Plus de 40 ans après le meurtre du petit Grégory, sa grand-tante est une nouvelle fois entendue par la justice vendredi, soupçonnée d'être l'un des corbeaux qui a menacé la famille des années durant, une accusation "lunaire", selon sa défense.
00:00pour cette lettre et une stylométrie qui est effectivement, comme vous l'a rappelé Alexandre Boutier, un gadget qui viendrait l'incriminer.
00:09En 1993, la justice dijonnaise avait indiqué qu'il fallait se méfier de la graphologie. Manifestement, la justice ne retient pas ses erreurs.
00:17Deuxième exemple et c'est, je crois, encore pire. Il y a une expertise vocale dans le dossier. Cette expertise vocale, elle vient dire que le corbeau est un homme âgé de 45 à 55 ans.
00:27Vous aurez compris qu'un homme âgé de 45 à 55 ans, vous aurez compris que ce n'est pas du tout le cas de Jacqueline Jacob.
00:35Et on se fonde sur une réflexion d'un homme âgé de 90 ans à l'époque, René Jacob, qui n'a pas reconnu la voix de Jacqueline, mais qui n'a reconnu que son rire.
00:47Ça ne vaut rien. Je vous le dis, je suis très inquiet que la justice réouvre ce dossier sans avoir de preuves matérielles incontestables.
00:58Vous le savez, dans quelques mois, les experts en ADN ont prévu de dire qu'ils seraient capables de démêler les ADN mélangés.
01:06Nous en avons sur des pièces essentielles, les cordelettes, les vêtements que portait Grégory Villemin le 16 octobre 84 et sur la lettre de revendication.
01:14— Est-ce qu'il faudrait pu attendre quelques mois ?
01:17— Quelques mois avant de réouvrir ce dossier. Je crois qu'il faut qu'on fasse tous, vous compris d'ailleurs, et nous compris, preuve de prudence dans ce dossier.
01:25Encore une fois, nous allons faire notre métier. Nous allons contester les éléments pied à pied parce qu'ils sont tous contestables. Merci.
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