- il y a 2 jours
Sept ans après le décès de Philippe “Zdar” Cerboneschi, Cassius est de retour avec "Dance On", un nouveau morceau issu de leurs archives. Hubert “Boombass” Blanc-Francard, l'autre membre du duo mythique, est dans À la régulière.
Retrouvez "À la régulière" sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/a-la-reguliere
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MusiqueTranscription
00:00Bienvenue dans La Régulière, l'émission de Toutes les Cultures.
00:13Aujourd'hui, on reçoit un invité, Boombas, dont la musique a littéralement façonné une époque.
00:19Et la moitié du duo Cassius, ce nom qui, dès la fin des années 90, a emmené la French Touch dans le monde entier de 1999,
00:25je le dis en français, à I Love You So, The Feeling For You, à Toup Toup.
00:29Cassius a incarné une idée du son français, chic, groovy, électronique et profondément humain.
00:34Et c'est justement d'humanité qu'il est question.
00:36Aujourd'hui, Boombas est avec nous pour présenter Danson, un morceau inédit enregistré en 2018,
00:41sur lequel, longtemps la voix de Philips Dart, son acolyte, aujourd'hui disparu.
00:45Un titre posthume bouleversant qui marque à la fois la fin et l'éternité du duo.
00:49Parce que Cassius est aussi une histoire d'amitié, de passion, de club, de machine, de nuit et de son.
00:53Et pour célébrer cette histoire, Cassius va rejouer en live le 10 avril au Webster Hall de New York,
00:58le 22 avril à l'Olympia à Paris et le 25 avril au Coco à Londres.
01:02Trois dates exceptionnelles pour continuer de danser parce qu'on en a besoin.
01:06On est avec Boombas pendant une heure, à la régulière.
01:09France Inter.
01:13À la régulière.
01:18Medimizing.
01:19Boombas, comment ça va ?
01:20Ça va bien, Mehdi, merci, merci beaucoup.
01:22Avec grand plaisir.
01:23Et toi ?
01:24Moi je vais très bien.
01:25De nos jours, c'est pas courant.
01:27Exact, c'est vrai, c'est vrai.
01:29Je suis content de te recevoir.
01:30Je l'ai dit parce qu'il y a cette actualité-là, un nouveau morceau qu'on va écouter après.
01:35Et puis des dates, mais des dates qui ne sont pas sous le nom de Boombas, sous le nom de Cassius.
01:40Qu'est-ce qui a fait justement que toi tu acceptes aujourd'hui même, revendiques aussi peut-être le fait de reprendre l'étendard et de l'assumer sur des dates ?
01:49En fait, il y a un moment, évidemment, c'était quasiment impossible.
01:53Il y a 3-4 ans, l'idée même, je ne pouvais même pas l'aborder.
01:56Et puis en fait, quand on a tourné en 2023-2024 avec Etienne de Crécy et DJ Falcon en back-to-back-to-back à 3 à DJ.
02:06Et c'est sur un voyage, notamment aux Etats-Unis en fait, où après le 7, je tombe sur des...
02:13Je veux vraiment dire des mots, je n'ai pas vraiment l'idée de l'âge, mais entre 20 et 25 ans.
02:17Et qui me parlent de la French luck, mais notamment de Cassius, avec les yeux brillants.
02:25Et pour eux, il y avait une... En plus, on a dû aller jouer, je pense, deux fois dans notre vie en Californie.
02:31Et Philippe, ce n'est pas comme si on avait écumé le pays et qu'on avait un public là-bas.
02:34Et donc, je me suis retrouvé presque 25 ans après le premier album avec des mômes qui me parlaient de ça.
02:40Et après, c'était un peu partout pareil.
02:42Enfin, qui me parlaient de ça, qui me parlaient de la musique et de l'influence qu'on avait pu avoir.
02:46Mais vraiment, en parlant de Philippe et moi.
02:47Et je me suis dit, tiens, j'avais pas...
02:51Tu ne te rendais pas compte ?
02:52Non, je ne me rendais pas compte en fait.
02:54Et donc, d'ailleurs, on ne s'est jamais rendu compte de l'importance, entre guillemets, que ça avait pu avoir sur des gens.
02:59Et donc, en retournant et en rejouant comme ça, j'ai réalisé l'influence qu'on avait.
03:03Et ça m'a rappelé, moi, mes débuts en fait.
03:06Où aussi, j'avais énormément de gens qui m'inspiraient.
03:09Notamment, là, à l'époque, il n'y avait pas d'électronique.
03:11C'était plus des mecs de funk, etc.
03:12Et que je regardais avec les mêmes yeux que ceux qui me regardaient quand j'avais la chance de pouvoir les approcher.
03:19Et je me suis dit, bon, là, il faut peut-être faire quelque chose...
03:23En fait, ça a mis un peu de temps.
03:24Mais au bout d'un moment est arrivée l'idée de célébrer, en fait, notre aventure et notre voyage musical avec Philippe.
03:32Plutôt que de rester sur cette fin qui avait été un peu trop dark.
03:38Bien sûr.
03:39Et puis précipité, évidemment.
03:40Et précipité et puis on n'a pas eu le choix.
03:42Ce n'est pas nous qui avions décidé d'arrêter.
03:44C'est la vie qui a fait que les choses s'arrêtaient.
03:47Et je me suis dit, bon, ça, ce n'est pas dans ma personnalité.
03:49Je veux bien courber les chines.
03:51Je veux prendre la tronche le temps qu'il faut.
03:52Mais à un moment ou à un autre, il faut...
03:54Moi, j'aime bien me relever.
03:56Et là, il fallait faire un truc.
03:58Et donc, la première idée que j'ai eue, ça a été de reprendre le DJ sous le nom de Cassius.
04:04Parce que, bon, je n'avais pas envie de faire de musique sous ce nom, là, n'y a rien.
04:06Mais déjà, voilà.
04:07Donc là, j'ai passé l'année 2024 derrière des platines à faire ça.
04:12Et assez rapidement, avec par goût du défi, parce qu'on avait vraiment ça avec Philippe,
04:16c'était l'idée de toujours se mettre des défis pour essayer de faire un pas en avant, en fait.
04:20C'est ça qui est intéressant.
04:20Je me suis dit, mais en fait, il faudrait que je fasse un truc qu'on avait même carrément...
04:25Qu'on avait un peu planté la dernière fois avec Ibi Fornia.
04:28Qui va le dernier album.
04:29Qui était l'avant dernier album.
04:31L'avant dernier album.
04:31Oui, de 2016.
04:32On avait fait un live dans un volcan et tout.
04:33C'était un merdier sans nom.
04:36Aujourd'hui, il me fait des barres de rire.
04:38Mais sur le moment, c'est compliqué.
04:39Je me suis dit, il faudrait célébrer...
04:42En fait, j'avais besoin de...
04:44Je ne sais pas si c'est clôturé, mais j'avais besoin de célébrer notre aventure.
04:48Et de me mettre en danger.
04:49Et je me suis dit, vas-y, viens.
04:52J'en ai parlé à mon entourage.
04:53Ici, on faisait une sorte de tournée, concert.
04:55Tout le monde a dit, ouais, vas-y, banco.
04:57Puis là, voilà, j'ai ma lobine depuis deux jours.
05:00C'est annoncé.
05:00Je suis là, j'ai dit, qu'est-ce que j'ai fait ?
05:02Alors, tu parles du premier album.
05:05Qui est des années 90.
05:06Mais effectivement, il y a aussi des morceaux qui ont traversé les époques.
05:09Mais aussi des morceaux plus récents.
05:10C'est peut-être ça qui fait aussi que des plus jeunes connaissent Cassius.
05:13Et je pense notamment à un morceau qui a fait plusieurs fois le tour du monde.
05:17I love you so.
05:19Est-ce que finalement ce morceau, c'est pas aussi une des raisons qui fait que Cassius
05:40a une durée de vie presque aussi plus longue que d'autres groupes nés dans les années 90 ?
05:44Parce que, pour le coup, là, on n'est pas dans la franchise telle qu'on l'imagine dans les années 90.
05:48C'est vraiment, c'est une autre époque.
05:49On est en plus sur un clip qui est sorti, enfin, qui était extrêmement viral avec les débouches, etc.
05:54Donc, c'était vraiment quelque chose purement dans l'époque, dans son époque des années 2010.
05:58C'est né chez Ed Banger qui sortait en plus des années extrêmement fast avec Justice et j'en passe.
06:03J'ai l'impression que c'est ce morceau-là aussi qui est, je ne sais pas si tu l'aimes plus que les autres,
06:07mais en tout cas, qui est quand même très important dans le fait que Cassius soit aussi, encore aujourd'hui, pertinent pour des jeunes générations.
06:13Oui, je suis tout à fait, enfin, de ce que je vois, je pense que ça, t'as raison.
06:18C'est pas le premier, personne n'a à me parler du premier morceau, bien qu'il le découvre peut-être après.
06:22Mais celui-là, en plus, ça nous ressemble vraiment, ça ressemble dans notre carrière.
06:28C'est-à-dire qu'il n'y a rien n'a été prémédité, c'est que de l'accident, du début à la fin, au clip, au synchro qu'il y a eu, à la signature avec Pedro, chez Ed Banger.
06:37Tout s'est fait dans notre bordel.
06:38Le sample aussi par Kanye et Jay-Z sur la boue Wajotrone qui a repris ça.
06:42Il y a eu, en fait, ce morceau est arrivé comme un...
06:46Parce que c'était un moment, en plus, on était un peu au creux des vagues.
06:49On a connu, en fait, beaucoup de vagues.
06:51En fait, on sort, c'est une bonne image, mais en fait, il y a un moment, il y a ceux qui ont des carrières qui font boue, comme ça jusqu'au bout.
06:57Genre les dafts qui ont fait leur chemin sur 20 piges jusqu'en haut de la montagne.
07:01Et nous, on a passé notre temps à monter, descendre, redécoller, rebondir.
07:04C'est notre karma et j'adore ça.
07:06Tu le racontes très bien dans ton livre, d'ailleurs.
07:08Tout ça est bien raconté dans le livre que tu as sorti.
07:10Oui, je le raconte dedans.
07:11Mais oui, complètement.
07:12Et ça, c'est très bien raconté, le fait que Cassius n'a pas eu une trajectoire homogène,
07:17mais qu'il y a eu effectivement des hauts, des moments un peu plus compliqués, entre guillemets.
07:20C'est ça, votre histoire.
07:21C'est notre histoire.
07:22Et je pense que ça, ça vient de nos deux personnalités qui fait qu'on se respectait l'un et l'autre.
07:25Et quand il y en a un qui avait envie de faire bleu, on le laissait faire bleu.
07:28L'autre, il laissait faire l'autre route.
07:29Donc, ça prenait du temps.
07:30On n'était pas vraiment des carriéristes.
07:32Enfin, je ne dis pas que les autres sont des carriéristes.
07:35Mais je dis, on n'était pas carriéristes.
07:36Même musicalement, on changeait de costard à chaque chanson, etc.
07:39C'était un peu compliqué.
07:40Mais pour répondre par rapport à ce que tu dis, je pense que c'est « I love you so » qui fait qu'on tient dans le temps.
07:46Quand je l'écoute, là, c'est une sorte d'ovni qu'on était presque les seuls à pouvoir jouer à 3 du mat dans un club.
07:54Tu vois, ce n'est pas évident.
07:55Même s'il est à 126, c'est un slow.
07:57Bien sûr.
07:57Le fait qu'on l'incarne, ça marchait.
07:59Et encore maintenant, je le joue tout le temps.
08:01Je finis les sets dessus.
08:02C'est vraiment, je reçois une dose de…
08:04C'est ton morceau parfait pour finir un set, ça ?
08:06Ouais.
08:06Ouais.
08:07Ouais, pour nous, pour moi, c'est bien.
08:09C'est une bonne clôture.
08:11Et je ne pense pas qu'on ait fait mieux après.
08:14Enfin, on a fait plein de musiques super.
08:15Mais en tout cas, celui-là, il a ce truc.
08:19Parce que c'est bien de faire de la musique pour sa collection de disques et pour chez soi.
08:23Mais c'est que moi, j'ai toujours bien aimé que la musique qu'on fasse, elle marche.
08:27Oui.
08:27Oui, tu avais cette volontaire.
08:28Je ne parle pas d'être numéro 1 dans le monde.
08:30On en arrivait, mais bon, on a tout fait pour que ça n'arrive pas.
08:32Mais au moins que ça plaise à notre base et à ceux et celles qui font qu'on a tenu pour un moment.
08:40Tu ne voulais pas être un artiste de niche ?
08:43Non.
08:43En fait, on rêvait de grand succès, mais en restant peinard à la maison.
08:48Donc ça, ça ne marche pas.
08:49Oui.
08:50Non, mais c'est vrai.
08:51Non, mais c'est vrai.
08:51Mais vous y êtes un peu arrivé.
08:53Restant peinard, je ne sais pas.
08:54Bien sûr.
08:54Parce qu'il y a quand même une belle vie.
08:55Moi, je le fais, je n'en change rien.
08:56Et puis, il y a des morceaux quand même qu'on fait le tour du monde sans que vous soyez forcément des superstars.
09:00Mais il y a quand même des morceaux chez vous qui ont ce potentiel-là.
09:03Et là, je me rends compte aujourd'hui, puisque maintenant je représente une sorte de statue du passé, avec Cassius.
09:11Et la cote d'amour.
09:16Et les gens nous parlent, en fait, comme si on avait, je ne sais pas, cartonné, vendu 600 millions d'albums, eu 45 Grammys, machin.
09:24Ce qui n'est jamais le cas.
09:25Donc c'est hyper beau.
09:26Parce que finalement, c'était vraiment ça qui nous...
09:29On a vraiment fait la musique pour ça, en fait.
09:31Pour exister dans notre univers.
09:33Manger avec ça.
09:34Bon, c'est vraiment...
09:35Parce qu'il y en a, ça aurait été une galère.
09:36Philippe pouvait voir son studio, j'avais ma vie.
09:39Donc on a assez réussi ça.
09:41Parce qu'en fait, voilà, je peux sortir dans le matin, jeter ma baguette.
09:45Quoique des fois, on me reconnaît.
09:48C'est très bizarre.
09:49Mais voilà, on a une vie tranquille.
09:50On a eu une vie tranquille.
09:51Bon, je propose qu'on écoute un morceau.
09:53Je ne sais pas si ce morceau s'est écoulé à 600 millions d'exemplaires.
09:56Non, c'est des sommes.
09:57En tout cas, c'est un morceau qui a été extrêmement écouté et apprécié.
10:01Le morceau Feeling For You.
10:02Un classique, on est obligé de l'écouter.
10:04Ah bah oui.
10:04On s'est écouté, Cassius, Feeling For You.
10:06Sous-titrage Société Radio-Canada
10:36Sous-titrage Société Radio-Canada
14:35quelques morceaux sur lesquels tu as, vous,
14:37vous avez travaillé, et on en discute.
14:39Ah ouais, avec plaisir. Et tu dois les retrouver,
14:41mais tu dois les reconnaître très rapidement, notamment
14:43le premier morceau.
14:50Donc c'est...
14:52L'étanchant, Claude
14:53M.S. Solar. Ouais, sur Paradisia,
14:55qui est le troisième album solo de
14:57M.Solar, on en parlait en rentaine, je te disais que moi
14:59j'adorais cet album, qu'à un moment en particulier,
15:01toi tu travailles avec Solar depuis
15:03le début quasiment, en tout cas,
15:0591. Voilà, exactement, 91, donc c'est
15:07la période de qui s'aime le vent, il faut le tempo,
15:10Proz Combat, qui est le deuxième album, qui est un album
15:11qui est unanimement célébré
15:13à juste titre, qui est un album extraordinaire,
15:15et cet album-là, qui est aussi un album où Solar est clairement
15:17une super star, et vous, vous produisez
15:20dessus, c'est aussi là où vous ramenez DJ
15:21Mehdi, paix à son âme dans l'équation,
15:24c'est aussi un album qui, je trouve, qui change en termes de
15:25texture, est-ce que tu te souviens de ce que vous essayez
15:27de créer à ce moment-là ?
15:29Ouais, parce que, bah déjà, il y a le départ de Jimmy J.
15:32Oui, qui était le producteur attitré
15:34de Solar. C'était quand même, voilà, lui et Claude
15:35avaient monté
15:37le MC Solar, finalement,
15:39créé ça ensemble, avec toute la bande, et puis
15:41pour X raisons de la vie, après,
15:44on s'est retrouvé, Philippe et moi,
15:46derrière Claude,
15:47et ça a été un peu difficile pour moi,
15:49la position de, genre,
15:53un peu comme
15:53les Stones, où le groupe avait été monté,
15:55enfin, pour ceux qui connaissent les Rolling Stones, pas Brian Jones,
15:57et puis après, il est mort, et puis en fait, ils ont pris sa moche,
15:59et puis en fait, ils l'ont mis dehors,
16:01et puis c'est devenu le groupe des deux autres,
16:02et donc j'avais un peu l'impression
16:04d'avoir, d'avoir
16:05volé quelque chose,
16:07volé un truc, donc j'étais là,
16:08le cul entre deux chaises, et puis surtout,
16:10c'était une sacrée pression, tout d'un coup,
16:13et donc du coup,
16:15à un moment, en discutant avec Claude,
16:16moi, je lui ai dit, écoute, je ne peux pas faire tout,
16:18ou c'est peut-être lui, enfin, on s'est dit,
16:20je ne peux pas tout faire tout seul, c'est trop compliqué,
16:21donc c'est pour ça que j'avais dit, déjà, on peut commencer avec Philippe,
16:23qui fait des instrues, et qui a fait les temps de change,
16:26qui a fait l'instru des temps de change,
16:26qui est le premier instru.
16:28Il y a un morceau, vraiment, un de mes morceaux préférés de la vie,
16:31je pense parce que je l'ai écouté jeune,
16:33à un moment, il me ramène
16:35dans un moment de ma vie, enfin, j'adore ce morceau,
16:37l'alliance de la musique
16:39et des paroles,
16:40hyper, exactement,
16:42même le clip était joli aussi,
16:44le clip, tout, il y avait tout,
16:46enfin, voilà, c'était une bonne expérience,
16:49mais ce qu'on voulait faire, c'est qu'à l'époque,
16:50on était vraiment,
16:52moi, j'étais hyper fan de Defro,
16:54avec Dre, Snoop,
16:56et toutes, tous les 57 albums qu'ils faisaient par mois,
17:00et le son qu'ils avaient,
17:00c'était de l'arc en fait,
17:01ils allaient dans un studio avec des brutes,
17:04il n'y avait que des brutes qui bossaient,
17:05donc avec Philippe, on s'était dit,
17:06il faut qu'on ait aussi un son
17:07qui passe plus lourd,
17:09qui avance un peu,
17:11et finalement, Paradisiaque,
17:12ça a été notre,
17:13notre, un peu,
17:15formation pour Cassius aussi,
17:17en fait,
17:18et musicalement,
17:19un son plus chaud,
17:20qui a aussi celui qui a été des brutes,
17:21un son avec un travail,
17:22où là,
17:23on commençait à utiliser
17:24beaucoup plus de compresseurs,
17:25déjà qu'on mettait des trucs,
17:26mais de tout,
17:26pour passer,
17:27pas de manière technique,
17:28tous les outboards,
17:29tous les effets qu'il y avait,
17:31on a loué,
17:32on a rajouté,
17:33les sampleurs avaient aussi un peu progressé,
17:35enfin, tout avait progressé,
17:36il y avait le son,
17:36puis on l'a mixé à New York,
17:37dans un,
17:38je ne sais pas pourquoi on avait fait ça là-bas,
17:39mais on s'est barré à New York,
17:40les budgets des maisons de disques à l'époque,
17:42on ne savait plus comment faire pour le dépenser,
17:45les années 90,
17:47les années 90,
17:48c'était fou pour ça,
17:50et donc on est allé à New York,
17:51c'était génial,
17:52parce que là,
17:54enfin,
17:54moi je ne suis pas complètement fan des Etats-Unis,
17:56mais pour le travail,
17:58c'est un peu la Terre Sainte,
18:00Morceau suivant.
18:08La fin qu'on mobe,
18:09ça me rend folle.
18:12Donc ça,
18:15c'est la top mob,
18:16donc c'est avant Cassius,
18:17c'est des choses que moi,
18:20j'ai découvert tard,
18:21mais que je trouve extrêmement intéressantes,
18:24ça,
18:24c'est là où tu commences,
18:25toi,
18:25à faire de la musique en ton nom,
18:27finalement,
18:27en tout cas,
18:27en tant qu'artiste.
18:28Oui,
18:29c'est né après le premier album de Claude,
18:31enfin,
18:31après Prose Combat,
18:32de Solar,
18:33où un jeune anglais m'a appelé,
18:36via un pote,
18:37via Philippe Ascoli,
18:38que tu avais entendu,
18:39donc déjà,
18:40qui était déjà là,
18:40donc c'est pas trop de Mowax,
18:42c'est ça ?
18:43C'est James Lavel,
18:44qui doit avoir 19 ans,
18:45à l'époque,
18:46qui monte ce label.
18:47Philippe connaissait le label,
18:48moi,
18:48je connaissais vraiment rien,
18:49musique électronique,
18:50or,
18:50hip-hop.
18:51Toi,
18:51t'es vraiment un mec,
18:52tu viens de la musique vraiment noire américaine,
18:54là-bas,
18:54c'est ça ?
18:54Il y a que ça qui m'intéresse,
18:55le reste,
18:56je suis complètement intégriste,
18:57le reste,
18:57je critique tout,
18:58je m'en fous de tout.
18:59Bon,
18:59j'aimais bien la pop quand même,
19:00et tout ça,
19:01elle grandit là-dedans,
19:02ou la musique californienne pour les musiciens,
19:03mais à ce moment-là de ma vie,
19:05j'écoute que ça,
19:06et donc,
19:07même quand Philippe Sdar me dit,
19:09ouais,
19:09bon,
19:09c'est incroyable,
19:10moi,
19:10je suis là,
19:11j'écoute deux,
19:11trois trucs,
19:11je me dis,
19:12c'est quoi cette musique de ouf,
19:14il n'y a pas de voix,
19:16en plus,
19:16j'avais grandi dans l'école du single,
19:18parce que j'avais fait trois ans dans une maison de disques,
19:20et pour moi,
19:20une chanson devait avoir un couplet,
19:21un refrain,
19:23voire un pont,
19:25et ça devait être un tube,
19:25c'était la course au tube,
19:27et en fait,
19:28quand j'ai ce jeune mec au téléphone,
19:30il me dit,
19:31waouh,
19:31c'est trop bien,
19:31les instruments que tu as fait dans le premier album,
19:33fais-moi ça,
19:34fais-moi en plein,
19:35tu m'envoies,
19:36et puis je sors.
19:37Ouais,
19:38toi,
19:38c'est évident.
19:38Pour moi,
19:38ça n'a aucun sens,
19:39de sortir de la musique instrumentale.
19:42Et c'est comme ça que vous...
19:43Et donc voilà,
19:44c'est comme ça,
19:44et après,
19:45je demande à Philippe,
19:45quand même,
19:46en lui disant,
19:46écoute,
19:47parce que je lui envoie,
19:48pour faire très court,
19:48je lui envoie les morceaux
19:49qui font trois minutes,
19:50et là,
19:50il me dit,
19:50mais c'est des intros,
19:51tes trucs,
19:52il faut que ça soit plus long.
19:54Je me dis,
19:54tout seul,
19:55je ne veux jamais m'y arriver,
19:55je dis à Philippe,
19:56ben viens,
19:56et puis c'est l'occasion
19:57qu'on se renferme au studio,
19:58qu'on fasse peut-être de la musique ensemble,
19:59ce qu'on n'avait jamais fait,
20:00parce qu'avec Solar,
20:01moi,
20:01j'étais coproducteur,
20:03et des fois,
20:04co-compositeur,
20:05et Philippe était ingénieur du son mixeur,
20:07et je dis,
20:07mais il était producteur,
20:08là,
20:08on se retrouvait tous les deux
20:08à faire ce qu'on voulait dans le studio,
20:11notamment le morceau
20:11qu'on entend là,
20:12qui est un morceau de Philippe au départ,
20:15où je lui avais dit,
20:15fais-moi un truc
20:16d'autaculture DJ House,
20:19mais qu'il ne soit pas trop,
20:20trop rapide,
20:21parce qu'il était dans la techno
20:21hyper rapide,
20:22je lui dis qu'il soit
20:22une sorte de fusion,
20:24sur lequel on pourrait presque rapper,
20:26sur lequel on pourrait presque rapper,
20:27alors morceau suivant,
20:29celui-ci,
20:29je l'aime beaucoup.
20:38Tu te souviens de ce morceau ?
20:55Ah ouais,
20:55celui-là,
20:56c'est un de mes préférés.
20:56Comment il s'appelle ?
20:58Le New School intro,
20:59qui au départ,
21:01était un remix
21:01d'une chanson de mon frère,
21:03de son premier album,
21:04Sinclair,
21:04qui s'appelle Tranquille,
21:06et ce sample,
21:08c'est encore Ascoli
21:11qui m'avait fait découvrir ça
21:12d'ailleurs à l'époque.
21:13Philippe Ascoli,
21:14c'était quelqu'un
21:15qui travaillait en maison de disque
21:16à l'époque,
21:16un directeur artistique,
21:19qui m'a fait découvrir
21:20beaucoup de choses
21:20en funk notamment.
21:22Et donc ça,
21:23j'avais découvert
21:23Rampes et Roy Ayer,
21:25il y a deux versions,
21:26il y a une Roy Ayer
21:26et une version de Rampes,
21:28et je n'avais pas réussi
21:29à le sampler
21:31avec Solar,
21:32je ne me rappelle pas bien
21:33du pourquoi.
21:35À ce moment-là,
21:36je crois que c'est en l'an 94,
21:37donc j'ai fait qu'un album
21:38à ce moment-là,
21:38et là,
21:39on est en plein Proz Combat,
21:40il me semble,
21:40à ce moment-là,
21:41où après,
21:42je sais,
21:42j'ai du mal à me rappeler,
21:44et c'est
21:45les sages-pots
21:47qu'on avait rencontrés
21:49sur Proz Combat
21:49et tout,
21:50on était...
21:50Un groupe de...
21:51Les sages-pots
21:51qui étaient proches...
21:52Non, non,
21:53mais oui,
21:53qui étaient proches
21:54de Solar,
21:55qui étaient présents
21:56sur Proz Combat,
21:56qui étaient présents.
21:57Et justement,
21:58on avait fait
21:58deux, trois featuring
21:59sur Proz Combat
22:00et avec Philippe,
22:00on est devenu fou,
22:01on est dit,
22:01ces mecs ont des voix de dingue,
22:02on s'entendait hyper bien.
22:04J'étais hyper pot aussi
22:05avec Ménélique.
22:06Et à un moment,
22:07j'habitais avec mon frère
22:10à cette époque-là,
22:11et donc,
22:12je commence un remix
22:13avec le...
22:14Everybody Love The Sunshine,
22:15maintenant,
22:15on s'en fout.
22:16Oui,
22:17la prescription.
22:19Et mon frère
22:20a fait des Rhodes
22:20par-dessus,
22:21parce qu'il joue bien,
22:22donc on l'a fait
22:22tout un merdier,
22:23qu'après,
22:24j'ai retravaillé,
22:24etc.
22:25Et après,
22:25tout d'un coup,
22:26je dis,
22:26tu sais quoi,
22:26je vais demander aux...
22:28J'ai des potes,
22:28je vais leur demander
22:29s'ils ne veulent pas rapper dessus.
22:30Et on fait un remix
22:31toi et des rappeurs,
22:32c'est trop bien,
22:33c'est pas fait à ce moment-là.
22:35C'est pas fait du tout à l'époque.
22:36C'est pas commun à l'époque
22:36d'avoir un chanteur
22:37qui n'a rien à voir
22:38avec le rap a priori
22:39et des rappeurs.
22:41Et les trois sages pots
22:42sont en plein dans leur album,
22:44il n'est pas encore sorti,
22:45donc j'espérais juste
22:46que Jimmy Jam
22:47ne passe pas la gueule
22:47que je chante un truc
22:48avec eux
22:50avant que ça sorte,
22:51mais bon,
22:51c'était un peu la famille
22:52quand même.
22:53Oui,
22:53Donc ça s'est bien passé.
22:56Et voilà,
22:56gros, gros,
22:57gros succès d'estime
22:59à l'époque avec ça,
23:00c'était trop trop bien.
23:01Et ce couplet de Danny Dan,
23:02ne touche pas à Ménélique
23:02ou je te patriche à casse.
23:04Ça aussi,
23:05c'est les années 90.
23:06Boombas est avec nous.
23:15Et alors,
23:16on l'a dit,
23:16l'actualité,
23:17bien sûr,
23:17ce sont ces trois dates
23:18dont on a parlé
23:18en début d'émission,
23:19mais aussi,
23:19bien sûr,
23:20la sortie d'un morceau
23:21d'Henson,
23:22qui sort aujourd'hui même.
23:25Qu'est-ce qui t'a donné envie
23:27de sortir ce morceau
23:28qui est un morceau
23:28qui a été fait en 2018,
23:29si je ne dis pas de bêtises,
23:31donc l'année du décès de Philippe,
23:32à moins qu'on l'entend Philippe.
23:34Je pense qu'on l'a fait
23:35pendant le dernier album,
23:37Dreams,
23:37qu'on a commencé en 2017.
23:39En fait,
23:40on prenait quand même
23:41toujours un peu de temps
23:42pour faire nos disques.
23:43Et donc,
23:44comme il est sorti en 2019,
23:46c'est la loi de ça.
23:47Je n'ai pas réussi à retrouver,
23:48mais peu importe,
23:49c'est vraiment de cette époque-là
23:50que je reconnais tout.
23:50Je me rappelle bien
23:51de la séance
23:52où un jour,
23:52Philippe est arrivé
23:53avec Georges Vuce,
23:54il y avait je pense
23:55un beat
23:55et la guitare,
23:56vous allez découvrir
23:59son morceau.
23:59Oui, on va l'écouter.
24:00Je ne chante pas bien.
24:01Et puis,
24:02je lui dis,
24:02waouh, c'est trop bien,
24:03viens,
24:04viens, on fait un truc.
24:04On a passé un jour ou deux
24:06à bosser dessus.
24:07Il y avait Mathieu Chédit
24:08qui venait faire des guitares,
24:09qui a fait toutes nos guitares
24:10sur nos morceaux
24:11et qui joue dessus aussi.
24:13Et donc, bref,
24:14et après,
24:14on ne l'a pas utilisé,
24:15je ne sais plus la raison,
24:17je n'ai plus la raison,
24:18mais il traînait.
24:19Et Philippe avait fait
24:20une sorte de pré-mix
24:21chez lui
24:21dans son ordi
24:22et par chance incroyable,
24:24j'avais la session.
24:26Le temps passe.
24:26Et puis,
24:27au bout d'un moment,
24:27je me suis dit,
24:29j'aimerais bien aussi,
24:30au moment du live et tout,
24:31j'aimerais bien avoir aussi
24:32une sortie musicale
24:35pour célébrer ça.
24:37Mais il fallait que ce soit
24:38un morceau
24:38qu'on ait fait tous les deux
24:39à 99% au moins ensemble,
24:43comme on l'a toujours fait.
24:44Je n'avais pas envie
24:45d'avoir un truc
24:45dans lequel je récupérais des bouts
24:47et que je fasse tout seul
24:48dans mon coin un truc.
24:49Là, ça n'avait aucun sens.
24:50Et je ne trouvais pas.
24:51Et tout d'un coup,
24:51je me suis dit,
24:52mais il y a ça.
24:53Et par chance,
24:53j'avais la session,
24:54parce qu'en plus,
24:55avec nos disques durs,
24:56je ne dis pas,
24:56moi, j'ai perdu des tonnes de trucs.
24:58Philippe, je ne sais pas
24:58où c'est ces trucs.
24:59Donc, voilà,
25:00c'est comme ça.
25:01Et là, je l'avais.
25:03Donc, la version faisait 12 minutes,
25:04donc il a fallu que j'en fasse
25:05un 3 minutes.
25:08Et après,
25:08on l'a mixé avec
25:09Pierre-Éric Devain,
25:11qui est un producteur français,
25:13ingénieur de son
25:13et musicien,
25:14avec qui on avait joué
25:15en 2007,
25:17qui était nos guitaristes
25:18en 2007
25:18sur notre tournée
25:19en groupe.
25:21Donc, il y avait un lien
25:22aussi avec Cassius.
25:23et Philippe le chante
25:25et il trouvait ça trop bien
25:26que c'était...
25:27Là, je retrouvais en fait...
25:29Alors, ce que je voulais dire,
25:30c'est qu'en fait,
25:30c'était un morceau
25:31qui aurait peut-être pu
25:32être un peu la couleur
25:35d'un album
25:35qu'on aurait fait cette année.
25:36quand je l'écoute.
25:38D'accord.
25:39Est-ce que...
25:40C'est un peu obligé
25:41de poser la question,
25:42mais est-ce que du coup,
25:42tu peux imaginer
25:43de ressortir de la musique
25:45sous le nom de Cassius
25:46sans Philippe
25:46ou pour toi,
25:47c'est impossible ?
25:48C'est un peu
25:48le dernier morceau potentiel ?
25:50Je pense que c'est
25:50le dernier potentiel.
25:52Après, je peux faire...
25:53J'ai retrouvé des DAT
25:55avec des tonnes d'instruments.
25:56Oui, j'imagine.
25:57Je pourrais faire
25:58une sorte de page...
26:00Même un...
26:00Comment ça s'appelle ?
26:02Un site web.
26:02Un blog.
26:04Je pourrais faire un blog
26:05avec plein de trucs à écouter,
26:06mais je veux dire,
26:07je ne peux pas...
26:07Mais par contre,
26:08de faire de la nouvelle musique
26:09sans lui,
26:11pour Cassius,
26:11ça pour moi n'a pas de sens.
26:13Ce n'est même pas
26:13une question
26:14d'impossibilité psychologique.
26:16De principe,
26:17c'est juste que ce n'est pas possible.
26:18C'est juste qu'il n'a pas de sens.
26:19Quand je me suis mis
26:20à réécouter,
26:21en fait,
26:21en cherchant les trucs,
26:22j'ai vraiment...
26:24Et avec plus de tristesse,
26:25plus de colère,
26:26avec tout ça,
26:26je me suis dit
26:27waouh, mais en fait,
26:28c'était la première fois
26:30que je voyais,
26:30que j'écoutais plutôt
26:32notre façon de travailler
26:33puisque sachant
26:34qu'elle n'aurait plus lieu,
26:37tu l'analyses
26:37d'une autre manière.
26:39Et j'ai réalisé,
26:39en fait,
26:39ce que faisait chacun de nous
26:41et l'influence de chacun
26:43dans notre musique.
26:44Et en fait,
26:46il faut que...
26:46Si je fais de la nouvelle musique,
26:47je rencontre des nouvelles personnes
26:48et je fais un nouveau truc.
26:49Mais ça,
26:50c'est clos maintenant.
26:52Bon,
26:52tu proposes en tout cas
26:52qu'on écoute ce morceau.
26:54On a la chance
26:54d'avoir donc un nouveau morceau.
26:56C'est comme ça
26:56qu'il faut le prendre,
26:57comme une célébration
26:58et comme une chance.
26:58C'est un nouveau morceau
26:58parce que vraiment,
26:59c'était vraiment une chance
27:01de le retrouver.
27:02Je suis hyper content
27:02parce que je ne voulais pas arriver
27:04avec un fond de tiroir
27:04où il y a juste 4 minutes
27:05de boum-chip, boum-chip, boum-chip.
27:07Ça n'avait pas de sens.
27:08On sort tous les deux jours.
27:09Là,
27:09il y a un truc
27:10où c'est une chanson.
27:11C'est lié à l'histoire du club.
27:14Et puis,
27:14il y a
27:15toutes nos façons de faire.
27:17Moi,
27:17je fais des chœurs.
27:19Il y a Matt,
27:19je sais,
27:19il y a Edith qui joue.
27:20C'est le bordel.
27:21Enfin,
27:21voilà,
27:22c'est notre truc.
27:23On écoute ça,
27:24Cassius,
27:24avec Danson.
52:55quand ça marche, on va pas en permanence à chaque
52:57disque te dire que ça, ça influence
52:59c'est un peu comme Cagné, où normalement on passe à côté
53:01de chef-d'oeuvre, mais c'est
53:04un disque incroyable
53:05mais bon, pour
53:07la perso, je dirais Discovery
53:09parce que la première fois que je l'ai entendu
53:11je me rappelle très très
53:13très très très bien de ce moment
53:15j'ai envie de pleurer
53:17à ce point là ?
53:19parce que là on était beaucoup plus jeunes, on avait moins l'expérience
53:21on faisait notre deuxième album
53:22et franchement avec Philippe, on est au studio
53:25on écoutait, on est rentré, on se disait rien, on disait
53:27il fait beau, t'as vu, il y a des oiseaux
53:29on parle d'autre chose
53:30c'était genre, ouais, parce qu'il y avait
53:32tout en fait
53:33parce qu'il nous avait raconté le concept
53:35et toute l'histoire, après on s'était retrouvé
53:37on traînait pas mal à ce moment là
53:39quand on a mis tout le truc, on s'est dit waouh
53:42du coup on a mis 3 ans à faire notre album
53:44non mais voilà
53:46pour ce serait Discovery
53:47Pumba, c'était un plaisir
53:50de t'avoir aujourd'hui, vraiment un plaisir
53:52on rappelle donc que le morceau d'Henson
53:53de Cassius est disponible
53:55et qu'il y aura 3 dates
53:56le 10 avril au Webster Hall de New York
53:58le 22 avril à Olympia à Paris
54:00le 25 avril au Coco à Londres
54:01où tu joueras donc, enfin où Cassius jouera
54:04et ça c'est beau
54:05ça va être beau
54:06ça ça va être beau
54:07merci beaucoup en tout cas
54:08et merci aux personnes qui ont préparé l'émission
54:10Alexia Lacour et Redouane Tella
54:11une émission réalisée par Gaëtan Koli
54:13la programmation musicale signée
54:14Jean-Baptiste Odibert à la Technique
54:16ce soir c'était Laurent Baudouin
54:17et Mathias Alléon
54:18merci aux équipes web et vidéo
54:20demain on se retrouvera pour parler
54:21d'une autre obsession
54:23de Martin Scorsese à l'occasion du documentaire
54:25qui lui est consacré sur Apple TV
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