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  • il y a 2 mois

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00:00Nous allons parler voitures, figurez-vous, avec la France qui réaffirme son soutien à l'interdiction de la vente des voitures thermiques neuves,
00:08essence diesel en 2035.
00:10Hier matin, l'ancien ministre Luc Châtel, président de la plateforme automobile, a publié une tribune dans le Figaro.
00:17La France est-elle encore aux côtés de son industrie automobile ?
00:20Ou est-elle prête à faire le sacrifice de l'un de ses derniers fleurons industriels en tirant un trait sur 3500 entreprises
00:27et 358 000 emplois au cœur du pays ?
00:31Écrit-il, la France semble très clairement avoir choisi de tirer contre son camp.
00:36La question est d'éviter le crash de l'industrie automobile européenne.
00:40Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron garder l'objectif 2035.
00:45Il faut garder un objectif de 2035.
00:47Mais deux, il faut qu'on soit intelligent.
00:50On veut garder nos emplois, les développer.
00:52Donc il ne faut pas que ce soit un coup près qui tombe de manière complètement aveugle.
00:56Ce qu'on veut, c'est décarboner notre industrie automobile au maximum pour 2035.
01:00Donc on doit garder l'effet signal qui nous a permis de tirer, de transformer sur l'électrique.
01:06Mais il faut ouvrir des flexibilités avec plus de neutralité technologique.
01:11Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:12Ça veut dire qu'on a peut-être d'autres solutions qui vont nous permettre de réduire massivement les émissions de CO2.
01:17À chaque fois que je l'écoute, ça fait 3-4 fois, je ne comprends rien.
01:20Il faut ouvrir des flexibilités.
01:25Le chancelier Merckx avait demandé de suspendre.
01:30Madame von der Leyen n'était pas contre.
01:32Oui, parce qu'elle est allemande.
01:34Toute la filière française, bien évidemment, le demande à travers Luc Châtel.
01:38Et vous avez Madrid et Paris qui ont dit non.
01:41Je ferai un rapprochement entre les voitures thermiques et le nucléaire.
01:46C'est-à-dire que...
01:47Pourquoi ?
01:47Vous faites ce signe ?
01:48Parce que vous l'avez fait ?
01:48Oui, c'est la destruction de filière.
01:50Je ne savais pas que vous l'aviez fait.
01:51Mais vous avez parfaitement raison.
01:52Mais c'est exactement le même phénomène.
01:54C'est-à-dire que pour plaire aux Allemands sur le nucléaire,
01:58et pour plaire à Angela Merkel qui avait peur après ce qui s'est passé à Fukushima,
02:02on a détruit, s'aborder le nucléaire français.
02:05On a même accepté d'aligner le prix de notre électricité produite à Bakou
02:10sur le prix de l'électricité allemande avec ce magnifique marché européen de l'électricité.
02:15On a formé des ingénieurs au démantèlement de centrales.
02:19On a fermé Fessenheim, contrairement à ce qu'on a dit,
02:21qui était une centrale en parfait état,
02:23en laissant les travailleurs de Fessenheim sur le carreau.
02:26Résultat des courses, quand Emmanuel Macron fait sa campagne de 2022
02:29en promettant plein de petits réacteurs nucléaires et en rétropédalant,
02:33il n'y a pas un chantier qui est lancé à l'heure où on se parle.
02:35On n'avait plus les ingénieurs pour ouvrir des centrales
02:38parce qu'on avait formé nos ingénieurs français à les démanteler.
02:41Donc ça, c'est pour le nucléaire français.
02:42On a détruit le nucléaire français.
02:44Et l'industrie automobile, c'est pareil.
02:47Désindustrialisation automobile en France.
02:49Et là, c'est le contraire avec l'Allemagne,
02:50qui a une énorme, évidemment, industrie automobile et de gros enjeux.
02:53Et donc là, on dit toujours 2035,
02:55on arrête les voitures thermiques alors que l'électrique est une catastrophe.
02:58Et le recyclement des batteries est tout aussi polluant, sans doute,
03:03que les voitures thermiques aujourd'hui.
03:04Donc c'est purement idéologique.
03:06C'est de l'idéologie à chaque fois.
03:08L'idéologie écolo, alors même que le nucléaire ne pollue pas,
03:11alors même que les voitures électriques ne sont pas du tout aussi bonnes
03:17pour la nature, pour les écosystèmes qu'on le dit,
03:21parce que le recyclement des batteries, on n'est pas du tout au point.
03:24Donc voilà, on a sacrifié des centaines d'emplois par idéologie.
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