Invité sur le plateau de CNEWS, Kevin Bossuet, professeur d'histoire-géographie en banlieue parisienne, s'en est pris au président Emmanuel Macron, le qualifiant de «Beethoven du déficit».
00:00Je suis extrêmement en colère face à la lâcheté de nos politiques, parce que les réformes n'ont pas été faites.
00:05Rappelez-vous Emmanuel Macron, quand il est arrivé à la tête du pouvoir, il nous avait dit finalement qu'il était compétent,
00:10qu'il allait régler la question économique, que c'était le Mozart de la finance, alors que finalement on se rend compte que c'est le Beethoven du déficit.
00:17Et surtout on est dans un pays où les réformes de structure ne sont jamais engagées.
00:22Mais je suis désolée.
00:23Je veux dire, mais le déficit il se creuse bien avant Macron.
00:26Non mais bien avant Macron, mais qui c'est qui a distribué des chèques à l'appel pendant la crise Covid ?
00:32Qui c'est qui ne réduit pas le nombre de fonctionnaires dans notre pays ?
00:35Qui c'est qui ne remet pas en cause la notion d'assistanat dans notre pays ?
00:39Est-ce que vous trouvez normal, Clélie, qu'un couple qui ne travaille pas et qui a 4 enfants en bas âge, touche 2000 euros d'aide sociale par mois ?
00:47Est-ce que c'est normal quand on voit des gens qui se lèvent tous les matins à 6h30 pour bosser et qui reviennent chez eux, qui sont parfaitement fatigués ?
00:55Quand vous avez dans certains quartiers des gens qui se lèvent à 5h, 6h du matin pour aller bosser et qui voient que le voisin passe la journée dans son canapé ?
01:03Est-ce que c'est quelque chose qui est normal ?
01:04Et je vais parler également pour ma paroisse aussi.
01:06Une refonte de système de répartition tel qu'il a été conçu.
01:08Oui, mais je vais en parler pour ma paroisse aussi puisque je suis fonctionnaire.
01:11Et j'estime que les fonctionnaires doivent travailler plus pour gagner plus.
Trop d'aides sociales, pas de courage des politiques de les baisser pour remettre les bénéficiaires au travail pendant que nous, les travailleurs, nous allons travailler pour en partie les payer à rester dans leur canapé ou sur le balcon. Il ne doit plus avoir d'augmentation d'impôts pour financer ce type de dépenses, mais les réduire
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