Pendant un peu moins de deux heures vendredi dernier, Jacqueline Jacob s’est défendue d’avoir été celle qui a harcelé la famille Villemin durant des années avant la mort du petit Grégory. Ce qui n’a pas empêché sa mise en examen pour "association de malfaiteurs criminelle".
00:00Accompagnée par son mari, Jacqueline Jacob est arrivée sans un mot à la cour d'appel de Dijon.
00:08Mais une fois dans le bureau du juge, elle n'a pas attendu qu'on lui pose la moindre question pour clamer une nouvelle fois son innocence.
00:14Je n'ai jamais écrit de lettres, je n'ai jamais téléphoné, jamais à personne.
00:18La justice la soupçonne pourtant d'être l'un des principaux corbeaux qui a harcelé la famille Villemin avant la mort du petit Grégory.
00:25Elle se fonde pour cela sur de récentes expertises en graphologie et en stylométrie que Jacqueline Jacob conteste.
00:33Je n'ai rien à dire de particulier, je n'ai jamais écrit, je ne comprends pas, il se trompe.
00:38Autre élément à charge, le témoignage de son beau-frère René qui en 2021 a reconnu son rire sur l'un des enregistrements clandestins du corbeau.
00:47Ce n'est pas vrai, je n'ai jamais téléphoné ni ri au téléphone. René avait des problèmes avec l'alcool.
00:52Des déclarations qui n'ont pas empêché sa mise en examen pour association de malfaiteurs criminels.
00:59En fait, le juge considère qu'il a assez d'éléments pour penser que Jacqueline Jacob était bien l'un des corbeaux, si ce n'est le principal corbeau de toute cette affaire.
01:07Et donc selon lui, à ce titre, elle a participé à la préparation de l'enlèvement du petit Grégory, mais aussi à son assassinat.
01:13Les avocats de Jacqueline Jacob ont déjà annoncé qu'il formerait un recours pour annuler cette mise en examen.
01:19Le juge, lui, doit poursuivre les investigations.
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