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Avec Céline Imart, députée européenne LR, agricultrice, Alain Aubanel, gérant de la distillerie des 4 vallées dans la Drôme, Paul Farnet, fondateur de Terre de France et Tom Benoît, essayiste, entrepreneur et directeur de la rédaction de Géostratégie magazine

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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-11-05##

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News
Transcription
00:00:00Nouveau cambriolage au Louvre, infiltre la pyramide, attrape les bijoux de Napoléon.
00:00:03Vite, il est à moi !
00:00:04De looser, de voleurs, de crapuleux !
00:00:07Et sort en scooter avant que la larme retentisse.
00:00:09On file ! Tranquille !
00:00:10Jamais j'aurais imaginé qu'on puisse faire ça.
00:00:14Bonjour, nous allons chercher à comprendre pourquoi aujourd'hui, mais comme souvent cela se produit,
00:00:19hélas, la France est dans tous les états,
00:00:21là, de ne pas s'inquiéter d'abord l'actualité qui nous rattrape à l'île de Léron,
00:00:24nous allons essayer de savoir pourquoi une partie de nos impôts sert à financer des associations islamistes.
00:00:31Une députée européenne qui est chez nous aujourd'hui, Isabelle Imard,
00:00:36Céline Imard, pardon, a interpellé les institutions européennes
00:00:40pour savoir si on peut mettre un terme à cette aberration des fonds publics
00:00:44qui servent à financer des gens qui ne nous veulent pas du bien, c'est quand même assez étonnant.
00:00:49Heureusement que nous avons des parlementaires européens vigilants.
00:00:52Donc Céline Imard, voilà, bonjour et bienvenue, merci d'être avec nous, chère madame.
00:00:57A l'heure où Shane fait grincer des dents par son arrivée tumultueuse,
00:01:02eh bien nous allons voir si on peut produire en France des produits authentiquement français,
00:01:08fabriqués, élaborés en France, avec des matières d'origine française, des matières premières françaises.
00:01:14Voilà, on le verra avec le patron de Terre de France, appelé Paul Fernet.
00:01:20« Les prix littéraires vont-ils enfin aller au secours ? »
00:01:24On adore les prix littéraires.
00:01:25Là, ils vont au secours des droits de l'homme et Boalem Sansal a été, il y a eu un hommage,
00:01:30il a été récompensé par le Goncourt, les académiciens du Goncourt lui ont rendu un hommage mérité
00:01:35et il a eu le prix Renault d'Aupoche.
00:01:39Voilà, donc on pense à lui, nous avons la bonne nouvelle de libération des otages français, si je puis dire ainsi, en Iran.
00:01:48On espère qu'une bonne nouvelle rejoindra également le sort que subit actuellement Boalem Sansal.
00:01:53On va s'intéresser au mot de passe du Louvre, alors on pensait que ça aurait été joconde.
00:01:59Non, c'était Louvre, tout simplement.
00:02:01Alors, espérons que le mot de passe de l'Élysée n'est pas Élysée
00:02:04et que celui de Banque de France n'est pas Banque de France, sinon on pourra avoir des surprises.
00:02:09Brigitte Macron aurait voulu quelqu'un d'autre, Kayakamura, pour l'ouverture des Jeux, la cérémonie des Jeux Olympiques.
00:02:20Bon, finalement, ça c'est bien passé, elle avait une autre idée.
00:02:23Et puis, en deuxième heure, de 13 à 14 heures, restez bien avec nous parce qu'on va recevoir un personnage,
00:02:29un électron libre qui s'appelle Tom Benoit, un jeune économiste.
00:02:33Voilà, il est le patron de la revue Géostratégie et avec lui, on va comprendre,
00:02:39pour qu'on a tout fait en économie, il faut tout repenser, l'euro, qui est une escroquerie,
00:02:43repenser nos systèmes monétaires, la façon dont l'État gère nos finances.
00:02:47Voilà, on va reprendre l'économie à zéro, on va voir s'il y a d'autres...
00:02:50Depuis le temps qu'on attend, avec cette discussion du budget,
00:02:52depuis le temps qu'on attend des solutions nouvelles, des propositions novatrices,
00:02:55on va voir avec Tom Benoit s'il y a matière d'espérer pour une économie
00:02:59qui nous permette de gagner de l'argent à la France, au pays,
00:03:03et d'avoir quelque chose à la fin du mois pour consommer français.
00:03:07Alors, avant-hier, je m'inquiétais, enfin je m'inquiétais,
00:03:14je m'inquiétais du fait que dans les chiffres sur la sortie des livres,
00:03:19Astérix en Lusitanie battait tous les records, voilà, du jamais vu,
00:03:23avec un tirage de 5 millions d'exemplaires,
00:03:25et le calcul disait que sur 100 exemplaires d'Astérix en Lusitanie vendus,
00:03:30il n'y en avait que 9, pour le deuxième livre le mieux placé
00:03:34qui était La maison vide de Laurent Mauvignier.
00:03:37Et bien Laurent Mauvignier a eu le prix Goncourt,
00:03:39on va voir si le prix Goncourt va permettre au livre de Laurent Mauvignier
00:03:44de grimper un petit peu dans l'échelon, on n'a rien, je redis,
00:03:47parce que je l'ai dit trois fois, surtout on n'a rien contre la BD,
00:03:49on n'a rien contre Astérix, mais l'échelle de valeur qui fait qu'autrefois,
00:03:52ce n'était pas la BD qui arrivait en tête, même si la BD a toujours fait de bons scores,
00:03:55c'était des livres de la littérature française, des prix Goncourt,
00:03:58le prix Féminal, le prix Renaudot, ça a aidé les Français lisés,
00:04:01et puis on sait aujourd'hui que les Français lisent beaucoup moins,
00:04:03on le sait à l'école, d'ailleurs beaucoup, j'allais dire,
00:04:06de responsables, d'experts ont tiré l'alarme sur le fait qu'on ne lit plus à l'école,
00:04:10que les Français ne lisent plus, les personnes âgées ne lisent plus,
00:04:13les très jeunes ne lisent plus, c'est sauvé par la tranche 30-50 ans,
00:04:16donc il y a vraiment là un sursaut à avoir,
00:04:19et je suis ravi d'avoir une députée européenne,
00:04:22il faut alerter toutes les instances capables de refaire prendre conscience aux Français,
00:04:27lisez, on a une très belle littérature, c'est les récits de la France,
00:04:30on a des écrivains géniaux, je sais que l'écran est plus facile,
00:04:34on fait des clics, on fait des claques, on va sur des jeux,
00:04:39et notre cerveau ne s'enrichit plus, il ne fait plus la gymnastique
00:04:43qu'il faisait autrefois quand on avait des vrais textes à lire,
00:04:46donc relisez, relisez le prix Goncourt, Laurent Mouvignier, bravo,
00:04:50et puis on garde la BD pour le bonheur, pour le plaisir,
00:04:53on a de très belles bandes dessinées en France,
00:04:55et nous avons toujours rêvé, on a beaucoup ri avec Astérix,
00:04:58qui nous accompagne depuis 1959.
00:05:01L'Union Européenne finance-t-elle des organisations islamistes ?
00:05:04On en parle dans un tout petit instant avec l'eurodéputée Céline Imard,
00:05:07n'hésitez pas à nous donner votre avis au 0826 300 300,
00:05:11et restez bien avec nous, à tout de suite.
00:05:12Les fonds de l'Union Européenne servent-ils à financer des associations islamistes ?
00:05:22On va en discuter avec Céline Imard, députée Les Républicains au Parlement Européen,
00:05:27mais en attendant, nous revenons sur cette tragédie de l'île de Léron,
00:05:32qu'est-ce qu'on sait exactement à l'heure qu'il est de ce qui est arrivé ?
00:05:34Vous l'entendiez dans notre journal à midi, ça s'est passé ce matin sur l'île de Léron,
00:05:37un homme a foncé volontairement dans la foule, il a blessé 10 piétons et cyclistes,
00:05:414 d'entre eux sont en urgence absolue, il a crié Allah Akbar au moment de son interpellation,
00:05:46il a 35 ans, il était connu des services de police,
00:05:49Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur, annonce se rendre sur place.
00:05:52Pour l'instant, ce sont toutes les informations que nous avons.
00:05:55Céline Imard, merci d'être avec nous, on vient évidemment traiter le sujet pour lequel vous venez,
00:05:58qui est le financement des associations islamistes,
00:06:00mais bon, l'actualité nous rattrape.
00:06:02On dirait un remake un peu de ce qui s'est passé à Nice le 14 juillet 2016.
00:06:07Et le remake ne s'arrête pas là, le remake il continue parce que Bruno Retailleau
00:06:10parle à juste titre d'ensauvagement de la société,
00:06:12mais des épisodes d'une extrême violence comme ceux qu'on peut voir,
00:06:15et toutes mes pensées vont évidemment aux victimes, à leurs proches, à leurs familles,
00:06:18ainsi qu'aux forces de l'ordre, qui doivent être sur place pour sécuriser.
00:06:21Mais on a vraiment aujourd'hui une problématique qui est celle de la prise de conscience et de l'action.
00:06:25Et c'est bien là que le politique aujourd'hui doit démontrer
00:06:27qu'il peut reprendre la main sur ce genre d'épisodes qui touchent directement à notre sécurité
00:06:32et qui est la première de nos libertés.
00:06:34Vous allez donc déposer un amendement au Parlement européen
00:06:36pour mettre un terme à une aberration,
00:06:39qui est le financement qui est avéré, que vous avez constaté,
00:06:42que vous dénoncez, que vous signalez.
00:06:44Est-ce qu'il y a une imbrication entre le financement des associations,
00:06:49des réseaux sociaux qui font circuler certaines idéologies ?
00:06:53On sait que ça a coûté la vie à Samuel Paty.
00:06:55Voilà, aujourd'hui on a ce nouvel attentat à l'île de Léron.
00:07:00Il y a un réseau, entre guillemets, de l'islamisme intégriste
00:07:03qui s'exprime par différentes façons, associations, sites...
00:07:08Oui, et puis il y a surtout un problème qui est...
00:07:10Où est la prise de conscience du réel ?
00:07:12Notamment à Bruxelles.
00:07:13C'est-à-dire que cet amendement que j'ai déposé sur le budget 2026 de l'UE,
00:07:16il est passé pour interdire que l'UE, que l'Union européenne,
00:07:19puisse financer toute entité liée à l'islamisme, au terrorisme ou à l'antisémitisme.
00:07:23Il est passé à 11 voix près.
00:07:25Et quand on a un amendement comme ça de bon sens,
00:07:27parce que c'est du bon sens de cesser de financer ceux qui nous détestent
00:07:30et ceux qui veulent nous détruire,
00:07:32quand un amendement comme celui-là passe à 11 voix près,
00:07:35c'est que l'Europe est malade.
00:07:36Quels sont les groupes qui l'ont voté, madame la députée ?
00:07:38Surtout les groupes du PPE, donc le mien, la droite,
00:07:41et aussi les groupes situés encore plus à droite que la droite,
00:07:44donc les groupes ECR,
00:07:45donc là où siège les députés mélonistes et des patriotes.
00:07:48Vous voulez dire qu'il y a des députés européens qui ont voté contre ?
00:07:51Absolument.
00:07:51Considérant qu'il ne faut pas stigmatiser la société civile.
00:07:55Parce qu'on a toujours ces sortes de leçons de morale
00:07:57ou cette bien-pensance qui est effectivement une bataille culturelle.
00:08:00Vous parliez des réseaux sociaux,
00:08:01mais il y a toute une bataille culturelle sur ce sujet
00:08:03où aujourd'hui, une partie notamment de la gauche
00:08:06et toute cette bien-pensance de gauche
00:08:08qui est dans les médias, qui est dans les réseaux,
00:08:10en fait, refuse de voir le réel.
00:08:11Au nom du fait, il ne faut pas stigmatiser,
00:08:14il ne faut pas amalgamer, mais aujourd'hui c'est une réalité.
00:08:15L'Union Européenne finance des entités liées
00:08:18qui ont glorifié le martyr du chef du Hamas,
00:08:21qui n'ont pas condamné les programmes du 7 octobre.
00:08:24Et on continue à financer ces associations aussi
00:08:26parce qu'il y a à la Commission Européenne
00:08:2830 000 fonctionnaires qui sont organisés en 40 directions générales
00:08:31et qui, en fait, lancent des appels à projets
00:08:33avec des mots-clés aussi fantastiques
00:08:35que lutte contre l'islamophobie,
00:08:37diversité, inclusion.
00:08:38Et là, en fait, les ONG postulent.
00:08:40Et sur un PowerPoint et sur une charte de valeur,
00:08:43bam, le tiroir qu'elle se s'ouvre.
00:08:44Je suppose, Céline Ismark, avant de déposer votre amendement,
00:08:47vous avez fait, entre guillemets, une enquête
00:08:48avec des faits avérés.
00:08:50Vous avez déposé, il y a un rapport.
00:08:53Tout ça est constaté.
00:08:54Ce n'est pas des rumeurs, ce n'est pas de la supputation,
00:08:57ce n'est pas des hypothèses.
00:08:58Vous avez des faits très concrets pour démontrer
00:09:00qu'il y a des fonds européens qui financent des associations
00:09:02ouvertement islamistes intégristes.
00:09:04Bien sûr, ça a été un rapport de la Cour des comptes,
00:09:07notamment, qui est sorti au printemps,
00:09:08la Cour des comptes européenne,
00:09:09qui constate aujourd'hui qu'il y a un énorme problème
00:09:11d'opacité dans les financements.
00:09:13Et puis, finalement, on a des entités qui sont financées.
00:09:19On ne peut plus continuer comme ça.
00:09:20Aujourd'hui, l'Europe est malade
00:09:21de vouloir fermer les yeux sur le sujet.
00:09:23Nous savons qu'il y a un équivalent d'une Cour des comptes.
00:09:25Est-ce qu'en plus de ça, il y a des organismes
00:09:27ou des institutions dans le cadre du Parlement européen
00:09:30qui sont habilités à vérifier quand on donne de l'argent ?
00:09:32En France, nous avons des contrôles très stricts,
00:09:34vous le savez, même au niveau régional,
00:09:35même au niveau départemental.
00:09:37Et là, quand on donne de l'argent,
00:09:39personne ne vérifie si cet argent est versé.
00:09:40Et il n'y a pas de données consolidées.
00:09:42C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est incapable de dire
00:09:43combien de fonds européens vont à quelle entité.
00:09:46Première victoire qu'on a eue,
00:09:47c'est la création d'une commission d'enquête
00:09:48dans le groupe des parlementaires du contrôle budgétaire
00:09:51pour enquêter sur ces faits-là.
00:09:52Il n'y avait pas de commission d'enquête.
00:09:53Donc ça, c'est la première victoire qu'on a obtenue.
00:09:55Deuxième victoire, c'est le vote de cet amendement.
00:09:57Parce qu'aujourd'hui, il y a un signal extrêmement clair
00:09:59dans le droit pour dire à la Commission européenne
00:10:02« Vous arrêtez ».
00:10:03Donc ça, ce sont deux premières victoires.
00:10:04Et je peux vous dire qu'on ne va pas les lâcher.
00:10:06Le gros problème, c'est qu'en Europe,
00:10:08en fait, ils ont toujours, au niveau de la Commission
00:10:10et notamment de Kajakalas,
00:10:11qui est du groupe centriste,
00:10:12qui est vice-président de la Commission,
00:10:14des idées lumineuses les unes après les autres.
00:10:16Donc trois jours après le vote de cet amendement,
00:10:18Kajakalas nous explique qu'on va étendre
00:10:20le programme Erasmus,
00:10:21qui est un programme à visée pédagogique d'échange
00:10:23entre les étudiants européens et les chercheurs,
00:10:26qu'on va étendre Erasmus à des pays
00:10:27pour faire un pacte méditerranéen,
00:10:29notamment à l'Algérie, à la Syrie,
00:10:31à la Libye et au territoire palestinien.
00:10:33Donc, vous voyez, c'est ça qui est fou avec la Commission.
00:10:36Sous quel argument ?
00:10:37On va leur amener notre culture,
00:10:38notre savoir, nos enseignements.
00:10:40Exactement, le soft power, la bataille culturelle,
00:10:41il faut porter nos valeurs.
00:10:43Simplement, on ne peut pas faire cohabiter
00:10:45les valeurs de liberté, de démocratie,
00:10:46qui sont fondatrices de notre identité
00:10:48et de l'Union européenne, avec la censure.
00:10:51Il n'y a pas de cohabitation possible.
00:10:52On ne peut pas, si vous voulez,
00:10:54exclure les universités hongroises
00:10:55des programmes Erasmus sous prétexte de l'État de droit
00:10:58et en même temps ouvrir Erasmus à l'Algérie.
00:11:00Ça frise le ridicule.
00:11:01Dans des pays où les libertés sont bafouées,
00:11:04où la condition féminine est absolument, j'allais dire...
00:11:07Bien sûr, et comment pourra-t-on garantir
00:11:09que nos étudiants ou nos chercheurs
00:11:11qui iront en Algérie
00:11:11iront dans des conditions de sécurité acceptables,
00:11:14alors même que l'Algérie détient aujourd'hui
00:11:16Boalem Sansal et Christophe Glaze,
00:11:17simplement parce qu'ils ont eu le tort ou le malheur
00:11:20d'exercer leur droit le plus fondamental,
00:11:22qui est celui de la liberté de penser
00:11:24et de la liberté d'écrire.
00:11:25Ça pose de vrais sujets.
00:11:26Association islamiste financée par des fonds européens,
00:11:29est-ce qu'on peut penser qu'il y a aussi des associations islamistes
00:11:31qui sont subventionnées en France
00:11:33par des entités territoriales ou des régions
00:11:36ou même au niveau national ?
00:11:38Alors, on peut penser beaucoup de choses,
00:11:40mais c'est moins documenté.
00:11:42Mais ce qu'on observe aujourd'hui,
00:11:43c'est qu'il y a une certaine convergence des luttes
00:11:44dans l'entrisme.
00:11:45Je pense que le rapport déclassifié par Bruno Retailleau
00:11:47l'a très très bien montré aussi.
00:11:49On a une convergence des luttes entre les extrémismes
00:11:51et les radicaux militants écologistes.
00:11:54Moi, quand je vois des manifestations sur la 69,
00:11:57on voit des personnes venir râler contre cette autoroute
00:11:59avec le drapeau arc-en-ciel des droits LGBT
00:12:02et le coucheur de la Palestine.
00:12:03Tout se casse dans le tarpe,
00:12:03qui est votre département d'origine,
00:12:05rappelons-le.
00:12:06Absolument.
00:12:07Donc, il y a, je pense,
00:12:09vous l'avez dit au début,
00:12:10c'est une bataille culturelle.
00:12:11Il y a la problématique de la classe politique
00:12:13qui doit retrouver le pouvoir d'agir,
00:12:14notamment face aux juges,
00:12:15face à la CEDH,
00:12:17face à différents organismes juridiques, judiciaires.
00:12:20Il y a aussi la bataille culturelle
00:12:22à mener dans les médias.
00:12:23Et puis, il faut cesser,
00:12:24il faut cesser de fermer les yeux.
00:12:26Le rapport, Saline Imar,
00:12:28le rapport de la Cour des comptes européenne
00:12:29indiquait que 7,4 milliards d'euros
00:12:31avaient été distribués sans contrôle suffisant
00:12:34à des organisations qui ne respectaient pas
00:12:35les valeurs de l'Union.
00:12:37Donc là, vous nous avez déjà donné
00:12:38quelques plus en détail
00:12:39de quelles associations,
00:12:41de quelles organisations il s'agit.
00:12:42Et le mois dernier, le 21 octobre,
00:12:44la France, l'Autriche et les Pays-Bas
00:12:46ont demandé au Conseil des affaires générales
00:12:48de l'Union européenne
00:12:49de renforcer le contrôle sur les financements
00:12:50alloués aux NG.
00:12:51Trois pays, ce n'est quand même pas beaucoup.
00:12:53Non, ce n'est pas beaucoup.
00:12:54Mais il y a un vrai, vrai sujet de contrôle
00:12:56et il faut faire monter la pression.
00:12:57Aujourd'hui, la Commission n'écoute qu'elle-même
00:12:59et elle déroule en fait son agenda.
00:13:01Et les fonctionnaires de la Commission
00:13:02qui fonctionnent par appel à projet
00:13:03déroulent aussi leurs agendas.
00:13:05Vous voyez par exemple sur Erasmus,
00:13:06sur l'extension à l'Algérie,
00:13:08à la Syrie, à la Libye, etc.
00:13:09Nous avons lancé une pétition
00:13:10avec François-Xavier Bellamy
00:13:11parce qu'il y a deux choses
00:13:12qui peuvent faire reculer la Commission.
00:13:14C'est effectivement des mécanismes
00:13:15de contrôle stricts
00:13:16et les amendements que je fais passer
00:13:18dans le cadre du budget
00:13:19vont dans ce sens.
00:13:20Mais aussi la pression des citoyens.
00:13:22Donc si on n'a pas aujourd'hui
00:13:24des pétitions, des alertes,
00:13:26des choses qui disent à la Commission
00:13:28stop, arrêtez, vous n'allez pas
00:13:29dans le bon sens
00:13:30et vous ne prenez pas ces décisions
00:13:31dans le sens de l'intérêt des peuples,
00:13:33la Commission déroule.
00:13:34Donc notre rôle de parlementaire,
00:13:36c'est vraiment de les stopper
00:13:37et on a aussi besoin
00:13:39de la pression des citoyens pour ça.
00:13:41Et d'alerter les peuples.
00:13:41Absolument.
00:13:42Quels sont vos collègues parlementaires
00:13:45au Parlement européen
00:13:46qui s'inquiètent alors
00:13:47d'autres nationalités que la vôtre
00:13:48qui s'inquiètent de ce phénomène
00:13:50du financement des associations islamistes ?
00:13:52Beaucoup.
00:13:52On a des Italiens, des Polonais,
00:13:54on a des Allemands aussi.
00:13:55Après, la fracture sur ce sujet
00:13:57se fait vraiment par groupe
00:13:58plus que par nationalité.
00:13:59On a vraiment aujourd'hui...
00:14:01C'est très inquiétant
00:14:02de voir que des groupes
00:14:03comme les Verts, la Gauche,
00:14:04les Socialistes
00:14:05ou l'extrême-gauche
00:14:05s'opposent comme ça
00:14:07à des mesures de bon sens.
00:14:08Là, ils nous disent
00:14:10vous trumpisez,
00:14:11Céline Imar est en train
00:14:12d'attaquer la société civile,
00:14:13Céline Imar se trumpise,
00:14:14mais pas du tout.
00:14:15Ce n'est pas une question
00:14:16de trumpisation ou pas.
00:14:17Ils ont les faits sous les yeux
00:14:18que vous leur apportez.
00:14:19C'est une question de bon sens
00:14:20et il faut que le bon sens
00:14:21arrive à battre l'idéologie
00:14:22parce que l'idéologie
00:14:23et la bataille culturelle
00:14:24sont des vrais sujets
00:14:25dans nos sociétés.
00:14:26Donc c'est extrêmement important
00:14:27aujourd'hui de reprendre
00:14:28la main sur ces sujets.
00:14:29À la Commission européenne,
00:14:30alors bon, Thierry Breton
00:14:31n'y est plus,
00:14:32mais je pense qu'il y a quand même
00:14:33des commissaires européens
00:14:34qui sont sensibles
00:14:35à la thématique.
00:14:36Oui, absolument,
00:14:37le commissaire autrichien notamment.
00:14:39Bien sûr qu'il y a des personnes
00:14:40qui sont sensibles
00:14:40à la thématique,
00:14:41mais aujourd'hui,
00:14:41il faut continuer ce combat
00:14:43pour faire en sorte
00:14:44que les fonds,
00:14:46l'impôt des personnes
00:14:47qui nous écoutent
00:14:48ne soient plus utilisés
00:14:49pour financer des gens
00:14:50qui nous haïssent
00:14:51et qui veulent saper
00:14:52les fonds de vente
00:14:52de notre société.
00:14:53Est-ce qu'on peut parler,
00:14:54on sait que Bruxelles
00:14:55est trop fait de lobby,
00:14:56il y a des immeubles
00:14:56où ils sont d'ailleurs
00:14:57officiellement installés,
00:14:58est-ce qu'il y aurait
00:14:59d'une certaine façon
00:14:59un lobby islamiste
00:15:01par différents biais,
00:15:02financiers, économiques
00:15:04ou diplomatiques,
00:15:05qui influencerait pour dire
00:15:06mais non, pas du tout,
00:15:07ces associations sont très gentilles,
00:15:09continuer alors de verser
00:15:10des fonds,
00:15:11ça permet d'avoir
00:15:12une bonne coopération
00:15:12quelque part.
00:15:13Bien sûr, par exemple,
00:15:14on a des associations
00:15:14qui ont pignon sur rue
00:15:15comme la Fémiso,
00:15:16qui sous couvert de lutte
00:15:17contre l'islamophobie,
00:15:18c'est un peu
00:15:19les musulmans
00:15:20en costume cravate.
00:15:21Donc ce sont des groupes
00:15:22tout à fait répertoriés,
00:15:23ouverts.
00:15:24Bon, après,
00:15:25il y a eu des financements
00:15:26attribués à la Fémiso,
00:15:28attribués à des associations
00:15:29comme Islamigrilif,
00:15:30qui, je l'ai déjà dit,
00:15:32ont qualifié il y a
00:15:32deux ou trois ans
00:15:33les juifs de petits-enfants
00:15:34de singes et de porcs.
00:15:35Bon, voilà,
00:15:36là, il y a quand même
00:15:37des cas sur lesquels
00:15:38on alerte assez facilement.
00:15:39Et puis, il y a des programmes
00:15:40qui doivent aller
00:15:42sur la recherche.
00:15:43Horizon Europe,
00:15:43c'est un programme
00:15:44qui doit financer la recherche,
00:15:45la physique quantique,
00:15:46l'intelligence artificielle,
00:15:47le retard que nous prenons
00:15:48face à d'autres zones du monde.
00:15:49Et sur ce programme-là,
00:15:51on a découvert, par exemple,
00:15:52qu'il y avait, je crois,
00:15:538 millions d'euros
00:15:53qui ont été donnés
00:15:54à une association
00:15:55qui monte des pièces de théâtre
00:15:56pour lutter contre
00:15:57la masculinité toxique.
00:15:59Voyez ?
00:16:00Pour autant,
00:16:01vous ne fermez pas la porte
00:16:02à des financements
00:16:03d'associations respectables
00:16:04qui peuvent être
00:16:05sur l'Orient,
00:16:06sur une ouverture,
00:16:08j'allais dire, culturelle
00:16:09à d'autres valeurs
00:16:11civilisationnelles
00:16:11que la nôtre.
00:16:12Là, vous n'avez pas
00:16:12d'opposition.
00:16:13C'est vraiment,
00:16:13vous mettez le point
00:16:14sur des associations
00:16:15qui sont dans un litige
00:16:17très précis par rapport
00:16:18à nos intérêts.
00:16:18Absolument,
00:16:18qui ne respectent tout simplement
00:16:19pas nos valeurs
00:16:20et qui veulent nous détruire.
00:16:21Le problème, le sujet,
00:16:23mon but n'est pas
00:16:23de détruire la société civile
00:16:25ni ses représentants,
00:16:26mais simplement
00:16:26d'être rationnel,
00:16:27d'être sérieux
00:16:28avec l'utilisation
00:16:29des fonds européens
00:16:30qui ne peuvent pas financer
00:16:31ce qu'ils ont les ennemis
00:16:32de l'Europe,
00:16:33de la France
00:16:34et de notre peuple.
00:16:35Bon, à Paris,
00:16:35il y a un leader politique,
00:16:37autre que vous,
00:16:38vous représentez
00:16:38la France en Europe.
00:16:39Est-ce qu'il y a
00:16:40un leader politique
00:16:41qui se distingue
00:16:41sur cette question ?
00:16:43Moi, je pense que
00:16:43Bruno Retailleau
00:16:44a été extrêmement clair.
00:16:45Contre l'avis du président Macron,
00:16:46il a déclassifié
00:16:47le rapport sur l'antrisme
00:16:48des frères musulmans
00:16:49en France,
00:16:50mettant à jour
00:16:51des antrismes
00:16:52sur les salles de sport,
00:16:53sur le tissu associatif,
00:16:54etc.
00:16:55Je pense que c'est quelqu'un
00:16:55qui n'a pas peur
00:16:56de nommer les choses
00:16:57et qui est très en pointe
00:16:58sur ce combat.
00:16:59C'est l'hymneur.
00:17:00Ce que vous nous apprenez
00:17:01aujourd'hui pour résumer,
00:17:02grosso modo,
00:17:03c'est que le système
00:17:03de subvention de l'Union Européenne
00:17:05est un énorme fourre-tout.
00:17:06Absolument.
00:17:06Est-ce qu'on ne contrôle
00:17:07absolument rien ?
00:17:08Absolument.
00:17:08Et il n'y a pas de fonds consolidés,
00:17:10c'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:17:11contrôler ce qu'on ne peut pas quantifier.
00:17:12À partir du moment
00:17:13où vous avez 40 directions générales
00:17:15et seulement 27 commissaires,
00:17:16chaque direction générale
00:17:17de la Commission,
00:17:17avec ses 30 000 fonctionnaires,
00:17:19gère un petit peu
00:17:20ses appels à projets
00:17:21et ses lignes budgétaires
00:17:22en fonction de ses propres priorités
00:17:24ou de ses propres lignes.
00:17:25Et donc,
00:17:25quand on n'a pas
00:17:26de données consolidées,
00:17:27déjà,
00:17:28c'est extrêmement difficile derrière
00:17:29d'aller analyser,
00:17:31chercher,
00:17:32prouver
00:17:32et finalement,
00:17:33arrêter la machine.
00:17:34Mais là,
00:17:34on en voit quand même
00:17:35des signaux politiques
00:17:35extrêmement fort.
00:17:36La présidente de la Commission
00:17:37est là,
00:17:37ces chiffres,
00:17:38je suppose.
00:17:38Je ne suis pas sûre.
00:17:39Même pas ?
00:17:40Non, je ne suis même pas sûre.
00:17:41C'est l'usine à gaz,
00:17:41si je comprends bien.
00:17:42Oui, tout à fait.
00:17:43Absolument.
00:17:43Mais l'Europe,
00:17:44de manière générale,
00:17:45est beaucoup trop technocratique.
00:17:51mettre au service des peuples
00:17:52et au service de l'intérêt général,
00:17:53au service de ceux qui bossent,
00:17:54au service de ceux qui produisent
00:17:55chez nous,
00:17:56au lieu de leur mettre
00:17:57des bâtons dans les roues
00:17:57et de réglementer
00:17:58des choses qui n'existent pas encore
00:18:00comme les innovations variétales,
00:18:02comme l'intelligence artificielle.
00:18:04C'est ça,
00:18:04la maladie de l'Europe.
00:18:05C'est qu'aujourd'hui,
00:18:06on réglemente des choses
00:18:07qu'on n'est pas capable de produire.
00:18:08Céline Ismar,
00:18:09on vous souhaite tout simplement
00:18:10bon courage.
00:18:11Merci à vous.
00:18:11Et cette antenne
00:18:12est à votre écoute
00:18:13si des nouveaux interviennent
00:18:14dans votre,
00:18:16j'allais dire,
00:18:16courageux combat.
00:18:17Merci.
00:18:17Voilem Sansal est toujours incarcéré.
00:18:20Le milieu littéraire français
00:18:22lui rend hommage.
00:18:22On en parle dans un petit instant.
00:18:24N'hésitez pas à réagir
00:18:25à nous appeler
00:18:25au 0826 300 300.
00:18:27A tout de suite.
00:18:29Ce soir,
00:18:30Sud Radio sera en direct
00:18:32du Salon Rennes à Paris.
00:18:33Le rendez-vous de l'idiot,
00:18:35la France dans tous ses états,
00:18:37les perles du jour.
00:18:39Ce sont de drôles de types
00:18:40qui vivent de leurs plumes
00:18:42ou qui ne vivent pas.
00:18:45C'est selon la saison.
00:18:46Ce sont de drôles de types
00:18:48qui traversent
00:18:49De prestigieux prix littéraires
00:18:52ont été remis hier
00:18:54et au-delà des récipients d'air,
00:18:55un nom a été évoqué,
00:18:57Perico,
00:18:57celui de Boilem Sansal.
00:18:59Oui, bien sûr,
00:19:00le prix Goncourt,
00:19:01le prix Renaudot.
00:19:02Alors, on se souvient,
00:19:03les prix sont là aussi
00:19:05pour suivre l'actualité.
00:19:07On se souvient,
00:19:07en 1975,
00:19:08le prix Nobel de la paix
00:19:09avait été accordé
00:19:10à Andrei Sakharov,
00:19:12qui était le savant
00:19:12dissident russe
00:19:14qui n'avait pas pu sortir
00:19:15d'ailleurs d'Union soviétique
00:19:16pour récupérer son prix.
00:19:17Il a été libéré par la suite.
00:19:19Mais c'était la première fois
00:19:20qu'un prix aussi prestigieux,
00:19:21j'allais dire,
00:19:22mettait un peu ses pieds
00:19:23dans les enjeux politiques
00:19:24et saluait le courage
00:19:26de ce scientifique
00:19:27qui se battait
00:19:28pour la liberté
00:19:29dans ce pays totalitaire.
00:19:31Et là, hier,
00:19:32donc, bien sûr,
00:19:33on va célébrer
00:19:33le 16 novembre,
00:19:35célébrer,
00:19:36c'est pas le terme,
00:19:37commémorer,
00:19:37même pas commémorer,
00:19:38enfin voilà,
00:19:39on va compter un an,
00:19:41un an d'emprisonnement
00:19:42de notre compatriote
00:19:43Boilem Sansal
00:19:44dans les geôles d'Alger
00:19:46et bien entendu,
00:19:47le prix Goncourt,
00:19:48bon,
00:19:48il ne pouvait pas lui décerner
00:19:49puisque Boilem Sansal
00:19:50n'a pas écrit un livre
00:19:51qui aurait pu justifier
00:19:52le prix Goncourt,
00:19:53mais enfin,
00:19:53les académiciens Goncourt
00:19:54lui ont rendu hommage
00:19:56d'une façon,
00:19:56voilà,
00:19:57solidaire,
00:19:58courageuse,
00:19:59en mettant,
00:19:59voilà,
00:20:00leur engagement littéraire
00:20:02au service de la cause,
00:20:03de la libération
00:20:03de Boilem Sansal
00:20:05que nous attendons tous
00:20:06avec impatience.
00:20:07par contre,
00:20:07le prix Renaudot,
00:20:08le prix Poche,
00:20:09Renaudot,
00:20:09lui a été décerné
00:20:11pour ses ouvrages
00:20:13et nous espérons
00:20:15que ça sera un signe de plus
00:20:16qui interpelle
00:20:18le gouvernement algérien.
00:20:19Là,
00:20:19ce sont les intellectuels,
00:20:20ce sont les écrivains,
00:20:21ce sont les auteurs,
00:20:21c'est une démarche culturelle,
00:20:22ce n'est pas une démarche militante,
00:20:24ce n'est pas une démarche politicienne
00:20:25et voilà,
00:20:27on a appris
00:20:27avec joie hier
00:20:29la libération
00:20:30des deux otages,
00:20:32des deux prisonniers français
00:20:33en Iran
00:20:34qui sont aujourd'hui
00:20:35à l'ambassade de France
00:20:36et on attend leur rapatriement
00:20:37vers la France
00:20:38si le gouvernement iranien
00:20:39veut bien les laisser sortir du pays
00:20:40donc comme quoi
00:20:41les mobilisations
00:20:42ont des résultats,
00:20:44il ne faut jamais renoncer,
00:20:45il faut toujours se battre,
00:20:47il ne faut jamais,
00:20:47il faut toujours,
00:20:48j'allais dire,
00:20:49persévérer,
00:20:49persister
00:20:50avec de la pugnacité,
00:20:52on vous dit
00:20:52ça ne sert à rien,
00:20:52si ça sert toujours
00:20:53à quelque chose
00:20:54et les régimes totalitaires
00:20:55n'aiment pas
00:20:55qu'on parle d'eux,
00:20:56n'aiment pas
00:20:56qu'on le manque de doigts.
00:20:57Donc voilà,
00:20:57le prix Renaudot,
00:20:59le concours qui se mobilise,
00:21:00espérons que ça contribuera
00:21:01à une libération rapide
00:21:03et heureuse
00:21:04de ce héros
00:21:06qui est devenu
00:21:06Boilem Sansal
00:21:07qui représente aujourd'hui
00:21:09l'honneur,
00:21:09l'honneur de la France,
00:21:11l'honneur du monde libre
00:21:12et qui témoigne
00:21:13qu'aujourd'hui en 2025
00:21:14dans ce monde
00:21:16on a encore
00:21:17des actes de barbarie
00:21:18qui sont indignes,
00:21:19indignes,
00:21:20je parle aux hommes politiques
00:21:22et gouvernants
00:21:22qui disent
00:21:24il ne faut pas
00:21:25je dédeler sur le feu,
00:21:26il faut y aller doucement,
00:21:28ben écoutez non,
00:21:28à un moment donné
00:21:29il faut dire les choses
00:21:29telles qu'elles sont
00:21:30et avoir le courage
00:21:31d'achimer ses opinions.
00:21:32Et parce que nous sommes attachés
00:21:33à la liberté
00:21:34et à la libération
00:21:34de Boilem Sansal
00:21:35lundi 17 novembre
00:21:37nous consacrerons
00:21:38l'intégralité de l'émission
00:21:39à Boilem Sansal
00:21:41Boilem Sansal
00:21:41avec des personnalités
00:21:42qui viendront témoigner
00:21:43de leur engagement
00:21:44et de la patience
00:21:46que nous avons
00:21:46à voir cette situation
00:21:48trouver une solution
00:21:49honorable.
00:21:51Après le rapport alarmiste
00:21:53de la Cour des comptes
00:21:54sur la sécurité du Louvre
00:21:55et sur l'urgence
00:21:56de rénover le musée
00:21:56on apprend
00:21:57dans les pages de libération
00:21:58l'ampleur
00:21:59non plus des moyens
00:22:00mais du retard
00:22:01en matière de sécurité.
00:22:02Alors oui
00:22:03alors d'abord
00:22:04la symbolique
00:22:05le mot de passe
00:22:05Louvre
00:22:06alors c'est peut-être
00:22:07très intelligent
00:22:07je veux dire
00:22:08je disais tout à l'heure
00:22:09en présentant le sommaire
00:22:10de cette émission
00:22:11qu'on aurait pu passer
00:22:12au Mojoconde
00:22:12voilà
00:22:13on espère seulement
00:22:14que le mot de passe
00:22:14d'entrée à l'Elysée
00:22:15n'est pas Élysée
00:22:16et surtout plus grave
00:22:17que le mot de passe
00:22:17d'entrée et d'accès
00:22:18je ne sais pas
00:22:19en quoi ça consiste
00:22:20de la Banque de France
00:22:20n'est pas Banque de France
00:22:22alors le logiciel obsolète
00:22:24Windows 2000
00:22:2525 ans de retard
00:22:26mise à jour indisponible
00:22:27une insécurité
00:22:29informatique
00:22:30absolument fantaisiste
00:22:32on est sur des
00:22:33on est sur des
00:22:34j'allais dire
00:22:35des considérations
00:22:36hors d'âge
00:22:36c'est quand même
00:22:37le musée du Louvre
00:22:38c'est un trésor
00:22:39avec des richesses inouïes
00:22:41et on a attendu
00:22:42ce fric frac
00:22:44de la part
00:22:45avec une nacelle
00:22:46et puis des scooters
00:22:47pour se rendre compte
00:22:49alors on fait un audit
00:22:50on se réveille
00:22:50tout d'un coup
00:22:51on a des trésors inestimables
00:22:53on se croit un peu
00:22:54d'un tintin
00:22:55dans l'affaire Tournesol
00:22:56vous savez
00:22:56on est en bord du riz
00:22:57il y a la cible d'avis
00:22:58la bord du riz
00:22:59les polices
00:22:59enfin c'est des branquignols
00:23:00avec les pieds niqués
00:23:02on a toute une série
00:23:02là je faisais allusion
00:23:03aux bandes dessinées
00:23:03tout à l'heure
00:23:04Astérix
00:23:04Astérix pourrait aussi
00:23:05s'en mêler
00:23:05Astérix au Louvre
00:23:07et là on a
00:23:08bon alors évidemment
00:23:08je pense qu'on va
00:23:09prendre des mesures
00:23:10la présidente du Louvre
00:23:10tout le monde est alerté
00:23:11bon on est en France
00:23:13pas de sanctions
00:23:14pas de sanctions
00:23:15parce que c'est la faute
00:23:16de personne
00:23:16c'est la faute au système
00:23:18et on dénonte
00:23:19que ben
00:23:20est-ce que c'est
00:23:21je me souviens
00:23:22je me souviens
00:23:23de l'entrée
00:23:23l'entrée
00:23:24le discours
00:23:25d'André Malraux
00:23:26les cendres
00:23:28de Jean Moulin
00:23:28au Panthéon
00:23:30dans un discours
00:23:30un des plus beaux discours
00:23:31des 50 dernières années
00:23:33un des plus beaux hommages
00:23:35à l'histoire de France
00:23:36et il disait
00:23:36c'était le visage
00:23:37de la France
00:23:38j'espère que
00:23:39ce que l'on voit
00:23:39aujourd'hui
00:23:40avec cette affaire du Louvre
00:23:41n'est pas le
00:23:41le visage
00:23:42un des visages
00:23:43de la France
00:23:43mais j'ai peur que si
00:23:44malgré tout
00:23:45et puis une information
00:23:48essentielle
00:23:49on écoute quelques notes
00:23:52oui bien sûr
00:23:52quelques notes
00:23:53et puis une information
00:23:59essentielle
00:24:00je vous le disais
00:24:01à l'instant
00:24:01ma chère Maud Vitale
00:24:02la chanteuse
00:24:03Aya Nakamura
00:24:04aurait pu être écartée
00:24:05de la cérémonie
00:24:06d'ouverture
00:24:07des Jeux Olympiques
00:24:08suite été
00:24:08bien dommage
00:24:09et on l'aurait tellement
00:24:10regretté Péricault
00:24:11l'information est tirée
00:24:12du livre
00:24:12L'Empire
00:24:13une enquête
00:24:13réalisée par trois
00:24:14journalistes
00:24:15sur le milieu
00:24:15du rap français
00:24:16et selon ces journalistes
00:24:17plusieurs proches
00:24:18de Brigitte Macron
00:24:18auraient tout fait
00:24:19pour saboter la présence
00:24:20d'Aya Nakamura
00:24:21lors de la cérémonie
00:24:22d'ouverture des Jeux
00:24:23Olympiques de Paris
00:24:24à croire que sa participation
00:24:25n'a pas fait jaser
00:24:26que l'extrême droite
00:24:27comme on dit
00:24:28est-ce qu'on en sait un peu plus
00:24:29que s'est-il passé
00:24:30exactement
00:24:30ce qu'on sait
00:24:31c'est déjà
00:24:31que l'équipe
00:24:32artistique
00:24:32dirigée par Thomas Joly
00:24:33souhaitait être
00:24:34une figure internationale
00:24:35moderne
00:24:36et populaire
00:24:36bon de l'autre côté
00:24:37de l'Elysée
00:24:38disons
00:24:39on aurait aimé
00:24:39privilégier
00:24:40une figure
00:24:40plus institutionnelle
00:24:42et alors c'est là
00:24:43que le mot institutionnel
00:24:44pose question
00:24:44selon nos trois confrères
00:24:45les proches de Brigitte Macron
00:24:46avaient proposé
00:24:47le nom de Maître Gims
00:24:48à savoir que cet artiste
00:24:50est un proche
00:24:50d'Hélène Mercier Arnaud
00:24:51l'épouse du patron
00:24:52LVMH
00:24:53et amie de Brigitte Macron
00:24:55bien sûr
00:24:58génial je cite
00:24:59Aya Nakamura
00:25:00est une chanteuse
00:25:00trop clivante
00:25:01pas assez institutionnelle
00:25:02et surtout éloignée
00:25:04des cercles traditionnels
00:25:05du pouvoir culturel français
00:25:06c'est vrai que Maître Gims
00:25:08c'est dix fois mieux
00:25:08alors pour saboter
00:25:09la participation de la chanteuse
00:25:10c'est l'entourage
00:25:11de Brigitte Macron
00:25:12qui aurait fait fuiter
00:25:13l'information
00:25:13selon laquelle
00:25:14Aya Nakamura
00:25:15chanterait Edith Piaf
00:25:16histoire de polémiquer un peu
00:25:18finalement ces chaméries
00:25:19n'ont pas du tout
00:25:20impacté l'organisation
00:25:21de l'événement
00:25:21et Brigitte Macron
00:25:22a même invité
00:25:23Aya Nakamura
00:25:23à participer
00:25:24à l'opération
00:25:25pièce jaune 2025
00:25:26tout ça pour ça
00:25:27On se souvient du malaise
00:25:28que ça avait suscité
00:25:30bon il y avait d'autres choses
00:25:31de l'affiche
00:25:31avec la croix
00:25:32qui avait disparu
00:25:33du dôme des Invalides
00:25:34voilà
00:25:35bon c'était une très très belle
00:25:37cérémonie
00:25:38artistiquement parlant
00:25:39il pleuvait
00:25:41chacun sera son avis là-dessus
00:25:41non allez
00:25:42soyons bons
00:25:43allez on va être bon prince
00:25:44je ne suis pas d'accord
00:25:44c'était une belle cérémonie
00:25:46il y avait des passages
00:25:47de la décapitation
00:25:47de Marie-Antoinette
00:25:48c'était peut-être pas
00:25:49voilà
00:25:49il y avait des symboles
00:25:50qui étaient un petit peu
00:25:51choquants pour certains
00:25:52c'était
00:25:53c'était
00:25:53c'était la gloire de la France
00:25:54record de
00:25:56on ne va pas se fustiger
00:25:58sur ce qui nous a fait du bien
00:25:59non mais le débat
00:26:01le débat est ouvert
00:26:02le débat est ouvert
00:26:03voilà
00:26:04mais sinon on passerait
00:26:04pour des grincheux
00:26:05voilà
00:26:05mais
00:26:06je suis une grincheuse
00:26:07mais donc il y a bien eu débat
00:26:08écoutez
00:26:09madame
00:26:11la présidente de la république
00:26:12là qui sort d'une
00:26:13polémique
00:26:14par rapport à son identité
00:26:15on sent qu'elle a quand même
00:26:16on sent qu'elle a quand même
00:26:18manifesté un doute
00:26:19sur la pertinence
00:26:21de Ayanna Kamboa
00:26:21on avait peut-être
00:26:22d'autres artistes
00:26:23pour symboliser
00:26:24la culture
00:26:24et la chanson française
00:26:25vous auriez aimé voir qui
00:26:26Perico ?
00:26:27un nom comme ça
00:26:29qui vous vient
00:26:29un chanteur
00:26:30que vous aimez
00:26:30une chanteuse
00:26:31qui a du talent
00:26:32je veux dire
00:26:33Yves Duteil
00:26:33ah
00:26:34il y a bien souvent
00:26:35ce nom
00:26:36louer les vertus
00:26:37de la langue française
00:26:37un magnifique chanteur
00:26:39et ça aurait eu
00:26:40autant de succès
00:26:41et ça aurait été
00:26:42plus symbolique
00:26:43alors on a un problème
00:26:43parce qu'en régie
00:26:44Julien nous propose
00:26:45le nom de Joule
00:26:46voilà
00:26:46Joule bien sûr
00:26:47je ne sais pas ce qu'on doit penser
00:26:48non mais on prend
00:26:48on prend
00:26:49et puis bon
00:26:49Ayanna Kamoura est une artiste
00:26:51elle a le droit d'exister
00:26:51mais pour symboliser
00:26:52les Jeux Olympiques
00:26:54à Paris
00:26:54cette année-là
00:26:56bon écoutez
00:26:57il a plu
00:26:57c'était
00:26:58voilà
00:26:58alors il y en a
00:27:00qui ne sont pas mouillés
00:27:01et puis
00:27:02en tout cas voilà
00:27:03madame Brigitte Macron
00:27:04je veux dire
00:27:05elle a ouvert sa gueule
00:27:06bon
00:27:06elle n'a pas eu gain de souvent
00:27:07elle a quelquefois gain de cause
00:27:09je suppose
00:27:09et là on lui a expliqué
00:27:10qu'il ne fallait pas
00:27:11pas toucher à ça
00:27:12et madame Arnaud
00:27:13sa copine aussi
00:27:14s'en est mêlée
00:27:14bon voilà
00:27:15donc en tout cas
00:27:16à l'Elysée
00:27:16on sait qu'on surveille
00:27:17voilà
00:27:18l'esthétique de la chanson française
00:27:20et de nos grandes cérémonies nationales
00:27:22Sud Radio
00:27:24la France dans tous ses états
00:27:27ne lâchons rien
00:27:28en partenariat avec
00:27:29les chambres de commerce
00:27:30et d'industrie
00:27:31les réussites du quotidien
00:27:33et nous sommes aujourd'hui
00:27:34avec Alain Aubanel
00:27:35gérant de la distillerie
00:27:36des quatre vallées
00:27:37dans la Drôme
00:27:38bonjour Alain Aubanel
00:27:39bonjour Alain Aubanel
00:27:42alors moi je connais vos produits
00:27:43et je m'en régale
00:27:45donc je suis ravi de vous avoir
00:27:47à l'antenne
00:27:48les quatre vallées
00:27:49dans la Drôme
00:27:50la distillerie
00:27:51c'est un artisanat prodigieux
00:27:53vous êtes d'accord
00:27:54on transforme
00:27:56on transforme des végétales
00:27:58par un effet
00:27:59j'allais dire
00:27:59une forme d'alchimie
00:28:00et on transforme
00:28:01dans un élixir
00:28:02une liqueur
00:28:03absolument divine
00:28:04c'est sublime
00:28:05c'est tout à fait ça
00:28:07qu'est-ce que vous prenez
00:28:09qu'est-ce que vous proposez
00:28:09comme produit fétiche
00:28:11dans votre distillerie
00:28:12représentatif vraiment
00:28:14j'allais dire
00:28:14des parfums
00:28:15et des saveurs de la Drôme
00:28:16ben nous
00:28:18notre produit phare
00:28:20c'est quand même
00:28:20l'huile essentielle
00:28:21de lavande
00:28:21après on fait
00:28:2350 huiles essentielles
00:28:24différentes
00:28:25mais c'est vraiment
00:28:25la lavande
00:28:26le produit phare
00:28:27c'est les senteurs
00:28:28et les parfums
00:28:29des Alpes
00:28:30de la Provence
00:28:31ben c'est la Provence
00:28:33qui fait rêver
00:28:34le monde entier
00:28:34bien sûr
00:28:35vous êtes où exactement
00:28:37dans la Drôme
00:28:38nous on est au pied
00:28:40du Vercors
00:28:41dans un petit village
00:28:41qui s'appelle Chamaloc
00:28:42à côté de la commune
00:28:44de Dix
00:28:45avec la clérette
00:28:47la fameuse clérette
00:28:47de Dix
00:28:48vous connaissez tout
00:28:49où sont destinés
00:28:52vos produits
00:28:52vous vendez
00:28:53vous vendez
00:28:53à l'industrie
00:28:54des parfums
00:28:55vous vendez
00:28:56en commerce
00:28:57de proximité
00:28:58comment on peut
00:28:58accéder à vos produits
00:28:59depuis pas mal
00:29:02de temps
00:29:02on s'est mis à fond
00:29:03sur l'agritourisme
00:29:05et la vente directe
00:29:06donc on a une boutique
00:29:07à la distillerie
00:29:08on a un site
00:29:09en ligne
00:29:09qui marche très très bien
00:29:10et ce qu'on peut pas
00:29:12vendre en direct
00:29:13après on le vend
00:29:14à des TPE
00:29:15PME
00:29:16vos produits
00:29:17vos matières premières
00:29:18je dis ça
00:29:19parce que j'ai Paul Farnay
00:29:20qui est dans le studio
00:29:21qui va parler de Terre de France
00:29:22vos produits
00:29:23vos essences
00:29:24sont d'origine
00:29:24totalement française
00:29:25ou pas toujours ?
00:29:28100% drômoise
00:29:29bon ça vous pouvez me l'assurer
00:29:30circuit court
00:29:31voilà
00:29:31ah oui
00:29:32et la vente
00:29:32je sais pas si elle vient de Sceau
00:29:34mais bon en tout cas
00:29:35elle vient des territoires
00:29:36provençaux
00:29:36je vous signale
00:29:39qu'une partie de la drôme
00:29:40est provençale
00:29:41le sud
00:29:41les baronis
00:29:42tout ça c'était magnifique
00:29:43et puis ensuite
00:29:44on a des terres maraîchères
00:29:45la drôme
00:29:46c'est un petit paradis
00:29:46c'est une des synthèses
00:29:48du paradis français
00:29:49Alain Aubanel
00:29:51le marché est difficile
00:29:53quand on dit
00:29:54on lâche rien
00:29:54vous avez dû vous battre
00:29:55pour préserver votre activité
00:29:56ou il y a des parts de marché
00:29:58plus difficiles
00:29:58que d'autres à conquérir
00:29:59c'est très très compliqué
00:30:02pour plusieurs raisons
00:30:04la première
00:30:05c'est la concurrence étrangère
00:30:07où on est directement
00:30:09en concurrence
00:30:10avec des lavandes
00:30:12ou d'autres produits
00:30:13qui sont en fait
00:30:14dans des pays
00:30:15qui n'ont pas les mêmes
00:30:16donc concurrence déloyale
00:30:18concurrence déloyale
00:30:20pas libre
00:30:20effossée
00:30:21effossée
00:30:22d'accord
00:30:22et le problème pour nous
00:30:26c'est que quand
00:30:27ces produits étrangers
00:30:29notamment des huiles essentielles
00:30:30arrivent en France
00:30:31sur l'étiquette
00:30:32c'est marqué
00:30:33la vente du langues du stifolia
00:30:34mais souvent
00:30:35l'origine du produit
00:30:36n'est pas là
00:30:36donc le consommateur
00:30:38pense acheter
00:30:39de la lavande française
00:30:40et il achète
00:30:41de la lavande
00:30:41qui vient de Bulgarie
00:30:43donc il est urgent
00:30:44il est urgent
00:30:45d'obtenir
00:30:46alors sur les aliments
00:30:46c'est AOP, IGP
00:30:48et STG
00:30:48il est important
00:30:49d'avoir un label
00:30:50distinctif
00:30:51qui garantisse
00:30:51l'authenticité
00:30:52de vos produits
00:30:52et bon
00:30:53on se battra pour ça
00:30:55parce que je pense
00:30:55que le consommateur
00:30:56est très demandeur
00:30:57et que la qualité
00:30:58de vos produits
00:30:59mérite qu'ils soient
00:30:59distingués par rapport
00:31:00à ceux qui viennent
00:31:01de pays margoulins
00:31:02voilà
00:31:02merci Alain Oubanel
00:31:03d'avoir été avec nous
00:31:04bon courage
00:31:05et on aura cette
00:31:05telle occasion
00:31:06de se reparler
00:31:07à bientôt
00:31:07si le Made in France
00:31:09est important
00:31:10à vos yeux
00:31:10restez bien avec nous
00:31:11on en parle
00:31:11tout de suite
00:31:12avec notre invité
00:31:13Paul Farnet
00:31:13fondateur de
00:31:15Terre de France
00:31:15et si vous souhaitez
00:31:16réagir
00:31:170826 300 300
00:31:19à tout de suite
00:31:19Le patriotisme
00:31:31jusqu'au bout
00:31:32des bretelles
00:31:33ou jusqu'au fond
00:31:33de l'assiette
00:31:34c'est ce que propose
00:31:35l'entreprise
00:31:35Terre de France
00:31:36une marque française
00:31:37née en 2018
00:31:38qui propose
00:31:38de nombreux produits
00:31:39fabriqués en France
00:31:40et dont les bénéfices
00:31:41sont reversés
00:31:41à des écoles rurales
00:31:42des agriculteurs
00:31:43en difficulté
00:31:44ou encore
00:31:44à des militaires blessés
00:31:46son fondateur
00:31:46est avec nous
00:31:47bonjour Paul Farnet
00:31:48Alors merci Paul Farnet
00:31:50d'être parmi nous
00:31:51à l'heure où ça
00:31:52passait mal expression
00:31:53ça chie des bulles
00:31:54en face de la mairie de Paris
00:31:55parce que
00:31:56le bazar d'hôtel de ville
00:31:57reçoit Chine
00:32:00voilà
00:32:01cette invasion
00:32:03de produits chinois
00:32:05on n'a rien contre la Chine
00:32:06elle est partenaire
00:32:07de la France
00:32:08depuis des siècles
00:32:08mais là
00:32:09on nous envoie
00:32:10des produits
00:32:11de mauvaise qualité
00:32:12qui induisent
00:32:13le consommateur en erreur
00:32:14qui ruinent
00:32:15notre économie
00:32:16qui affaiblissent
00:32:18notre commerce
00:32:19pour ne pas dire
00:32:20le détérior
00:32:21et des voix s'élèvent
00:32:22ça y est
00:32:23enfin
00:32:23alors c'est un adjoint
00:32:24communiste à la mairie de Paris
00:32:26c'est des consommateurs
00:32:27c'est des présidents
00:32:27de fédérations
00:32:28de prêt-à-porter
00:32:29la France se réveille
00:32:31il était temps
00:32:32il n'y a pas que Chine
00:32:33il n'y a d'autres
00:32:33voilà
00:32:33n'oublions quand même pas
00:32:35qu'on a ruiné le pays
00:32:36en important des biens
00:32:37de consommation
00:32:38qu'on ne fabriquait plus
00:32:39chez nous
00:32:39donc destruction d'emplois
00:32:40et qu'on les importe
00:32:41de pays
00:32:42où les règles sociales
00:32:43humaines et environnementales
00:32:44ne sont pas respectées
00:32:45et bien nous avons aujourd'hui
00:32:46dans ce studio
00:32:47Paul Farnay
00:32:48alors il n'est pas
00:32:50trompe Terre de France
00:32:50c'est pas rien
00:32:51Terre de France
00:32:51comme définition
00:32:52vous n'avez pas de main morte
00:32:53au moins vous campez le décor
00:32:56et alors avec vous
00:32:57nous allons avoir
00:32:58la certitude
00:32:59que vous faites des produits
00:33:00authentiquement français
00:33:02avec des produits
00:33:03fabriqués
00:33:04ou élaborés en France
00:33:05avec des matières
00:33:06premières françaises
00:33:07d'origine France
00:33:08voilà
00:33:09là on a une vraie
00:33:10appellation
00:33:10d'origine
00:33:11certifiée
00:33:12certifiée Terre de France
00:33:14avec Paul Farnay
00:33:15comment est née
00:33:16cette initiative
00:33:18cet engagement
00:33:19le souhait
00:33:21de créer
00:33:21une collection
00:33:22qui assume
00:33:23un certain patriotisme
00:33:24économique
00:33:24et à des prix
00:33:26intéressants
00:33:27pour faire
00:33:29du direct producteur
00:33:30en fait
00:33:30voilà aujourd'hui
00:33:31on a une quarantaine
00:33:32d'artisans
00:33:32et notre propre atelier
00:33:34de fabrication
00:33:35de vêtements
00:33:35près de Aix-en-Provence
00:33:36et donc on propose
00:33:38sur notre site internet
00:33:38Terre de France
00:33:39de l'art de vivre
00:33:41à la française
00:33:42la gamme est assez large
00:33:43assez large
00:33:43voilà
00:33:44de l'hygiène
00:33:45du textile
00:33:45de la maroquinerie
00:33:46fabriqués en France
00:33:47donc tous les produits
00:33:48sont effectivement
00:33:49fabriqués en France
00:33:50et on est
00:33:52aujourd'hui
00:33:53on a 40 000 clients
00:33:53donc on est très content
00:33:55de cette progression
00:33:56et on veut aussi montrer
00:33:58qu'on est capable
00:33:59de créer
00:33:59une économie
00:34:01qui assume
00:34:02un certain patriotisme
00:34:03et qui permet
00:34:04de proposer
00:34:05des produits
00:34:05fabriqués en France
00:34:06à des prix corrects
00:34:08voilà
00:34:08c'est l'objectif
00:34:09c'est un marché
00:34:10alors est-ce que d'abord
00:34:10c'est un marché
00:34:11difficile à conquérir
00:34:12à relancer
00:34:13c'est un marché
00:34:14qui aujourd'hui
00:34:15est en train
00:34:15de poindre
00:34:17c'est-à-dire
00:34:17on sent qu'il y a
00:34:17une dynamique
00:34:18en fait
00:34:18je pense que oui
00:34:20la semaine
00:34:21est très symbolique
00:34:22puisque
00:34:23vous en avez parlé
00:34:24Chine arrive au BHV
00:34:26mais on a aussi
00:34:27le salon du Made in France
00:34:28nous serons vendredi
00:34:292 000 à 14 heures
00:34:30en direct
00:34:31bon
00:34:32l'installation de Chine
00:34:33au BHV
00:34:33ça reste relativement
00:34:35un symbole
00:34:36mais il faut savoir
00:34:36qu'il y a déjà
00:34:3735% des français
00:34:38qui ont acheté
00:34:39sur la plateforme
00:34:40Chine
00:34:41si on prend par exemple
00:34:42Amazon
00:34:43Chine est ému
00:34:44c'est 2,2 milliards d'euros
00:34:46en 2024
00:34:47voilà
00:34:47donc effectivement
00:34:48ça c'est un concurrent
00:34:50très implacable
00:34:53pour les marques classiques
00:34:53il faut bien comprendre
00:34:54que c'est de l'argent
00:34:55qui va dans les caisses
00:34:56de pays étrangers
00:34:57pour des activités économiques
00:34:59qui nous font du mal
00:35:00il y a un dumping social
00:35:01vous voyez
00:35:01les conditions de travail
00:35:01et il n'y a aucune compensation
00:35:02et on ne se défend pas
00:35:05par rapport à ça
00:35:06donc effectivement
00:35:07les entreprises françaises
00:35:08surtout en fait
00:35:10les entreprises françaises
00:35:11les marques françaises
00:35:12qui font aussi
00:35:13du made in China
00:35:14made in Bangladesh
00:35:14vous savez que cette année
00:35:16il y a eu
00:35:16des redressements judiciaires
00:35:19de plusieurs sociétés
00:35:20d'habillement
00:35:20comme Nafnaf
00:35:21Claire's
00:35:22etc
00:35:23et ces marques là
00:35:24sont touchées
00:35:25plein fouet
00:35:25par Chine
00:35:27et des marques comme ça
00:35:28en revanche
00:35:28le made in France
00:35:30progresse
00:35:30et nous
00:35:31on est en croissance
00:35:32de 65%
00:35:33par rapport à l'année dernière
00:35:34je pense qu'il y a un réveil
00:35:36effectivement
00:35:37des français
00:35:37sur la consommation locale
00:35:39vous avez beaucoup travaillé
00:35:41sur le manger local
00:35:42etc
00:35:42moi j'essaie de travailler
00:35:43sur s'habiller local
00:35:44et voilà
00:35:45l'art de vivre
00:35:46à la française
00:35:46et je pense que
00:35:47ça fait 10 ans
00:35:49qu'on essaie de travailler
00:35:49là-dessus
00:35:50et aujourd'hui
00:35:51on voit que des marques
00:35:51qui arrivent
00:35:52avec une approche
00:35:53ultra low cost
00:35:55et dumping social
00:35:56comme Chine
00:35:57ont d'emblée
00:35:58une mauvaise réputation
00:35:59en France
00:35:59et au contraire
00:36:00des marques made in France
00:36:01progressent
00:36:02donc
00:36:02ça donne un peu d'espoir
00:36:04Alain Madelin
00:36:05l'ancien ministre de l'économie
00:36:06qui est un libéral
00:36:07absolument convaincu
00:36:09et qui est un des symboles
00:36:10du libéralisme français
00:36:12discutait
00:36:14sur un plateau de télé
00:36:15et il disait
00:36:16à quelqu'un
00:36:16qu'il disait
00:36:16il faut reproduire en France
00:36:17il faut recentrer
00:36:18la production française
00:36:19pour relancer l'industrie
00:36:20voilà
00:36:20et il disait
00:36:21ah donc vous êtes une adepte
00:36:22du travail famille production
00:36:24c'est à dire que
00:36:26non mais c'est extraordinaire
00:36:27surtout lui
00:36:27qui a quand même
00:36:27un passé d'extrême droite
00:36:28qui ne peut pas renier
00:36:30aujourd'hui
00:36:31produire français
00:36:33faire le made in France
00:36:34dire on va faire travailler
00:36:35c'est voilà
00:36:36c'est pétiné au vichy
00:36:37c'est extraordinaire
00:36:38comme collusion
00:36:38bon on a quand même
00:36:40d'autres exemples
00:36:41qui assument
00:36:43on va dire
00:36:44un made in France
00:36:45même dans le gouvernement
00:36:46etc
00:36:46mais ce que je veux dire
00:36:47c'est que
00:36:48effectivement
00:36:49assumer un patriotisme
00:36:51économique aujourd'hui
00:36:52peut être
00:36:53effectivement
00:36:54lié à
00:36:56plutôt des phénomènes
00:36:57de droite
00:36:58etc
00:36:58bon
00:36:58aujourd'hui
00:37:00nous on a des clients
00:37:01qui en fait
00:37:02adhèrent à la vision
00:37:02de l'entreprise
00:37:03et je pense qu'il faut
00:37:04essayer de créer
00:37:05cette communauté
00:37:06d'acheteurs français
00:37:09patriotes
00:37:09qui va soutenir
00:37:11les marques
00:37:13qu'ils ont choisies
00:37:15on voit aussi
00:37:16aux Etats-Unis
00:37:17des marques
00:37:17qui se réapproprient
00:37:18un peu cet esprit
00:37:19patriote
00:37:20et donc effectivement
00:37:21c'est ce que nous
00:37:21on essaie de développer
00:37:22en France
00:37:23alors Maud Coffler
00:37:23qui est une future cliente
00:37:24tout à l'heure
00:37:25sur les écrans
00:37:25regardez vos produits
00:37:26elle avait les yeux
00:37:28qui scintillaient
00:37:28face à vos produits
00:37:29qui sont en affronte
00:37:30on a de plus en plus
00:37:31des produits féminins
00:37:32la clientèle
00:37:33était plutôt masculine
00:37:34mais
00:37:34Maud
00:37:35vous revendiquez
00:37:37votre patriotisme
00:37:39et vous avez bien raison
00:37:40à l'heure où
00:37:40le patriotisme
00:37:41est quand même
00:37:41assez mal vu
00:37:42ou du moins mal compris
00:37:43vous le disiez à l'instant
00:37:45est-ce que ça a été difficile
00:37:46de trouver cette clientèle
00:37:47et est-ce que
00:37:48vous avez reçu
00:37:49des attaques
00:37:51en tout cas
00:37:51des critiques
00:37:52politiques
00:37:53militantes
00:37:53on a eu
00:37:54quelques articles
00:37:55plutôt malveillants
00:37:57sur la marque
00:37:57on a eu
00:37:58quelques entreprises
00:37:59qui ont refusé
00:38:00de nous ouvrir
00:38:00des comptes bancaires
00:38:01quand on met
00:38:06des drapeaux français
00:38:07partout
00:38:07c'est le plus compromettant
00:38:09parce que vous êtes né
00:38:10comme ça
00:38:11avec ce drapeau
00:38:11qui a eu un succès fou
00:38:14effectivement
00:38:14Terre de France
00:38:15c'est une entreprise
00:38:16qui revendique ce patriotisme
00:38:17et cette année
00:38:17avec tout le mouvement
00:38:19d'afficher un peu
00:38:20les couleurs
00:38:21depuis août-septembre
00:38:22on a produit
00:38:23plus de 2000 drapeaux
00:38:25depuis août
00:38:25donc c'est
00:38:26tout l'atelier
00:38:27à fabriquer des drapeaux
00:38:28il y a une demande
00:38:29de drapeaux français
00:38:30et donc effectivement
00:38:32on a construit
00:38:32la communauté
00:38:33petit à petit
00:38:33mais ça a pris
00:38:35assez vite
00:38:36en 3 ans
00:38:37on a réussi
00:38:37à avoir
00:38:38nos 15-20 000
00:38:39premiers clients
00:38:39et je pense
00:38:41qu'il y avait
00:38:41vraiment une demande
00:38:42de marque
00:38:43qui se positionne
00:38:44sur du fabriqué
00:38:45en France
00:38:45qui ne se cache pas
00:38:48derrière
00:38:49qui assume
00:38:51son patriotisme
00:38:52et donc
00:38:52effectivement
00:38:53on a trouvé
00:38:54notre public
00:38:55au bout de
00:38:56quelques années
00:38:56ce que vous faites là
00:38:58ça a été la norme
00:38:59pendant des siècles
00:38:59je vous signale
00:39:00jusqu'à que les marchés
00:39:01s'ouvrent
00:39:02c'est normal
00:39:02il y a une mondialisation
00:39:03et la globalisation
00:39:04nous sommes
00:39:05tous ici
00:39:06des gens
00:39:07qui sont
00:39:07adeptes
00:39:08du libre-échange
00:39:10enfin en tout cas
00:39:10de l'économie de marché
00:39:11plus que le libre-échange
00:39:12voilà
00:39:12et quand on se dit
00:39:13on va
00:39:14ressusciter
00:39:15relancer
00:39:16une activité
00:39:17nationale
00:39:18il y a tout de suite
00:39:20une connotation politique
00:39:21qui vient se greffer dessus
00:39:22non mais déjà
00:39:23il y a un sujet
00:39:25industriel
00:39:26par rapport à ça
00:39:26les produits
00:39:27manufacturés
00:39:28la consommation
00:39:29de produits
00:39:29manufacturés
00:39:30made in France
00:39:30entre les années 60
00:39:31et aujourd'hui
00:39:32c'est passé de 85%
00:39:33à 35%
00:39:35voilà
00:39:35donc en gros
00:39:36déjà là
00:39:37si on ne se réveille pas
00:39:38et si on continue
00:39:39comme ça
00:39:39voilà
00:39:40Paul Farnay
00:39:40vous faites attention
00:39:41vous attirez l'attention
00:39:42sur ces produits
00:39:43pseudo français
00:39:44qui en fait
00:39:45quand on regarde
00:39:45il y a une petite couverture
00:39:47voilà
00:39:47et puis si on regarde
00:39:49de dessous l'étiquette
00:39:49ça ne vient pas du tout de France
00:39:50absolument
00:39:51il faut regarder
00:39:52les produits
00:39:53étiquetés
00:39:54fabrication française
00:39:55origine France garantie
00:39:57entreprise du patrimoine vivant
00:39:59ça c'est des appellations
00:40:00auxquelles on peut
00:40:01faire confiance
00:40:02design in France
00:40:04marque française
00:40:05même marque française
00:40:05donc bien regarder les étiquettes
00:40:07attention
00:40:07qu'il y a des tricolores
00:40:08qui sont
00:40:09les petits drapeaux tricolores
00:40:10ne veulent rien dire
00:40:11malheureusement
00:40:12curieux que les pouvoirs publics
00:40:13disent pourtant
00:40:14qu'ils font la chasse
00:40:15à ces trains
00:40:15mais on ne peut pas tout contrôler
00:40:16et ensuite il y a le problème
00:40:18du rapport du prix
00:40:19bien sûr
00:40:20ce n'est pas les tarifs de Chine
00:40:22ça je préfère prévenir tout de suite
00:40:23mais le rapport qualité-prix
00:40:25comme son nom l'indique
00:40:27la qualité a un prix
00:40:28alors vous êtes un petit peu plus cher
00:40:30que certains produits
00:40:31de même catégorie
00:40:32produits différemment
00:40:33et pourtant
00:40:34est-ce qu'on peut considérer
00:40:35que par votre rapport
00:40:36rapport qualité-prix
00:40:38vous n'êtes pas si cher que ça
00:40:39on est moins cher
00:40:40que Tommy Lefliger
00:40:40on est moins cher
00:40:41que Ralph Lauren
00:40:42on est moins cher
00:40:42que le site français
00:40:43donc on essaie d'avoir
00:40:44effectivement
00:40:45des produits
00:40:46plus accessibles
00:40:47je vous donne un exemple concret
00:40:50un t-shirt en France
00:40:51ça coûte environ
00:40:5210-12 euros
00:40:53hors taxe à produire
00:40:54les gens sont prêts
00:40:55à acheter un t-shirt
00:40:56tout compris
00:40:57matière première
00:40:57et confection
00:40:59on appelle ça
00:41:00la confection du t-shirt
00:41:01donc c'est la main d'oeuvre
00:41:02matière première
00:41:03et confection
00:41:04environ 10-12 euros
00:41:05hors taxe à produire
00:41:06quand on fait des séries
00:41:06au moins
00:41:07d'au moins 500 000 pièces
00:41:08ça c'est un prix
00:41:10qui est acceptable
00:41:11par le consommateur
00:41:12même avec un coefficient
00:41:13qui est nécessaire
00:41:14de au moins
00:41:15x2 x2, x2,5
00:41:16pour que l'entreprise
00:41:17puisse vivre
00:41:18un t-shirt
00:41:20made in Bangladesh
00:41:20c'est effectivement
00:41:212 euros à produire
00:41:22voilà
00:41:23simplement
00:41:24il y a un marché
00:41:25pour ça
00:41:25les français sont prêts
00:41:26je pense à acheter
00:41:2725-30 euros
00:41:29un t-shirt
00:41:30fabriqué en France
00:41:31pourvu que
00:41:32effectivement
00:41:33les marques
00:41:33ne prennent pas
00:41:3480% en marketing
00:41:35et communication
00:41:36parce qu'aujourd'hui
00:41:36la maroquinerie
00:41:38et le textile
00:41:38les prix des produits
00:41:40c'est 80% de marketing
00:41:4120% sur le produit
00:41:43et c'est ça qui fait
00:41:44que le made in France
00:41:45paraît à la plupart
00:41:47des gens
00:41:47très très cher
00:41:48parce que
00:41:48si vous faites x5
00:41:49sur le coût du produit
00:41:51ça devient
00:41:52voilà
00:41:53le t-shirt vaut 65 euros
00:41:54ça n'est plus possible
00:41:55mais en rapport
00:41:56à quel était prix
00:41:56ce n'est pas vrai
00:41:58voilà
00:41:58mais surtout
00:41:59en fait
00:42:00nous on a une communauté
00:42:01très fidèle
00:42:01on vend en ligne
00:42:02effectivement
00:42:02le made in France
00:42:03c'est plutôt de la vente en ligne
00:42:04et on a une communauté
00:42:05très fidèle
00:42:06les gens viennent
00:42:06environ 2 fois plus
00:42:08chaque année
00:42:08on a un taux de fidélité
00:42:09environ 2 fois supérieur
00:42:10aux autres marques
00:42:11et ça
00:42:12ça nous permet
00:42:12d'avoir beaucoup moins de coûts
00:42:14marketing et communication
00:42:15et donc
00:42:16de proposer des prix
00:42:17un peu plus intéressants
00:42:19Paul Farnay
00:42:19merci
00:42:19je rappelle votre gamme
00:42:20de produits
00:42:21Terre de France
00:42:21produits authentiquement français
00:42:23fabriqués en France
00:42:24avec la matière première française
00:42:25bon courage
00:42:26nous aurons certainement
00:42:27l'occasion de nous retrouver
00:42:28pour parler encore
00:42:29de cette belle aventure
00:42:29merci beaucoup
00:42:30et pour retrouver vos produits
00:42:31terre de France.fr
00:42:31terre de France.fr
00:42:32terre de France.fr
00:42:33merci beaucoup
00:42:33restez bien avec nous
00:42:34on est ensemble
00:42:35jusqu'à 14h
00:42:36dans un petit instant
00:42:36on parlera de la dette française
00:42:38c'est moins joyeux forcément
00:42:39c'est made in France
00:42:40ça aussi avec Tom Benoît
00:42:42essayiste entrepreneur
00:42:43et directeur de la rédaction
00:42:44de Géostratégie Magazine
00:42:45à tout de suite
00:42:46appelez-nous au 0826 303.fr
00:42:48Parlons vrai
00:42:49Parlons vrai
00:42:49Sud Radio
00:42:50Parlons vrai
00:42:51On en parle
00:42:53Le groupe Caisse des Défus
00:42:54Vous êtes merci
00:42:55d'être avec nous
00:42:56la France fout-elle
00:42:58son pognon
00:42:59par la fenêtre
00:43:00est-ce que
00:43:01nos gouvernants
00:43:02sont de piètres économistes
00:43:04est-ce que
00:43:04les finances publiques
00:43:05sont gérées
00:43:06par des gens
00:43:07qui ne sont pas compétents
00:43:08j'allais dire
00:43:09des branquignols
00:43:09vos mots sont
00:43:10quelquefois
00:43:11sévères
00:43:12vous êtes devenu
00:43:13la coqueluche
00:43:13des médias
00:43:14vous êtes un peu insupportable
00:43:15parce que vous avez réponse à tout
00:43:16vous avez des idées nouvelles
00:43:18surtout
00:43:19vous avez une voix de stentor
00:43:20vous imposez sur les plateaux
00:43:21et puis vous bousculez quand même
00:43:23le landerneau
00:43:23avec des théories nouvelles
00:43:25des idées novatrices
00:43:26courageuses
00:43:27audacieuses
00:43:27quelquefois un peu téméraires
00:43:29on va essayer d'y voir
00:43:30un petit peu plus clair
00:43:30parce qu'on est en train
00:43:31de discuter
00:43:32aujourd'hui
00:43:33à l'Assemblée nationale
00:43:34au Parlement du budget
00:43:35les français n'y comprennent
00:43:36pas grand chose
00:43:37on sait qu'il y a
00:43:373300 milliards de dettes
00:43:39que le remboursement
00:43:41de la dette
00:43:42engendre des déficits publics
00:43:45gigantesques
00:43:46la France est une grande
00:43:47puissance économique
00:43:48elle le reste encore
00:43:49même si elle n'est pas
00:43:49ce qu'elle a été
00:43:50on se dit
00:43:51est-ce qu'il y aurait moyen
00:43:52de mieux gérer
00:43:52cet argent
00:43:53si on avait tout simplement
00:43:55un comptable
00:43:56un épicier
00:43:56qui dirait
00:43:57voilà
00:43:57il y a la charge
00:43:58il y a les produits
00:43:58tu ne peux pas dépenser
00:44:00ce que disait Marcel Dassault
00:44:01à son petit fils Olivier
00:44:02tu ne peux pas dépenser
00:44:04puisque tu ne gagnes
00:44:04est-ce qu'aujourd'hui
00:44:05la France
00:44:06ait géré
00:44:07les finances publiques
00:44:09de ce pays
00:44:09malgré qu'on est des économistes
00:44:11remarquables
00:44:11des experts
00:44:12des énarques
00:44:13est-ce que c'est géré
00:44:14en dépit du bon sens
00:44:15alors oui c'est géré
00:44:17en dépit du bon sens
00:44:18je vous remercie
00:44:18Perico Legas
00:44:19pour cette entrée
00:44:20en matière
00:44:21élogieuse
00:44:22si je puis dire
00:44:22des économistes remarquables
00:44:25il n'y en a pas tant que ça
00:44:26très sincèrement
00:44:27à ce que je pourrais qualifier
00:44:28comme étant les postes
00:44:29clés
00:44:29qui sont les postes
00:44:30qui permettent
00:44:32de mettre en application
00:44:33des politiques
00:44:34et ces postes là
00:44:36sont même parfois
00:44:36bien plus
00:44:37profonds
00:44:38je crois que c'est le cas
00:44:39de le dire
00:44:40que le simple fauteuil
00:44:42du ministère des finances
00:44:43c'est Bruno Le Maire
00:44:44il y a quelques heures
00:44:45quelques jours
00:44:46avec François Langlais
00:44:47qui déclarait
00:44:47que lui-même
00:44:48lorsqu'il prévoyait
00:44:50des dépenses
00:44:50et Dieu sait
00:44:52je dis ça tout à fait
00:44:53pieusement
00:44:53mais chacun sait
00:44:54que je n'ai pas
00:44:55une admiration
00:44:55sans borne
00:44:56pour la politique
00:44:57qui a été menée
00:44:57par monsieur Le Maire
00:44:58mais ce que dit Bruno Le Maire
00:45:00c'est même lorsque
00:45:01je prévois des dépenses
00:45:03le premier ministre
00:45:04en l'occurrence
00:45:05Elisabeth Borne
00:45:06à l'époque
00:45:06prévoit d'augmenter
00:45:07le nombre
00:45:08la dotation
00:45:09de fonctionnaires
00:45:10et là vous avez
00:45:11un milliard
00:45:12deux milliards
00:45:12de dépenses publiques
00:45:15supplémentaires
00:45:15donc
00:45:16il y a deux problématiques
00:45:18il y a cette problématique
00:45:19qui est interne
00:45:20qui est que
00:45:21personne ne veut faire
00:45:22d'économie
00:45:23ça c'est au niveau national
00:45:24donc c'est à dire
00:45:25que les collectivités
00:45:26veulent les impôts
00:45:28sur les productions
00:45:28pour financer
00:45:30quand on parle
00:45:31des collectivités
00:45:31d'ailleurs
00:45:32on est très éloigné
00:45:34du concept
00:45:34de territorialité
00:45:36de Deleuze
00:45:37c'est beaucoup plus
00:45:38de la bureaucratie
00:45:39ce sont des grands bureaux
00:45:40ce qu'on appelle
00:45:41les régions
00:45:41les métropoles
00:45:42les départements
00:45:44qui sont devenus
00:45:45le millefeuille
00:45:47le millefeuille
00:45:47administratif français
00:45:48un millefeuille
00:45:49administratif
00:45:50et de l'autre côté
00:45:51on a une union
00:45:52européenne également
00:45:53qui s'impose
00:45:53de plus en plus
00:45:54finalement
00:45:54comme un architecte
00:45:57à la fois
00:45:58sauveur
00:46:00nécessaire
00:46:01évident
00:46:02obligatoire
00:46:02et un petit peu
00:46:03volontaire
00:46:04parce que cette
00:46:04cette Europe
00:46:05c'est une construction
00:46:06avant tout
00:46:06il faut quand même
00:46:07c'est pas
00:46:08je veux dire
00:46:10je dévoile rien
00:46:10c'est une ambition
00:46:11qui date des années 80
00:46:13parfois même
00:46:15partagée par des personnes
00:46:16que je croise régulièrement
00:46:17dans Paris
00:46:18ou ailleurs
00:46:19et qui sont
00:46:19tout à fait
00:46:20bien intentionnées
00:46:21tout à fait
00:46:22sympathiques
00:46:23dans leurs intentions
00:46:24initiales
00:46:25mais ce que je vois
00:46:26c'est qu'on a d'un côté
00:46:27une France
00:46:27qui est ingouvernable
00:46:28au niveau national
00:46:29pour les raisons
00:46:29que j'évoquais
00:46:30et de l'autre côté
00:46:31une Europe
00:46:31qui par nature
00:46:32devrait être
00:46:34plus capitaliste
00:46:35elle l'est pas
00:46:36à mon sens
00:46:36elle est devenue
00:46:37libérale
00:46:37mais devrait l'être
00:46:38et s'impose
00:46:39de plus en plus
00:46:39finalement
00:46:40comme ce
00:46:40sauveur nécessaire
00:46:41qui va mettre
00:46:42sous son cocon
00:46:43la France
00:46:44le déficit public
00:46:45la situation publique
00:46:46qui va y matriculer
00:46:47des entreprises
00:46:48qui va fiscaliser
00:46:50les entreprises
00:46:50également à échelle européenne
00:46:51parce que c'est pas possible
00:46:53Perico-Legas
00:46:54on peut pas avoir
00:46:55des impôts
00:46:56qui
00:46:56aujourd'hui
00:46:57si vous
00:46:57si vous me faites un don
00:46:59On est très fiers
00:47:01de payer des impôts
00:47:01pour la République
00:47:02On est très fiers
00:47:03de payer des impôts
00:47:04pour la République
00:47:05mais on arrive
00:47:05à des taux
00:47:06je veux dire
00:47:06là où
00:47:07vous me
00:47:08mettons
00:47:09vous preniez
00:47:10la décision généreuse
00:47:11de me donner 100 000 euros
00:47:12de particulier à particulier
00:47:14sur mon compte personnel
00:47:15vous me versez 100 000 euros
00:47:16Un virement
00:47:16je vous fais un virement
00:47:17de 100 000 euros
00:47:17Un virement absolument
00:47:19je vais être fiscalisé
00:47:20à 66%
00:47:22Parce qu'on n'est pas
00:47:23de la même famille
00:47:23voilà
00:47:23parce que vous n'êtes pas
00:47:24mon fils
00:47:25vous n'êtes pas mon
00:47:25On n'est pas de la même famille
00:47:26absolument
00:47:26et si vous
00:47:30analysez un petit peu
00:47:32la fiscalité
00:47:32de l'entreprise
00:47:33aujourd'hui en France
00:47:34et que vous la comparez
00:47:35à des pays
00:47:35beaucoup moins fiscalisés
00:47:36donc je parle même pas
00:47:37des Émirats Arabes Unis
00:47:38Dubaï
00:47:39qui est régulièrement
00:47:40sur le sujet
00:47:41aujourd'hui
00:47:42mais même des pays
00:47:43un petit peu plus
00:47:44les États-Unis par exemple
00:47:46où il y a des tax returns
00:47:47Je vous donne 100 000 dollars
00:47:48je vous donne 100 000 dollars
00:47:49combien je donne à l'État
00:47:50aux États-Unis
00:47:51je vous fais un virement
00:47:52de 100 000 dollars
00:47:52parce que vous êtes
00:47:53très gentil avec moi
00:47:54combien je donne
00:47:55à l'État américain
00:47:56Je ne vais pas vous donner
00:47:57une réponse imprécise
00:47:58mais ce que je veux dire
00:47:58c'est que si
00:47:59le sujet
00:48:02ce que je voulais mettre
00:48:02en avant
00:48:03c'est que
00:48:03si vous travaillez
00:48:05en tant qu'entrepreneur
00:48:06en France
00:48:06et bien finalement
00:48:07vous êtes fiscalisé
00:48:08à hauteur de 66%
00:48:08Donc si je vous donne 100 000 euros
00:48:11j'en donne 66 000 à l'État
00:48:14et il y en a 34 000 pour vous
00:48:15Absolument
00:48:15Et si vous êtes entrepreneur
00:48:17entre la TVA
00:48:18toutes taxes confondues
00:48:19les redressements fiscaux
00:48:20qui arrivent
00:48:21c'est une réalité également
00:48:22les frais de comptabilité
00:48:23qui sont de plus en plus élevés
00:48:24de fiscalistes
00:48:25parce que s'il y a bien
00:48:26des secteurs d'activité
00:48:27qui sont florissants aujourd'hui
00:48:29ce sont les avocats fiscalistes
00:48:30qui vont avoir davantage
00:48:32le travail
00:48:33durant les temps qui viennent
00:48:33parce qu'il va y avoir
00:48:34pléthore de requalifications
00:48:36sur toutes sortes de sociétés
00:48:38toutes les prestations intellectuelles
00:48:40qui sont facturées
00:48:41par exemple
00:48:42depuis l'étranger
00:48:42ou à l'étranger
00:48:43pour la France
00:48:44tout ceci va être requalifié
00:48:45et les fiscalistes
00:48:46vont avoir
00:48:47pour le fait
00:48:48du pain sur la planche
00:48:49Ce que vous m'expliquez
00:48:51Tom Benoît
00:48:51c'est que
00:48:52si je crée une entreprise
00:48:52en France aujourd'hui
00:48:53il y a une entité
00:48:54qui s'appelle l'État
00:48:55qui vient me dire
00:48:56bonjour
00:48:56je suis ton associé
00:48:58je vais te prendre
00:48:58la moitié de tes bénéfices
00:48:59je ne vais pas t'aider
00:49:00si t'es dans la merde
00:49:02je te foutrai en tôle
00:49:03et c'est toi qui paye
00:49:05pour l'instant
00:49:05la création de ton entreprise
00:49:06Ce qui est quand même
00:49:07très dangereux
00:49:08c'est une question
00:49:08d'état d'esprit
00:49:09c'est qu'on se retrouve
00:49:10aujourd'hui
00:49:10avec toutes sortes
00:49:11d'économistes
00:49:12c'est ce que vous démontriez
00:49:13précédemment
00:49:13en me disant
00:49:14des énarques
00:49:15qui sont économistes
00:49:15mais qui ne sont absolument
00:49:16pas businessmen
00:49:17ils ont été économistes
00:49:18de formation
00:49:19ce sont des personnes
00:49:20qui ont
00:49:20et j'ai posté
00:49:22puisque vous parlez
00:49:22des réseaux sociaux
00:49:23une vidéo
00:49:24il y a quelques jours
00:49:25en Surix
00:49:26qui a été commentée
00:49:26par Gérard Filoche
00:49:27ancien cadre de la CGT
00:49:29socialiste
00:49:30un peu plus tard
00:49:31dans laquelle
00:49:34cette vidéo
00:49:34je dénonçais
00:49:36une absurdité
00:49:36qui me paraît
00:49:37assez évidente
00:49:38c'est qu'on considère
00:49:39désormais
00:49:40je ne sais pas si ça passera
00:49:41au final
00:49:41mais ça a été voté
00:49:42en tout cas
00:49:42l'impôt sur la fortune
00:49:43improductive
00:49:45on considère
00:49:46que la dette de l'état
00:49:47qui est détenue
00:49:48dans des assurances vie
00:49:49est improductive
00:49:50et qu'on va la fiscaliser
00:49:52et Gérard Filoche
00:49:54répond à ce tweet
00:49:55avec un tableau
00:49:56qui est
00:49:57les 500 personnes
00:49:58qui se sont enrichies
00:49:59depuis 5 ans
00:50:00en France
00:50:01et voilà
00:50:02les jets
00:50:02les yachts
00:50:03tout pour le fric
00:50:05et il y a toujours
00:50:05des riches
00:50:06pour défendre leur fric
00:50:07et vous vous retrouvez
00:50:08avec des personnalités
00:50:09comme ça
00:50:09qui ont quand même
00:50:1040 ans
00:50:11il y a 80 ans
00:50:12quasiment
00:50:12Gérard Filoche
00:50:1340 ans de vie politique
00:50:14derrière eux
00:50:14et on leur explique
00:50:15des choses
00:50:16même pas à eux
00:50:17précisément
00:50:17mais ils tombent
00:50:18par hasard
00:50:18finalement
00:50:18dans cet entonnoir
00:50:20d'explications
00:50:20qui sont assez évidentes
00:50:23on leur dit
00:50:23mais regardez
00:50:24vous avez d'un côté
00:50:25la dette de l'état
00:50:25et l'état lui-même
00:50:27qui est en train
00:50:27de démotiver
00:50:28finalement
00:50:29les épargnants français
00:50:30à orienter leur épargne
00:50:31vers la dette d'état
00:50:33en leur disant
00:50:33mais si vous prêtez à l'état
00:50:34par l'assurance vie
00:50:35on va vous taxer
00:50:36parce que c'est improductif
00:50:38et ces gens là
00:50:39n'ont qu'une seule idée
00:50:40en tête
00:50:40c'est de dire
00:50:40non non
00:50:41mais surtout
00:50:41ne défendez pas
00:50:43ne justifiez pas
00:50:44ce qui est logique
00:50:45nous avons un but
00:50:46une idée fixe
00:50:47c'est de taxer un maximum
00:50:49et de violer
00:50:50tout sens
00:50:50de la propriété privée
00:50:51c'est ça qui est terrible
00:50:53aujourd'hui
00:50:53Tom Benoît
00:50:53du temps du général de Gaulle
00:50:55l'économie était planifiée
00:50:56est-ce que la planification
00:50:57ça veut dire
00:50:58qu'on laisse une marge
00:51:00à l'entreprise
00:51:00pour créer des richesses
00:51:01et que l'état
00:51:02est là pour s'assurer
00:51:03que ces entreprises
00:51:04aient toutes les facilités
00:51:05pour progresser
00:51:06qu'on crée des parts de marché
00:51:07et en même temps
00:51:08assurer une espèce
00:51:09d'équilibre fiscal et social
00:51:11pour que les richesses
00:51:11soient justement réparties
00:51:12est-ce que la planification
00:51:13est quelque chose
00:51:14qui vous choque
00:51:15ou au contraire
00:51:15on en manque ?
00:51:17Oui c'est quelque chose
00:51:18qui me choque
00:51:18alors après malheureusement
00:51:19ce qu'il faut observer
00:51:20c'est que l'histoire
00:51:21on a tendance
00:51:21à se rappeler
00:51:22des dernières décennies
00:51:23comme si elles avaient fait partie
00:51:24des derniers siècles finalement
00:51:26et comme si les 30 dernières années
00:51:28étaient représentatives
00:51:29des derniers siècles
00:51:29on a l'impression
00:51:30que la stabilité monétaire
00:51:32l'ancrage monétaire
00:51:33la sécurité sociale
00:51:34par exemple
00:51:35les systèmes de retraite
00:51:36les entreprises
00:51:38l'imposition
00:51:39tout ceci
00:51:41aurait fait partie
00:51:42dans notre imaginaire collectif
00:51:43finalement
00:51:43de la société
00:51:45depuis la nuit des temps
00:51:46et en réalité
00:51:46c'est pas du tout le cas
00:51:48on s'aperçoit bien
00:51:49que l'ancrage monétaire
00:51:50ça a été finalement
00:51:51une période
00:51:51un peu post-Bretton Woods
00:51:53depuis les années 40
00:51:54à peu près
00:51:55jusqu'aux années 90
00:51:56où il y avait
00:51:57cette fameuse libre entreprise
00:51:58que vous décriviez précédemment
00:52:00qui était encadrée
00:52:01de loin
00:52:01mais de très loin
00:52:02par l'État
00:52:03qui était disposée
00:52:06dans une forme
00:52:06de position sacrée
00:52:07parce que l'État
00:52:08doit être sacré normalement
00:52:09il faut qu'il y ait une forme
00:52:10et c'est pour ça
00:52:10qu'il n'y avait pas autant
00:52:11de jeunisme précédemment
00:52:13et je dis ça
00:52:13en toute objectivité
00:52:14parce que j'ai 30 ans
00:52:15voilà
00:52:15mais je veux dire
00:52:16le jeunisme également
00:52:17dans toute la classe politique
00:52:19et toute la classe dirigente
00:52:20emmène une forme
00:52:21de conflit d'intérêts
00:52:22évident
00:52:23qui est que vous avez
00:52:24des personnes
00:52:24qui sont en train
00:52:25de faire carrière
00:52:25et qui pourtant
00:52:26sont sur le perchoir
00:52:28qui devraient distribuer
00:52:30non pas des coupons
00:52:31finalement
00:52:31de rationnement
00:52:33en disant
00:52:33vous vous avez droit à ça
00:52:34vous avez un crédit
00:52:35d'impôt recherche
00:52:36parce que vous avez monté
00:52:36tel dossier
00:52:37donc on va vous donner
00:52:38tant d'argent
00:52:39par le biais de la BPI
00:52:41on va distribuer
00:52:42100 millions à telle société
00:52:43parce qu'on pense
00:52:44qu'elle est bonne
00:52:44et qu'elle va être prospère
00:52:45et que finalement
00:52:46elle ne l'est pas du tout
00:52:46on s'en aperçut
00:52:47avec Nordvolt par exemple
00:52:48Nordvolt
00:52:49c'est 200 millions
00:52:50incompressibles
00:52:51d'argent public
00:52:53par la BPI
00:52:54qui a été distribué
00:52:55et qui ne seront jamais
00:52:55remboursés
00:52:56il y a des prêts
00:52:57qui vont être remboursés
00:52:58sur Nordvolt
00:52:59mais vous avez au minimum
00:53:00200 millions
00:53:01d'argent public
00:53:02qui sont partis en fumée
00:53:03littéralement
00:53:03l'argent du contribuable
00:53:04Tom Benoît
00:53:05une petite pause
00:53:06surtout vous nous appelez
00:53:07au 0 826 300 300
00:53:09vous avez des questions
00:53:10à poser à Tom Benoît
00:53:11parce que ça concerne
00:53:11vos finances
00:53:12et votre argent public
00:53:13et on se retrouve
00:53:14dans quelques instants
00:53:15Sud Radio
00:53:17Parlons Vrai
00:53:18Parlons Vrai
00:53:19Sud Radio
00:53:19Parlons Vrai
00:53:20Sud Radio
00:53:21La France dans tous ses états
00:53:23Conversation passionnante
00:53:25avec Tom Benoît
00:53:26qui est en visio
00:53:28vous êtes en terre provençale
00:53:29je crois
00:53:30de là vous nous parlez
00:53:31Tom Benoît
00:53:32vous êtes économiste
00:53:36vous êtes libéral
00:53:37souverainiste
00:53:38directeur de la rédaction
00:53:40de Géostratégie
00:53:41j'ai une question
00:53:42un peu fondamentale
00:53:43à vous poser
00:53:43Tom Benoît
00:53:44le vrai libéralisme
00:53:46n'est-il pas réservé
00:53:46aux gens bien élevés
00:53:47dotés de valeurs
00:53:49respectueux de principes
00:53:50nous savons que le socialisme
00:53:52aux mains d'idéologues
00:53:53bornés conduit au goulag
00:53:54quant au libéralisme
00:53:55aux mains de financiers
00:53:56dogmatiques
00:53:57qui conduit à des inégalités
00:53:58mortelles
00:53:59l'échec du tout état
00:54:00l'échec du tout argent
00:54:02est-ce qu'il y a
00:54:03un juste milieu
00:54:03où on peut associer
00:54:05un bon libéralisme
00:54:06respectueux
00:54:07de la concurrence
00:54:07loyale et non faussée
00:54:08celui de Tocqueville
00:54:09quelque part
00:54:10et malgré tout
00:54:11l'intérêt de l'état
00:54:11je crois qu'on est encore
00:54:14un peu trop intellectuel
00:54:15dans cette catégorie
00:54:16de raisonnement
00:54:16finalement
00:54:17il ne faut pas avoir peur
00:54:18de parler de capitalisme
00:54:20et pas forcément
00:54:20de libéralisme
00:54:21vous savez que si vous allez
00:54:21aux Etats-Unis
00:54:22le libéralisme
00:54:24aux Etats-Unis
00:54:25c'est la gauche
00:54:26c'est la démocrate
00:54:27ce sont les démocrates
00:54:29et essentiellement
00:54:30les démocrates de gauche
00:54:31et je crois que
00:54:33on le voit bien
00:54:34avec la mairie de New York
00:54:35qui est reprise également
00:54:36par un démocrate
00:54:38des plus à gauche
00:54:40on le traite de socialiste
00:54:42dans les médias
00:54:42on le qualifie de socialiste
00:54:43dans les médias
00:54:44non mais il se qualifie
00:54:45lui-même de socialiste
00:54:46comme Emmanuel Macron
00:54:47s'était qualifié
00:54:48de socialiste également
00:54:49il a été écarté
00:54:50pour le parti socialiste
00:54:51et quelques années plus tard
00:54:53il a déclaré
00:54:53que la sincérité
00:54:54le forçait à avouer
00:54:56qu'il n'était pas socialiste
00:54:57j'ai envie de dire
00:54:59qu'aujourd'hui
00:54:59on se pose la question
00:55:00et qu'on se demande
00:55:00finalement si Emmanuel Macron
00:55:02est socialiste
00:55:02démocrate, libéral, capitaliste
00:55:05ou européen
00:55:06je n'en doute pas
00:55:07et quoi d'autre encore
00:55:09mais en tout cas
00:55:09le maire de New York
00:55:10se qualifie lui-même
00:55:11comme socialiste
00:55:12comme musulman également
00:55:13et on voit qu'il y a
00:55:14tout ce bord aujourd'hui
00:55:16qui met en avant
00:55:18une forme de libéralisme
00:55:20dans la pire des situations
00:55:22de leur point de vue
00:55:23mais surtout pas de capitalisme
00:55:24et je crois qu'il ne faut pas
00:55:25avoir peur finalement
00:55:26de rappeler que l'échelle
00:55:27de la valeur
00:55:28c'est quand même
00:55:29on la mesure en argent
00:55:31dans le monde de l'entreprise
00:55:32en tout cas
00:55:33et qu'au final
00:55:34on la mesure toujours
00:55:35finalement avec une unité monétaire
00:55:37et c'est pour ça
00:55:38qu'on a toujours dit
00:55:39que la bonne monnaie
00:55:41chasse la mauvaise
00:55:42et qu'on voit apparaître
00:55:42lorsqu'il y a trop
00:55:43d'impression monétaire
00:55:44justement des concepts
00:55:45monétaires nouveaux
00:55:46parfois plus libertariens
00:55:47parfois parallèles
00:55:48parfois dans d'autres états
00:55:49il y a quand même
00:55:50un capitalisme
00:55:51attends Benoît
00:55:52il y a quand même
00:55:52un capitalisme libéral
00:55:53et un capitalisme néolibéral
00:55:55et on sait qu'aujourd'hui
00:55:55ce ne sont pas les mêmes valeurs
00:55:57et ce qu'on appelle
00:55:58le capitalisme néolibéral
00:55:59c'est le capitalisme
00:56:01évidemment
00:56:01qui est dirigé
00:56:02finalement
00:56:02mais qui s'éloigne
00:56:03totalement du capitalisme
00:56:04puisque ça n'est pas
00:56:05l'économie de marché
00:56:06mais là on est dans
00:56:07une dimension assez philosophique
00:56:09pour ainsi dire
00:56:09c'est la nuance entre
00:56:10le libre-échange
00:56:11et l'économie de marché
00:56:13le libre-échange
00:56:14c'est encore autre chose
00:56:15à la rigueur
00:56:15pourquoi pas
00:56:16je veux dire
00:56:16dans une société
00:56:17qui est interconnectée
00:56:18on peut libre-échanger
00:56:18on peut échanger
00:56:19alors là après
00:56:20il y a des concepts écologiques
00:56:21aussi qui entrent
00:56:21en ligne de compte
00:56:22on se dit
00:56:23est-ce que ça vaut le coup
00:56:24finalement d'importer
00:56:26de réexporter
00:56:27de transformer
00:56:27dans différentes parties
00:56:28du monde
00:56:28mais ça c'est encore
00:56:29un autre sujet
00:56:30c'est pas fondamentalement
00:56:31anticapitaliste
00:56:32ce qui est anticapitaliste
00:56:34évidemment
00:56:34c'est la mainmise
00:56:35surdimensionnée
00:56:36de l'état
00:56:37dans les paiements
00:56:38tout simplement
00:56:39on va appeler ça
00:56:39d'une façon très claire
00:56:40dans les paiements
00:56:41c'est-à-dire
00:56:41dans les échanges de valeurs
00:56:42voulus par les entreprises
00:56:44par les populations
00:56:45citoyens ou entreprises
00:56:47Tom Benoît
00:56:47nous avons Chantal
00:56:48qui nous appelle
00:56:49de Bastia
00:56:50bonjour Chantal
00:56:50bonjour
00:56:52vous allez bien ?
00:56:53ça va
00:56:53vous vous intéressez
00:56:54à l'économie aujourd'hui ?
00:56:55oui
00:56:56je m'intéresse
00:56:56à beaucoup de choses
00:56:57mais entre autres
00:56:58en plus
00:56:58j'ai écouté une vidéo
00:56:59de M. Tom Benoît
00:57:01bonjour M. Benoît
00:57:02bonjour Chantal
00:57:03donc sur l'urgence
00:57:06justement
00:57:06comment sauver la France
00:57:07qui était donc
00:57:09une vidéo
00:57:11alors écoutez
00:57:13la dette publique
00:57:14puisque c'est ça
00:57:15dont on parle
00:57:16alors moi je me suis amusé
00:57:18à regarder les pays
00:57:19qui étaient hors
00:57:20Européenne
00:57:21comme la Norvège
00:57:22l'Islande
00:57:23la Suisse
00:57:24en regardant
00:57:27donc leur dette publique
00:57:28qui est vraiment
00:57:30minimaliste
00:57:31et après j'ai regardé
00:57:33les pays
00:57:34qui étaient dans
00:57:35l'Union Européenne
00:57:36mais qui étaient hors
00:57:37euro
00:57:37la Suède
00:57:39la Bulgarie
00:57:41qui a la dette publique
00:57:42la plus basse
00:57:43de l'Union Européenne
00:57:4424%
00:57:45alors
00:57:46je pense que
00:57:48en économie
00:57:49on s'est complètement
00:57:50planté avec l'euro
00:57:51puisque l'euro
00:57:51était trop fort
00:57:52puisqu'il était adossé
00:57:53au déchmark
00:57:53quand il a été fait
00:57:54et que pour être compétitif
00:57:56c'est un peu compliqué
00:57:57quand on ne maîtrise pas
00:57:59sa monnaie
00:57:59ça c'est le premier point
00:58:01et le deuxième point
00:58:02je pense qu'à un moment donné
00:58:04il y a les dépenses
00:58:05certes
00:58:05mais bon des fonctionnaires
00:58:06moi je suis fonctionnaire
00:58:07je travaille dans la santé
00:58:08je suis personnel de santé
00:58:09et j'ai entendu justement
00:58:11M. Benoît
00:58:12parle souvent des administratifs
00:58:14dans les hôpitaux
00:58:16et je peux vous dire
00:58:16qu'heureusement
00:58:17pendant le Covid
00:58:17ils étaient là
00:58:18parce qu'ils étaient sur le pont
00:58:19que nous
00:58:19pour gérer tous les stocks
00:58:21toute la logistique
00:58:23à démonter
00:58:24à remonter les services
00:58:25et heureusement
00:58:26qu'ils étaient là
00:58:27donc je leur tire quand même
00:58:28un grand coup de chapeau
00:58:28après
00:58:29je veux dire
00:58:30à un moment donné
00:58:31si on veut faire
00:58:32une vraie économie
00:58:33qui soit compétitive
00:58:34il faudrait peut-être
00:58:35penser à l'énergie
00:58:36quand on voit
00:58:37que nos parents
00:58:38et nos grands-parents
00:58:39se sont sacrifiés
00:58:40sur les centrales nucléaires
00:58:41sur tout ce qui était
00:58:43hydroélectrique
00:58:44pour qu'on ait une énergie
00:58:45la moins chère d'Europe
00:58:46et qu'on exportait à l'époque
00:58:48et qu'aujourd'hui
00:58:49avec le marché
00:58:50de l'électricité
00:58:52le marché européen
00:58:53de l'électricité
00:58:54qui nous ruine
00:58:55et qui ruine
00:58:55les entreprises
00:58:56aussi
00:58:57parce qu'il est très difficile
00:58:58pour les artisans
00:58:59on a vu
00:58:59les factures
00:59:00qui ont multiplié par 4
00:59:01par 5
00:59:01on n'a jamais eu autant d'entreprises
00:59:03qui ont fermé
00:59:03donc je crois que l'économie
00:59:05dites-moi monsieur Benoît
00:59:06si je me trompe
00:59:07c'est un tout
00:59:08il faut que les entreprises
00:59:09puissent prospérer
00:59:10que ce soit les petites
00:59:12et moyennes entreprises
00:59:13qui sont le tissu
00:59:14de l'économie en France
00:59:15et il faut donc
00:59:16que notre énergie
00:59:17on retrouve
00:59:19notre souveraineté énergétique
00:59:21et qu'on enlève
00:59:22vous parlez du plan
00:59:23le haut commissaire au plan
00:59:24où monsieur Bayrou
00:59:25est resté 4 ans
00:59:266 mois
00:59:27et 2 jours
00:59:29dans le haut commissaire
00:59:31il était haut commissaire
00:59:32du plan
00:59:32moi je ne sais pas
00:59:33ce qu'il a fait
00:59:33après il disait
00:59:34que nous on ne travaillait pas assez
00:59:35il fallait nous enlever que 2 jours
00:59:36Chantal il y avait un ministère
00:59:37du plan du temps
00:59:38le dernier c'était
00:59:39Michel Rancard
00:59:40en 88 ou 87
00:59:42voyez un petit peu après
00:59:43il y avait même
00:59:45un ministère du temps libre
00:59:46oui
00:59:46non non mais je parle
00:59:47la planification
00:59:48on en parlait avec Tom Benoît
00:59:49tout à l'heure
00:59:49Tom Benoît
00:59:50est-ce que la planification
00:59:51voilà Chantal
00:59:52vous fait des suggestions
00:59:53qu'est-ce que vous en pensez ?
00:59:54écoutez alors déjà
00:59:55par rapport à l'euro
00:59:56ce que souligne Chantal
00:59:58est tout à fait juste
00:59:59la Bulgarie va intégrer
01:00:01la zone euro
01:00:01l'euro
01:00:03donc comme monnaie
01:00:04qui remplace
01:00:05donc qui était une petite
01:00:06monnaie indépendante
01:00:07la monnaie bulgare
01:00:08il y a le Danemark
01:00:09qui ne fait pas partie
01:00:11aujourd'hui de la zone euro
01:00:12et on s'aperçoit en effet
01:00:13que l'euro a été
01:00:14mal
01:00:16non pas mal pensé finalement
01:00:18mais mal exploité
01:00:19que ça aurait pu être
01:00:19une monnaie forte
01:00:20qui aurait été une monnaie intéressante
01:00:22et qu'au lieu de ça
01:00:23ça a été un parapluie
01:00:24simplement
01:00:24qui a servi à tous les pays
01:00:26d'Europe de l'Ouest
01:00:27essentiellement
01:00:27vous dites d'ailleurs
01:00:28que c'est fini ça un peu
01:00:29que l'espoir est terminé
01:00:30je suis rendetté
01:00:31écoutez
01:00:32c'est jamais fini finalement
01:00:34mais quoi qu'il en soit
01:00:35l'euro n'est pas fini
01:00:35puisqu'on ne va pas sortir
01:00:36de l'euro vraisemblablement
01:00:37non mais l'espoir
01:00:38que ce soit une grande monnaie
01:00:39comme le dollar
01:00:39c'est fini
01:00:40pour vous
01:00:41non mais oui
01:00:42l'espoir que ce soit
01:00:43une monnaie
01:00:44qui puisse rivaliser
01:00:44avec le dollar
01:00:45mais ça ça a jamais été
01:00:46l'euro n'a jamais été
01:00:47pro sérieux
01:00:47dans le commerce international
01:00:48comme une monnaie
01:00:49comme le dollar
01:00:50comme une devise internationale
01:00:51les échanges en euro
01:00:53que ce soit dans les secteurs
01:00:54comme l'import-export
01:00:55dans les commodités
01:00:56se font uniquement
01:00:57lorsqu'il y a un pays
01:00:57de la zone euro
01:00:58qui est mêlé
01:00:59ce qui n'est pas le cas
01:01:00pour le dollar
01:01:00pendant des années
01:01:01encore aujourd'hui
01:01:01vous avez eu
01:01:02jusqu'à 90%
01:01:03des transactions internationales
01:01:04qui étaient faites en dollar
01:01:05c'était la monnaie
01:01:07de tout le monde
01:01:07entre la Chine
01:01:08l'Arabie Saoudite
01:01:09tout passait en dollar
01:01:10c'était pas le cas
01:01:11avec l'euro
01:01:11mais l'euro
01:01:12aurait pu être cette monnaie
01:01:13qui finalement
01:01:14au-delà
01:01:16je vais vous dire
01:01:16sur le concept
01:01:17par rapport à la difficulté
01:01:18que ça amène
01:01:19par rapport à la liberté
01:01:21on va dire
01:01:22de pilotage d'un pays
01:01:23c'est une problématique
01:01:24idéologique
01:01:25parce qu'évidemment
01:01:26que si on n'a plus
01:01:26d'impression monétaire
01:01:27et si on n'a plus
01:01:29un pays souverain
01:01:30on ne peut pas rester
01:01:30un pays souverain
01:01:31pour un pays comme la France
01:01:32c'est regrettable
01:01:33mais au-delà de ça
01:01:34ce que je veux dire
01:01:35c'est que l'euro
01:01:36aurait pu être
01:01:36dans son application
01:01:37gérée comme une monnaie forte
01:01:39parce qu'elle est forte
01:01:41étant donné
01:01:41qu'elle associe
01:01:43on va dire
01:01:43une dizaine
01:01:44une quinzaine de pays
01:01:46au départ
01:01:46une dizaine
01:01:46une quinzaine de pays
01:01:47et de plus en plus
01:01:49ensuite
01:01:49ce qui permet donc
01:01:50de rivaliser
01:01:50par rapport au dollar
01:01:51aujourd'hui
01:01:51vous avez un euro
01:01:52plus fort que le dollar
01:01:53selon moi ça ne durera pas
01:01:54parce qu'il est tenu
01:01:55aujourd'hui
01:01:55par des achats de dette
01:01:57plus que par un commerce
01:01:58qui serait en bonne santé
01:01:59comme ça va être le cas
01:02:00dans d'autres zones monétaires
01:02:02notamment les Etats-Unis
01:02:03mais nous n'avons même pas
01:02:05finalement profité
01:02:06de cet avantage là
01:02:07Est-ce que c'est pas un cadeau
01:02:08Tom Benoît
01:02:08qu'on a fait à l'Allemagne
01:02:09qu'en fait l'euro
01:02:10c'est du Deutschmark déguisé
01:02:11Non mais ça
01:02:12c'est même pas la problématique
01:02:14c'est un cadeau
01:02:14qu'on a fait au socialisme
01:02:15surtout
01:02:15et aux socialistes
01:02:16qui dirigent l'Europe
01:02:18et qui voulaient finalement
01:02:19avoir un outil monétaire
01:02:20Les sociodémocrates
01:02:21oui d'accord
01:02:21Vous parlez de Jacques Delors
01:02:23vous faites allusion à Jacques Delors
01:02:24Oui Jacques Delors
01:02:26absolument
01:02:26qui a été le grand
01:02:27l'un des premiers architectes
01:02:29celui qui a posé
01:02:29les premières pierres
01:02:30de ce socialisme
01:02:33mais il ne faut pas parler
01:02:33de social-démocratie
01:02:34je veux dire
01:02:35c'est un euphémisme
01:02:36on essaie d'enjoliver
01:02:37un petit peu le socialisme
01:02:38aujourd'hui
01:02:38en l'associant à la démocratie
01:02:40mais c'est plutôt à la démagogie
01:02:41il faudrait parler
01:02:42de social-démagogie
01:02:43Parce que les vrais socialistes
01:02:44ne se reconnaissent pas
01:02:45dans ce socialisme là
01:02:46dans cette social-démocratie libérale
01:02:47qui a tout vendu au marché
01:02:48Non mais même les vrais socialistes
01:02:49ne se reconnaissent pas
01:02:49mais je veux dire à la rigueur
01:02:50ils ont de quoi se reconnaître
01:02:51quand même
01:02:52parce qu'aujourd'hui
01:02:52on est dans une ère
01:02:53qui est totalement
01:02:53la pire des choses
01:02:54vous êtes le pire ennemi de l'Occident
01:02:56c'est pas la Russie
01:02:57c'est pas la Chine
01:02:58c'est pas Trump aux Etats-Unis
01:02:59ce sont les socialistes
01:03:02qui sortent des grandes écoles
01:03:03que ce soit aux Etats-Unis
01:03:05en France ou ailleurs
01:03:06et qui arrivent dans la vie active
01:03:08avec une doxa
01:03:09qui est trotskiste
01:03:11et qui est celle
01:03:11d'empêcher l'entreprise
01:03:13et de distribuer les richesses
01:03:14c'est ça le pire ennemi de l'Occident
01:03:16il n'y en a pas d'autre
01:03:17et cette doxa
01:03:18elle est socialiste
01:03:19elle n'est pas démocratique
01:03:21elle le devient finalement
01:03:22parce qu'après
01:03:23que vaut la démocratie également
01:03:25dans une période de l'histoire
01:03:26vous avez de plus en plus
01:03:26d'immigration de part et d'autre
01:03:28pas seulement en France
01:03:29il y a quand même
01:03:30beaucoup plus de flux
01:03:31moi je vois beaucoup de français
01:03:32par exemple à l'étranger
01:03:33entrepreneurs
01:03:35ou intellectuels
01:03:36ou entrepreneurs
01:03:36qui se sont exilés
01:03:37aux Etats-Unis
01:03:39aux Émirats Arabes Unis
01:03:40parfois en Europe du Sud
01:03:41en Italie
01:03:42en Espagne
01:03:43chez les Britanniques
01:03:44également en Angleterre
01:03:45bon ils participent
01:03:46à quelle démocratie
01:03:47à la démocratie française
01:03:48à la démocratie américaine
01:03:50ils votent même plus en France
01:03:52parfois
01:03:52ils se déplacent pas
01:03:53pour venir voter en France
01:03:54ils font pas de procuration
01:03:55et vous vous retrouvez en France
01:03:57dans le sens inverse
01:03:58c'est quand même
01:03:58400 000 personnes
01:03:59qui arrivent chaque année
01:04:00qui ne sont pas français au départ
01:04:01donc est-ce qu'on peut
01:04:02continuer à gérer
01:04:03d'une façon démocratique
01:04:05des Etats
01:04:05premièrement
01:04:06qui ont des pouvoirs
01:04:08assez autocratiques
01:04:09par ailleurs
01:04:09et supranationaux
01:04:10comme l'Union Européenne
01:04:11et d'autre part
01:04:11énormément d'immigration
01:04:14au sein
01:04:14de leur territoire démocratique
01:04:16on y répond
01:04:16dans quelques instants
01:04:17vous restez tous avec nous
01:04:18vous nous appelez
01:04:19au 0826 300 300
01:04:20et on continue
01:04:21ce débat passionnant
01:04:22avec Tonk Benoit
01:04:22à tout de suite
01:04:23toute cette semaine
01:04:24rendez-vous à 18h
01:04:26avec Cécile Dominibus
01:04:27et Philippe David
01:04:28dans les vraies voix
01:04:29Sud Radio
01:04:29midi 14h
01:04:32Sud Radio
01:04:33la France
01:04:35dans tous ses états
01:04:36nous sommes avec
01:04:37Tom Benoit
01:04:38économiste
01:04:39directeur de la rédaction
01:04:40des géostratégies
01:04:41alors Tom Benoit
01:04:41là il bouscule tout
01:04:43il chamboule tout
01:04:43il casse tous les codes
01:04:44mais c'est peut-être
01:04:46comme ça qu'il faut y arriver
01:04:47pour sortir un peu
01:04:49du maras
01:04:49dans lequel on se trouve
01:04:50Tom Benoit
01:04:50la France aujourd'hui
01:04:51le déficit de la France
01:04:52s'élève au deuxième trimestre 2025
01:04:55à 3416 milliards et quelques
01:04:57c'est-à-dire 115%
01:04:58du produit intérieur brut
01:04:59on entend dire
01:05:01qu'on ne remboursera jamais
01:05:03cette dette
01:05:03c'est un leurre
01:05:04c'est un mensonge
01:05:04par contre
01:05:05ça pèse sur les intérêts
01:05:07de la dette
01:05:07les taux de remboursement
01:05:09annuels qui sont très lourds
01:05:11est-ce qu'effectivement
01:05:12on ne la remboursera pas
01:05:13ces 3416 milliards
01:05:14on ne les remboursera pas
01:05:15mais il faut rembourser
01:05:16les intérêts de la dette
01:05:17ça c'est important
01:05:18c'est tout à fait résumé
01:05:20alors ce qu'il faut noter
01:05:21au passage
01:05:21c'est qu'évidemment
01:05:22qu'on ne va pas rembourser
01:05:23la dette dans son intégralité
01:05:24par contre
01:05:25vous avez deux différences
01:05:26fondamentales
01:05:27une différence majeure
01:05:28entre un état
01:05:29qui va être en détail
01:05:30essentiellement
01:05:31à l'intérieur
01:05:32c'est-à-dire auprès
01:05:32de ses épargnants
01:05:33parfois français
01:05:34et qui n'a pas
01:05:35de sortie de capitaux
01:05:36lorsqu'il rembourse sa dette
01:05:38et par ailleurs
01:05:38un état comme la France
01:05:39qui voit
01:05:40d'autant plus
01:05:41ses acquisitions
01:05:42de titres obligataires
01:05:43donc de dette
01:05:44cette proportion
01:05:45d'achats
01:05:46par des étrangers
01:05:47augmenter d'année
01:05:48à d'année
01:05:49c'est-à-dire qu'il y a
01:05:50beaucoup plus
01:05:51en 2025
01:05:51d'étrangers
01:05:52qui nous ont prêté
01:05:53que ce qu'il y avait
01:05:53d'étrangers
01:05:54donc des Qataris
01:05:55des Chinois
01:05:55un peu des Américains
01:05:57précédemment
01:05:58c'était des Russes
01:05:58maintenant je pense
01:05:59qu'il n'y a plus
01:05:59beaucoup de Russes
01:06:00vu que les savoirs
01:06:00ont déjeuné
01:06:01et qu'ils n'ont plus
01:06:02la main sur les titres
01:06:04qu'ils avaient achetés
01:06:04il y a un pays
01:06:05qui se distingue d'ailleurs
01:06:06il y a un pays
01:06:06qui se distingue
01:06:08j'en ai parlé régulièrement
01:06:09il n'y a aucun
01:06:10Audi qui est réalisé
01:06:11sur l'origine
01:06:11de ses prêteurs
01:06:12ce qui est d'autant
01:06:12plus dramatique
01:06:13ça veut dire
01:06:13que c'est le terrain
01:06:15propice à toute forme
01:06:17de corruption passive
01:06:19et d'appauvrissement
01:06:19du pays
01:06:20et d'opacité
01:06:22ce sont des choses
01:06:22qui peuvent se décider
01:06:24dans l'obscurité
01:06:25dans l'ombre
01:06:26en aparté
01:06:27entre certains
01:06:28grands patrons
01:06:29de fonds
01:06:29par exemple
01:06:30Qataris
01:06:30qui pourraient réclamer
01:06:31auprès de politiques
01:06:32français ou européens
01:06:33parce qu'il y a également
01:06:34dans d'autres pays
01:06:35des avantages fiscaux
01:06:36par exemple
01:06:37pour installer des sociétés
01:06:39ou acheter de l'immobilier
01:06:40en France
01:06:40en échange
01:06:41l'acquisition de titres
01:06:42obligataires
01:06:42donc on est en train
01:06:44effectivement
01:06:44notamment par le fait
01:06:46qu'on ne puisse pas avoir
01:06:46nous en quelque sorte
01:06:48français
01:06:48dans notre entier
01:06:50de droit de regard
01:06:51sur nos prêteurs
01:06:53sur les créanciers
01:06:53de la France
01:06:54ceux qui financent
01:06:55le train de vie
01:06:55aujourd'hui
01:06:56démesuré
01:06:58de l'état français
01:06:58on se met dans une position
01:07:00effectivement
01:07:01extrêmement dangereuse
01:07:03parce qu'on a
01:07:03d'ici à 2025
01:07:04le premier poste de l'état
01:07:06dans deux ans
01:07:06le premier poste de dépense
01:07:08qui est le refinancement
01:07:09de la dette
01:07:09les intérêts
01:07:10la charge d'intérêt
01:07:10de la dette
01:07:11c'est à dire que
01:07:12le premier poste de l'état
01:07:12devant l'éducation nationale
01:07:15devant tout le reste
01:07:15je parle même pas
01:07:17des économies
01:07:17qui auraient à faire
01:07:18dans tout ça
01:07:18ça devient le remboursement
01:07:20et en moitié
01:07:21donc des sorties de capitaux
01:07:22ça veut dire que
01:07:23à horizon
01:07:24je fais des calculs
01:07:25approximatifs
01:07:26mais de 2027
01:07:26vous avez une pompe
01:07:27qui est amorcée
01:07:28avec 30 ou 40 milliards
01:07:29qui part chaque année
01:07:30vers l'extérieur
01:07:33ça veut dire
01:07:34ça veut dire
01:07:34que la France
01:07:35ne travaille pour elle
01:07:36qu'à partir du mois de juillet
01:07:37ou du mois d'août
01:07:38si c'est pas plus
01:07:39est-ce que
01:07:40Tom Benoît
01:07:41est-ce que
01:07:42vous êtes très sceptique
01:07:43sur l'euro
01:07:44et vous n'êtes pas le seul
01:07:45mais vous le dites
01:07:46avec des mots très précis
01:07:46qui sont vos mots à vous
01:07:47est-ce que la solution
01:07:49alors c'est à la fois
01:07:50ce qui aurait pu être
01:07:51monnaie unique
01:07:52monnaie commune
01:07:53est-ce qu'il faut repenser
01:07:54l'euro dans le sens
01:07:55d'une monnaie commune
01:07:56ou on reste sur une monnaie unique
01:07:58ou est-ce qu'on peut
01:07:58le repenser différemment
01:07:59ou ne faut-il plus
01:08:00ça serait obligatoire
01:08:02ou ne faut-il plus
01:08:03malheureusement
01:08:03moi je vais vous faire
01:08:04une prédiction
01:08:04c'est que l'euro
01:08:05va courir
01:08:06dans une catastrophe
01:08:07qui est une catastrophe
01:08:08socialiste
01:08:09c'est évident
01:08:09et ça passera par
01:08:10l'euro numérique également
01:08:11le seul bloc libéral
01:08:13aujourd'hui
01:08:13qui devrait l'être
01:08:14c'est-à-dire l'Europe
01:08:15qui est en train
01:08:16de diviser sa structure monétaire
01:08:18pour émettre
01:08:18un euro numérique
01:08:19sans être trop technique
01:08:20mais qui est tout simplement
01:08:21une seconde monnaie
01:08:23banque centrale
01:08:24qui ne passera pas
01:08:25par les banques commerciales
01:08:26c'est pas un bitcoin
01:08:27quand même
01:08:27c'est pas un bitcoin européen
01:08:29que vous nous prédisez
01:08:29c'est pas un bitcoin
01:08:31non justement
01:08:31c'est pas du tout un bitcoin
01:08:32c'est une monnaie numérique
01:08:33de banque centrale
01:08:34mais je veux dire
01:08:34ça sera à la rigueur
01:08:35un euro scriptural
01:08:36c'est-à-dire l'argent
01:08:38que vous Perico Légas
01:08:39avez à la BNP
01:08:40par exemple
01:08:40au Crédit Mutuel
01:08:41je ne sais pas
01:08:41dans quelle banque vous êtes
01:08:42mais si vous vous connectez
01:08:44sur votre application bancaire
01:08:45vous voyez
01:08:45100 000 euros
01:08:4710 000 euros
01:08:48300 000
01:08:48le montant de vos économies
01:08:49sur votre compte courant
01:08:50ou sur d'autres comptes
01:08:51ça c'est la monnaie scriptural
01:08:51je vous signale
01:08:52vous n'étiez pas né
01:08:52c'était ce que devait être l'écu
01:08:54le projet de l'écu
01:08:55c'était un petit peu ça
01:08:55absolument
01:08:56mais non mais l'écu
01:08:57était l'ancêtre de l'euro
01:08:58mais pas de l'euro numérique
01:08:59l'écu était l'ancêtre
01:09:00c'était ce serpent monétaire
01:09:01qui servait justement
01:09:02à quelques entreprises
01:09:03justement dans les années 70
01:09:05monnaie commune
01:09:05monnaie commune
01:09:06pas monnaie unique
01:09:07monnaie commune
01:09:08absolument
01:09:09monnaie commune
01:09:09mais qui n'était pas
01:09:10une monnaie d'usage
01:09:11personne ne payait un écu
01:09:12c'est des entreprises
01:09:13qui pouvaient échanger un écu
01:09:14mais entre temps
01:09:15l'euro a été créé
01:09:16et ce à quoi on assiste aujourd'hui
01:09:18c'est une division
01:09:19même de l'euro
01:09:20avec un projet d'euro numérique
01:09:22qui avance de plus en plus vite
01:09:23et qui est là encore
01:09:25le bras armé de politique sociale
01:09:27parce que quand on aura compris
01:09:28justement
01:09:28et je pense que
01:09:30les deals politiques
01:09:31au sein de la banque centrale européenne
01:09:32également
01:09:32et son lapsus de dire politique
01:09:34parce qu'il ne devrait pas l'être
01:09:35normalement
01:09:36a compris
01:09:37qu'il n'allait pas pouvoir
01:09:38distribuer des chèques
01:09:39et mener des politiques de chèques
01:09:40et des politiques sociales
01:09:42je dirais impunément
01:09:43pendant des années
01:09:44sans faire perdre
01:09:45toute forme
01:09:47de crédibilité
01:09:48de compétitivité
01:09:49à l'euro
01:09:49comme monnaie
01:09:50et qu'il allait falloir
01:09:51créer donc un euro numérique
01:09:52qui allait servir justement
01:09:53à financer
01:09:54par un autre biais
01:09:55sans abîmer trop l'euro
01:09:57les politiques sociales
01:09:58donc évidemment
01:09:59qu'il faudrait une refonte
01:10:00elle ne se fera certainement pas
01:10:02et ce qui est le plus dramatique
01:10:03pourquoi vous pensez
01:10:04qu'elle ne se fera pas ?
01:10:05parce que ça n'est pas
01:10:06comme je vous le disais
01:10:07il y a une dimension
01:10:08aujourd'hui
01:10:08il y a un problème
01:10:09qui est au-delà
01:10:10des sujets économiques
01:10:11de logiciel
01:10:12c'est que les politiques européennes
01:10:13aujourd'hui
01:10:13ou français
01:10:14ne veulent pas
01:10:15de société capitaliste
01:10:16donc ils ne vous mettront pas
01:10:17à disposition
01:10:18un système opératoire
01:10:20un appareil monétaire
01:10:21parce que la monnaie
01:10:22c'est une machine outil
01:10:23c'est l'architecture
01:10:24de tout ça
01:10:25c'est pas le conducteur
01:10:26de la machine
01:10:27c'est le moteur
01:10:28c'est l'architecture
01:10:29c'est le système
01:10:29c'est les cieux
01:10:30ils ne vous mettront pas
01:10:31à disposition
01:10:32une monnaie qui permet
01:10:33de faire du business
01:10:34comme Benoît
01:10:36c'est hallucinant
01:10:37ce que vous nous racontez
01:10:37tous les experts de gauche
01:10:39nous expliquent
01:10:39qu'on est dans un capitalisme
01:10:41sauvage
01:10:41et barbare
01:10:42avec des lois néolibérales
01:10:43qui détruisent l'économie
01:10:44et vous nous expliquez
01:10:45non si ça va si mal
01:10:46c'est parce qu'on est encore
01:10:47trop dans une formule socialiste
01:10:48c'est surréaliste
01:10:49absolument
01:10:50absolument
01:10:51mais c'est
01:10:51mais
01:10:51et qu'on y va
01:10:52de plus en plus
01:10:53je veux dire
01:10:54ce ne sont pas
01:10:56des élucubrations
01:10:56la part de l'état
01:10:57a pris une proportion
01:10:58phénoménale
01:11:00qui s'est accrue
01:11:01depuis ces dernières années
01:11:03combien
01:11:03si vous coupez aujourd'hui
01:11:04tous les crédits d'impôt
01:11:05que ce soit recherche
01:11:06les crédits d'impôt
01:11:07médias également
01:11:08à la culture
01:11:09à la formation
01:11:10la formation
01:11:11c'est 50 milliards
01:11:12par an
01:11:12de crédits d'impôt
01:11:13parfois qui passent
01:11:14d'ailleurs simplement
01:11:15au-delà du crédit
01:11:16en subvention
01:11:17si vous coupez
01:11:17toutes ces subventions
01:11:18vous avez la moitié
01:11:20des sociétés françaises
01:11:21qui partent en faillite
01:11:22aujourd'hui
01:11:22donc je veux dire
01:11:23c'est bien la preuve
01:11:25formelle
01:11:25que la société française
01:11:26aujourd'hui
01:11:27n'est plus une société
01:11:28capitaliste
01:11:29mais qu'elle est une société
01:11:30socialiste
01:11:31dirigée
01:11:32si vous voulez sauver
01:11:33la France
01:11:33c'est pas compliqué
01:11:34je vais vous dire
01:11:35au-delà de l'euro
01:11:35on vous écoute
01:11:36on vous écoute
01:11:37avec toute zouie
01:11:39vous coupez
01:11:40toutes les aides
01:11:41crédits d'impôt recherche
01:11:42aux entreprises
01:11:4380%
01:11:44vous faites progressivement
01:11:45vous montez une commission
01:11:46de 10 experts
01:11:47qui analysent
01:11:48les quelques aides
01:11:49qui ne pourraient pas
01:11:49te supprimer
01:11:50et celles qui s'inscrivent
01:11:50dans de la complaisance
01:11:51en contrepartie
01:11:53vous abaissez
01:11:53pour toutes les sociétés
01:11:54l'impôt sur les sociétés
01:11:55à 15%
01:11:56c'est la Norvège
01:11:57c'est pas les Émirats
01:11:58unis c'est zéro
01:11:59la Norvège c'est 15
01:12:00c'est pas
01:12:01voilà
01:12:01vous abaissez la TVA
01:12:03avec un forfait unique
01:12:04à 15% également
01:12:06standard
01:12:07vous la rehaussez même
01:12:08pour certains
01:12:08pour ceux qui aient des taux réduits
01:12:09vous les mettez à 15%
01:12:10mais ils auront seulement
01:12:1115% d'impôt sur les sociétés
01:12:13vous faites entrer
01:12:15dans la constitution
01:12:15une loi
01:12:16de non-possibilité
01:12:18comment dirais-je
01:12:19de modification
01:12:20du schéma d'imposition
01:12:21pendant 10 ans
01:12:22pour rassurer
01:12:23parce qu'on a besoin
01:12:24de rassurer aujourd'hui
01:12:25les investisseurs étrangers
01:12:26ceux qui sont partis
01:12:27ceux qui ont envie de revenir
01:12:29mais qui veulent pas revenir
01:12:29en France
01:12:30parce qu'ils voient
01:12:30que le terrain n'est pas propice
01:12:32justement à faire des affaires
01:12:33à y construire sa vie
01:12:3410 ans
01:12:35de garantie
01:12:36de non-modification fiscale
01:12:38vous mettez en place
01:12:39une amnistie également
01:12:40sur
01:12:41beaucoup de
01:12:44de réglementations
01:12:45qui ont été mises
01:12:46en
01:12:46en vigueur
01:12:47comme l'exit tax
01:12:48justement
01:12:49qui sont supprimées
01:12:50remises en fonction
01:12:50là on va la remettre
01:12:51avec des
01:12:52des délais allongés
01:12:53à 15 ans
01:12:54durant lesquels
01:12:55vous ne pourrez plus
01:12:56avoir de sursis
01:12:58si vous quittez
01:12:59un pays
01:13:00de la communauté européenne
01:13:01pour payer des impôts
01:13:02sur des plus-values
01:13:03que vous n'avez pas encore réalisées
01:13:04alors Tom Benoît
01:13:05pendant qu'on y est
01:13:05si je vous propose
01:13:06qu'on supprime
01:13:07le brut et le net
01:13:08la somme brute
01:13:10c'est la somme nette
01:13:11le salarié touche tout
01:13:12et il se débrouille après
01:13:13est-ce que c'est aussi
01:13:13une vision
01:13:14que vous envisagez ?
01:13:15alors ce qui est corollaire
01:13:16à ce que vous dites
01:13:17en tout cas en lien
01:13:18c'est qu'il y a une réalité
01:13:18c'est qu'on ne peut pas admettre
01:13:20qu'il y a des personnes
01:13:20aujourd'hui
01:13:21qui touchent
01:13:21je crois qu'il y a
01:13:221,8 million
01:13:22de personnes
01:13:23qui sont au RSA
01:13:24il y en avait 400 000
01:13:25au départ
01:13:25quand le RMI
01:13:26a été créé
01:13:27le RMI
01:13:27sous Rocard
01:13:28c'était un minimum
01:13:29qui avait été créé
01:13:31pour ne pas laisser
01:13:31ceux qui n'avaient pas
01:13:33le choix
01:13:33finalement
01:13:34sur le bas côté
01:13:34aujourd'hui on s'aperçoit
01:13:36les derniers de cordée
01:13:36c'était pour les derniers de cordée
01:13:38aujourd'hui on s'aperçoit
01:13:39qu'il y a des familles
01:13:39qui vivent avec ça
01:13:40et qui ont un petit peu
01:13:41d'aide au logement
01:13:42un petit peu d'APL
01:13:43un petit peu de chômage
01:13:44pour une compagne
01:13:45un RSA pour un mari
01:13:46c'est plus possible
01:13:47alors de l'autre côté
01:13:48si vous leur coupez ça
01:13:49là où je suis d'accord
01:13:50avec les socialistes
01:13:51à la rigueur
01:13:52c'est le fait de dire
01:13:53bon on va défiscaliser
01:13:54un petit peu
01:13:54vous voyez
01:13:55on va défiscaliser
01:13:56un petit peu
01:13:57à la fois pour les patrons
01:13:58et pour les salariés
01:13:59les charges
01:14:00sur les petits salaires
01:14:00moi très sincèrement
01:14:02je préférerais
01:14:02que des personnes
01:14:03qui gagnent
01:14:041600 euros
01:14:05en travaillant
01:14:05coûtent seulement
01:14:06200 euros
01:14:07aux patrons
01:14:08qui les emploient
01:14:08plutôt que ces personnes
01:14:11là ne travaillent pas
01:14:12et soient à la charge
01:14:13de l'État
01:14:13donc indirectement
01:14:15de patrons
01:14:16surfiscalisées
01:14:17de l'autre côté
01:14:18qui ne peuvent pas
01:14:18financer également
01:14:19des salaires
01:14:20et des investissements
01:14:22et qui touchent
01:14:24aux alentours
01:14:24de 1400 ou 1500 euros
01:14:26sans travailler
01:14:26Raymond Barre
01:14:28aurait été ravi
01:14:29de vous connaître
01:14:30vous avez un écart
01:14:30de génération
01:14:31mais il est à peu près
01:14:32sur cette ligne là
01:14:33avec quelques nuances
01:14:34plus étatistes
01:14:35bien sûr
01:14:35mais il y avait des gens
01:14:37qui ont pensé ça en France
01:14:38il y avait beaucoup
01:14:39mais il y en a moins
01:14:39en moins aujourd'hui
01:14:40ou alors ils ont 80 ans
01:14:41c'est Alain Madelin
01:14:42le dernier
01:14:43qui est peu connu
01:14:44on va dire
01:14:45peu exposé
01:14:45mais qui passe régulièrement
01:14:46pour une chronique
01:14:47sur LCI
01:14:48et qui est à peu près
01:14:50sur cette ligne
01:14:51en tout cas
01:14:51qui comprend un petit peu
01:14:52le fonctionnement
01:14:52de l'entreprise
01:14:53mais donc
01:14:54ce que je suis en train
01:14:55de vous expliquer
01:14:56c'est que les méthodes
01:14:57elles existent
01:14:58et elles ne sont pas
01:14:59si savantes que ça
01:15:00parce que vous savez
01:15:00le réel vous éteint
01:15:02aussi vite
01:15:02que ce qui vous rattrape
01:15:03ou ce qui peut vous sauver
01:15:04quand vous avez
01:15:05un principe de surimposition
01:15:07et d'asphyxie
01:15:07de l'économie
01:15:08qu'est-ce que vous faites ?
01:15:09Vous créez de nouvelles taxes
01:15:10comme le fait
01:15:11le Rassembleur National
01:15:11aujourd'hui
01:15:12c'est quand même dramatique
01:15:13parti d'extrême droite
01:15:14moi à la rigueur
01:15:15je me considérerais
01:15:16ouvertement
01:15:17comme de drogue
01:15:18je ne sais pas
01:15:18comment on peut appeler ça
01:15:19ultra droite
01:15:19ou extrême droite
01:15:20je n'aurais même pas peur
01:15:21de dire le mot
01:15:21parce que l'extrême droite
01:15:22ce n'est pas le nazisme
01:15:24ce n'est pas
01:15:25on l'a associé
01:15:26à tout ça
01:15:27c'est finalement
01:15:27ça devrait être
01:15:29l'ultra capitalisme
01:15:30c'est tout
01:15:31il n'y a rien
01:15:31de plus dramatique
01:15:32on poursuit cet échange
01:15:33dans quelques instants
01:15:34Tom Benoît
01:15:34vous restez avec nous
01:15:35vous nous appelez
01:15:36chers auditeurs
01:15:36au 0 826 300 300
01:15:39et on va essayer de conclure
01:15:40avec une note positive
01:15:41sur les projets
01:15:43sur la définition
01:15:44et sur le diagnostic terrible
01:15:45que nous fait Tom Benoît
01:15:46à tout de suite
01:15:46Sud Radio
01:15:48Sud Radio
01:15:48Parlons Vrai
01:15:49Parlons Vrai
01:15:50Sud Radio
01:15:50Parlons Vrai
01:15:51Midi 14h
01:15:53Sud Radio
01:15:54La France dans tous ses états
01:15:56Il y a tout au long
01:15:57des marchés de Provence
01:16:00qui sentent le matin
01:16:02la mer et le midi
01:16:05le matin au marché
01:16:11Voici pour 100 francs
01:16:17du thym de la garigue
01:16:18un peu de safran
01:16:19et un kilo de figues
01:16:20voulez-vous pas vrai
01:16:21un beau plateau de pêche
01:16:23ou bien d'abricots
01:16:25Voici l'estragon
01:16:26et la belle échalote
01:16:27le joli poisson
01:16:29de la Marie-Charlotte
01:16:30voulez-vous pas vrai
01:16:31un bouquet de lavande
01:16:32ou bien quelques œillets
01:16:34Tom Benoît
01:16:35je me suis permis
01:16:36de vous faire écouter
01:16:37cette magnifique chanson
01:16:38de Gilbert Becaud
01:16:39qui vante la
01:16:40j'allais dire
01:16:40les parfums
01:16:41l'âme de la Provence
01:16:42des marchés provençaux
01:16:43parce que je sais
01:16:44que vous êtes attaché
01:16:44à la Provence
01:16:45qu'à une histoire
01:16:46qu'à une culture
01:16:47qu'à un passé
01:16:48c'est peut-être
01:16:48une petite nation
01:16:49est-ce que l'avenir
01:16:50finalement n'est pas
01:16:51une forme de décentralisation
01:16:52que les territoires
01:16:54s'assument
01:16:54que l'on crée
01:16:55des économies locales
01:16:56que l'on crée
01:16:57des marchés locaux
01:16:58et que finalement
01:16:58cette globalisation
01:16:59nous mène à la barbarie
01:17:01et qu'il faut revenir
01:17:01à des liens plus humains
01:17:03plus proches
01:17:04de la réalité
01:17:04écoutez oui
01:17:07sûrement
01:17:07alors après
01:17:08vous savez
01:17:08attaché à la Provence
01:17:09oui je l'ai été longtemps
01:17:10j'aime cette Provence
01:17:11dans laquelle je suis né
01:17:13et qui est un territoire
01:17:14assez particulier
01:17:15on va dire
01:17:15mais je pense
01:17:16qu'il y a des personnes
01:17:17qui sont beaucoup plus
01:17:18attachées que moi
01:17:18puisque moi
01:17:19j'envisage beaucoup plus
01:17:20ma vie ailleurs
01:17:20aujourd'hui
01:17:21et plutôt à l'étranger
01:17:22d'ailleurs
01:17:23par rapport à la France
01:17:24et par rapport
01:17:24à ce qui est devenu la France
01:17:26donc je pense qu'au même titre
01:17:27que l'honnêteté poussait
01:17:29Emmanuel Macron
01:17:30à dire qu'il n'était pas socialiste
01:17:31la sincérité
01:17:32moi aussi
01:17:32me pousse à dire
01:17:33que finalement
01:17:34je n'aime plus vraiment
01:17:35la France
01:17:36vous n'allez pas immigrer
01:17:37quand même
01:17:38vous n'allez pas immigrer
01:17:39si vous posez la question
01:17:41et pourquoi pas
01:17:42Péricoleil
01:17:42je vous pose la question
01:17:43voilà
01:17:44non mais moi
01:17:44je vous réponds très sincèrement
01:17:45la question
01:17:46c'est même pas
01:17:46c'est le Parlement a dit
01:17:48que c'est même pas moi
01:17:48c'est qu'aujourd'hui
01:17:49vous avez déjà énormément
01:17:50de Français qui émigrent
01:17:51combien de Français
01:17:52sont partis
01:17:53combien depuis le théâtre
01:17:55dramatique
01:17:57qui est présenté aux Français
01:17:59à partir de la première démission
01:18:01de Le Corneu
01:18:02et de nos budgets 2026
01:18:03combien d'argent est parti
01:18:05en Suisse
01:18:05à Luxembourg
01:18:06en d'épargnants
01:18:06qui n'ont peut-être
01:18:07encore immigré
01:18:08mais finalement
01:18:09qui ont sorti leur cage
01:18:10de leur assurance vie ici
01:18:11pour les faire partir déjà
01:18:12toujours dans l'UE
01:18:13ou dans l'Europe
01:18:14mais dans des pays
01:18:15un petit peu plus sûrs
01:18:16combien d'entrepreneurs
01:18:17sont allés tenter leur chance
01:18:18aux Etats-Unis
01:18:18qu'est-ce qu'on a ici
01:18:19alors je vais vous répondre
01:18:20Tom Benoît
01:18:21demain s'ouvre le salon
01:18:22du Made in France
01:18:23vous allez me dire
01:18:24c'est une anecdote
01:18:24il y a encore des entrepreneurs
01:18:26il y a encore des investisseurs français
01:18:27il y a encore des patrons
01:18:28qui y croient
01:18:29qui sont patriotes
01:18:30voilà qui non
01:18:31non vous
01:18:32c'est quoi
01:18:33alors c'est quoi ces gens-là
01:18:33ils se trompent
01:18:34non non
01:18:35c'est pas qu'ils se trompent
01:18:36c'est que c'est une mascarade
01:18:37des entrées de capitaux
01:18:38vous savez les start-up
01:18:39qui sont financées aux Etats-Unis
01:18:40vous avez 10 fois plus
01:18:41d'investissements bancaires
01:18:42pour les start-up américaines
01:18:43qu'il n'y en a en France
01:18:44vous avez 70%
01:18:46de la création industrielle
01:18:47aux Etats-Unis
01:18:48qui est financée
01:18:48par des sociétés américaines
01:18:50ça veut dire
01:18:51que l'innovation industrielle
01:18:52aux Etats-Unis
01:18:53appartient aux américains
01:18:54quand ici vous avez seulement
01:18:5515% de la création industrielle
01:18:58en France
01:18:59qui est détenue
01:19:00par des français
01:19:00donc le salon
01:19:01Made in France
01:19:02Choose France
01:19:03ou la partie française
01:19:04de Choose France
01:19:05oui je le dis très clairement
01:19:06il s'agit d'une mascarade
01:19:07parce que les entrées de capitaux
01:19:09que vous avez
01:19:09et qui sont présentées
01:19:10d'une année sur l'autre
01:19:11qui plus est pour grossir
01:19:12et pour surdimensionner
01:19:13des chiffres
01:19:14qui seraient positifs
01:19:15sont en réalité
01:19:16des entrées de capitaux
01:19:17qui ne contribuent pas
01:19:18à financer
01:19:19des appareils de productifs
01:19:20français
01:19:21mais à posséder
01:19:22des parts de marché
01:19:23à l'intérieur du pays
01:19:24et c'est la même chose
01:19:25en Angleterre
01:19:26quand vous avez
01:19:26des patrons
01:19:27comme celui de Revolut
01:19:28par exemple
01:19:28qui partent
01:19:30d'Angleterre
01:19:32pour aller s'installer
01:19:32à Dubaï
01:19:33bon ils s'installent
01:19:34pourquoi ?
01:19:35Privé perso
01:19:36société
01:19:37et résidence fiscale
01:19:38à Dubaï
01:19:39évidemment
01:19:39à la fois
01:19:40pour la fiscalité
01:19:41mais aussi
01:19:41pour le climat des affaires
01:19:42et pour la possibilité
01:19:43de faire évoluer
01:19:44son business
01:19:45de faire évoluer
01:19:45ses affaires
01:19:46et aujourd'hui
01:19:47vous avez de plus en plus
01:19:48de patrons
01:19:48d'entrepreneurs
01:19:49d'individus
01:19:50qui quittent le territoire
01:19:52parce qu'il est devenu
01:19:53au-delà des difficultés
01:19:54qu'il y a
01:19:55en étant entrepreneur
01:19:56c'est déjà suffisamment compliqué
01:19:57d'être entrepreneur
01:19:58il faut avoir des idées
01:19:59il faut les mettre en place
01:20:00il faut être concentré
01:20:01sur des opérations
01:20:02qu'il faut mener à leur terme
01:20:03il faut parfois
01:20:04faire ancrer des investisseurs
01:20:05vous avez un état
01:20:07qui devient votre ennemi
01:20:08et vous vous apercevez
01:20:09en voyageant un peu
01:20:10que vous avez d'autres états
01:20:11qui ne sont pas
01:20:13les ennemis des entrepreneurs
01:20:14et qui au contraire
01:20:15ont compris
01:20:16qu'ils allaient pouvoir
01:20:16pour générer de l'activité
01:20:18faire prospérer le territoire
01:20:19qu'ils avaient tout intérêt
01:20:20à accueillir des entrepreneurs
01:20:22ou à prendre soin des leurs
01:20:24ceux qui font partie
01:20:24de leur nation
01:20:25donc ce que vous avez
01:20:26donc vous considérez
01:20:28que l'arrivée de Chine
01:20:28est une demande nouvelle
01:20:29quelque part
01:20:30ou c'est une fatalité
01:20:31mais ça va dans l'ordre des choses
01:20:32selon votre vision du monde
01:20:34On ne peut pas réduire le débat
01:20:37à des situations très précises
01:20:39qui sont
01:20:39est-ce qu'on est d'accord
01:20:40pour que telle société
01:20:41ou telle société
01:20:42ne l'aime pas
01:20:43parce qu'il y a une poupée gonflable
01:20:44qui a été
01:20:44vous voyez ce que je veux dire
01:20:45Non, c'est pas que ça
01:20:46comme Benoît
01:20:47Non mais moi je veux dire
01:20:49très sincèrement
01:20:49Vous ne faites pas plus intelligent
01:20:50que vous n'êtes
01:20:50mais vous ne faites pas plus intelligent
01:20:51que vous n'êtes
01:20:52Mais je veux dire
01:20:53ce qui me dérange beaucoup
01:20:54avec la concurrence chinoise
01:20:55c'est que pendant 20 ans
01:20:57c'est-à-dire
01:20:58de la fin des années 90
01:20:59à aujourd'hui
01:21:00on a eu un marché
01:21:01manufacturé
01:21:02qui a été inondé
01:21:03par des produits chinois
01:21:04à bas coût
01:21:05et de mauvaise qualité
01:21:06Oui
01:21:06Et qu'aujourd'hui
01:21:07Ce ne sont pas les socialistes
01:21:08qui l'ont décidé
01:21:09ça c'est les libéraux
01:21:10je vous signale
01:21:10Je ne sais pas
01:21:12mais c'était sous la politique
01:21:13de François Mitterrand
01:21:14durant les années 80
01:21:15Oui, ils étaient libéraux
01:21:16Ils n'étaient pas socialistes
01:21:17ils étaient libéraux
01:21:18François Mitterrand
01:21:20était quand même socialiste
01:21:21ancien membre de la SFIO
01:21:23candidat SFIO
01:21:24fondateur du parti socialiste
01:21:25L'idée est très contestée
01:21:28C'est pas Léon Blum
01:21:30Et tout cela était socialiste
01:21:31Mais ce que je suis en train
01:21:32de vous dire
01:21:33c'est que vous avez aujourd'hui
01:21:34des Chinois qui parviennent
01:21:35à faire des produits
01:21:35de très haute qualité
01:21:36On le voit avec Xiaomi
01:21:37par exemple
01:21:37J'avais fait une émission
01:21:39sur le sujet
01:21:39Oui, oui
01:21:40Une Xiaomi qui ressemble
01:21:41comme deux gouttes d'eau
01:21:42à un Ferrari
01:21:43peu ressemblée
01:21:44et qui coûte
01:21:4410 fois moins cher
01:21:4540 000 euros
01:21:4640 000 dollars
01:21:47au lieu de 500 000 euros
01:21:48chez Ferrari
01:21:49Et là vous avez aujourd'hui
01:21:50des droits de douane
01:21:51des tarifs
01:21:51contre le prétendument
01:21:53dumping chinois
01:21:53c'est-à-dire
01:21:54la concurrence éloyale
01:21:55des Chinois
01:21:55Donc ce que je suis en train
01:21:57d'observer
01:21:57pour élever un petit peu
01:21:58le débat par rapport
01:21:59à Chine
01:21:59et le sujet chinois
01:22:01c'est qu'on se retrouve
01:22:02finalement
01:22:03à une période de l'histoire
01:22:03où on a désindustrialisé
01:22:05nos territoires européens
01:22:07la France notamment
01:22:08s'appelle
01:22:08Ouest de l'Union Européenne
01:22:10pour être inondé
01:22:12de produits
01:22:13de mauvaise qualité
01:22:14mais qui étaient devenus
01:22:15incontournables
01:22:15et en provenance de Chine
01:22:17Et pas cher
01:22:17Et pas cher
01:22:18Et pas cher
01:22:19à bas coût
01:22:20à l'heure à laquelle
01:22:20la Chine devient
01:22:21une forme d'Eldorado
01:22:22c'est-à-dire d'États-Unis
01:22:23si vous allez à Shanghai
01:22:24aujourd'hui à Shenzhen
01:22:25vous avez autant d'idées
01:22:27qui vous viennent en tête
01:22:27d'importation
01:22:28d'exportation
01:22:29de transposition
01:22:30de schémas industriels
01:22:31et entrepreneuriaux
01:22:32comme France et Anavé
01:22:33lorsqu'il se rendait
01:22:34en Californie
01:22:36dans les années 80
01:22:36ou à New York
01:22:37dans les années 70
01:22:38Et à cette période-là
01:22:40de l'histoire
01:22:40où il y a une Chine
01:22:41triomphante
01:22:42on devient inéluctablement
01:22:43finalement coupé
01:22:45de cette Chine triomphante
01:22:46en tant qu'Européen
01:22:47mais dans l'intervalle
01:22:48on a toujours une industrie
01:22:49qui est paralysée
01:22:49coût de l'énergie
01:22:50comme le soulignait
01:22:51votre auditrice précédemment
01:22:52évidemment
01:22:53et perte de capacité
01:22:55de schémas fiscaux
01:22:56et autres
01:22:57pour avoir une industrie concurrentielle
01:22:59c'est ça le vrai problème
01:23:01de l'Europe aujourd'hui
01:23:02c'est que l'Europe
01:23:03n'est pas dans la course industrielle
01:23:04c'est pas le fait de se dire
01:23:06on ne va pas accueillir
01:23:06telle société chinoise
01:23:07où on va le décider
01:23:08au cas par cas
01:23:09avec des polémiques
01:23:10sur une poupée gonflable
01:23:11même si sur le fond
01:23:12je suis d'accord
01:23:12mais c'est pas le sujet
01:23:13vous voyez
01:23:14c'est pas la vraie problème
01:23:15quel message Tom Benoît
01:23:16vous envoyez à la jeunesse
01:23:17aujourd'hui en France
01:23:18qui veut entreprendre
01:23:18qui veut rester ici
01:23:19est-ce qu'il y a une marge
01:23:21d'espoir
01:23:22je ne forcerai pas
01:23:22je veux vous répondre
01:23:23je sais qu'il faut être
01:23:24un petit peu positif
01:23:26non mais faites-moi du réel
01:23:27faites-moi du réalisme
01:23:29moi je pense que
01:23:31je n'envoie pas de message
01:23:32à la jeunesse
01:23:32en leur disant
01:23:33restez ici
01:23:33j'envoie un message
01:23:34aux politiques surtout
01:23:35et à la jeunesse
01:23:36qui voudrait s'engager
01:23:37fermement en politique
01:23:38et je vais même vous dire
01:23:40mieux que ça
01:23:40je vais envoyer un message
01:23:41plutôt à des gens
01:23:42qui ont aujourd'hui
01:23:44un attachement profond
01:23:44à la France
01:23:45parce qu'ils ne sont pas
01:23:46en phase de démarrage
01:23:47mais qu'ils sont déjà
01:23:48en phase d'accomplissement
01:23:49et qui pourraient avoir envie
01:23:51de sauver ce qu'il y a
01:23:52à sauver sur le territoire
01:23:54c'est ça surtout
01:23:54parce que sinon
01:23:55il sera absolument impossible
01:23:56demain d'entreprendre en France
01:23:58je ne vais pas faire
01:23:58de fausses promesses
01:23:59à une jeunesse
01:24:00à peine plus jeune que moi
01:24:01ou des gens de ma génération
01:24:03qui pourraient espérer encore
01:24:05que sur l'autoroute
01:24:06sur laquelle nous sommes
01:24:07avec des députés LFI
01:24:08qui annoncent
01:24:09des surfiscalisations
01:24:11de tous bords
01:24:12un rassemblement national
01:24:13qui est devenu socialiste
01:24:14des LR qui sont amorphes
01:24:16qu'il va être possible
01:24:17d'entreprendre en France
01:24:18non malheureusement
01:24:19ça ne sera pas possible
01:24:20donc soit la classe politique
01:24:22est littéralement renouvelée
01:24:23Péricault Légas
01:24:24et vous avez des personnalités
01:24:26devant lesquelles
01:24:28je ne suis pas
01:24:28en admiration totale
01:24:30et loin de là
01:24:31comme il peut y avoir
01:24:32des Saracnafo
01:24:33des David Lissnard
01:24:34des Bord
01:24:36justement plutôt pas droite
01:24:37mais qui font preuve
01:24:39d'un petit peu plus
01:24:39de bon sens finalement
01:24:40A quoi sur le MEDEF ?
01:24:42Tom Benoît
01:24:42est-ce que le MEDEF
01:24:44ça insère à quelque chose ?
01:24:45Même sujet
01:24:46je ne vais pas leur jeter
01:24:47la pierre individuellement
01:24:47mais je veux dire
01:24:48j'ai beaucoup d'amis
01:24:49au MEDEF
01:24:49qui eux-mêmes
01:24:50ne s'inscrivent pas du tout
01:24:51sur les lignes du MEDEF
01:24:52pourquoi ?
01:24:53Parce que le MEDEF
01:24:53est devenu une organisation
01:24:55socialo-étatique également
01:24:59ça en aperçoit tous
01:25:01je veux dire
01:25:01le vrai MEDEF aujourd'hui
01:25:03le vrai mouvement
01:25:04de l'entrepreneuriat
01:25:05ce n'est pas le MEDEF
01:25:06ce n'est pas un collectif
01:25:07que vous allez voir représenté
01:25:09dans les petits salons de Bercy
01:25:10lorsqu'on se pose
01:25:11quelques questions
01:25:12ce sont des gens
01:25:13qui ont réellement des business
01:25:14ce sont des patrons
01:25:15de supermarchés
01:25:17par exemple
01:25:17qui ont 3 Leclerc
01:25:192 casinos
01:25:20ce sont des petits entrepreneurs
01:25:21de TI
01:25:22ce sont parfois
01:25:23également des très grands patrons
01:25:25qui ont eu des réussites
01:25:26totalement capitalistes
01:25:28sans soutien de l'Etat
01:25:29ou qui ont su magnifier ensuite
01:25:30un soutien de l'Etat
01:25:31et qui ont fait
01:25:31on dénigre régulièrement
01:25:33Bernard Arnault
01:25:33là c'est pareil
01:25:34je ne suis pas d'admiration
01:25:35sans bande devant Bernard Arnault
01:25:36mais Bernard Arnault
01:25:38ou LVMH
01:25:38ce n'est pas à peu près
01:25:404 milliards
01:25:40d'empreintes fiscales
01:25:41Tom Benoît
01:25:42le pavé est dans la mare
01:25:44il est bien tombé dans la mare
01:25:45il a éclavossé tout le monde
01:25:46et si les députés
01:25:48nous ont écouté
01:25:49je pense qu'ils vont aller
01:25:50à la buvette
01:25:50pour s'enmonter le moral
01:25:51on se retrouve bientôt
01:25:52parce que je pense
01:25:53que l'aventure va continuer
01:25:53merci d'avoir été
01:25:55sur Sud Radio aujourd'hui
01:25:56bonjour Brigitte
01:25:58bonjour Périgo
01:25:59ça va bien ?
01:26:00oui enfin
01:26:00Tom Benoît vient nous expliquer
01:26:02que le pays est ruiné
01:26:03et va à la faillite
01:26:04je pense que vous
01:26:05vous allez nous annoncer
01:26:06des choses plus agréables
01:26:07à entendre
01:26:07on va essayer de sauver l'amour
01:26:09au moins
01:26:09on va parler du couple
01:26:11depuis ce matin
01:26:12oui c'est ça
01:26:13depuis ce matin ?
01:26:14mais c'est à l'amour
01:26:15tant qu'il y aura l'amour
01:26:17il y aura l'espoir
01:26:17on peut vivre d'amour
01:26:18et d'eau fraîche
01:26:18tout va bien
01:26:19et je sais Brigitte
01:26:19que vous allez nous en parler
01:26:21avec les mots qu'il faut
01:26:22sur Sud Radio
01:26:23vous appelez Brigitte
01:26:24au 0 826 300 300
01:26:26voilà
01:26:26elle attend vos appels
01:26:27à demain
01:26:28Sud Radio
01:26:28Sous-titrage Société Radio
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