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  • il y a 4 semaines
Alain Jakubowicz, avocat et président d'honneur de la LICRA, est l'invité de l'émission Apolline de 9 à 10. Il évoque l'incarcération de Nicolas Sarkozy.

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Transcription
00:00À l'isolement, il y a effectivement les gens les plus dangereux, mais également ceux qui sont le plus en danger.
00:05Je vais tirer un parallèle qui peut paraître grotesque.
00:08Chacun sait que j'ai été l'avocat de quelqu'un.
00:11Il était à l'isolement.
00:12Il était à l'isolement précisément dans les mêmes conditions, pour le protéger des autres.
00:16Pour le protéger des autres, et lorsque je lui rendais visite à la maison d'arrêt, on vidait la maison d'arrêt.
00:22C'est-à-dire que lorsqu'il se déplaçait dans la maison d'arrêt,
00:25personne n'avait le droit de sortir, il ne devait croiser personne pour des mesures de protection.
00:31Et en fait, évidemment, je ne fais pas de parallèle entre l'un et l'autre sur la vatoie de la situation.
00:37Et ce que je veux dire également, puisque la presse s'en est fait des cours, moi je n'y étais pas,
00:41mais les hurlements au quartier d'isolement, les hurlements,
00:46mais moi je les ai entendus en rendant visite à des clients, notamment à celui-là.
00:49C'est-à-dire que vous avez des gens qui sont enragés et qui nuit et jour,
00:54nuit et jour hurlent des insanités, des...
00:58Bon, j'imagine, encore une fois, je ne veux pas faire pleurer dans les chaubières.
01:02Ce que vous voulez dire, c'est qu'on ne peut pas parler de traitement de faveur.
01:04C'est vivre la Sarkozy quand même, si je puis dire.
01:08Et ce qu'il doit vivre là, si c'est cela, c'est véritablement un enfer.
01:13Je ne vois pas vraiment les mesures de faveur.
01:16Il y en a quelques-unes.
01:17Quatre parloirs familiaux par semaine.
01:18Voilà, le fait, par exemple, moi ce qui m'avait un peu surpris,
01:21c'est que madame, c'est que son épouse a pu lui rendre visite le premier jour.
01:24Dès le premier jour.
01:25C'est vrai que ça n'arrive pas.
01:26Bon, la belle affaire, quoi.
01:28La belle affaire.
01:29Je veux dire que, est-ce qu'il y a de quoi, effectivement,
01:31dire que c'est un traitement de faveur, c'est inadmissible, c'est scandaleux.
01:35Bon, voilà, je veux dire que moi, je demande, moi vraiment,
01:39ce que je voudrais simplement, je veux dire, pardon du terme que je veux employer,
01:41mais c'est qu'on lui fout de la paix.
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