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  • il y a 2 semaines
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, était l’invité du Face à BFM de ce mercredi 5 novembre. Il est notamment revenu sur la suppression de la prime de Noël dans le budget 2026. 

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Transcription
00:00Que pensez-vous de la discussion autour de la suppression de la prime de Noël dans le futur budget ?
00:05Je vais rappeler de quoi il s'agit. Pour faire des économies, le gouvernement veut supprimer la prime de Noël,
00:09150 euros. Pour les personnes sans enfants, cette prime est versée aux chômeurs en fin de droit
00:15et à ceux qui touchent le RSA notamment. Est-ce que vous êtes favorable à cette suppression ?
00:20Non. Je trouve ça d'une mesquinerie absolument inouïe.
00:23Aller s'attaquer dans une économie, alors je n'ai pas le montant global de ce qu'on va économiser avec la prime de Noël,
00:32mais on est dans le bout du bout du bout du bout de chandelle.
00:35C'est-à-dire que, et on va sans doute en parler avec M. Daré, il y a des éléphants dans le salon que personne ne voit,
00:41mais on va aller toucher au petit plus que nos compatriotes les plus modestes peuvent avoir après une année difficile
00:48pour faire des achats pour Noël. Je trouve que c'est mesquin.
00:51Et je trouve ça honnêtement assez indigne.
00:54Le ministre de l'Économie, Roland Lescour, dit ce soir que c'est assez raisonnable d'envisager cette suppression.
00:58Et je vais vous citer également le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, qui dit
01:01« Je ne suis pas sûr que notre pays ait les moyens de poursuivre ses politiques de générosité maximale.
01:06Il faut donc accepter un recentrage. »
01:08Est-ce que le moment n'est pas venu aussi de devoir faire ces choix-là au vu de la situation budgétaire ?
01:15Non. M. Souhaitait qu'il faut faire le choix de sortir ces gens-là du pouvoir.
01:19Parce que les deux personnes que vous avez citées, qui sont aujourd'hui au pouvoir
01:24et qui sont nommément des ministres d'Emmanuel Macron, sont les ministres d'un président
01:29qui, en huit ans, a fait plus de dettes publiques que dans les cinquante années
01:35qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale.
01:38Donc, ce qui coûte cher, M. Souhaitek, c'est les choix politiques qu'a fait Emmanuel Macron.
01:43C'est l'état de la dette publique aujourd'hui qui paralyse à la fois l'économie française,
01:52mais aussi la capacité de l'État à baisser la fiscalité pour redonner des marges de manœuvre
01:56aux travailleurs français, mais aussi à nos chefs d'entreprise qui en ont bien besoin.
02:00Donc, je veux dire, cette manip, non seulement elle est mesquine,
02:04mais l'attitude qui consiste à dire « Nous, on ne change rien.
02:08On ne touche pas au fonctionnement de l'État.
02:10On ne touche pas à la dépense publique. »
02:11Mais on va venir taper au portefeuille des gens qui sont dans la difficulté,
02:16qui ont travaillé ou n'ont pas travaillé toute l'année
02:18et qui vont utiliser cette prime de Noël pour faire un petit cadeau à leur famille.
02:22Je ne peux pas m'empêcher de trouver ça mesquin parce que j'ai un cœur,
02:25parce que j'écoute les Français et que je sais qu'il y a un Français sur deux
02:28qui est aujourd'hui à 10 euros près quand il fait ses courses.
02:30J'ai un cœur, j'ai un cœur, j'ai un cœur, j'ai un cœur.
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