- il y a 2 semaines
Dans C'est Excellent, Judith Beller reçoit Julie Terroni, fondatrice de Terroni agency et Nelson Monfort, journaliste sportif
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, c'est excellent, Judith Bélaire.
00:04Bienvenue dans cet excellent, le rendez-vous de celles et ceux qui font briller la France.
00:08Il a troqué les micros pour les planches de théâtre sans jamais vraiment quitter la glace.
00:13Nelson Monfart, vous sillonnez la France en ce moment avec la pièce « Ça patine à Tokyo »
00:17aux côtés de votre complice de toujours, Philippe Candelro que j'ai reçu.
00:20Ensemble, vous mettez humour, souvenirs, pirouette dans un spectacle qui prolonge la magie du patinage
00:25tout en préparant déjà main dans la main, je crois, les futures émotions des JO de Milan.
00:30Sur W9 ?
00:31C'est exact, vous êtes très bien informé.
00:33On va y revenir.
00:33C'est exactement ça et cette pièce de théâtre nous donne beaucoup, beaucoup de satisfaction.
00:37J'espère surtout qu'elle donne satisfaction au public, c'est le plus important.
00:41Et puis vous êtes aussi un éternel amoureux des mots, Nelson Monfort.
00:44Et puis d'ailleurs, je crois que vous nous préparez aussi une nouvelle édition de vos carnets de vacances pour adultes.
00:47En tout cas, c'est un gros programme tout ça.
00:49C'est exact, sorti le 2 avril.
00:50Pas le 1er avril, c'était un peu...
00:51Ça aurait été un poisson.
00:54Avec vous sur le plateau, c'est la fondatrice de Terroni Agency et de l'indépendante production
00:58spécialisée dans la création d'expériences visuelles, audiovisuelles, immersives, en surmesure.
01:03Julie Terroni, bienvenue.
01:04Merci.
01:05Vous avez sillonné pendant des semaines la France aux côtés des maîtres restaurateurs
01:08afin de raconter leur passion, leur savoir-faire,
01:10ce qui vous a amené tout naturellement à accompagner l'Association française des maîtres restaurateurs
01:14dans la conception et la mise en lumière de la nouvelle édition de leur guide,
01:18le Guide des maîtres restaurateurs 2025-2026,
01:21où un tour de France très très gourmand, ça donne faim.
01:23Merci.
01:24Allez, charge d'auditrice et auditeur, vous êtes bien sur Sud Radio, bienvenue chez vous.
01:28Alors Nelson, je l'ai reçu Philippe, il est venu nous en parler en tout début de saison pour sa patine à Tokyo.
01:40On s'est bien amusé d'ailleurs, on s'est presque autant amusé que j'imagine quand vous êtes sur scène,
01:44parce que c'est une comédie, un peu vivrée, c'est le mot, non ?
01:48Oui, ça c'est juste un joli mot, concernant Philippe, bien sûr.
01:51C'est vrai que c'est une comédie qui a été écrite par un duo de jeunes auteurs,
01:56Hervé Kremaski et Julien Grange, qui nous ont proposé au début un peu timidement cette pièce,
02:01et puis je l'ai lue, je l'ai même relue, et c'est vrai qu'elle nous va très très bien.
02:06C'est une comédie, évidemment, c'est une comédie policière,
02:08dont l'action se passe à Tokyo, puisque c'est le titre de la pièce.
02:11Puis il y a un cadavre dans la table.
02:13Il y a un corps inanimé qui gît dans la salle de bain de la chambre 512 du Tokyo Grand Hotel.
02:19Comme par hasard de Philippe Corbéo.
02:20Voilà.
02:21Et on s'aperçoit que ce corps inanimé n'est autre que celui du patineur français
02:25qui va jouer le titre mondial le soir même contre un patineur japonais.
02:29Alors c'est une fiction, parce que j'aimerais que ce soit le cas.
02:31Et donc les Yakuza, vous savez, les terribles Yakuza,
02:36les mafieux japonais ne l'entendent pas de cette oreille,
02:38et donc empoisonnent ce malheureux patineur français,
02:42qu'on retrouve donc gisant à moitié conscient,
02:45et toute l'action part de là.
02:47Et on a envie d'en savoir plus d'ailleurs.
02:49Alors ce qui est sympathique, c'est que votre duo, on le connaît très très bien.
02:53J'ai envie de dire, ça continue de glisser encore.
02:54Vous allez avoir plein de métaphores ce soir.
02:56Vous avez le sens de la formule.
02:57C'est ça.
02:58Vous glissez sur scène, parce que vous éclatez en fait.
03:01Vous avez cette bonhomie ensemble,
03:04cette belle énergie que vous transmettez au public.
03:06Oui, notamment dans le dernier acte,
03:09en fait, se passe sur la glace,
03:11se passe au poste de commentaire.
03:14Donc là, évidemment, ça permet quand même quelques improvisations.
03:16On nous parle souvent d'improvisations.
03:19Il y en a, mais il n'y en a pas trop.
03:20Parce que le texte en lui-même est déjà assez drôle.
03:23Donc, par respect des auteurs, etc.
03:25Bon, il y a quelques digressions
03:27que j'appelle volontiers des Candélorettes.
03:29Voilà, exactement.
03:30Ça lui va bien.
03:31Dont il est spécialiste.
03:32Mais il n'y en a pas trop.
03:34Et franchement, le public passe un...
03:36Enfin, je le crois.
03:36D'après ce que...
03:37Maintenant, nous avons quand même déjà joué cette pièce.
03:39Je ne sais pas exactement où on comptait,
03:40mais une bonne vingtaine de fois.
03:42Et là, on a signé pour jusqu'au printemps prochain.
03:46Déjà, on a signé Avignon pour l'été prochain.
03:48Bravo.
03:49C'est pas n'importe quoi, Avignon.
03:50Non, là, nous sommes au théâtre du Rouge Gorge
03:52pendant tout le festival.
03:54Et là, vous êtes en tournée dans toute la France.
03:56Et là, nous sommes en tournée d'ici à Avignon.
03:57Je pense qu'en tout, ça fera une trentaine,
03:59peut-être même une quarantaine de dates.
04:00Donc, ça commence à compter.
04:03Et le public...
04:04On me dit parfois combien de temps dure la représentation.
04:07La représentation, elle dure environ une heure dix, une heure quinze.
04:10Mais nous, notre présence, elle dure facilement deux heures et demie.
04:13Parce qu'on reste après avec le public.
04:14On va à la rencontre du public.
04:16Et ça, les gens adorent.
04:17Et je vais vous dire, et je dis que ça ne va pas vous surprendre,
04:20le public de régions, de provinces, je l'adore.
04:24Oui, il est hyper chaleureux.
04:25Oui, hyper chaleureux.
04:26On va dans des petites...
04:28On va parfois dans les grandes villes,
04:29mais parfois dans des plus petites villes.
04:31Et c'est un vrai, vrai bonheur que d'échanger avec eux.
04:34Et alors, qu'est-ce que ça vous fait, vous,
04:36comme effet de monter sur scène comme ça,
04:38pendant un certain temps, tous les soirs ?
04:40Déjà, il faut un entraînement physique.
04:41Il faut la tenir, la scène.
04:42Et puis, c'est pas tout à fait le même exercice
04:44que celui que vous faites d'habitude.
04:45Alors, on me demande parfois,
04:47c'est un peu la même question,
04:49est-ce que tu as le trac ?
04:51Oui, j'ai le trac.
04:52Et qui serait...
04:54Vous êtes de bonne énergie, le trac.
04:55Oui, absolument.
04:56Qui serait suffisamment prétentieux
04:57pour vous dire qu'il n'a jamais le trac ?
05:00J'ai le trac.
05:02C'est assez amusant,
05:03parce qu'il arrive toujours à un moment...
05:04On joue en général vers 20h.
05:05Le trac arrive vers 16h, 17h.
05:09Et il ne vous lâche pas ?
05:10Ah si, non, justement.
05:11Heureusement, on ne me poursuit pas jusqu'à 20h.
05:13Mais le trac n'arrive pas à 19h30.
05:17C'est drôle,
05:17parce que plus on avance vers la représentation,
05:20moins ce trac se fait sentir.
05:22Et c'est systématique.
05:24Et Philippe, je ne sais pas ce qu'il a pu vous...
05:26Vas-y, je le sais,
05:27parce que j'ai écouté l'émission.
05:28Mais lui aussi, il a le trac.
05:29Et c'est tout à fait normal.
05:31Et alors, finalement,
05:32il y a aussi votre rythme comique ensemble.
05:35Il y a un équilibre entre l'écrit
05:37et la spontanéité de la scène.
05:38Et ça, ce que vous disiez sur l'impro,
05:40c'est que c'est possible aussi avec le cadre.
05:41Donc, la mise en scène joue.
05:43Et peut-être le trac, il s'en va aussi,
05:44parce que vous êtes très en place, quoi.
05:46C'est-à-dire que dès que nous entrons sur scène,
05:48mon parrain de spectacle,
05:49c'est un garçon que vous connaissez bien,
05:51c'est Philippe Chevalier,
05:52vous savez, ex-Chevalier de Laspalès.
05:53Il me disait...
05:54Il m'a donné beaucoup, beaucoup de codes
05:55pour le poste.
05:56C'est un garçon que j'adore, en plus.
05:57Il m'a donné beaucoup de codes
05:59sur le théâtre,
06:00sur le fait de répéter une pièce
06:01qu'on a quand même répétée pendant 4 mois.
06:03Je me dis,
06:03mais comment est-ce que je vais faire avec ce texte ?
06:05Bon, c'est pas du Racine ou du Molière.
06:07Enfin, il y a quand même un texte.
06:09Et il me dit,
06:09tu vas voir, il va y avoir un déclic.
06:11Et ce déclic,
06:12tu connaîtras à la fois ton rôle
06:14et celui de ton partenaire.
06:15Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
06:16je connais par cœur mon rôle
06:18et celui de Philippe.
06:19En revanche,
06:19les deux personnages ne sont pas interchangeables.
06:22Non, ça c'est sûr.
06:24Mais il y a un...
06:26En fait, le filet de sécurité,
06:27c'est le texte et le travail, quoi.
06:28C'est ça.
06:29Oui, c'est exactement ça.
06:30Vous savez,
06:30tous les humoristes vous le diront,
06:32pour être drôle,
06:34il faut beaucoup travailler en amont.
06:35Il faut beaucoup travailler en...
06:37On n'arrive pas comme ça.
06:39Et c'est bien le problème de certains...
06:41Parce qu'aujourd'hui,
06:41il y a beaucoup d'imitateurs,
06:42comme vous le savez.
06:43Mais qu'est-ce qui fait la différence ?
06:44Ce sont les textes.
06:45Parce que le ton des imitations
06:47est souvent très, très drôle
06:48pour beaucoup d'entre eux.
06:49Mais ce sont les textes,
06:50la drôlerie des textes
06:51qui fait la différence
06:52et qui permet à certains
06:53de se renager.
06:55Nous, notre texte est très drôle.
06:57Philippe Chevalier,
06:57il a déjà cité,
06:58dont je vous parlais il y a deux minutes.
06:59Il me disait,
06:59de toute façon,
07:00dans le théâtre comique,
07:01il faut qu'au bout...
07:02Moins d'une minute.
07:03Moins d'une minute.
07:04Il y ait le premier air.
07:05Exactement.
07:06Et nous, franchement,
07:07pour ceux qui ont vu la pièce,
07:07c'est moins de 20 secondes.
07:09Parce que dès l'entrée en scène
07:10de Philippe,
07:11qui arrive à tout...
07:12C'est semi-alcoolisé
07:14avec du whisky japonais,
07:15je ne sais quoi.
07:16Les cheveux y ressutent, etc.
07:18Tout le monde rit.
07:19Et là, c'est parti.
07:20Alors, ce qui est intéressant aussi,
07:21c'est que vous êtes quand même
07:22un commentateur et un champion,
07:24tous les deux.
07:25Et vous en jouez de cette image publique
07:26parce que vous devenez
07:27personnage de fiction en même temps.
07:29Donc, la frontière est très fine
07:31entre qui vous êtes dans la vie
07:32et qui vous jouez sur scène, finalement.
07:34Je crois qu'il y a beaucoup
07:35d'autodérision dans ce spectacle.
07:37Vous savez,
07:38c'est assez facile...
07:38Là, je sais que vous allez être d'accord.
07:39C'est assez facile
07:40de se moquer des autres.
07:41C'est peut-être un peu moins facile
07:42de se moquer de soi-même.
07:44Et peut-être mes origines anglo-saxonnes
07:46me font dire que moi,
07:46je n'ai aucun problème.
07:47Ceux qui me connaissent le savent.
07:48Je n'ai aucun problème
07:49à me moquer de moi-même.
07:50Et dans cette pièce,
07:52c'est le cas.
07:53C'est même le cas
07:53quasi systématiquement.
07:55Il n'y a pas de...
07:56Il y a une trame,
07:57mais la pièce n'est pas sérieuse,
07:59au sens...
07:59C'est une pièce drôle, comique,
08:01qui est très...
08:02Enfin, qui est très engageante,
08:03qui est très...
08:04Moi-même...
08:05Je vais vous dire,
08:06c'est drôle parce que
08:07moi-même et Philippe aussi,
08:08quelquefois, on rit.
08:10Là aussi, il faut faire attention.
08:11Il ne faut pas trop rire.
08:12Le public aime bien
08:13quand on rit 5, 5, 10 secondes,
08:15mais il ne faut pas trop rire.
08:16Moi, je n'aime pas trop
08:17les faux rires sur scène.
08:18Je trouve que ce n'est pas...
08:19On exclut le public.
08:20C'est d'ailleurs la raison
08:21pour laquelle nous nous vouvoyons
08:22également parce qu'on se vouvoie
08:24à l'antenne,
08:24donc on se vouvoie
08:25parce que sinon,
08:26on exclut le public.
08:27Donc, tout ça,
08:27ce sont des codes...
08:28On fait pareil dans toutes les radios.
08:29Exactement, exactement.
08:31Voilà, ils nous arrivent
08:32de nous tutoyer dans la vie.
08:34Les auditrices,
08:35les auditeurs feront tout.
08:36C'est très bien
08:37parce que comme ça,
08:38on n'exclut pas l'auditeur
08:39et en l'occurrence,
08:40le spectateur.
08:41Et alors,
08:42si vous deviez résumer
08:43donc sa patine à Tokyo,
08:44Nelson Montfort,
08:44en une phrase,
08:45qu'est-ce que ça serait ?
08:47C'est une comédie drôle,
08:52légère
08:53et en même temps tendre
08:55parce que c'est vrai
08:56qu'il y a beaucoup d'amitié
08:56entre les deux personnages
08:57et là,
08:58nous n'avons pas à nous forcer.
08:59Dans la fausse
09:00et dans la vraie vie, quoi.
09:01Exactement.
09:02Julie Terroni,
09:04je rappelle,
09:04on parlait de votre guide
09:06des maîtres restaurateurs,
09:07vous êtes vraiment
09:07dans le savoir-faire
09:08de notre patrimoine vivant.
09:09Quand un chef compose un plat,
09:11il raconte une histoire,
09:12vous, vous êtes là
09:13pour le valoriser,
09:13valoriser cette histoire aussi.
09:15Quand Nelson Montfort,
09:16il commente un exploit,
09:17il fait vibrer le public
09:18un peu comme
09:18quand il monte sur scène aussi.
09:20Finalement,
09:21c'est chacun à votre manière
09:22une célébration du talent
09:24en fait
09:24et de la sensibilité.
09:26C'est ça que vous nous racontez.
09:27Exactement.
09:28Nous,
09:28ce qu'on essaie de mettre en exergue,
09:29c'est justement
09:29le côté multisensoriel
09:31du talent
09:31dans la cuisine
09:32comme dans l'artistique
09:34ou dans le sport.
09:35Et justement,
09:36à travers nos vidéos immersives,
09:37le guide
09:37et tout ce qu'on a mis en place
09:38comme l'application,
09:40c'est fait pour ça,
09:41c'est montré aussi
09:42l'histoire de vie
09:43la passion,
09:45le cheminement
09:46que le talent a pu avoir
09:48avant de livrer ce plat-là
09:49et puis ensuite
09:50de découvrir justement
09:51le vif d'expériences
09:52surtout culinaires
09:53qui se rapprochent
09:54à son savoir-faire
09:55et à son savoir-vie.
09:56Et donc,
09:57cette immersion,
09:57elle permet cette authenticité
09:59aussi dont nous parlait Nelson
10:00qui va toucher le cœur des gens
10:01en fait
10:01parce que c'est aussi ça,
10:02c'est pas que le goût
10:03bien sûr,
10:04c'est de faire vibrer l'autre,
10:05c'est de l'emmener en voyage,
10:06c'est de lui faire découvrir
10:06des nouveaux produits
10:07ou parfois
10:07lui faire redécouvrir des produits
10:09à travers des expériences
10:10auxquelles on n'aurait pas imaginé
10:12peut-être vivre chez soi
10:13ou ailleurs.
10:14C'est ça le talent d'un chef
10:15en fait,
10:15c'est de nous transporter
10:16dans son univers.
10:18C'est un peu ça le talent
10:19d'un bon comédien sur scène
10:21ou d'un bon commentateur
10:22de match aussi,
10:22j'ai envie de dire Nelson,
10:23c'est de nous en transporter
10:24dans l'énergie du moment,
10:26dans l'univers qu'il nous propose,
10:27etc.
10:29En ce qui concerne,
10:30disons que le sport
10:31et la télévision,
10:31on dit que le commentateur
10:32a du talent
10:33quand l'événement a du talent.
10:34C'est-à-dire que bon,
10:35une finale de 100 mètres olympiques,
10:37de toute façon,
10:37vous ne pouvez pas pouvoir
10:38beaucoup lasser le téléspectateur
10:42mais un événement
10:44qui est fort,
10:46celui qui l'accompagne
10:48devient également.
10:49Ce qui est plus difficile,
10:50c'est quand c'est un événement
10:51moyen.
10:51Voilà, exactement.
10:52Et d'ailleurs,
10:53au théâtre,
10:53c'est exactement pareil.
10:54Le plus,
10:55c'est ce que disait Jean Gabin,
10:56d'ailleurs.
10:56Le texte, le texte,
10:57le texte,
10:58et c'est tout à fait vrai.
10:59C'est tout à fait vrai.
11:00Le texte que nous interprétons
11:02est drôle,
11:03il est très drôle.
11:04On l'a interprété
11:05jusqu'à présent
11:06une trentaine de fois.
11:07J'en rie encore.
11:08En plus,
11:09le Japon se prête beaucoup
11:11à des jeux de mots
11:12du genre
11:12qu'est-ce que vous avez pensé
11:14de cette performance
11:18ni bon ni mauvais.
11:19Ça marche.
11:20Il y en a d'autres.
11:21Je suis très bon public.
11:23Comment on fait ça ?
11:23Justement,
11:25du coup,
11:25en voyant ce spectacle,
11:26vous n'aurez aucun sushi
11:27à vous faire.
11:29Ça regorge
11:31de ce sushi.
11:32Ça marche, ça marche.
11:32Oui, bah oui.
11:36Mais ça regorge de cela
11:38et le public adore ça.
11:39On adore, nous aussi.
11:42Allez, le dimanche à 19h,
11:43on ne se repose pas,
11:44on s'inspire sur Sud Radio
11:45et puis c'est excellent.
11:46On va vous retrouver tout de suite
11:47avec le journaliste,
11:48présentateur et comédien
11:50Nelson Montfort
11:51et la fondatrice
11:51de Terroni Agency
11:52et de l'indépendante production,
11:54Julie Terroni.
11:55Quel programme ?
11:56Allez, à tout de suite.
11:59Sud Radio, c'est excellent.
12:00Judith Bélair.
12:01Merci d'être avec nous
12:02sur Sud Radio.
12:03Vous avez du goût
12:04et ça, c'est excellent.
12:05Allez, ce soir,
12:06vous êtes avec Nelson Montfort
12:07à l'affiche de Sapatin
12:08à Tokyo avec Philippe Candeloro,
12:10très bientôt commentateurs,
12:11tous les deux,
12:11du patinage artistique
12:12des JO de Milan sur W9.
12:15On va revenir dessus.
12:15Puis à ses côtés,
12:16Julie Terroni,
12:17fondatrice de Terroni Agency
12:18et de l'indépendante production
12:19qui accompagne
12:20l'Association française
12:21des maîtres restaurateurs
12:22dans la conception,
12:23la mise en lumière
12:23de la nouvelle édition
12:25de leur guide,
12:25le guide des maîtres restaurateurs
12:272025-2026.
12:28Bienvenue,
12:29si vous nous rejoignez.
12:31Alors, ce guide,
12:31ma chère Julie,
12:33qui est produit
12:35par l'Association française
12:36des maîtres restaurateurs,
12:36je viens de le dire,
12:37c'est plus de 1000 adresses,
12:38c'est 14 régions.
12:40Et ce qui est très intéressant,
12:41c'est que c'est vraiment
12:42des établissements
12:42qui sont engagés
12:43pour une cuisine faite maison
12:44à base de produits bruts et frais
12:46et puis en circuit court.
12:47Ça, c'est la base.
12:48C'est la base.
12:50Alors, expliquez-nous
12:50pourquoi c'est la base.
12:51Alors, pourquoi c'est la base ?
12:52Parce qu'en fait,
12:53on se rend compte aujourd'hui
12:54qu'on a besoin de savoir
12:54d'où viennent les produits
12:55et justement,
12:56les maîtres restaurateurs
12:57militent pour que les produits
12:58soient dans la région,
12:59dans le secteur.
13:00Et donc, nous,
13:01on est partis en immersion
13:01justement parmi ces adresses
13:03pour voir un petit peu
13:04comment ça se passait.
13:05Et très souvent,
13:06on se rend compte
13:06que par exemple,
13:07à Lille,
13:07à Bayeul,
13:09pardon,
13:09dans les Hauts-de-France,
13:09j'ai rencontré Momo
13:10qui m'a fait découvrir
13:11le couscous aux endives.
13:13Mais avant de le faire découvrir,
13:14on est partis dans un potager
13:15récupérer les ingrédients
13:17dont on avait besoin
13:18qui étaient à quelques minutes
13:19de chez lui
13:19et il m'a créé comme ça
13:21un couscous incroyable.
13:22et il a été champion
13:23du monde du couscous.
13:24On peut le savoir.
13:25Et en fait,
13:25chaque adresse comme ça
13:26que j'ai pu découvrir
13:27grâce à ce guide,
13:28grâce à l'application,
13:29c'est une expérience nouvelle
13:30qui finalement évolue
13:31au fur et à mesure des saisons
13:33et qui crée tout le temps
13:34finalement l'expérience gustative
13:36mais aussi dans l'accueil
13:37parce que les maîtres restaurateurs,
13:39c'est le travail qui est en salle,
13:41le travail qui est en cuisine
13:42et puis le travail aussi
13:43de la passion
13:44pour les producteurs engagés
13:46jusqu'à votre assiette finalement.
13:47C'est vraiment du champ à l'assiette.
13:49C'est vraiment un tout quoi.
13:50Alors vous,
13:51vous êtes,
13:51je l'ai dit,
13:52fondatrice de Terronia Agency
13:53de l'indépendante production.
13:55Vous faites de la création
13:55d'expériences visuelles immersives.
13:57C'est comme ça
13:58que vous avez commencé
13:58à travailler avec
13:59les maîtres restaurateurs.
14:00Quand vous parlez,
14:01quand vous dites immersive,
14:02qu'est-ce que ça veut dire exactement ?
14:03Vous êtes en immersion totale
14:04pendant un certain temps
14:05dans la cuisine en question ?
14:07Alors nous,
14:08oui effectivement,
14:08on part en tournage,
14:09on part en immersion
14:10dans les cuisines,
14:11dans la vie du restaurateur,
14:12dans la vie de son restaurant,
14:14de ce qu'il propose en fait.
14:15Pour comprendre sa mécanique de pensée,
14:17pour comprendre aussi
14:18le message qu'il y a envie d'offrir.
14:20Et c'est ça qui est beau,
14:21c'est qu'on arrive à mettre en lumière
14:22son parcours,
14:23sa passion,
14:24ses engagements,
14:25de rencontrer aussi
14:26les producteurs locaux,
14:27puis les marques partenaires
14:28qui nous aident aussi
14:29à faire connaître tout ça.
14:31Et à chaque fois,
14:31c'est une expérience nouvelle
14:32qui nous rappelle en fait
14:34que tout est possible
14:35et que finalement,
14:36aujourd'hui,
14:36on se rend compte
14:37qu'on est dans une société
14:38quand même
14:38où les prix augmentent
14:40et on a besoin,
14:41on nous impose
14:42de faire un choix.
14:43Et moi,
14:43je pars du principe
14:44où aller chez un maître restaurateur,
14:46c'est un choix engagé
14:47parce que c'est finalement,
14:48on est sûr de vivre
14:49une belle expérience.
14:50On est tous amenés
14:51à aller dans les restaurants,
14:52que ce soit pour célébrer...
14:53C'est une fois par semaine
14:53que cinq,
14:54c'est ça que vous dites en fait.
14:54Exactement,
14:55mais il y a tous les budgets,
14:56c'est-à-dire que
14:56les maîtres restaurateurs,
14:57ça part vraiment
14:58du restaurant de quartier
14:59jusqu'à l'étoilé,
15:00donc c'est accessible
15:01à toutes les bourses.
15:02Et puis d'ailleurs,
15:03il y a aussi pas mal
15:03de petites recettes
15:04dans votre guide
15:05qui donnent bien faim
15:06et j'ai remarqué
15:06que vous mettez bien en avant
15:08les cuisines d'outre-mer,
15:10des outre-mer,
15:17mais l'idée,
15:18c'est vraiment
15:18de faire un tour global
15:19de la France,
15:20même de la France d'outre-mer,
15:21mais un tour gourmand.
15:22Exactement, gourmand,
15:24plein de passion
15:25parce qu'on rencontre
15:26des humains,
15:27des talents qui sont passionnés,
15:29inspirants et inspirés.
15:31Et du coup,
15:32quand on découvre une adresse,
15:34d'ailleurs que je vous inviterai
15:35à venir découvrir avec moi aussi.
15:36Avec plaisir.
15:37Et puis pareil pour Nelson,
15:38si le temps le permet.
15:39Toujours prête moi.
15:40Vous allez vivre
15:41une expérience inoubliable.
15:42Voilà, exactement.
15:43Inoubliable parce que
15:44vous êtes dans l'accueil.
15:45Quand on va dans un restaurant,
15:46aujourd'hui,
15:46on a besoin d'être accueilli,
15:47de se sentir attendu.
15:48En fait, c'est un rendez-vous
15:49qu'on a avec le chef
15:49et le chef a rendez-vous avec nous.
15:51Et dans toutes les adresses
15:52de ce réseau-là,
15:53c'est comme ça
15:53que l'expérience se déroule.
15:55Donc, que ce soit
15:56en France métropolitaine,
15:58en Corse
15:58ou bien dans les Outre-mer,
16:00l'expérience est la même
16:01sauf dans les assiettes,
16:03évidemment,
16:03puisque tout correspond
16:05au produit du secteur
16:06et à l'imagination du chef.
16:09Alors, ce qui est intéressant aussi,
16:10c'est qu'on en parle beaucoup
16:11du savoir-faire à la française.
16:12Là, on parle de tradition culinaire,
16:14finalement.
16:14C'est vraiment ça aussi.
16:15C'est-à-dire qu'il y a une tradition
16:16qui se transmet
16:18et puis qui évolue aussi
16:19avec son temps, bien entendu.
16:21Mais c'est quand même ça.
16:22Il y a un patrimoine vivant
16:23incontournable dans ce pays
16:25que vous prenez plaisir
16:26à valoriser, en fait.
16:27C'est ça.
16:27Ils font rayonner
16:28cette tradition,
16:29cette culture en France
16:30et puis aujourd'hui
16:31à travers le monde aussi
16:31parce qu'on en parle.
16:33Ce qui est intéressant,
16:34en fait,
16:34dans les maîtres restaurateurs,
16:35c'est qu'on a
16:36la cuisine authentique française,
16:38mais on a aussi
16:39des talents
16:39qui sont issus
16:40du monde
16:41et qui vont réadapter
16:43leurs recettes
16:43tout en gardant
16:44une forme d'authenticité.
16:45En fonction de la région
16:45où ils se trouvent, en fait.
16:46Exactement,
16:46comme le fameux couscous
16:47aux endives
16:48ou encore
16:49les cèdres du Liban
16:50à Paris qui, eux,
16:51c'est une cuisine spécialisée
16:52libanaise,
16:53mais qui vont intégrer
16:54des produits locaux
16:55issus de la région
16:56et de la France.
16:56Donc, c'est intéressant
16:57de voir comment
16:58ils peuvent réinventer
16:59certaines recettes
16:59et nous faire à chaque fois
17:00vivre une expérience différente
17:01selon les cultures
17:03et selon les traditions
17:04que nous connaissons bien.
17:05Et puis, il y a aussi
17:06une valorisation
17:06de notre agriculture,
17:08de notre élevage,
17:09à travers ces bons produits-là.
17:11Exactement.
17:11Je sors d'une immersion
17:13justement chez les agriculteurs.
17:15J'ai été voir
17:15la volaille festive
17:16du côté du Mans.
17:18Figurez-vous.
17:19Et ça m'a permis
17:19de vraiment découvrir
17:20comment les agriculteurs
17:22parlent de la même passion.
17:23C'est-à-dire qu'ils donnent
17:24leur vie pour leurs animaux,
17:25leur amour
17:26et on le ressent
17:26puisque finalement
17:27quand on les déguste ensuite...
17:29En fait, la zone,
17:30quand elle n'est pas nerveuse,
17:31c'est qu'elle a été bien élevée.
17:32Et bien voilà,
17:32on sent qu'il y a quelque chose
17:33qui est différent
17:34et c'est ça qui est beau
17:35que ce soit à travers
17:36les légumes, les fruits.
17:37On sent qu'on s'est fait
17:39avec amour
17:39et c'est ça qu'on essaie
17:41de transmettre aujourd'hui.
17:42C'est cet amour
17:43pour les aliments.
17:44C'est le fait
17:44que ce soit accessible
17:45à tous aussi
17:46et puis encore une fois
17:48de faire des nouvelles
17:48parce qu'encore une fois
17:49il y a aussi tous les prix
17:50dans ce livre.
17:51Il y a tous les prix.
17:51C'est incroyable.
17:52Mais moi, je me suis fait surprendre.
17:54Des fois, je me suis dit
17:54c'est incroyable quand même
17:55que dans ce réseau-là,
17:57on se retrouve parfois
17:58à avoir des prix
17:59qui sont limite en dessous
18:00de ce qu'on aurait imaginé
18:01parce que ce sont des maisons,
18:03des grandes maisons
18:04ou alors parce que
18:05c'est une gastronomie
18:06qu'on n'aura peut-être pas
18:07imaginer à ce tarif-là.
18:10Donc, finalement,
18:12c'est un bon équilibre.
18:13C'est la justesse.
18:14Les maîtres restaurateurs,
18:15pour moi, aujourd'hui,
18:15c'est ça.
18:16C'est l'équilibre
18:17entre le goût,
18:18la passion et les finances.
18:19Ça donne faim,
18:20Nelson Monfort.
18:21Quand on l'écoute parler.
18:21J'écoute tout ceci
18:23avec passion.
18:25À quand, d'ailleurs,
18:25une radio olfactive ?
18:26Je suis d'accord.
18:28C'était un très bon teasing
18:29de ma question
18:30parce que,
18:31vu que Julie
18:31est productrice
18:32d'expériences immersives,
18:34c'est un peu logique
18:35pour vous
18:35de traduire aussi
18:37en images
18:37ce savoir-faire sensoriel
18:39dont nous parle Nelson.
18:41Exactement.
18:41Alors, dans des événements,
18:42effectivement,
18:43on a réussi
18:44à faire vivre
18:45l'expérience
18:46à travers
18:46les multisens,
18:48l'odorat,
18:48l'ouïe,
18:49le goût
18:50et la vue.
18:52Et c'est vrai
18:52qu'aujourd'hui,
18:53on étudie
18:53la possibilité
18:55de pouvoir traverser
18:55les écrans.
18:56Du coup,
18:57on essaye.
18:58Le futur is now.
19:00Ah ouais,
19:00ça,
19:00ce serait formidable.
19:01Mais je crois
19:02que les japonais
19:03sont déjà bien partis
19:04sur la question.
19:05On va avoir
19:06le don
19:06d'ubiquité
19:08bientôt,
19:08dis donc.
19:09Vous, Nelson,
19:10vous racontez
19:10la France du sport,
19:11Julie Terroni,
19:12la France du goût,
19:13j'ai envie de dire
19:13cocorico aujourd'hui,
19:14non ?
19:15Parce qu'on est
19:15quand même
19:16fiers de notre pays.
19:16Je pense que,
19:17oui.
19:18Dans une époque morose
19:20où tout le monde
19:20se plaint et tout,
19:21c'est important de dire
19:21qu'il y a des belles choses,
19:22il y a des choses
19:22qui se passent bien,
19:23il y a des choses de goût,
19:24il y a du rire,
19:25il y a tout ça.
19:25Je pense que les gens
19:26se plaignent davantage
19:27de la classe politique
19:28que de leur pays.
19:30Je crois que les gens
19:30aiment leur pays.
19:32Et qu'est-ce qui fait
19:35l'essentiel de ce pays ?
19:36C'est un petit peu
19:37quand même la gastronomie,
19:38l'art de vivre,
19:40enfin tout ça en fait.
19:41L'histoire,
19:41la géographie,
19:42enfin tout,
19:42la haute couture,
19:44enfin tout ça,
19:44tout ça ne disparaîtra pas.
19:46Tout ça,
19:47je pense même
19:48qu'il y a peut-être
19:48encore plus un désir
19:49d'aller...
19:50De revenir à l'authenticité.
19:51Je pense vraiment,
19:52c'est pour ça que j'écoute
19:53Julie avec beaucoup d'intérêt.
19:54Authenticité, Julie,
19:56c'est vraiment le terroir quoi.
19:57Oui, c'est le terroir.
19:58Les pieds dans la terre.
19:59C'est la base.
20:00C'est-à-dire,
20:00c'est vraiment du champ
20:01à l'assiette.
20:02Et alors,
20:03vous travaillez
20:04avec Alain Fontaine
20:05qui est président
20:05de l'Association française
20:06des maîtres restaurateurs.
20:09Qu'est-ce qu'ils font
20:09exactement dans cette association ?
20:11Ils mettent en lumière
20:12justement le savoir-faire,
20:13le geste métier,
20:15ce qu'on fait aussi
20:15dans nos vidéos,
20:17les talents issus
20:17de tous les territoires français
20:19qu'on a cités tout à l'heure,
20:21le fait aussi
20:22de respecter le produit,
20:24le circuit court,
20:25de respecter aussi
20:26sa clientèle,
20:27ses équipes,
20:27parce qu'on a tendance
20:28à avoir des images
20:29parfois de la cuisine,
20:32je dirais,
20:33peut-être un peu négatives
20:34par rapport à tout ce
20:35qu'on a pu voir dans l'histoire.
20:37Et en fait,
20:37chez les maîtres restaurateurs,
20:38c'est ça.
20:39C'est le respect
20:39des uns des autres,
20:40c'est le produit,
20:41c'est les valeurs,
20:43mais qui sont mises
20:43en application au quotidien.
20:45C'est limite normal.
20:46Ça devrait être normal d'ailleurs
20:47de pouvoir le faire.
20:48Et c'est un titre,
20:50c'est le seul titre
20:51d'État en France
20:53qui a été créé en 2007.
20:54Donc c'est important aussi
20:55de le préciser.
20:56Et ça dure pour 4 ans,
20:57c'est renouvelable.
20:58Tout à fait.
20:58Et en fait,
20:59les charges,
20:59elles sont strictes,
21:00c'est ce que vous disiez,
21:01professionnisme,
21:01alors je lis ce que j'ai
21:02sous les yeux,
21:03qualification du chef,
21:04utilisation de produits frais,
21:05locaux transformés sur place,
21:06cuisine 100%,
21:07faite maison,
21:08qualité du service en salle.
21:09Et puis on imagine
21:10que la décoration
21:11et l'endroit où on est accueilli
21:12jouent énormément aussi.
21:13Tout à fait.
21:14Est-ce que n'importe qui
21:15peut devenir un maître restaurateur ?
21:16N'importe quel restaurateur ?
21:17Un restaurateur à la demande.
21:19C'est-à-dire que ce n'est pas
21:19l'association qui va aller
21:20les chercher,
21:20c'est le restaurateur
21:21qui aura envie
21:22de faire cette démarche-là.
21:24Et ensuite,
21:24il va passer à un audit
21:25dans lequel il va avoir
21:26une série de vérifications,
21:29un audit.
21:30Donc c'est quand même
21:30quelque chose d'assez
21:31sérieux et carré.
21:34À partir du moment,
21:35il a réussi,
21:36je crois qu'il y a 30 étapes
21:37à peu près,
21:38d'après un des restaurateurs.
21:39Ah oui ?
21:40Ah oui, oui.
21:4130 étapes,
21:42c'est énorme.
21:42C'est énorme.
21:43À partir du moment,
21:45tout ça,
21:45il devient maître restaurateur
21:48et il s'engage
21:48à respecter
21:50tous les codes
21:51de la gastronomie,
21:52du savoir-faire
21:53et du métier.
21:54Et pourquoi ?
21:54Comment vous êtes tombée
21:55là-dedans, vous ?
21:56Le biais des rencontres.
21:57Moi, j'ai construit ma vie
21:58sur les rencontres.
21:59J'ai eu cette chance extraordinaire.
22:00Vous êtes orientée vers le goût
22:01parce que c'est aussi
22:01une passion chez vous ?
22:02Parce que je suis picurienne
22:04et que j'ai créé
22:05mon propre job
22:05en créant des expériences
22:07un petit peu multisensorielles
22:08depuis que j'ai commencé.
22:09Et il s'avère que
22:10la gastronomie,
22:11le sport,
22:12tout ça,
22:12c'est le bien-être.
22:13Donc, ça fait partie, moi,
22:14de mon métier
22:14dans le domaine
22:16de l'expérience.
22:17On va dire ça comme ça.
22:18Et puis, parmi ces expériences,
22:19j'ai rencontré Alain Fontaine,
22:20le président
22:21qui m'a transmis sa passion
22:23et qui m'a dit
22:24je vais te faire découvrir
22:25mon milieu,
22:27ma vision des choses,
22:28ma gastronomie.
22:29Et c'est comme ça
22:30qu'au départ,
22:30je suis partie en immersion
22:31à ses côtés comme ça.
22:33Et puis, finalement,
22:34je me suis rendu compte
22:34qu'on a le même ADN
22:35dans la façon de faire
22:36et puis ça m'a inspirée.
22:37Et puis, du coup,
22:38est née, à partir de là,
22:39les vidéos immersives
22:40sur Internet.
22:41Et puis, ensuite,
22:42le guide tout public
22:43parce que ce guide-là
22:44est disponible en kiosque
22:45mais aussi en e-book
22:47si vous le souhaitez
22:48pour le côté digital.
22:49Il coûte 9,90 euros.
22:51Exactement.
22:51Et il y a aussi
22:52l'application, effectivement.
22:53Et il y a l'application
22:54qui est géniale
22:54parce qu'elle vous géolocalise
22:55et ensuite,
22:56elle vous transmet
22:57toutes les adresses
22:58qui sont dans votre secteur.
22:59Donc, c'est très, très pratique.
23:00Et moi, je peux vous assurer
23:01que je suis toujours en vadrouille
23:02et que mes équipes
23:03sont ravies
23:03de pouvoir découvrir
23:04les adresses.
23:05C'est un jour de France
23:05gustatif grâce à vous.
23:06Allez, il est 19h
23:08et vous savez...
23:09Enfin, il n'est pas 19h,
23:10il est un peu plus que ça d'ailleurs
23:11mais à 19h le dimanche,
23:12Sud Radio célèbre.
23:13Celles et ceux
23:13qui incarnent l'excellence
23:14ce soir, c'est excellent.
23:16Accueille Nelson Montfort,
23:17la voix du sport
23:18qui est devenue acteur.
23:19Puis Julie Terroni,
23:20fondatrice de Terroni
23:20et l'issue de l'indépendante production.
23:22Puis vous,
23:22vous restez avec nous.
23:25Sud Radio, c'est excellent.
23:27Judith Bélair.
23:28Parce qu'il y a
23:28mille façons d'être excellent
23:30mais une seule émission
23:31pour le raconter,
23:31c'est excellent.
23:32Sur Sud Radio,
23:33Nelson Montfort est avec nous
23:34ce soir à l'affiche
23:35de sa patine à Tokyo
23:36avec Philippe Candeloro.
23:37Puis bientôt tous les deux
23:38derrière les micros
23:39pour commenter le patinage artistique
23:40des JO de Milan sur W9.
23:42Puis aussi Julie Terroni,
23:43fondatrice de Terroni Agency
23:44de l'indépendante production
23:45qui signe la mise en lumière
23:47du guide des maîtres restaurateurs
23:482025-2026
23:49avec l'association française
23:51des maîtres restaurateurs.
23:52Bon, Nelson,
23:53on va en parler quand même
23:54bientôt de retour
23:54pour commenter
23:56le patinage artistique
23:57pour les JO de Milan.
23:58C'est quand ça ?
23:59Sur W9 ?
24:02Donc Milan,
24:02Milan, Cortina,
24:03d'Ampezzo,
24:04Milan donc pour la glace
24:05et Cortina d'Ampezzo
24:06pour la neige,
24:07le ski.
24:08C'est du 6-7 février
24:12jusqu'au 22-23 février.
24:13Les vacances d'hiver quoi,
24:14grosso modo.
24:14Exactement.
24:16Oui, alors effectivement,
24:16nous avons une jolie proposition
24:18d'une chaîne.
24:20Oui, parce que vous êtes
24:20parti de France Télé,
24:21on le sait,
24:22on peut le dire.
24:22Je continue à travailler
24:24avec Michel Drucker
24:25le dimanche après-midi,
24:26mais je suis parti,
24:27disons, à plein temps.
24:28De vous-même,
24:29c'est important de le dire.
24:30Oui, c'est très important
24:31de le dire parce que,
24:32oui, je trouvais que,
24:34pour faire court,
24:35je trouvais qu'après les JO
24:36de l'an dernier,
24:37donc à Paris,
24:38je trouve que c'était
24:38le bon moment.
24:39Qu'est-ce que je vais avoir
24:41de mieux ?
24:41Oui, c'est ça.
24:42La boucle est bouclée.
24:43Oui, exactement.
24:44Qu'est-ce que je vais avoir
24:45de mieux que des JO
24:46organisées en France,
24:47dans ma ville en plus ?
24:48En plus, des JO
24:49qui ont été vraiment superbes.
24:50Magnifique quoi.
24:51Je me suis dit,
24:51voilà, c'est peut-être
24:52le bon moment de tirer
24:53une certaine forme de révérence
24:54et là, j'ai plein,
24:56plein d'activités,
24:57donc je suis très,
24:58très heureux.
24:59Et vous savez,
25:00c'est drôle,
25:00je pense que cette phrase,
25:01que je connais,
25:02votre sensibilité,
25:03je pense que cette phrase
25:04va vous plaire.
25:05Le téléphone sonne peut-être
25:06un peu moins,
25:07mais il sonne mieux.
25:07Ah oui,
25:08je vois très bien ce que c'est.
25:09Mais c'est exactement ça.
25:10C'est exactement ça.
25:13Voilà,
25:14c'est de pouvoir,
25:16la plupart du temps,
25:17pas toujours,
25:18mais choisir les gens
25:19avec lesquels on a envie
25:19de travailler.
25:21C'est un grand privilège.
25:22Oui, c'est un grand privilège.
25:24Alors,
25:25ce n'est pas systématique,
25:26mais en tout cas,
25:26c'est beaucoup plus souvent
25:27le cas qu'avant.
25:28Et donc,
25:29j'en suis très heureux.
25:30Et Philippe,
25:31dont on parlait tout à l'heure,
25:32on est l'incarnation.
25:32Oui, parce que vous ne lâchez plus
25:33tous les deux, en fait.
25:34Alors voilà,
25:34c'est-à-dire que,
25:36oui, nous sommes paxés,
25:37en fait.
25:39On apprend en scoop.
25:40Nous sommes paxés,
25:41voilà,
25:42exactement,
25:43pour le meilleur
25:44et pour le rire.
25:46Voilà.
25:47Alors,
25:48un petit mot,
25:48il y a deux autres petites choses.
25:49Il y a votre nouvelle édition
25:50de cahier de vacances
25:51pour adultes
25:52que vous préparez,
25:53là, vous avez dit
25:53début avril,
25:54ça sort.
25:55J'avais envie de dire
25:56pourquoi...
25:56Ils sont en écriture.
25:57Ah.
25:57Oui, parce que s'il veut sortir
25:58au mois d'avril,
26:00début avril,
26:00il faut qu'il soit remis
26:02en décembre même.
26:04Avant la fin de l'année.
26:05Oui.
26:06Et alors,
26:07est-ce que vous voulez
26:07nous réapprendre
26:08à apprendre ?
26:11Nous,
26:11les adultes.
26:13Alors,
26:13en fait,
26:13quand je dis,
26:14quand je mets adulte,
26:15il y a une forme de comment,
26:17un petit peu de...
26:18C'est drôle,
26:19de dérision.
26:20Oui.
26:20Parce que le guide va de...
26:21La question n'était pas
26:22très sérieuse.
26:23de 7 ans.
26:24C'est ça.
26:24Donc,
26:24je ne suis pas sûr
26:25qu'on ait tellement de lecteurs
26:26centenaires.
26:28Oh,
26:29sait-on jamais.
26:29S'est-on jamais,
26:30exactement.
26:30Mais en face,
26:31voilà,
26:31c'est un guide
26:32qui est très ludique
26:34et qui...
26:34Ben, allez,
26:35je vais vous poser une question.
26:36C'est pas une question piège.
26:37Allez-y.
26:37À mon avis,
26:38les deux,
26:38vous êtes capables de répondre.
26:39Et vos auditeurs,
26:40tous.
26:41Qui est le tennisman espagnol
26:43qui a gagné 14 fois
26:44le tournoi dans l'Angaros ?
26:45Nadal.
26:45Ben voilà,
26:46vous êtes trop forte.
26:46Vous êtes qualifié
26:48pour la deuxième semaine.
26:49Ok.
26:49Je constate que vous avez été
26:50plus rapide que Julie.
26:52Qui est le recordman du monde
26:53du 100 mètres de course ?
26:55Usain Bolt.
26:57Bravo.
26:57Ben,
26:57vous êtes très forte.
26:58Oui,
26:59non,
26:59mais là,
26:59c'est des grandes stars.
26:59Non,
27:00effectivement,
27:01là,
27:02c'est des questions faciles.
27:02Il y a des questions
27:03un peu plus difficiles.
27:04Le plus pointu,
27:04il va avoir du mal.
27:05Un peu plus difficile.
27:06Allez-y,
27:06encore une.
27:07Dernière question.
27:08Qui est le...
27:09Ah,
27:10c'est là.
27:10Qui est le skieur français ?
27:12Le skieur français,
27:13comme là,
27:13il s'agira des Jeux d'hiver,
27:15qui a remporté
27:15trois médailles d'or olympiques
27:17aux Jeux olympiques de Grenoble.
27:19Jury,
27:20aidez-moi !
27:20Ah,
27:21là,
27:21c'est plus difficile.
27:22Vous m'avez perdu.
27:23Quand je peux vous lire son nom,
27:25il s'agit donc de Jean-Claude Killy,
27:26je pense que c'est un nom,
27:27voilà,
27:27que vous connaissez probablement.
27:29Oui.
27:29Ben sinon,
27:30voilà.
27:30Je suis quand même moins savante que vous.
27:31Non,
27:32non,
27:32enfin,
27:32voilà,
27:32il y a des questions
27:33de plus ou moins
27:34qui est le recordman du monde.
27:36Non,
27:36moi,
27:36j'arrête là.
27:36On ne s'en sort plus.
27:40Bon,
27:41il y a un autre truc que vous avez fait
27:42et que vous referez peut-être un jour,
27:44c'est que vous avez pas mal chanté Brassens,
27:45vous Nelson,
27:46j'ai appris ça à Antenne tout à l'heure.
27:48Oui,
27:48c'est un artiste,
27:52c'est drôle,
27:52vous qui recevez souvent des artistes,
27:55on dit parfois qu'il faut séparer l'homme de l'œuvre.
27:59Là,
27:59nous sommes face à un bloc de générosité
28:02et pour moi,
28:04donc je compte sa vie
28:06à travers ses principales chansons
28:07avec le saxophoniste Fred Carato
28:10et trois autres musiciens.
28:12Nous avons des dates qui arrivent,
28:13nous en avons une autre,
28:14nous en avons eu à Castelnaudary
28:16le 14 décembre
28:17et à Nîmes le 18 décembre.
28:19Et alors,
28:19il y a un truc un peu sympa
28:20qui s'est passé hier du coup,
28:22c'est qu'il y a eu l'allée Raymond Devos
28:23qui a été inaugurée,
28:25c'est dans le 15ème.
28:26Dans le parc Georges Brassens,
28:27Paris 15ème.
28:28Effectivement.
28:29Et ça,
28:29je trouve que c'est une super,
28:30une très très belle initiative
28:32dont s'est entre autres
28:33occupée notre amie Cécile Laligand
28:35parce que ces deux hommes
28:36s'entendaient très très bien.
28:38Que l'on salue.
28:39Ces deux hommes s'entendaient
28:40très très bien.
28:41Devos était un peu musicien aussi,
28:43pas autant que Georges,
28:45mais ces deux hommes
28:46avaient tout pour s'entendre.
28:47Oui,
28:47très amis.
28:49De toute façon,
28:49je pense qu'avec Georges,
28:50c'était difficile de ne pas être amis.
28:52C'est quelqu'un...
28:53Je raconte des anecdotes
28:55sur sa vie
28:56dans ce spectacle
28:57qui sont des anecdotes.
28:59À un moment donné,
29:00il prête de l'argent à un ami.
29:01Enfin,
29:02pour lui,
29:02en l'occurrence,
29:03il le donne.
29:04Et l'ami s'assoit à table
29:05et lui signe
29:06une sorte de reconnaissance
29:07de dette,
29:08etc.
29:08Et Georges lui dit
29:09« Mais qu'est-ce que tu fais ? »
29:11Il dit « Je signe quelque chose
29:12parce qu'au cas où il m'arriverait
29:13quelque chose... »
29:14Il dit « Mais au cas où il t'arriverait
29:15quelque chose,
29:16tu crois que c'est l'argent
29:17que je regretterais ? »
29:18Ça, c'était Georges Brassens.
29:19Et des anecdotes comme ça,
29:20il y en a des centaines.
29:21Très élégant.
29:22Il y en a des centaines.
29:22Il était profondément comme ça.
29:24J'adore, Georges Brassens.
29:25Et pour moi,
29:26voilà,
29:27pour moi,
29:28de raconter...
29:28Ça réécoutait à vos enfants,
29:30vous qui nous écoutez.
29:31Très, très important.
29:31Oui, parce qu'il y a autre chose
29:32que le rap aujourd'hui
29:33qu'on peut écouter.
29:34Je pense que nous sommes d'accord.
29:37Mais voilà,
29:38Georges,
29:39c'était tout simplement
29:40un homme majuscule.
29:42J'aime bien cette phrase.
29:43Un homme majuscule.
29:44C'est très beau.
29:45Après ça...
29:46Et qui aimait beaucoup le terroir,
29:47d'ailleurs.
29:47Qui aimait beaucoup...
29:48Vous savez,
29:48de la région de Sète ?
29:49Je ne sais pas si dans le guide
29:50de Julie,
29:50il y a Sète,
29:50j'imagine que oui,
29:51et voilà la région.
29:52Et lui,
29:53il adorait la bonne cuisine.
29:54Peut-être qu'il y a quelques adresses
29:55où il est allé, d'ailleurs.
29:56Sûrement.
29:57Alors vous,
29:58Julie Terrami,
29:59on l'a dit,
29:59vous êtes la fondatrice
30:00de Terroni Agency,
30:01de l'indépendante production.
30:02Vous êtes donc entrepreneur.
30:04Tout à fait.
30:04Clairement.
30:05Ces deux structures,
30:06vous développez vraiment
30:07la créativité,
30:08l'image,
30:08l'expérience.
30:09Exactement.
30:10Comment est-ce que vous décririez
30:11votre univers
30:12à ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
30:14Alors moi,
30:14je suis créatrice d'expériences
30:15immersives,
30:16tout support.
30:16Ça veut dire que ce soit
30:17un support audiovisuel,
30:18une expérience dans la vraie vie.
30:20C'est quoi une expérience
30:21dans la vraie vie ?
30:22Par exemple,
30:23un séminaire pour une entreprise.
30:24On va les surprendre au quotidien
30:26à travers tout ce qu'on connaît aujourd'hui.
30:27Nous,
30:27on aime allier la nouvelle technologie
30:30à la gastronomie,
30:31à la culture,
30:31à l'art.
30:32En fait,
30:32c'est une sorte de melting pot.
30:34Comme c'est excellent.
30:34Comme c'est excellent.
30:36Exactement.
30:36Et l'idée,
30:37c'est de pouvoir faire
30:37comme un chef culinaire.
30:38C'est-à-dire,
30:39on a plein d'outils,
30:39d'ingrédients aujourd'hui
30:40à notre disposition,
30:41raconter une histoire
30:42et faire vibrer l'autre.
30:43D'accord.
30:44Donc, on a le même ADN
30:45que les maîtres au restaurateur
30:45sur ce coup-là.
30:46Bah oui, carrément.
30:47Et c'est vrai
30:47qu'on n'est pas nombreux
30:48à réaliser ça.
30:49Et aujourd'hui,
30:50on a la chance
30:51d'avoir des belles structures
30:52qui oeuvrent en France
30:53mais aussi à l'étranger
30:54et qui permettent
30:55de promouvoir
30:56une nouvelle forme artistique.
30:56Et ça fait combien de temps
30:57que vous faites ça ?
30:5824 ans.
30:58Ah oui, quand même.
30:59J'ai commencé au berceau.
31:02Vous êtes arrivée dans la vie,
31:03vous vous êtes dit,
31:04pardon,
31:05je vais être entrepreneur.
31:06Moi,
31:06je suis arrivée dans la vie,
31:07je voulais faire du spectacle.
31:08D'accord.
31:08Je rêvais de spectacle
31:09et puis personne n'y croyait,
31:12j'avais aucun talent particulier.
31:13J'ai commencé très très jeune.
31:14J'ai monté mon premier spectacle
31:15à l'âge de 14 ans
31:16où j'ai rempli une salle
31:17de 400 personnes
31:18à Réunis-sous-Bois.
31:19Et puis j'ai pris le...
31:20Voilà, j'ai voulu apprendre
31:20tous les métiers.
31:21Donc pendant 20 ans,
31:22j'ai appris tous les métiers
31:23que je pouvais
31:23à travers le monde du spectacle,
31:24de l'événementiel
31:25et de l'audiovisuel
31:27jusqu'à créer ma propre structure
31:28puisque je n'arrivais pas
31:30à trouver ma place
31:31dans les structures
31:31déjà existantes
31:33puisque nous,
31:33nous sommes polyvalents
31:34et que très souvent...
31:36C'est mal vu encore
31:36en France ou pas ?
31:37Ça commence à s'ouvrir
31:40et tant mieux.
31:41Et alors sur l'entrepreneuriat
31:42en tant que femme,
31:42il faut en parler
31:43un petit peu quand même.
31:44Est-ce que c'est un plus,
31:45c'est un moins ?
31:46Est-ce que c'est même
31:47pas un sujet ?
31:48Alors aujourd'hui,
31:49ça change dans le bon sens.
31:51Mais je sais que moi,
31:52ça a été un handicap
31:53au démarrage de nombreuses années.
31:55Déjà jeune, femme,
31:57issue de la banlieue parisienne,
31:58d'origine italienne.
32:00Voilà, donc à un moment donné,
32:01et puis polyvalente,
32:02mais aussi,
32:03moi j'ai appris sur le terrain.
32:04J'ai appris par le biais
32:05des rencontres
32:06et je me suis vraiment
32:07expérimentée.
32:08Mais c'est un peu ça
32:09la meilleure expérience
32:10dans la vie, non ?
32:10C'est les rencontres,
32:11le terrain,
32:12c'est comme ça
32:12qu'on apprend les gestes,
32:13les gens, etc.
32:14Bien sûr,
32:15mais ça peut être un atout
32:17comme un défaut finalement.
32:18Un atout parce qu'on est
32:19tout terrain.
32:20Un défaut parce qu'il y a
32:21peut-être des codes
32:22qui nous manquent
32:23ou des réseaux,
32:24des choses comme ça
32:24et donc on a un développement
32:25qui est un tout petit peu plus lent.
32:27Mais moi,
32:27je trouve qu'aujourd'hui,
32:28c'est un atout.
32:28J'en suis très fière.
32:30J'ai une équipe incroyable
32:31de polyvalents
32:31et puis voilà,
32:33et puis on s'amuse
32:34tous les jours
32:35à faire vivre
32:36des expériences nouvelles
32:37à nos clients
32:38ou au grand public
32:39selon les projets.
32:40Il y a un autre truc
32:40d'important
32:41dans nos métiers,
32:42on peut le dire,
32:43c'est l'audace.
32:44Tout à fait.
32:45On ne fait rien
32:45sans audace
32:46et avoir l'audace
32:47de monter un spectacle
32:49à 14 ans
32:49avec 400 personnes
32:50dans la salle,
32:51c'est aussi une manière
32:52de s'ancrer
32:52dans un certain chemin.
32:53Vous étiez déjà prête,
32:57vous saviez déjà
32:58sans le savoir
32:58où vous alliez.
32:59Oui,
33:00parce que j'avais envie
33:00de mélanger les arts
33:01et qu'à l'époque,
33:01ça ne se faisait pas.
33:02Après,
33:02la Star Academy
33:03m'a beaucoup aidée
33:03parce que c'est la première édition
33:04qui a montré aussi
33:05ce type d'exercice
33:06et c'est comme ça
33:07que j'ai continué
33:07mon cheminement
33:08et puis toujours
33:09s'auto-former
33:09parce que la vie
33:11est très très rapide.
33:12Il y a beaucoup de choses
33:12comme la nouvelle technologie
33:14qui s'accélèrent.
33:15Nous,
33:15on a été les premiers
33:15à réaliser des hologrammes
33:16sur des séminaires
33:18avec des décors immersifs
33:19justement pour transformer
33:23on a fait ça au Folie Bergère
33:24il y a deux ans.
33:25Un spectacle méditatif
33:27avec des décors immersifs
33:28donc on n'était pas nombreux
33:29à le faire
33:29et on a rempli les salles
33:30donc on aime expérimenter
33:32comme en cuisine.
33:34Qu'est-ce que vous en pensez
33:34de ce mot audace
33:35Nelson Montfort ?
33:36Moi,
33:37c'est un mot
33:38que je fais bien
33:39parce que je ne veux pas dire
33:40qu'il accompagne ma vie
33:41ce serait un peu prétentieux
33:42mais disons que j'ai
33:43le audace
33:44ça ressemble à oser
33:45et c'est vrai que moi
33:47lorsque j'ai démarré
33:48dans ce métier
33:48je ne connaissais strictement personne
33:50on me dit
33:50il faut connaître aujourd'hui
33:51Pierre-Paul ou Jacques
33:52je ne sais pas moi
33:53je connaissais pas
33:53et il y avait beaucoup
33:54beaucoup moins de médias
33:55mais je ne suis même pas sûr
33:56que celui de radio existait
33:57à l'époque
33:58Il fait longtemps qu'on existait
34:00Oui, enfin voilà
34:00Non mais je schématise un plan
34:02en disant ça
34:03On n'était pas à Paris
34:04Il n'y avait pas toutes les FM
34:06il y avait encore moins
34:06tous ces sites internet
34:07etc.
34:08Donc voilà
34:08pour moi la télévision
34:10c'était les sous-sols
34:12du Pentagone
34:12c'était complètement impossible
34:14donc voilà
34:15au moins j'aurais
34:16et mon mentor
34:18si je puis dire
34:19mon maître
34:20même s'il n'était pas restaurateur
34:22dans cette profession
34:22c'est Jacques Chancel
34:23vous vous souvenez sûrement
34:25l'un et l'autre
34:25et qui me disait souvent
34:27il me disait
34:27il me disait
34:28très extrêmement ça
34:29il me disait
34:29l'échec n'a pas d'importance
34:31le vrai
34:32le seul échec
34:33c'est de ne pas tenter
34:34c'est de ne pas oser
34:35ça ça m'a accompagné
34:36toute ma vie
34:37ça m'accompagne encore aujourd'hui
34:39trop joli
34:40et bien Sud Radio
34:41vous ouvre les portes
34:42de l'excellence
34:43vous l'aurez compris
34:43c'est excellent
34:44en compagnie de Nelson Montfort
34:45figure du journalisme sportif
34:47désormais acteur
34:48et puis Julie Terroni
34:49entrepreneur inspiré
34:50à la tête de Terroni Agency
34:51et de l'indépendante production
34:52on revient pour la fin de l'émission
34:54restez là
34:54Sud Radio
34:57c'est excellent
34:57Judith Belair
34:58c'est excellent
34:59sur Sud Radio
35:00ce soir
35:00honneur à Nelson Montfort
35:01à la fiche de sa patine
35:02à Tokyo
35:02avec Philippe Candeloro
35:03et puis bientôt
35:04commentaire du patinage artistique
35:05des Jeux Olympiques
35:06de Milan
35:07sur W9
35:08et puis plein d'autres trucs
35:09qui se passent
35:09et puis Julie Terroni
35:10fondatrice de Terroni Agency
35:11d'indépendante production
35:12qui prête son talent
35:14à l'association française
35:15des maîtres restaurateurs
35:16pour la création du guide
35:16des maîtres restaurateurs
35:172025-2026
35:19alors à l'honneur
35:20encore quelques instants
35:21parce que dans un instant
35:21on va retrouver
35:22votre chronique
35:23sur les personnalités
35:23qui s'engagent
35:24parlons de vous
35:24avant ça
35:25on va terminer cette émission
35:26avec un petit jeu
35:27le principe est simple
35:28mes chers invités
35:29c'est un portrait chinois
35:30je pose les questions
35:31puis vous répondez
35:31du tac au tac
35:32sans trop réfléchir
35:33vous êtes prêts ?
35:34ok
35:34Nelson
35:35si vous étiez
35:36un moment de télévision
35:38du tac au tac
35:43c'est difficile
35:44ah si
35:44peut-être
35:45le générique
35:48Eurovision
35:49vous savez
35:49de Marc-Antoine Charpentier
35:51voilà
35:51parce que
35:52j'adorais ça
35:53et souvent
35:54c'était des moments
35:55très forts
35:56de télévision
35:56vous sentiez monter
35:57l'énergie en même temps
35:58quoi
35:58je vous souviens
36:02de tout ça
36:03voilà
36:03Julie Terronier
36:05si vous étiez
36:06une saveur
36:07une saveur
36:08ah le piment
36:09ah pourquoi ?
36:10parce que ça explose en bouche
36:11ah ouais ?
36:12vous aimez ça ?
36:12c'est du caractère
36:13vous mangez du pain après ?
36:15non non moi
36:15je le mange comme les cornichons
36:16le piment
36:16je suis une grande fan
36:18je pense que ça me correspond bien
36:19d'accord
36:20bah oui ça vous va bien
36:21comme je pense que
36:22je sais pas pourquoi
36:23ça pétille autant que vous
36:24peut-être
36:24Nelson Monfort
36:25si vous étiez un sport ?
36:28de patinage artistique
36:28quand même
36:29enfin en ce qui me concerne
36:30j'aurais du mal à l'appeler artistique
36:32le patinage
36:33restons
36:34oui oui
36:35c'était d'ailleurs
36:36l'un de mes premiers sports
36:37je jouais au hockey sur glace
36:39étant jeune
36:39et le hockey sur glace
36:40il faut savoir patiner
36:41oui mais enfin
36:42il faut savoir quand même patiner
36:43en avant, en arrière
36:44et tout
36:44en arrière c'est pas mal
36:45parce que ça vous permet
36:46d'anticiper peut-être
36:48sur les coups qui arrivent
36:49notamment dans ce drôle de métier
36:50qui est l'audiovisuel
36:51c'est vraiment pas le truc
36:51le plus sympa du monde
36:52voilà
36:53Julie Terronier
36:55si vous étiez un plaisir coupable
36:57plaisir coupable
36:58un baba au rhum
37:01ah ouais
37:02je suis d'accord
37:03pour le rhum
37:04ou pour le baba
37:04pour les deux
37:05pour le côté généreux
37:08et léger
37:09Nelson
37:11si vous étiez une manie
37:12avant de passer à l'antenne
37:13je sais pas si c'est avant
37:17de passer à l'antenne
37:18mais c'est dans tous les
37:19dans tous les cas
37:20je mets toujours
37:21la chaussure gauche
37:22avant la droite
37:22et comme j'ai effectivement
37:24je ne sais pas
37:25je ne sais pas
37:26quand je rentre dans un avion
37:27ou dans un train
37:28je mets toujours le pied droit
37:29avant le pied gauche
37:30je me suis rarement exprimé là-dessus
37:31ne me demandez pas pourquoi
37:32ça doit être un tic et un toc
37:34ou un tic-toc à la fois
37:35je ne sais pas
37:36mais voilà
37:37c'est génial
37:38on apprend plein de choses ce soir
37:40Raphaël Nadal
37:41je veux tout comparer
37:42le regarder évidemment
37:43lui son toc
37:44c'était
37:44je ne sais pas si vous vous souvenez
37:45avec
37:46l'achever les gestes
37:48avec son bandeau
37:49son slip
37:50là derrière
37:51etc
37:51les mains
37:52etc
37:53il était plein plein plein
37:54de toc
37:55mais enfin il faut croire
37:56qu'ils étaient assez efficaces
37:57après ça marchait bien
37:58voilà
37:58Julie Theronnier
38:00si vous étiez un super pouvoir
38:02super pouvoir
38:03c'est compliqué comme question
38:06il y en a tellement
38:07moi je parlais du don d'ubiquité
38:09tout à l'heure
38:09c'est ce que je voudrais
38:10et bien
38:11comme mon métier
38:12je transporte les gens
38:14dans des univers
38:14je dirais
38:15les rendre heureux
38:16d'accord
38:16mais ça vous l'avez déjà
38:17c'est pas un super pouvoir
38:18dans tous les domaines
38:20vraiment
38:20genre de faire clac
38:21et tout le monde est content
38:22exactement
38:23d'accord
38:23c'est pas mal
38:24Nelson
38:25si vous pouviez raconter
38:26la France
38:27en une image
38:28ou en un mot
38:30une phrase
38:31ce que vous voulez
38:31comment dire
38:34la France
38:35pastorale
38:37ouais
38:37pourquoi
38:38oui parce que
38:39je pense
38:40c'est un pays
38:41dont la géographie
38:42est tout simplement
38:43magnifique
38:44dont l'histoire
38:44est pleine
38:46de rebondissements
38:48parfois tragiques
38:49et tout
38:49mais la France
38:51surnage toujours
38:51vous le sentez
38:52autant de ma voix
38:53c'est un pays
38:53que j'aime profondément
38:55Julie
38:57si vous pouviez faire
38:58la rencontre
38:59de vos rêves
39:01c'est difficile
39:01j'en ai déjà fait beaucoup
39:02je crois que ce serait
39:04m'entretenir
39:05avec une grande artiste
39:06qui m'a toujours inspiré
39:07Mylène Farmer
39:07ah ouais
39:08juste comme ça
39:09parce qu'elle est très discrète
39:10très discrète
39:11et très inspirante
39:13Nelson
39:14comment commence
39:16votre journée idéale
39:17déjà du pied gauche
39:18oui
39:19alors c'est drôle
39:21parce que
39:22j'ai toujours
39:24une chanson en tête
39:25heureusement
39:26elle est différente
39:27chaque matin
39:28mais c'est vrai
39:29que pour mon entourage
39:29c'est un peu pénible
39:30parce que
39:31je ne sais pas comment
39:32peut-être ça vient
39:33des rêves
39:33c'est souvent
39:34les derniers rêves
39:34les rêves du matin
39:36on s'en souvient
39:36un peu plus
39:37enfin la plupart du temps
39:38on les oublie
39:38mais en revanche
39:39que je n'oublie pas
39:39c'est un air
39:41et alors pour la petite histoire
39:43dans sa patine à Tokyo
39:44vous connaissez la chanson
39:46A toi
39:46de Joe Dassin
39:47A toi
39:47à la façon
39:48que tu viens d'être
39:49voilà
39:49là
39:49cet air là
39:50je l'ai très très souvent en tête
39:52mais là je sais pourquoi
39:53parce que c'est à cause
39:54de la pièce de théâtre
39:55mais la journée
39:56pour répondre directement
39:57à votre question
39:57commence par un air
39:59dans la tête
40:00que je n'anticipe pas
40:01parfois même une musique classique
40:02que je n'anticipe pas
40:04et qui m'accompagne
40:04que vous gardez comme ça
40:06pour mon entourage
40:07c'est très compliqué
40:08parce que je fais le fredonner
40:09peut-être pendant deux heures
40:10et ça c'est assez
40:11ça peut être assez énervant
40:13ça je me confirme
40:14allez Julie
40:15à vous la dernière
40:16comment le soir
40:17savez-vous que votre journée
40:18a été belle
40:18parce que je me remémore
40:20les petits bonheurs
40:21les rencontres que j'ai pu faire
40:22et je sais qu'elles sont toutes belles
40:24et vous avez toujours
40:25des petits bonheurs
40:25dans une journée
40:26toujours
40:26il faut juste savoir les regarder
40:28ouais
40:29c'est ça
40:29il faut savoir les repérer
40:30il y a un grand bonheur
40:32aujourd'hui
40:32d'être ensemble
40:33je suis bien d'accord
40:34c'est un bonheur partagé
40:35je confirme
40:36Nelson Monfort
40:38Julie Terroni
40:38on va écouter Parlons de vous
40:39et on revient juste après
40:40Parlons vrai
40:47Parlons utile
40:47on parle de vous
40:48sur Sud Radio
40:49la parole est à ceux
40:50qui font bouger les lignes
40:51aujourd'hui j'ai le plaisir
40:52d'accueillir Olivier Clitty
40:53qui est directeur stratégique
40:55RSE et digital
40:56chez InVivo Group
40:57alors pour rappel
40:58le groupe InVivo
40:59c'est un groupe
41:01qui fait de l'agroalimentaire
41:03notamment
41:03vous allez nous expliquer
41:05Olivier Clitty
41:06aujourd'hui un petit peu
41:07justement les engagements
41:08RSE du groupe
41:10en question
41:10et puis aussi
41:11le fait que c'est une société
41:12à mission
41:13oui en effet
41:14InVivo est une société
41:16à mission
41:16avec une raison d'être
41:18assez simple
41:19c'est favoriser
41:20la transition agricole
41:21et alimentaire
41:22vers un agro-système
41:23résilient
41:24d'accord
41:24alors
41:25comment fait-on
41:27pour favoriser
41:28cette transition
41:29d'abord
41:30des politiques
41:31nous avons
41:32mis en place
41:33un certain nombre
41:33de politiques
41:33et d'engagements
41:34autour
41:35des achats responsables
41:36autour du climat
41:37autour de l'eau
41:38on a aussi des engagements
41:39sur le social
41:40sur l'environnement
41:41et sur l'agriculture durable
41:44parce que
41:44nous sommes aussi
41:45un groupe agricole
41:46d'accord
41:47alors dites nous ça
41:47un petit peu plus
41:48par exemple
41:48sur les achats responsables
41:50qu'est-ce que ça implique
41:50alors
41:51l'objectif
41:52d'une politique
41:53achats responsables
41:54est de faire
41:55ruisseler
41:56quelque part
41:57pour utiliser un terme
41:58qui a été galvaudé
41:59vers nos fournisseurs
42:01nos engagements
42:02qu'ils soient sociétaux
42:04qu'ils soient environnementaux
42:05ou qu'ils soient
42:06en termes d'émissions
42:08de gaz à effet de serre
42:09par exemple
42:09d'accord
42:10donc nous créons des relations
42:11avec nos fournisseurs
42:12pour qu'ils s'engagent
42:13avec nous
42:14pour améliorer
42:15notre impact collectif
42:16ce qui est étroitement lié
42:17avec vos engagements
42:18sur le Tima évidemment
42:19évidemment
42:20c'est très connecté
42:21à ces engagements
42:21voilà
42:22et sur l'eau aussi
42:23alors sur l'eau
42:24ça nous concerne
42:25à deux titres
42:27d'abord
42:27nous avons des activités
42:28industrielles
42:29qui sont très consommatrices
42:30d'eau
42:30avec notamment
42:31la production de Malte
42:32mais on travaille également
42:33avec nos clients
42:34fournisseurs
42:35agriculteurs
42:36pour leur amener
42:37des solutions
42:38qui leur permettent
42:39de consommer moins d'eau
42:40notamment dans les surfaces
42:41dans les zones
42:42où les stress hydriques
42:44sont très significatifs
42:46alors comment ils font ?
42:48alors on leur apporte
42:49des solutions agronomiques
42:50on travaille avec eux
42:51sur des systèmes d'irrigation
42:53on travaille avec eux
42:54sur des expérimentations
42:55pour essayer d'utiliser
42:57moins d'eau
42:57ou plutôt que la plante
42:58utilise le maximum d'eau
43:00qu'on lui met à sa disposition
43:01en évitant le plus possible
43:02le gaspillage
43:03d'accord
43:04évidemment le RSE
43:06c'est la responsabilité sociale aussi
43:08quel est votre engagement
43:09à ce niveau là ?
43:11alors notre engagement
43:11sur le social
43:12c'est essentiellement
43:13auprès de nos salariés
43:14avec une politique sécurité
43:17relativement agressive
43:18et des engagements
43:19personne ne vient travailler
43:20pour repartir
43:21malade
43:22ou accidenté
43:23donc une très forte politique
43:25qui s'appelle
43:25We Do Safe
43:26chez nous
43:26qui vise au niveau mondial
43:29sur l'ensemble
43:29de nos implantations
43:31à réduire
43:32notre accidentologie
43:33ça c'est la première
43:34et ensuite
43:35nous avons bien entendu
43:36les respects éthiques
43:38les respects du droit du travail
43:39des droits de l'homme
43:40partout où nous sommes implantés
43:41dans le monde
43:42parce que vous êtes
43:43une compagnie
43:43évidemment
43:44une entreprise
43:45à portée internationale
43:46vous êtes un peu partout
43:47oui nous sommes implantés
43:48dans plus d'une quarantaine
43:50de pays
43:50soit avec des installations
43:52industrielles
43:53soit avec des bureaux
43:54un peu partout
43:55et donc quelque part
43:57nous tentons
43:57de faire appliquer
43:58les droits de l'homme
44:00et la liberté syndicale
44:02par exemple
44:03un peu partout
44:03dans des pays
44:04où parfois
44:04c'est pas toujours simple
44:05dans des pays
44:06où parfois
44:07c'est pas toujours simple
44:08effectivement
44:09dans des pays
44:09où la définition
44:11d'un accident du travail
44:12est pas tout à fait la même
44:13que celle qu'on peut avoir
44:14en Europe de l'Ouest
44:15bien sûr
44:15alors sur l'environnement
44:17en fait ça englobe
44:18un peu tout ce qu'on vient
44:19de se dire
44:19sur l'eau, le climat
44:20et puis cette politique
44:21d'achat responsable
44:22que vous avez chez Invivo aussi
44:23alors l'environnement
44:25chez nous
44:25notre politique
44:25elle vise plutôt
44:27notre impact
44:27notre impact
44:29sur l'environnement
44:30par exemple
44:30les rejets d'eau usée
44:31on essaie de les limiter
44:33le plus possible
44:33le fait de pomper de l'eau
44:36par exemple
44:36pour nos installations
44:37on essaie de limiter
44:38on essaie également
44:40de basculer
44:41les pratiques agronomiques
44:42pour essayer de limiter
44:43l'utilisation
44:44d'engrais de synthèse
44:46ou en tout cas
44:46limiter l'utilisation
44:48également
44:49des produits phytosanitaires
44:50qui sont utilisés souvent
44:52pour soigner les plantes malades
44:54c'est vrai ça
44:54il y a des nouvelles solutions
44:56évidemment
44:56de plus en plus d'ailleurs
44:57de nouvelles solutions
44:58alors oui
44:59de plus en plus
45:00de nouvelles solutions
45:01d'innovation
45:02pour tenter
45:04à la fois
45:05de réduire
45:06l'impact carbone
45:07des engrais
45:08par exemple
45:08avec des productions
45:09d'engrais décarbonés
45:10d'ailleurs
45:10nous avons travaillé
45:12un investissement
45:13pour développer
45:15une usine
45:15dans le nord
45:17de la France
45:17sur des engrais
45:18totalement décarbonés
45:19mais aussi
45:21sur des solutions
45:21agronomiques
45:22qui permettent
45:22de réduire
45:23la quantité d'engrais
45:24qu'on met à disposition
45:25de la plante
45:26pour essayer d'optimiser
45:27et d'être
45:27quelque part
45:28contributeur positif
45:30à l'impact
45:32sur l'environnement
45:32on peut faire
45:33une agriculture
45:34large
45:35et une agriculture
45:36aussi responsable
45:37parce qu'on en vient
45:39à ça
45:39l'agriculture durable
45:40notre slogan
45:41souvent utilisé
45:42c'est produire plus
45:43mieux
45:43et durable
45:44avec un objectif
45:45de tenir compte
45:47de l'ensemble
45:47de ces éléments
45:48environnementaux
45:49pour avoir
45:50un impact positif
45:51donc l'agriculture durable
45:53c'est ça en fait
45:53c'est une agriculture
45:54qui peut produire
45:55massivement
45:56mais tout en préservant
45:57et nos estomacs
45:58et la terre elle-même
45:59exactement
46:00c'est notre enjeu principal
46:01des prochaines années
46:02et bien je vous remercie
46:04Olivier Kitti
46:05je rappelle que vous êtes
46:05directeur stratégie RSE
46:07et digital
46:07chez une vive au groupe
46:08ce groupe agroalimentaire
46:10international
46:10qui fait la fierté
46:12de la France
46:12est-ce que vous avez
46:13un petit mot
46:14à faire passer
46:14avant qu'on se quitte ?
46:16Non je suis ravi
46:16d'avoir l'occasion
46:17d'exprimer
46:18que l'agriculture
46:20a souvent été considérée
46:22plutôt comme un problème
46:22et que pour une fois
46:24on arrive à considérer
46:24l'agriculture
46:25comme faisant partie
46:26de la solution
46:26Tout à fait
46:27merci beaucoup Olivier
46:28Merci
46:29C'était excellent
46:33merci à tous les deux
46:35Nelson Monfort
46:35merci beaucoup
46:36Merci Judith
46:36Merci Julie
46:37Merci Julie
46:38pour ce très très joli
46:39moment ensemble
46:41ça patine à Tokyo
46:42Nelson
46:43c'est avec
46:44Philippe Candeloro
46:44puis c'est en tournée
46:45un peu partout en France
46:46en ce moment
46:4613 novembre prochain
46:48c'est-à-dire jeudi prochain
46:49nous serons à Romorantin
46:50D'accord
46:50et puis pour les prochaines dates
46:52tout est sur le web
46:53évidemment
46:53cahier de vacances
46:55cahier de vacances
46:55c'est début avril
46:56oui exactement
46:57et puis
46:58JO de Milan
46:59sur W9
46:59c'est février
47:00exactement
47:02vous savez même plus de choses que moi
47:04Julie Terroni
47:06le guide des maîtres restaurateurs
47:07il est disponible
47:08en kiosque
47:09à 9,90 euros
47:10donc franchement
47:11ça vaut le coup
47:12il y a aussi l'application
47:13tout à fait
47:14et puis vous
47:14où est-ce qu'on vous trouve ?
47:16sur les réseaux sociaux
47:17d'ailleurs chez les maîtres restaurateurs
47:20vivez les expériences immersibles en vidéo
47:21et puis après
47:22vous pouvez me retrouver
47:23sur les autres réseaux
47:24Instagram, TikTok, Facebook
47:25partout
47:26Terroni
47:26c'était E-2-R-O-N-I
47:28tout à fait
47:29merci beaucoup
47:30c'était excellent
47:31sur Sud Radio
47:32on se retrouve évidemment
47:33dimanche prochain à 19h
47:34sans oublier les samedis
47:36à 13h30
47:37dans Parlons Femmes
47:38merci à Julien
47:39qui réalise pour vous ce dimanche
47:41et puis bisous
47:41puis comme toujours
47:42c'était excellent
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