- il y a 2 jours
Avec Aurore Bergé, ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquilly.
00:07Et Jean-François Aquilly, votre invité politique ce matin, Aurore Berger,
00:11ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.
00:16Bonjour Aurore Berger, bienvenue.
00:19C'est un vote important qui est attendu ce matin à l'Assemblée Nationale,
00:23celui du texte qui va permettre d'intégrer la notion de non-consentement à la définition pénale du viol.
00:31Vous avez fortement soutenu cette proposition de loi. Que va-t-elle changer ?
00:36Écoutez, il fallait déjà qu'il y ait un changement,
00:38parce que ça fait des années qu'on parle de cette notion du consentement sans qu'elle soit définie.
00:43Elle est donc souvent très caricaturée, comme s'il fallait signer un contrat, un bout de papier.
00:48C'est évidemment pas ça la question. Pour moi, ça change deux choses.
00:51Un, ça change le débat dans la société, après Mazan, après le squarnec,
00:56après ce qui a ébranlé et heureusement bousculé notre société,
01:00parce qu'on s'est rendu compte qu'une femme pouvait avoir été victime
01:04de dizaines et de dizaines d'agressions sexuelles et de violences sexuelles et de viols,
01:08Gisèle Pédicot, et à l'inverse que des centaines de victimes,
01:12souvent des enfants pour le squarnec, pouvaient avoir été victimes.
01:15Donc il faut définir, caractériser ce que c'est,
01:17et il faut que chacun prenne conscience de ce que ça veut dire.
01:21Dans des relations normales, chacun le mesure.
01:23Et puis, mieux sanctionner aussi,
01:25parce que les magistrats nous interpellaient sur le fait qu'il y avait des situations
01:29dans lesquelles il n'avait pas suffisamment de matière juridique
01:33pour sanctionner ce qui est un viol et ce qui est donc un crime.
01:38Parce que pour bien comprendre, le consentement ne peut être déduit
01:42du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime.
01:45Vous pensez que ça va vraiment faciliter le travail des démagis?
01:48Vous savez, on a encore ces phrases qui interviennent dans un tribunal,
01:52ces mises en accusation des victimes et non pas des coupables des accusés,
01:57c'est qu'elle ne s'est pas débattue, elle n'a pas crié, elle n'a pas dit non.
02:01Sauf qu'il y a tant de situations dans lesquelles votre instinct de survie,
02:11votre instinct de survie, quand vous êtes dans une situation où vous êtes agressé,
02:15fait que vous avez de la tétanie, que vous avez de la sidération,
02:18que vous n'êtes pas en capacité de dire non, de vous opposer,
02:22parce que juste vous voulez sauver votre peau.
02:24Or, continuer à entendre ces phrases-là, c'est une espèce de renversement en permanence
02:28où en fait, celui qui est coupable, souvent celle qui est coupable,
02:32c'est celle qui a été victime.
02:33Et c'est ça qui est absolument insupportable et qu'il fallait clarifier,
02:37clarifier dans le débat public, clarifier dans la transmission qu'on fait
02:40de valeurs qui sont importantes, et puis clarifier d'un point de vue juridique.
02:44Donc ce n'est pas un combat qu'on mène les uns contre les autres,
02:46c'est un combat pour toute la société.
02:48Il y aura consensus sur le vote.
02:50Je l'espère. Je crois qu'il y a quelques sujets encore
02:53qui doivent pouvoir permettre dans notre société,
02:55et y compris donc à l'Assemblée Nationale, de créer du consensus.
02:59Or, je n'ai pas sûr que ce soit la même chose avec le budget qui arrive,
03:02le consensus.
03:04Le bloc central est vent debout, vous en faites partie,
03:07contre les 14 milliards de hausses d'impôts.
03:10Alors, ce sont les échos qu'il révèle ce matin.
03:13Un effort supplémentaire sera demandé aux mutuels.
03:16Les complémentaires santé taxaient davantage.
03:19Les retraités, le gel des pensions en 2026,
03:22la sous-indexation en 2027.
03:24Mais comment est-ce que vous faites, vous, Aurore Berger,
03:26vous êtes une proche soutien d'Emmanuel Macron,
03:30on va dire la doxa, c'était pas de touche, pas d'ausses d'impôts,
03:33et soudain, 7 ans après, ça y est, c'est parti, 14 milliards.
03:36Déjà, je veux rappeler deux choses.
03:38La première, c'est que le premier effort qu'on fait,
03:40c'est sur la dépense.
03:41Sur la dépense.
03:42Il y a deux tiers d'efforts sur la dépense publique,
03:45sur la baisse de la dépense publique.
03:46Oui, il y a 14 milliards.
03:47Un tiers d'effort qui est sur la question des impôts.
03:48Et puis après, sur la question des impôts,
03:50il y a cette attente très forte dans notre société de justice fiscale.
03:54Donc, c'est quand même important de rappeler
03:55que ce qu'on a fait n'est pas remis en question.
03:58La suppression de la taxe d'habitation,
04:00qui a rendu du pouvoir d'achat en français,
04:01s'est pas remis en question.
04:03La baisse du barème de l'impôt sur le revenu,
04:05s'est pas remis en question.
04:06La suppression de l'ISF, moi, je l'assume,
04:09parce que ça a permis aussi à un moment de rendre de l'attractivité.
04:12La baisse de l'impôt, de manière générale, sur les sociétés.
04:14Il y a même des baisses prévues, parce qu'on n'en parle pas.
04:17Il y a des baisses prévues, la CVAE,
04:19qui intéresse les entreprises,
04:21celles qui créent de l'emploi dans nos territoires,
04:22les PME industrielles.
04:23Et il y a un effort, en effet, qui est demandé
04:25sur les plus grandes entreprises,
04:28sur les plus grandes entreprises
04:30et sur les plus fortunées de ce pays,
04:33qui est un effort raisonnable
04:35et qui garantit que chacun puisse contribuer
04:37un peu plus à l'effort du pays.
04:39Dans un moment où il n'y a besoin, en effet,
04:41de faire des efforts.
04:42Donc, vous dites aux retraités, c'est raisonnable.
04:43Moi, j'ai assumé, parce que,
04:45quand j'étais redevenue députée,
04:47j'avais moi-même proposé
04:48qu'on puisse, à un moment,
04:49assumer de revenir sur ce qu'on appelle
04:52cet abattement forfaitaire
04:53pour les retraités.
04:55Donc, on ne supprime pas tout.
04:57Il restera un forfait
04:58qui permettra à nos retraités
04:59de continuer à payer moins d'impôts
05:01que les actifs.
05:02Mais je crois que, dans une société,
05:03on a demandé beaucoup d'efforts aux actifs.
05:05Beaucoup d'efforts aux actifs.
05:07Et je crois qu'il faut que ces efforts
05:09puissent être partagés.
05:10Vous assumez pour les retraités.
05:11Dans la série D, on n'a pas touché A,
05:13vous avez oublié, quand même,
05:14la réforme des retraites,
05:15au Robert G.
05:16C'est ce matin, au Conseil des ministres,
05:18que la suspension va être sanctuarisée.
05:21Alors, il y a cette histoire de...
05:22On va parler...
05:23On va éviter le détail technique des choses.
05:26Mais il y a une incompréhension
05:27avec ce qu'a dit Emmanuel Macron.
05:29C'était en Slovénie, il y a deux jours.
05:31Quand lui...
05:32Je ne sais pas si vous avez compris
05:33quelque chose là-dessus,
05:34mais quand lui, il dit...
05:36Bon, c'est ni l'abrogation,
05:37ni la suspension.
05:38C'est, on va dire,
05:39le décalage d'une échéance.
05:42Franchement...
05:42Alors, de toute façon,
05:43les choses, elles, sont clarifiées
05:45puisque ce matin,
05:46au Conseil des ministres,
05:47on va acter d'un texte.
05:48Ce qui se passe au Conseil des ministres,
05:49c'est quoi ?
05:50C'est qu'avant qu'un texte soit discuté
05:52à l'Assemblée nationale ou au Sénat,
05:53il arrive sur la table du Conseil des ministres
05:55et ministre le présente.
05:56Donc, tout va être écrit.
05:58Tout va être écrit.
05:58Donc, il n'y a pas de doute,
06:00de suspicion, d'ambiguïté.
06:02Ce sera l'engagement
06:03que le gouvernement a pris
06:04sur la suspension de la réforme
06:08si le Parlement, ensuite,
06:10en décide, évidemment,
06:11au travers d'un vote.
06:11Alors, quand le président dit,
06:12pardon d'insister,
06:13il y a deux jours,
06:14ce n'est ni l'abrogation,
06:16ni la suspension,
06:17qui croire ?
06:18Mais, on croit tout simplement
06:20ce qui est écrit.
06:21C'est-à-dire un texte
06:22qui est présenté
06:22en Conseil des ministres
06:23sous l'autorité du président
06:24de la République,
06:25puisque nous sommes réunis
06:26sous l'autorité du président
06:27de la République
06:28en Conseil des ministres
06:28avec un texte qui le dira.
06:30Est-ce que...
06:31Il y a des courants d'air
06:31entre l'Élysée, Matignon,
06:33Aurore Berger ?
06:33La preuve que non.
06:34Sinon, regardez,
06:34il n'y aurait pas ce texte présenté.
06:36Vous savez,
06:36les textes qui sont présentés
06:37en Conseil des ministres
06:38le sont avec l'aval
06:39du président de la République.
06:42Dites-le franchement,
06:43vous avez fait un bon
06:43quand il dit ça en Slovénie.
06:44Mais, attendez,
06:44ce qui compte,
06:46c'est ce qui va changer
06:47ou pas pour les Français.
06:48Ce qui compte,
06:49ce n'est pas la technique
06:49parlementaire de savoir
06:51si c'est telle ou telle procédure.
06:53Ce qui compte,
06:54c'est qu'est-ce qui change
06:54concrètement
06:55pour la vie des Français.
06:56Moi, ce qui m'importe,
07:01c'est à nous entendre parler
07:02de « il faut commencer
07:04le débat budgétaire ».
07:04Ça y est, on y est.
07:06Les députés commencent
07:06à en débattre.
07:07Il y a des débats de fond.
07:08Il y a des oppositions
07:09qui s'expriment.
07:10Parfois même des nuances,
07:11y compris en notre propre sein.
07:14Tant mieux, c'est ça,
07:15c'est la démocratie.
07:15Ce qui compte,
07:16c'est qu'on puisse être au travail,
07:17au travail pour les Français
07:18le plus vite possible.
07:19Bruno Retailleau,
07:20que vous connaissez bien,
07:20a dit « c'est invotable en l'État ».
07:23Il commence même
07:24à susurrer censure.
07:25Mais vous savez,
07:26ce qui compte,
07:26c'est justement
07:27qu'il y a enfin un débat.
07:28Enfin un débat.
07:29Parce qu'il y a finalement
07:30une majorité de parlementaires
07:31qui ont accepté
07:33qu'il n'y ait pas de censure.
07:34C'est-à-dire que le gouvernement
07:35puisse continuer à travailler,
07:37que le Parlement puisse commencer
07:39à travailler sur un texte budgétaire.
07:41Et donc, ça veut dire
07:42que ce débat existe.
07:43Donc, ça veut dire
07:43que la copie présentée
07:44par le gouvernement,
07:46c'est une copie
07:46de démarrage de débat.
07:47Ce n'est pas une copie finale.
07:49Vous ne redoutez plus
07:50la censure,
07:50d'après ce que vous dites ce matin.
07:52Vous pensez que ça va aller au bout ?
07:53Moi, je l'espère.
07:55Je l'espère parce que je crois
07:56à la nécessité de la stabilité
07:57pour le pays.
07:58Et je crois que ce n'est pas
07:59un gros mot, la stabilité.
08:00Parce que quand vous êtes artisan,
08:02commerçant, agriculteur,
08:04je pense que vous en avez
08:05ras-le-bol en ce moment
08:06qu'en permanence,
08:07les règles changent,
08:08qu'en permanence,
08:08vos interlocuteurs changent,
08:09de ne pas savoir
08:10ce qui va se passer pour vous,
08:11pour vos enfants,
08:12pour vos impôts,
08:12pour votre travail.
08:13Les entrepreneurs,
08:13ils en ont marre aussi
08:14des hausses d'impôts.
08:15Et si la flac-tac,
08:16par exemple,
08:16la première chose qu'ils nous demandent,
08:17c'est déjà de la stabilité.
08:19Les entrepreneurs,
08:20moi je les rencontre tous les jours,
08:22je les rencontre dans des territoires
08:23très différents du nord au sud.
08:25Et ce qu'ils me demandent d'abord,
08:26c'est 1.
08:26Mettez-vous au boulot,
08:272.
08:28Arrivez à vous entendre
08:29parce que cette assemblée,
08:30on l'a élue,
08:30notre sujet,
08:31ce n'est pas d'en changer tous les ans,
08:32c'est de garantir que le boulot
08:33puisse être fait.
08:343.
08:35C'est un minimum de stabilité
08:36et de visibilité.
08:37Parce qu'aujourd'hui,
08:38le manque de visibilité
08:39fait que c'est plus dur
08:41sur un carnet de commandes.
08:42J'ajoute 4.
08:42Pas de hausse d'impôts.
08:44Ils nous le disent tous les jours.
08:45Mais ça tombe bien
08:46puisque les entrepreneurs,
08:47les chefs d'entreprise,
08:48les artistes dans les commerçants
08:49ne vont pas voir
08:50leurs impôts être augmentés
08:51et même les PME industrielles,
08:53celles qui ont permis
08:54à notre pays
08:54de recréer de l'emploi,
08:56elles,
08:56elles vont voir leurs impôts
08:57baisser avec la CVE.
08:58Alors Aurore Berger,
08:59il n'y a pas que la réforme
09:00des retraites qui est suspendue.
09:02Vos 6 collègues,
09:03ministres LR également,
09:06ils ne seront pas virés
09:07des Républicains.
09:08La décision a été prise hier soir.
09:09Ils seront simplement
09:10suspendus,
09:12votre réaction.
09:12Je ne me mêle pas.
09:13Je ne me mêle pas
09:14des affaires politiques.
09:15C'est votre ancienne famille politique
09:16et ce sont vos collègues
09:17au gouvernement.
09:18Vous pouvez en dire un mot.
09:18Moi, ce que je sais,
09:19c'est qu'ils ont fait un choix
09:20qui est, je crois,
09:20un choix de responsabilité
09:22d'entrer au sein du gouvernement
09:23et je me félicite
09:24qu'ils soient mes collègues
09:25au sein du gouvernement.
09:26Et vous félicitez
09:27que les Républicains
09:28ne les font les suspendre ?
09:30Ça regarde ce parti
09:31qui n'est plus le mien,
09:32qui est un parti que je respecte
09:33mais qui n'est plus le mien,
09:34que chacun déjà gère
09:35les affaires de son propre parti
09:36avant de s'occuper
09:37de celles des autres.
09:38Je voudrais faire réagir
09:39à ce qui a été dit
09:39dans une université française.
09:41C'est Paris 8.
09:45Condamnez-vous le 7 octobre ?
09:47Non.
09:47Ça a été entendu
09:48dans une réunion
09:49dans cette université.
09:50Le 7 octobre,
09:51nous étions prêts.
09:52Nous n'avons eu aucun problème
09:53à revendiquer le 7 octobre.
09:55Alors, ces images,
09:56ces mots ont tourné
09:57sur les réseaux sociaux.
09:59Des mots à la gloire du Hamas
10:00qualifiés de mouvements
10:01de résistance.
10:02Très hostiles à Israël.
10:04On parle d'entités sionistes
10:05publiquement.
10:05Tout ça a été applaudi.
10:07Ça s'est passé il y a
10:08demi-jour à l'université
10:09de Paris 8.
10:10Vous dites quoi ce matin ?
10:11Que ce sont des propos
10:11qui sont inacceptables,
10:13insupportables,
10:14que c'est illégal,
10:15que c'est illégal
10:16de faire l'apologie
10:17du terrorisme.
10:18Parce que là,
10:19au-delà même
10:19de l'antisémitisme crasse
10:21de ces propos,
10:22qui est déjà évidemment illégal,
10:23il y a en plus
10:24la question de l'apologie
10:25du terrorisme.
10:26Parce que quand vous dites
10:27à propos du 7 octobre 2023,
10:297 octobre 2023,
10:301200 personnes
10:31qui ont été assassinées
10:33par les terroristes du Hamas,
10:3451 Français,
10:36je le rappelle,
10:3751 Français sont morts.
10:38Soit le jour même,
10:39soit dans les semaines
10:40qui ont suivi
10:41parce qu'ils ont été
10:42kidnappés par le Hamas
10:44et malheureusement
10:44ne sont pas revenus.
10:46Eh bien,
10:46quand vous dites
10:46nous étions prêts
10:47au 7 octobre,
10:48c'est une résistance légitime,
10:51ce sont des mouvements légitimes,
10:52est-ce que vous condamnez ?
10:52Non.
10:53Ça s'appelle
10:53l'apologie du terrorisme.
10:54Et face à ça,
10:55le gouvernement a non seulement
10:56réagi,
10:57mais agi.
10:58Il y a des instructions
10:58très claires
10:59qui ont été donnés
11:00aux procureurs
11:00de la République
11:01et c'est ce qu'on a fait
11:02dès le 7 octobre.
11:02Vous attendez des sanctions ?
11:03Vous attendez des sanctions ou pas ?
11:04Des sanctions ou pas ?
11:05Évidemment.
11:06Oui.
11:06Mais les sanctions,
11:07elles s'imposent.
11:08Elles s'imposent.
11:08Comment on peut accepter
11:09que l'université devienne ça ?
11:11L'université,
11:11c'est un lieu
11:12qui est un lieu de débat,
11:13qui est un lieu de savoir,
11:14qui est un lieu de transmission
11:15des valeurs qui sont d'abord
11:16les valeurs de la République,
11:18pas d'apologie du terrorisme,
11:19pas de diffusion de la haine,
11:21du poison antisémite
11:22dans notre pays.
11:23Et on a agi
11:24dès le lendemain du 7 octobre.
11:26J'ai agi en tant que ministre
11:27quand j'ai fait les assises
11:27de lutte contre l'antisémitisme.
11:29C'était quoi ?
11:29C'était justement
11:30pour mobiliser toute la société
11:31face au fléau de l'antisémitisme.
11:33Changer la loi
11:34comme nous l'avons fait.
11:35Nous avons justement voté
11:37une loi sur la lutte
11:38contre l'antisémitisme
11:39dans l'enseignement supérieur.
11:41Il y a ces réunions
11:41qui se tiennent dans les universités.
11:43Là, les décrets sont en train
11:44d'être pris.
11:45Cette loi a été adoptée
11:46sans les voix, malheureusement,
11:48de la France Insoumise.
11:48Mais malheureusement,
11:49je crois que tout le monde
11:50a conscience aujourd'hui
11:51de ce qu'est devenu
11:52ce parti politique-là.
11:53Donc oui, il faut
11:54une mobilisation collective.
11:55Vous dites quoi ce matin ?
11:56Que c'est la France Insoumise ?
11:57C'est sa façon
11:58de traiter le sujet,
12:00le conflit
12:00qui génère
12:02tout ce qui se passe aujourd'hui ?
12:03En tout cas,
12:04il y a une libération
12:05depuis le 7 octobre
12:06de la parole antisémite,
12:08du poison antisémite
12:09dans notre pays
12:09qui doit faire réagir,
12:11qui doit nous imposer d'agir.
12:12C'est ce qu'on fait
12:13au sein du gouvernement
12:14et qui doit nous alerter,
12:15notamment chez les plus jeunes.
12:17Parce qu'aujourd'hui,
12:18moi, ce qui m'inquiète le plus,
12:19c'est quand je vois
12:19les réactions des 18-24 ans,
12:22quand je vois ce sondage
12:23qui dit qu'un jeune sur trois,
12:25un jeune français sur trois,
12:26considère que c'est normal
12:27de pouvoir s'en prendre
12:28à un français juif
12:29au regard de ses opinions
12:30par rapport à Israël.
12:32Et ça, c'est insupportable
12:33et ça veut dire
12:34que ça nous impose
12:35à nous tous collectivement,
12:36médias, institutionnels, politiques,
12:38d'agir très concrètement
12:40face à ce fléau.
12:41Tout dernier mot,
12:41parce que nous avons dépassé
12:42le temps en berger.
12:43Vous venez de l'UMP,
12:45Nicolas Sarkozy,
12:46qui dort en prison.
12:47On a vu ces menaces.
12:49qu'il pèse sur lui,
12:50sur sa sécurité.
12:52Vous avez été proche de lui.
12:54Qu'est-ce que vous ressentez
12:55ce matin ?
12:56Moi, je n'ai pas commenté
12:57une décision de justice.
12:58Ce que je sais,
12:59c'est qu'il a été condamné
13:00en première instance,
13:01ce qui signifie
13:01qu'il est présumé innocent,
13:02comme n'importe quel justiciable
13:04qui est condamné
13:04en première instance
13:05et qui fait appel.
13:06Et ensuite,
13:07ce qu'il faut garantir,
13:08c'est évidemment garantir
13:09sa sécurité.
13:10Sa sécurité.
13:11Et quand on voit
13:13que des personnes,
13:14clairement,
13:14l'ont menacé directement,
13:16ce sont des personnes
13:16qui ont été placées
13:17en garde à vue,
13:18comme ça aurait été d'ailleurs
13:19le cas pour n'importe
13:19quel détenu,
13:20je tiens à le préciser aussi,
13:22il n'a pas plus de droits,
13:23mais il n'a pas moins de droits
13:24qu'un autre Français
13:25et qu'un autre justiciable.
13:27Il est à sa place,
13:27derrière les barreaux ?
13:29Ce n'est pas à moi d'en juger.
13:30Je ne suis pas magistrate
13:31et je ne suis pas procureure.
13:32Ce n'est pas à moi d'en juger,
13:33sous d'autant plus
13:34en étant évidemment
13:34membre du gouvernement.
13:36Il y a une indépendance
13:36de l'autorité judiciaire
13:37et c'est normal
13:38que moi je m'astreigne
13:39à ce devoir de réserve.
13:40Merci Aurore Berger.
13:41Merci à vous.
13:42Merci Aurore Berger,
13:43donc ministre de l'égalité
13:44entre les femmes et les hommes
13:45et de la lutte
13:46contre les discriminations.
13:47Vous pouvez réagir
13:480 826 300 300
13:49dans un instant.
13:50Le débat,
13:51comme chaque jeudi,
13:52entre Françoise Degoy
13:53et Elisabeth Lévy.
13:54On va revenir
13:54sur cette question
13:55des retraites
13:56qui a été évoquée.
13:57Est-ce qu'il faut d'ailleurs
13:58aussi revenir
13:59sur cette idée
14:00qui a été évoquée
14:00d'un référendum ?
14:03J'aimerais vous entendre
14:05sur ce sujet.
14:06J'ai regardé aussi
14:07dans le détail,
14:08on peut en parler
14:08d'ailleurs ensemble,
14:09j'ai regardé finalement
14:10ce décalage,
14:11cette suspension
14:12ou appelez ça
14:13comme vous voulez.
14:13Finalement,
14:14ça ne change pas beaucoup.
14:15Ça décale uniquement
14:16de trois mois
14:16pour les personnes nées
14:17entre 64 et 69.
14:19Pour l'instant,
14:20quand on regarde
14:20les calculs,
14:21c'est un décalage
14:22simplement de départ
14:23de trois mois.
14:24Pour la suite,
14:24on verra évidemment
14:25et puis il y aura
14:25une élection présidentielle
14:26a priori en 67.
14:29Sur l'emploi,
14:30j'aimerais aussi
14:31vous entendre
14:31parce que c'est intéressant.
14:33Aujourd'hui,
14:34on l'a vu
14:34avec Benoît Serres
14:35qui était notre invité
14:36tout à l'heure
14:37des DRH
14:38qui réunit
14:39beaucoup de DRH.
14:40Il y a une grosse inquiétude.
14:41Les entreprises,
14:42elles ne recrutent pas
14:43en fait aujourd'hui
14:44en France.
14:44Pourquoi ?
14:45Parce qu'il y a
14:45une instabilité
14:46et pendant ce temps-là,
14:48à l'étranger,
14:49dans les filiales,
14:50ça recrute énormément.
14:52J'aimerais vous entendre
14:53aussi 0826 300 300.
14:55A tout de suite.
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