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  • il y a 3 semaines

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00:00Europe 1 soir week-end, deuxième heure, j'accueille mes débatteurs
00:04Georges Fenech, ancien magistrat, bonsoir Georges
00:08Bonsoir Stéphanie
00:09Vincent Roy, journaliste et séiste, bonsoir Vincent
00:12Bonsoir
00:12Alors on va parler de ce qui se passe en ce moment à l'Assemblée Nationale
00:16Je suis un petit peu déconcentrée parce que je regarde les écrans
00:18et toutes les deux minutes il y a autre chose qui tombe
00:20Le dernier urgent c'était le PS redemande le retour de l'impôt sur la fortune
00:26On a l'impression d'être il y a quelques années en arrière
00:29Ça n'arrête pas
00:30Effectivement après-midi houleuse avec le rejet de la taxe Zuckman
00:34On va en parler avec vous mon cher Eric Revelle
00:37Bonsoir Stéphanie, bonsoir messieurs
00:38Journaliste, on vous voit régulièrement sur les plateaux de CNews
00:43dans les studios d'Europe 1
00:44Mais je vous ai invité ce soir pour faire votre livre
00:48C'est Mozart qu'on assassine, les fiascos de la décennie Macron aux éditions Ellipse
00:54Alors Mozart évidemment c'est un certain Emmanuel Macron
00:57C'est assez amusant ce livre, facile à lire, passionnant
01:02Il prend le rôle d'un héros d'opéra
01:07La formule c'est Mozart qu'on assassine, elle est à double entrée si j'ose dire
01:12C'est évidemment en référence à celui qu'on avait baptisé Mozart de la finance
01:16D'ailleurs dans une interview à Paris Match, je crois que c'était en 2018
01:20Brigitte Macron avait expliqué que quand elle écoutait son mari, quand elle le voyait réfléchir
01:25elle avait l'impression d'avoir à côté d'elle Mozart
01:27Donc c'est évidemment le bilan du Mozart de la finance mais pas que, du Mozart de la diplomatie
01:32Ça fait sourire Vincent Roy
01:34Du Mozart, du social, mais c'est aussi une phrase célèbre dans la littérature française
01:38C'est Mozart qu'on assassine, c'est le titre à l'origine d'un livre de Gilbert Césbron
01:43La formule avait été reprise par Antoine de Saint-Exupéry
01:47Et c'est Mozart qu'on assassine, ça veut dire que dans chaque enfant
01:50potentiellement il y a un petit Mozart qui sommeille
01:52Mais les obstacles de la vie, les contradictions, les mensonges
01:57font que son potentiel se révèle plus ou moins bien
01:59Et évidemment tout ça, ça nous renvoie à Emmanuel Macron
02:01On a envie de vous poser la question, alors qui a assassiné ce Mozart-là ?
02:05Alors, je vais vous dire, moi ce qui me frappe
02:09J'ai connu quelques chefs d'État, beaucoup plus jeunes
02:12J'avais accompagné François Mitterrand dans beaucoup de voyages présidentiels
02:16des sommets d'État, des sommets européens, des visites privées, etc.
02:20Il y a quelque chose qui me frappe chez Emmanuel Macron
02:23et qui explique peut-être l'accumulation de ces fiascos et de ces échecs
02:26C'est qu'en général, quand vous devenez ministre
02:29ou quand vous avez une fonction que vous donne la République
02:32votre personnalité disparaît derrière la fonction que vous incarnez
02:36Et bien, l'hubris d'Emmanuel Macron est tellement puissant
02:39qu'en fait, pour moi, il a effacé le statut de président de la République
02:43pour mettre en avant sa personnalité
02:45Vous vous dites d'ailleurs, son égo a dévoré sa fonction
02:47Oui, c'est ça, c'est exactement ça
02:49C'est-à-dire qu'en fait, quand vous le voyez, quand vous l'écoutez
02:53quand vous avez des témoignages, et j'en ai eu de nombreux
02:56n'importe quel expert sur des questions très pointues
03:00au bout de 2-3 minutes, le chef de l'État explique
03:03qu'en fait, il en connaît plus que l'expert qu'il a en face de lui
03:06Donc en fait, oui, il a un hubris très développé
03:09et cet hubris a gommé la fonction
03:11Mais vous savez, Claude Gubler, qui était le médecin de François Mitterrand
03:15avec qui, il était dans tous les voyages de François Mitterrand
03:19auquel j'ai eu l'honneur de participer
03:20il m'avait dit un truc qui m'avait marqué
03:22il m'avait dit un chef d'État
03:24alors lui, c'était un petit médecin de province
03:26à l'origine, qui avait soigné la mère de Daniel Mitterrand
03:29et qui était devenu le médecin personnel
03:32avec tout ce qu'on a appris par la suite
03:35de François Mitterrand
03:36et il m'avait dit, en fait, les chefs d'État
03:39ils ont quelque chose en plus ou en moins
03:41mais ils ne sont pas faits comme nous
03:43ils ne sont pas faits comme nous
03:44Alors, Emmanuel Macron, on l'avait annoncé comme un prodige
03:47et il faut bien reconnaître que d'où on se tourne aujourd'hui, pardon
03:51et c'est ce que j'écris dans le livre
03:53On en a quand même accumulé, il a quand même accumulé les échecs
03:57avec une originalité, parce que c'est un livre à la fois politique
03:59et un livre de mélomane, c'est que chaque chapitre
04:02Oui, c'est ça, c'est ce que j'essayais de dire
04:04D'ailleurs, Don Giovanni, le séducteur invétéré
04:06Vincent Roi
04:08Oui, moi j'avais une question
04:10parce qu'en réalité, je trouve que
04:11bien souvent, on ne s'intéresse pas assez
04:15c'est vrai pour les écrivains, c'est vrai pour les musiciens
04:17c'est vrai pour les philosophes
04:19etc. On ne s'intéresse jamais assez au corps
04:21et c'est vrai pour les politiques
04:22et moi je trouve que
04:23M. Macron a un corps très particulier
04:27une manière de l'utiliser extrêmement particulière
04:29il est d'abord extrêmement tactile
04:30c'est parfois très gênant
04:33il reçoit le roi du Danemark
04:36il est extrêmement tactile
04:38il est à tu et à toi
04:40il est extrêmement familier
04:42il tutoie le pape, il touche le pape
04:44alors qu'on a vu la dernière fois
04:45par exemple
04:46la reine d'Angleterre
04:49la reine consomme
04:49arrivée en mantille
04:52le roi au contraire
04:54très en retour de la main
04:55comme on dit en province
04:56et notamment dans ma province
04:57c'est-à-dire la Vienne
04:58mais là, il est tout le temps
05:00d'où ça vient
05:02est-ce que c'est à mettre en lien
05:04avec cet hubris dont vous parlez
05:05c'est-à-dire le corps très en avant
05:07le corps très tactile
05:08et enveloppant
05:08il prend les gens par le cou
05:10même ceux qu'il connaît très peu
05:12il est très familier
05:13il a ce corps extrêmement mobile
05:15et il le projette
05:17vous avez fait une analyse du corps
05:18d'Emmanuel Macron
05:19vous savez que ça en dit long
05:21et il va très loin
05:23je veux dire
05:23il le projette en avant
05:24sur les gens
05:25comme s'il voulait
05:26à la fois avec son corps
05:27occuper l'espace
05:28et partant
05:28occuper l'esprit
05:30c'est-à-dire que
05:31pour moi
05:31il y a une forte incohérence
05:33c'est-à-dire qu'à la fois
05:34il se situe toujours
05:35au-dessus de la mêlée
05:36et toujours au-dessus des autres
05:38et en même temps
05:39il veut une grande proximité
05:41mais je parlais de François Mitterrand
05:44tout à l'heure
05:44je peux vous dire que dans un voyage
05:45évidemment j'étais plus jeune
05:46et plus impressionnable
05:47mais dans un voyage
05:49quand vous étiez au contact
05:50du président de la République
05:51François Mitterrand
05:52vous n'alliez pas
05:53et il n'allait pas
05:54vous toucher
05:56vous serrer la main
05:57et s'il ne vous adressait pas la parole
05:58vous ne lui adressiez pas la parole
06:00Jacques Chirac c'était différent
06:02Jacques Chirac
06:02il avait un contact
06:03beaucoup plus fort
06:05moi je me souviens
06:07d'une anecdote
06:07que je raconte aussi
06:09je crois que c'est un voyage
06:10au Canada
06:11à l'époque où Jean Chrétien
06:12est Premier ministre
06:13et il venait souvent
06:15au contact des journalistes
06:16dans l'avion
06:16alors il y avait une petite conférence
06:18de presse qui était organisée
06:19mais moi je n'avais jamais accès
06:20parce qu'il y avait
06:21les Paul Gilbert
06:22les grandes signatures du moment
06:23les Ralph Pinto
06:24les Dominique Bromberger
06:25donc moi j'étais un peu en retrait
06:26et en fait j'avais une technique
06:27c'est que je savais
06:28par quel couloir
06:29il allait repartir
06:31pour aller à sa place
06:32et je faisais mon interview
06:33c'est-à-dire que je disais
06:34monsieur le président
06:35je n'ai pas pu
06:35mais est-ce que je peux vous
06:36venez venez venez venez
06:36donc je m'asseyais
06:38et au bout d'un moment
06:39et c'est là
06:40c'est une proximité familière
06:43mais dans le bon sens du terme
06:44ce qui est à mon avis
06:45pas Emmanuel Macron
06:46il ouvrait une petite trousse
06:47et il me disait
06:48vous savez
06:48à l'arrivée
06:48je représente la France
06:49donc il faut que je dorme
06:51je prends mes cachets
06:52c'était pas la même chose
06:53Georges Fenech
06:54oui en vous écoutant
06:55Eric Rommel
06:55j'ai l'impression que
06:57c'est plus un Mozart
06:58qui s'est suicidé
06:59qu'on a assassiné
07:00par son hubris
07:02si vous voulez
07:02il a lui-même
07:03creusé sa propre tombe
07:05en façon de parler
07:06bien sûr
07:07mais je voudrais quand même
07:08peut-être
07:08alors jouer le rôle
07:09de l'avocat
07:10est-ce que vous
07:12qui êtes un économiste
07:13reconnu
07:14vous ne lui trouvez pas
07:15quand même
07:15quelque part
07:16dans cette décennie
07:17de malheur
07:17que vous décrivez
07:18quelques réussites
07:20quelques avantages
07:21quand on pense
07:22notamment à l'attractivité
07:23de la France
07:24dont il se prévoit
07:25à chaque fois
07:26ou l'avoir fait
07:27baisser le chômage
07:27il n'y a pas quand même
07:28quelques réussites
07:29par-ci par-là
07:29si vous voulez
07:30bon le chômage
07:31ça tombe mal
07:32parce qu'il est en train
07:33de repartir à la hausse
07:34alors il y a des raisons
07:35statistiques
07:36mais là il y a eu
07:36un plus 1,6%
07:38sur l'attractivité
07:39c'est vrai qu'il y a eu
07:40des grands mouvements
07:41vous appelez ça
07:42les noces de Figaro
07:43d'ailleurs
07:43c'est le chapitre
07:44noces de Figaro
07:45il y a l'attractivité
07:47dont le président de la république
07:48se rengorge très souvent
07:49mais enfin
07:49il faut savoir quand même
07:50qu'aujourd'hui
07:50l'industrie française
07:52c'est 11% du PIB français
07:55c'est-à-dire en dessous
07:56du niveau de la Grèce
07:56donc je veux bien croire
07:58que la France est très attractive
07:59mais concrètement
08:00ça ne s'est pas traduit
08:01il y a beaucoup
08:02de fermetures d'entreprises
08:03il y a eu encore
08:047000 faillites d'entreprises
08:05au mois de septembre dernier
08:07alors il y a un point
08:08que moi je reconnais
08:09où il a été visionnaire
08:10je trouve
08:10même si tout le livre
08:12c'est un pamphlet
08:13vous savez
08:13c'est un genre littéraire
08:14du 17ème siècle
08:15que je réhabilite
08:16avec acide et drôlerie
08:18avec acidité et drôlerie
08:19il y a un point
08:20où je trouve
08:20qu'il a été visionnaire
08:21je crois que c'est en 2019
08:23lorsque dans cette interview
08:25va The Economist
08:26il explique que l'OTAN
08:27est en mort cérébrale
08:28je crois que ce sont ses termes
08:29et je pense que ça
08:30il l'avait bien vu
08:31parce que évidemment
08:32Trump avait commencé
08:33à désengager
08:35en tout cas verbalement
08:36les Etats-Unis
08:37de l'OTAN
08:38et il avait compris
08:39qu'il faudrait peut-être
08:40réagir et avoir
08:42mais la défense européenne
08:44que veut Emmanuel Macron
08:45est restée l'être morte
08:46puisque les Allemands
08:47ils achètent du matériel
08:48militaire américain
08:49alors l'un des derniers opéras
08:51de Amélius Mozart
08:52met en scène Titus
08:54la clémence de Titus
08:55vous dites
08:56qui aspire à gouverner
08:57avec bienveillance
08:58et justice
08:58mais entouré
08:59de complots
09:00et de trahisons
09:01Titus sombre
09:02donc ça c'est quoi
09:03c'est le dernier acte
09:04bien sûr
09:05c'est ce qui est exactement
09:06en train de se passer
09:07aujourd'hui
09:08pour Titus Macron
09:09c'est que
09:10vous avez vu ce qu'a dit
09:11Gabriel Attal
09:12qui ne comprend plus
09:12le président de la République
09:13vous avez vu ce qu'a dit
09:14évidemment
09:15Édouard Philippe
09:15qui dit que
09:16ce n'est pas
09:18digne de rester
09:20ça veut dire que
09:20s'il reste
09:21il est indigne
09:22donc là ce sont des gens
09:23quand même
09:23qui l'a fait
09:23politiquement
09:24et qui le trahissent
09:25et je pense que les français
09:26n'aiment pas la déloyauté
09:27donc évidemment
09:28j'ai trouvé qu'il y avait
09:30des parallèles entre
09:30les grandes oeuvres
09:31de Volgwang
09:32Amédeus Mozart
09:33et l'accumulation
09:34de fiasco
09:35du Mozart
09:36de la finance
09:37qui méritait
09:38d'être souligné
09:39absolument
09:40vous parlez d'un compositeur
09:41qui devient une tragédie
09:42française
09:43alors c'est
09:44hasard du calendrier
09:45Éric Revelle
09:46vous venez
09:46pour la promotion
09:47de ce livre
09:48au moment où
09:49on entend le parti socialiste
09:51je le disais
09:51en début d'émission
09:52qui réclame à nouveau
09:53le retour de l'ISF
09:55ça c'est vraiment
09:56l'un des derniers
09:57bastions qui tombent
09:59on est en train de parler
10:00de la suspension
10:00de la réforme de retraite
10:02vous avez vu le déluge
10:03de taxes à l'Assemblée nationale
10:04alors bon là
10:05la taxe Zuckman
10:06a été rejetée
10:07mais tout de même
10:08Écoutez
10:09moi je vais vous dire
10:10ce que je pense
10:11de ce budget
10:12c'est que c'est un budget
10:14mort-né
10:15en réalité
10:16quand vous voyez
10:17que le Premier ministre
10:18aujourd'hui
10:18au-delà de l'appel
10:19du parti socialiste
10:20a reconstitué l'ISF
10:21je rappelle que l'ISF
10:22n'a pas totalement disparu
10:24la partie immobilière
10:26existe toujours
10:27c'est la partie capitale
10:28qui a été supprimée
10:29on appelle ça aujourd'hui l'IFI
10:30mais quand vous voyez
10:32le Premier ministre
10:32qui lâche quasiment
10:34et tant mieux
10:35pour les gens
10:35qui en bénéficieront
10:37sur la question
10:38du gel des retraites
10:39sur la question
10:40du gel des prestations sociales
10:42mais pardonnez-moi
10:43mais où va-t-il trouver
10:45les économies
10:46qu'il a prévues
10:46donc en augmentant
10:48les impôts
10:49il va y avoir des amendements
10:49et on précise pour les auditeurs
10:50que Sébastien Lecornus
10:51s'est dit en effet
10:51favorable
10:52à dégeler
10:54les pensions de retraite
10:55ce soir
10:55non mais tant mieux
10:56pour les retraités
10:57et tant mieux
10:57pour ceux
10:58qui bénéficient
10:59de minima sociaux
11:00c'est pas mon sujet
11:01le sujet
11:01c'est qu'il a promis
11:02de faire des économies
11:03qu'il ne pourra pas tenir
11:04puisque le parti socialiste
11:06n'a pas le pouvoir
11:07mais il gouverne
11:08je rappelle que
11:09cet après-midi
11:10Olivier Faure
11:11et le président du groupe
11:12socialiste
11:13à l'Assemblée nationale
11:14ont été déjeunés
11:14donc je pense
11:16qu'ils ont
11:16ils ont signé
11:18un contrat
11:19mais si vous ne faites pas
11:20d'économie
11:20vous ne réformez pas
11:21la dépense publique
11:22alors je ne vois pas du tout
11:23comment ce budget
11:25peut ressembler
11:25à ce qui avait été prévu
11:26au début
11:26Georges Fenech
11:27votre vision
11:28sur ce qui s'est passé
11:29cet après-midi
11:30quand j'ai entendu
11:31le Premier ministre
11:32faire cet aveu terrible
11:34qu'il a répété
11:35à deux fois
11:36je suis un Premier ministre
11:37sans majorité
11:38je suis un Premier ministre
11:40sans majorité
11:40est-ce que j'ai l'air
11:41d'être le chef
11:42d'une majorité
11:43est-ce que j'ai l'air
11:43d'être le chef
11:45une forme d'humour
11:45quand même
11:46et d'autodirision
11:47c'est plus qu'une forme d'humour
11:48c'est un humour quand même
11:49qui fait froid dans le dos
11:50quand les Français
11:51oui mais mettons-nous
11:53à la place des Français
11:54qui regardent ça
11:54mais un Premier ministre
11:56qui reconnaît
11:57avoir perdu le pouvoir
11:58et on peut se demander
11:59et tourner la tête
12:00dans tous les sens
12:01mais qui détient le pouvoir
12:02dans notre pays
12:03c'est qui
12:03c'est LFI
12:04c'est le parti socialiste
12:06c'est le Rassemblement National
12:07c'est l'Elysée
12:08l'administration
12:09la banque
12:09l'administration
12:10oui
12:11on est sur un navire
12:13qui tente dangereusement
12:14en ce moment
12:14et qui n'a plus de capitaine
12:15qui n'a plus de capitaine
12:16ou dont le capitaine
12:17s'intéresse
12:18s'intéresse assez peu
12:20à la trajectoire
12:20oui parce qu'il n'a plus
12:21aucun pouvoir
12:22qui est ou
12:23quel est l'Eisberg
12:24écoutez on va le voir
12:26assez rapidement
12:27alors évidemment
12:28il a voulu faire plaisir
12:29aux socialistes
12:31en supprimant
12:32le 49-3
12:33mais s'il passe
12:34son budget
12:34par ordonnance
12:35je ne vois pas
12:37en quoi
12:37ce serait
12:38d'ailleurs ce serait
12:38une première
12:39un budget
12:39par ordonnance
12:40sous la cinquième
12:41je ne vois pas
12:42en quoi
12:42ce serait plus démocratique
12:44pour les députés
12:45de gauche
12:46que de passer
12:46par un 49-3
12:47donc en réalité
12:48ce budget
12:49je pense qu'il est morné
12:50c'est à dire que
12:51les dépenses publiques
12:52elles ne seront pas faites
12:53et les économies prévues
12:54l'augmentation des recettes
12:56il lâche surtout
12:58en fait
12:59alors il y a eu
13:00le grand théâtre
13:00pendant des jours
13:01parce qu'en fait
13:02les amendements
13:03plus ou moins
13:04il y a eu
13:05tout et n'importe quoi
13:06il y a eu
13:07à boire
13:07et à manger
13:08les taxation
13:08des hauts revenus
13:09ciblant les holdings
13:09aujourd'hui
13:10dont la droite
13:11a limité la portée
13:13mais quand même
13:14en fait
13:14il ne tient déjà pas
13:15les engagements
13:16qu'il avait prévus
13:17non moi j'ai l'impression
13:17si vous voulez
13:18que Sébastien Lecornu
13:20promène le chien
13:21comme on dit
13:21dans la charante natale
13:22c'est à dire
13:23qu'il promène le chien
13:25et en plus
13:25en se laissant
13:26guider par le chien
13:27c'est à dire
13:27qu'il ne sait pas trop
13:28où il va
13:28il essaie de gagner du temps
13:30non exactement
13:31il essaie de gagner du temps
13:33messieurs restez avec nous
13:34on continue nos débats
13:35vous restez un petit peu
13:36vous passez en mode débatteur
13:37si vous voulez
13:38vous accepte
13:39Georges Fenech et Vincent
13:40on le fréquente
13:44on se retrouve
13:47dans quelques instants
13:48juste après la pub
13:48sur Europe
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