Jordan Bardella: "Ce n'est pas la chute [du gouvernement Lecornu] qui reste l'objectif, c'est la dissolution"

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Jordan Bardella, président du Rassemblement national, était l’invité du Face à BFM de ce mercredi 5 novembre. Il est notamment revenu sur le budget 2026.

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00:00Si socialistes se réveillent en décidant de ne plus être la béquille et la roue de secours des macronistes

00:08pour se maintenir coûte que coûte et vaille que vaille au pouvoir, nous l'avons dit, nous censurons.

00:13Parce que je crois que la situation de notre pays ne peut se régler aujourd'hui avec l'Assemblée telle qu'elle est aujourd'hui éclatée.

00:20Le pays a besoin de stabilité, le pays a besoin de majorité et moi tous les chefs d'entreprise que je rencontre,

00:25les chefs d'entreprise à qui j'ai donné la parole dans ce livre et que je rencontre chaque jour.

00:30Ils nous disent une chose, on veut de la stabilité.

00:32Or, il ne peut y avoir de stabilité dans ces accords politiciens qui vont de Laurent Wauquiez au Parti Socialiste en incluant les macronistes.

00:40Je pense que ces accords sont très dangereux pour le pays et qu'ils remettent en cause la stabilité même de l'économie.

00:46Donc la chute du gouvernement de Sébastien Lecornu reste votre objectif.

00:51Ce n'est pas la chute qui reste l'objectif, c'est la dissolution.

00:55C'est une majorité pour le pays.

00:57C'est que le programme que je défends avec Marine Le Pen puisse être mis en œuvre,

01:01notamment au service de l'économie française,

01:04parce que notre économie aujourd'hui, elle est asphyxiée de normes, elle est asphyxiée d'impôts.

01:08Et lorsque vous dites que nous avons mis en œuvre un certain nombre, voté un certain nombre de taxes,

01:12c'est juste faux, nous avons obtenu des victoires.

01:15On peut aller voir sur le site de l'Assemblée, il y a un certain nombre de...

01:17Je vous ai répondu sur les multinationales.

01:19Oui.

01:19Bon, il est normal qu'une multinationale étrangère paye le même impôt sur les sociétés que LVMH ou que le garage...

01:26On l'assume, on a voté cette taxe.

01:28Oui.

01:29Oui, je l'assume.

01:29Mais vous ne pouvez pas dire que c'est des impôts en plus sur l'économie française, parce que ce n'est pas vrai.

01:33Très concrètement.

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