Neuf jours après le cambriolage au musée du Louvre, la ministre a répondu mardi 28 octobre aux questions des sénateurs appartenant à la commission de la Culture.
00:00Bonsoir. Écoutez, j'ai eu cette opportunité de cette visite et je dois dire que j'en ressors un peu effarée.
00:07Effarée parce que ce que j'ai vu, visiblement, ce sont des... c'est vraiment de l'absolescence.
00:13J'imaginais qu'il y ait vraiment des salles de sécurité très équipées.
00:18Là, j'ai vu donc des caméras qui sont analogiques, des caméras numériques,
00:23que ceux qui gèrent cette sécurité jonglent avec les deux.
00:26Non, vraiment, j'étais sidérée de voir qu'en définitive, il y avait quand même énormément de retard qui avait été pris dans la surveillance de ce lieu.
00:36Franchement, vous ne vous attendiez pas à ce niveau, si j'ose dire, de sécurité trop faible pour le musée du Louvre ?
00:41Ça vous a vraiment sidérée ?
00:45Ah oui, je pensais que j'étais au siècle dernier.
00:48Enfin bon, je résume simplement.
00:50Moi, j'avais imaginé quelque chose de très performant quand même,
00:53de façon à ce que l'on puisse surveiller toute cette richesse que nous avons dans ce musée.
00:59Donc la salle que nous avons vue, elle est vraiment dans, on va dire, un étage pratiquement dans les cambles du Louvre, du musée du Louvre.
01:08Elle n'est pas très accessible, bien sûr, le personnel est présent,
01:12mais travaille avec vraiment un matériel obsolète.
01:16Et je comprends que la Cour des Comptes ait commencé à l'armer,
01:20que la présidente directrice de Louvre a également souligné cette obsolescence,
01:25cette difficulté de pouvoir sécuriser ce musée.
01:29Là, j'ai vu effectivement qu'il y avait toute une marge de manœuvre importante à franchir.
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