Plus de 40 ans après le meurtre du petit Grégory, sa grand-tante Jacqueline Jacob était à nouveau entendue par la justice vendredi 24 octobre à Dijon. Soupçonnée d'être un corbeau, la grand-tante a été mise en examen.
00:00Que la justice réouvre ce dossier sans avoir de preuves matérielles incontestables.
00:07Vous le savez, dans quelques mois, les experts en ADN ont prévu de dire qu'ils seraient capables de démêler les ADN mélangés.
00:15Nous en avons sur les pièces essentielles, les cordelettes, les vêtements que portait Grégory Villemin le 7 octobre 1984 et sur la lettre de revendication.
00:23La justice aurait pu attendre quelques mois.
00:25Quelques mois avant de réouvrir ce dossier, je crois qu'il faut qu'on fasse tous, vous compris d'ailleurs, et nous compris, preuve de prudence dans ce dossier.
00:34Encore une fois, nous allons faire notre métier, nous allons contester des éléments pied à pied parce qu'ils sont tous contestables. Merci.
00:39Quel était l'état d'esprit de votre soutien ?
00:41L'état d'esprit de Jacqueline était inquiète parce que la dernière fois, elle avait connu quand même l'éloignement de son époux.
00:50Mais on l'avait rassuré sur le sujet, c'est-à-dire que ça ne pouvait pas être à nouveau un contrôle judiciaire tel qu'il avait été ordonné en 2017.
00:58Donc c'est un peu, vous imaginez bien, c'est quand même toujours éprouvant pour quelqu'un, surtout quand on a 41 ans, qu'on a des problèmes de cœur.
01:04Mais l'audition, en tout cas, l'interrogatoire s'est bien passée.
01:10Elle n'a fait aucune difficulté.
01:11Elle a répondu à toutes les questions qui nous ont été posées.
01:14Et nous ressortons de cette audience sans aucune mesure de coercition.
01:18Il n'y a même pas de contrôle judiciaire.
01:21C'est donc quand même que la justice se dit qu'effectivement, ça ne pèse pas bien lourd et que ça ne vaut pas tripette.
01:27C'est bien pour associer le gouvernement de l'état criminel qui a mis en examen.
01:30C'est conformément à l'arrêt du 18 juin.
01:33Le président nous est informé qu'il n'avait pas le choix.
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