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  • il y a 6 semaines
Louis Sarkozy a partagé un appel à un rassemblement dans le 16e arrondissement de Paris, le 21 octobre prochain, pour son père Nicolas, condamné à cinq ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs". Dans La Tribune Dimanche, l'ancien président de la République déclare qu'il n'a "pas peur de la prison". 

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Transcription
00:00Le point commun c'est cette exécution provisoire qui est prononcée
00:03alors que, comme l'a dit Madame Saillet, il n'y a pas de risque de récidive
00:08et surtout évidemment il ne va pas prendre un avion demain et disparaître.
00:11Il est reconnu de tout le monde, M. Sarkozy, donc il n'y avait pas ce risque qu'il disparaisse dans la nature.
00:17Donc on peut s'interroger sur une exécution provisoire qui est prononcée
00:22et qui ne permet pas à Nicolas Sarkozy d'avoir un appel,
00:25d'avoir cette double juridiction qui permet à d'autres juges de statuer
00:29comme ce que peuvent avoir les autres citoyens.
00:33Et c'est à partir du moment où il y a un deuxième avis et une deuxième condamnation en appel
00:37normalement qu'ensuite, s'il est recondamné, il devrait aller en prison.
00:43Là, ce qui interpelle en plus, c'est qu'on a cette présidente du tribunal, Mme Gavarino,
00:48ça avait fait la une des médias, qui avait manifesté contre Nicolas Sarkozy en 2011
00:54et c'est intéressant parce qu'au-delà de la forme, c'est-à-dire la manifestation contre Nicolas Sarkozy
01:01et peut-être un parti pris, d'ailleurs son syndicat s'était positionné aussi en 2012.
01:04Je précise pour les personnes qui nous regardent, donc à la demande de ses deux fils d'ailleurs,
01:09Louis Sarkozy et Pierre Sarkozy, un rassemblement prévu dans le 16e arrondissement
01:13en parallèle de cette incarcération en signe de soutien à l'ancien président de la République.
01:18Moi, je précise encore une fois, je ne prends pas, évidemment, parti, les faits sont très lourds,
01:23s'ils sont avérés, évidemment, il doit être condamné.
01:28Voilà, j'explique juste qu'il doit y avoir la possibilité pour lui d'avoir cet appel
01:34et de pouvoir avoir une autre décision judiciaire.
01:37Et je parlais de Mme Gavarino justement parce que c'est ce qui met le doute dans la tête
01:43aussi des gens qui suivent l'affaire sur cette exécution provisoire qui est prononcée
01:47parce que, je disais qu'elle avait manifesté en 2011, sur le fond, c'était parce que Nicolas Sarkozy
01:53avait exprimé un désaccord en disant que la justice avait des dysfonctionnements
01:57suite à l'affaire Tony Meillon, je ne sais pas si vous vous rappelez.
02:01C'était cet homme qui avait été condamné 13 fois pour des violences graves
02:06et qui avait été relâché très rapidement et qui avait tué une jeune femme.
02:11Il avait exprimé justement qu'il y avait des dysfonctionnements judiciaires.
02:13Mais oui, monsieur, vous le disiez, vous dites qu'on ne peut pas exprimer
02:17et remettre en cause la justice.
02:19Si, parce qu'en fait, personne justement n'est au-dessus de la critique et au-dessus de la loi.
02:23Et je pense que c'est important quand aujourd'hui vous avez 66% des Français
02:27qui n'ont plus confiance en leur justice, vous avez un risque de rupture du contrat social
02:32et de sentiments aujourd'hui pour les Français d'être protégés par une justice indépendante
02:38est juste et ce danger-là, il faut qu'on puisse l'exprimer
02:42et il faut qu'on puisse justement faire en sorte que les juges ne se disent pas.
02:47On est au-dessus de toute critique possible
02:49et quelle que soit la décision, on n'a pas le droit de la remettre en cause.
02:54On reparle dans un instant de tout.
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