15:59De quoi s'émerveiller
16:00devant la diversité
16:01et la beauté
16:02de nos amis à plumes.
16:03Un reportage
16:04de Télénante.
16:04Certains volatiles
16:07portent la huppe,
16:08d'autres,
16:08la couronne.
16:09Ce mâle violet
16:10perruche à collier
16:11a remporté le prix
16:12du plus bel oiseau
16:13de son espèce,
16:14mais aussi de sa catégorie,
16:16grande perruche perroquet.
16:17Le collier est suffisamment épais,
16:19il vient se joindre
16:20assez loin derrière.
16:22Il y a plein de choses
16:22qui sont prises en compte.
16:23Les couleurs,
16:25la présence de l'oiseau,
16:28tout reflète
16:29ce que la terre
16:31a de plus beau.
16:32Le champion de France
16:33fait la fierté de son éleveur.
16:35Grande surprise,
16:35première participation,
16:36je ne m'y attendais pas.
16:37On se rend compte
16:37que tout ce qu'on a fait,
16:38c'est des bons choix,
16:39qu'on a bien fait
16:39de choisir ces oiseaux-là.
16:40Travailler cette génétique-là,
16:41cette couleur-là,
16:42c'est vraiment
16:43la récompense de notre travail.
16:45Amazona fron jaune,
16:46cacato s,
16:47rosalbin,
16:47inséparables de ficheurs,
16:49diamants à gouttelettes,
16:50touilles célestes.
16:51Les noms sont aussi
16:52chamarrés que les plumages.
16:54On peut voir un bel oiseau
16:55qui est relativement rare,
16:57qui s'appelle Eclectus.
17:00Et bizarrement,
17:01le mâle est moins coloré
17:02que la femelle.
17:03Parce que chez la plupart
17:04des oiseaux,
17:05la femelle est beaucoup
17:06moins colorée que le mâle
17:07parce qu'elle a besoin
17:08de se cacher dans la végétation,
17:11notamment pour ne pas subir
17:13les assauts des prédateurs,
17:15alors qu'elle est en train
17:16de couver ses oeufs.
17:17Et le mâle a besoin
17:18d'être très beau
17:18pour séduire les femelles,
17:20tout simplement.
17:20L'objectif du championnat
17:21de France ornithologique
17:22est bien sûr de faire découvrir
17:24les espèces au public,
17:25mais surtout,
17:26permettre la conservation des oiseaux.
17:28Ce sont des diamants de goule.
17:29Ces petits oiseaux vivent en Australie.
17:31Malheureusement,
17:32ils sont en voie de disparition
17:33dans leur environnement naturel.
17:36Mais nous, éleveurs,
17:37nous arrivons très très bien
17:38à les faire reproduire,
17:39tant et si bien
17:40que dans quelques années,
17:41on va essayer
17:42de les réintroduire
17:43dans la nature.
17:44De quoi redonner l'espoir
17:45et repartir
17:46guets comme en pensons.
17:49Amateurs de Rome,
17:50restez dans ce journal.
17:52Ce reportage
17:52devrait vous faire saliver.
17:55Je vous présente
17:55Zozo,
17:56un Vosgien d'origine réunionnaise
17:58qui fabrique artisanalement
18:00son rhum arrangé.
18:01Il met un point d'honneur
18:02sur l'utilisation
18:03des techniques ancestrales
18:05pour élaborer
18:06ces précieuses bouteilles.
18:08Un portrait savoureux
18:09de Vosges TV
18:09à consommer,
18:10bien sûr,
18:11avec modération.
18:13Regardez.
18:13Là, la bouteille,
18:16elle est salée.
18:18La touche finale,
18:19ça, c'est ça ?
18:19Ça, c'est la touche finale.
18:21Yo, ho, ho !
18:22Et une bouteille de rhum.
18:23Voilà une expression
18:24qui lui-ci est à merveille.
18:26À Donvalier,
18:27près de Mircourt,
18:28dans cet atelier
18:28qui pourrait servir
18:29de décor
18:30à un film de pirate,
18:31Christ élabore
18:32ses rums arrangés.
18:33Et pas de n'importe quelle façon.
18:35À l'ancienne,
18:36comme le faisaient
18:37ses ancêtres
18:37de l'île de la Réunion.
18:39Finalement,
18:40le rhum arrangé,
18:41c'est un peu
18:42comme le bœuf bourguignon.
18:42Si vous regardez
18:44les anciens,
18:45comment ils faisaient
18:45le bourguignon,
18:46vous allez voir
18:46tout de suite la différence.
18:48Vous allez avoir
18:48un bourguignon
18:49qui va vous péter
18:50en saveur,
18:50ça va être délicieux.
18:51Et les recettes
18:52de rhum,
18:53c'est exactement pareil.
18:54Il faut regarder
18:55comment c'était fait avant.
18:57Après,
18:57on peut donner
18:58une petite amélioration,
18:59il n'y a pas de souci.
19:00Mais il faut garder
19:01quand même
19:02la petite tradition d'avant
19:04si on veut vraiment
19:04un produit de qualité.
19:05Et c'est pour cette raison
19:07que Christ alias Zozo,
19:09un surnom
19:09que lui ont affectueusement
19:10donné les habitants
19:11du village,
19:12utilise
19:12un rhum neutre,
19:14c'est-à-dire distillé
19:15à un haut degré
19:15pour lui ôter
19:16ses caractères
19:17de goût
19:17et de couleur.
19:19Puis il y ajoute
19:20des morceaux de fruits,
19:21achetés directement
19:22au producteur local
19:23ou importés
19:23pour les exotiques,
19:25des fruits
19:25qu'il sèche lui-même.
19:27Si vous faites sécher
19:27votre fruit,
19:28vous n'avez pas de flotte.
19:29Mais par contre,
19:29le fruit va rajouter
19:30plus de saveur.
19:31Vous n'avez que
19:32la saveur du fruit,
19:33vous n'avez pas de flotte
19:34et vous n'avez rien
19:35d'autre.
19:35Le gingembre,
19:36citron,
19:36piment.
19:38Ah, celui-là,
19:39il envoie du feu,
19:40celui-là.
19:41Dosage,
19:41macération,
19:42vieillissement
19:42sont aussi les étapes
19:43indispensables
19:44pour le réussir
19:45ou la réussir.
19:47Et on parle ici
19:47de crème de rhum arrangé.
19:50C'est beaucoup plus compliqué,
19:51c'est quelque chose
19:51qui demande à être élaboré.
19:53On part, pareil,
19:54sur le fruit séché.
19:55On va le laisser
19:56à peu près
19:5724-48 heures
19:59le temps que le rhum
19:59s'habitue au fruit.
20:00et après,
20:01il va falloir
20:02qu'on mixe le tout
20:03avec du miel
20:05et après,
20:06on enterre les bouteilles.
20:07Comme un pirate
20:08enterrerait son trésor.
20:10On les enterre
20:10parce que les saisons
20:11font les choses.
20:12Et là,
20:12le miel,
20:13il va supporter les saisons
20:14et le miel va commencer
20:15à envelopper le fruit.
20:17Et le rhum
20:17va envelopper tout ça.
20:19Comptez moins
20:20d'une quarantaine d'euros
20:21la bouteille
20:21à consommer,
20:23évidemment,
20:24avec modération.
20:26Plongeons-nous maintenant
20:27au cœur
20:28d'une formation
20:28de ventriloquie.
20:30Un art très peu répandu
20:32en France
20:32qui fascine
20:33pour son dialogue
20:34entre l'humain
20:35et sa marionnette.
20:37Pour la première fois,
20:37une formation a vu le jour
20:38en Martinique.
20:40Technique vocale,
20:41jeu scénique,
20:42création d'un personnage,
20:44voici une immersion unique
20:45dans un univers
20:46où la parole
20:47se dédouble.
20:49Reportage d'ATV
20:49sur place.
20:50Apprendre à donner de la voix
20:59à son personnage,
21:00l'une des étapes
21:01de cette formation
21:02en ventriloquie.
21:03Venant du monde
21:03du spectacle,
21:04sept participants
21:05ont suivi une semaine
21:06de stages d'initiation
21:07dans cette discipline artistique.
21:09Très heureuse
21:10que ça se passe
21:10en Martinique
21:11parce qu'il y a très peu
21:12de ventriloques
21:13en Martinique.
21:13pour ne pas dire
21:16qu'il n'y en a pas.
21:17La seule ventriloque
21:18c'était Jala
21:18et Jala,
21:20c'est elle qui m'a motivée
21:21à me former.
21:24Quoi ?
21:25Comment ?
21:26Il corpue.
21:28Citales vient spécialement
21:29de Rouen
21:30pour participer
21:30à cette formation.
21:32Le ventriloque
21:32Philippe Bossard,
21:33reconnu sur la scène
21:34nationale et européenne,
21:36a également fait
21:37le déplacement
21:37en Martinique
21:38afin de former
21:39ses participants.
21:40La ventriloquie,
21:41ce n'est pas juste
21:41parler sans bouger les lèvres,
21:42c'est une voix
21:44qui est très organique,
21:46qui vient de loin.
21:47Ce n'est pas une voix off
21:48parce qu'à ce moment-là
21:50autant prendre
21:50une bande magnétique
21:51et puis enregistrer.
21:53C'est une voix in
21:54mais elle peut être
21:54projetée aussi
21:55dans l'espace
21:56si on a envie
21:57de faire entendre
21:58la voix d'un ancêtre.
22:01Rendre plus accessible
22:02des disciplines rares
22:03sur notre territoire,
22:04c'est l'objectif
22:05de cet organisme
22:06de formation
22:07certifié Calliope.
22:09Proposer aux artistes
22:10martiniquais
22:11et aux martiniquais
22:12plus généralement
22:13des formations inédites
22:15et des formations
22:16originales
22:17et de qualité surtout.
22:18Une nouvelle session
22:19d'initiation
22:20à la ventriloquie
22:21aura lieu
22:21en mai 2026.
22:23Quant aux apprentis
22:24du jour,
22:24ils pourront poursuivre
22:25leur formation
22:26avec une session
22:27de perfectionnement
22:28accompagnée par un
22:29metteur en scène.
22:30Je vous en parlais
22:36la semaine dernière,
22:36les vannes aménagées
22:38sont de plus en plus
22:39plébiscitées par les Français.
22:41Ces véhicules permettent
22:42une très grande liberté
22:43pour voyager.
22:44Je vous propose ainsi
22:45de rencontrer
22:46Anaïs et Arthur,
22:48un couple qui s'est lancé
22:49dans l'aventure
22:49de l'aménagement
22:50des vannes.
22:51Reportage au Mans
22:52de LMTV Sarthe,
22:54Alexandre Ferrer.
22:57Prendre la route
22:58en vannes aménagées,
22:59cette entreprise
23:00basée à Montbiseau
23:00concrétise le rêve
23:01de baroudeur.
23:03L'origine du projet,
23:04un voyage au Canada
23:05d'Arthur et Anaïs.
23:06Au Canada,
23:07on a décidé,
23:08donc en fait Arthur
23:09était en études
23:09d'ostéopathie,
23:10moi je suis biologiste
23:11de formation
23:11et Arthur m'a dit
23:14j'arrête les études,
23:15je veux me lancer
23:16dans les vannes aménagées.
23:17Je lui ai dit ok.
23:19Du coup,
23:19je l'ai suivi.
23:20On s'est dit
23:20quitte à prendre un risque,
23:22autant le faire loin de tout.
23:23On se dit
23:23que si ça marche là-bas,
23:25ça va peut-être
23:25marcher ici plus tard.
23:26Retour à la maison
23:27en 2023
23:28où naît le projet
23:29en Sarthe.
23:30Avec une entrée
23:31de véhicules
23:31en moyenne par semaine,
23:33c'est une affaire
23:33qui roule
23:34pour ce couple sartois.
23:35On a mis un petit peu
23:37de temps à se faire connaître
23:37mais en même temps
23:38au début avec Arthur
23:39on n'était que tous les deux.
23:40Voilà, maintenant
23:41on est cinq.
23:42On a réussi à organiser
23:44aussi toute la structure
23:45de manière à ce qu'on ait
23:46un peu chacun
23:46des postes distincts.
23:47Derrière le magasin,
23:49l'atelier,
23:49cinq véhicules
23:50en cours d'aménagement.
23:52Arthur drive l'équipe.
23:53Eh Rom,
23:54tu voulais la faire
23:54sur toute l'entièreté ?
23:55Non, juste là ?
23:56Juste le carré.
23:58Sans formation
23:58mais avec passion,
23:59ces sartois
24:00transforment
24:00de simples fourgons
24:01en véritable maison sur roue.
24:03On est,
24:04Anaïs comme moi,
24:05très débrouillard
24:05et j'avoue
24:07que j'ai beaucoup,
24:08beaucoup,
24:09beaucoup appris
24:09avec Internet,
24:11YouTube, etc.
24:12L'entreprise propose aussi
24:13des aménagements
24:14d'utilitaires
24:15pour des artisans
24:15mais 80% de l'activité
24:17concerne des véhicules
24:18de tourisme.
24:19Côté clientèle,
24:20la vie en van
24:21séduit notamment
24:22des jeunes retraités.
24:23Ils vont opter
24:24pour ce type de gabarit
24:25de véhicules
24:25plutôt que de partir
24:26sur des camping-cars.
24:28Souvent,
24:28on a aussi des gens
24:29qui ont déjà l'habitude
24:29de voyager avec des camping-cars,
24:30qui connaissent les contraintes,
24:32qui ne veulent plus
24:32y être exposés
24:33et du coup,
24:34vont trouver des alternatives
24:35par le fourgon aménagé
24:37ou même le petit van aménagé.
24:39Certains véhicules
24:39sont importés du Japon,
24:41partis d'un simple
24:42projet d'aventure,
24:43ces jeunes ont su
24:44tracer leur route.
24:46Et puis maintenant,
24:47je vous présente
24:48Olivier qui a fait
24:49l'acquisition d'un van
24:50mais cette fois-ci
24:51pour le transformer
24:52en Mystery Machine
24:54de Scooby-Doo.
24:55Cet arriégeois
24:56a entièrement
24:57retapé son véhicule
24:58aux couleurs
24:58du célèbre dessin animé
25:00pour son plaisir personnel
25:01bien sûr
25:02et il nous fait
25:03le tour du propriétaire
25:04grâce à nos partenaires
25:05de la dépêche du midi
25:06sur place.
25:07Regardez.
25:082020,
25:09sortie de la pandémie,
25:10sortie de l'amorosité,
25:11j'ai voulu me faire un trip
25:14et j'ai fait
25:15la Mystery Machine,
25:16la voiture de Scooby-Doo.
25:18Bonjour le petit chien.
25:19Et c'est toi Scooby ?
25:20Oh Scooby !
25:21C'est une fierté
25:22parce que je ne pensais
25:23pas y arriver.
25:24Qu'est-ce que je pourrais faire ?
25:25J'ai envie de foutre un truc
25:27et du peps
25:27et la banane
25:28à moi,
25:29aux gens et autres.
25:30Et j'ai vu ce camion
25:31et j'ai dit
25:31Oh non,
25:32ça je ne peux pas
25:33laisser passer ça.
25:34Je vais faire un truc là,
25:35il faut que ça pète.
25:35J'aurais pu faire
25:36Ghostbusters ou autre.
25:38Mais non,
25:39lui en fait,
25:39il a la forme
25:41vraiment initiale
25:42de la Mystery Machine.
25:45Et j'ai dit feu,
25:46allez,
25:46je me fais mon trip
25:47et voilà.
25:48Voilà comment ça s'est passé.
25:50Voilà,
25:51c'est la fin de ce journal.
25:52Merci à vous
25:52de l'avoir suivi.
25:53On se retrouve très vite
25:55pour une nouvelle édition
25:56du Grand JT des Territoires.
25:57Au revoir à tous.
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