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  • il y a 8 heures
Kathryn Bigelow, réalisatrice oscarisée pour "Démineurs" en 2010, voit dans son film “A house of dynamite”, sur Netflix le 24 octobre, une "mise en garde" sur le danger que représente l'arme nucléaire pour le monde. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mercredi-22-octobre-2025-9089322

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Transcription
00:00Et une invitée exceptionnelle ce matin. Bonjour Catherine Bigelow.
00:04Merci infiniment d'être avec nous sur France Inter.
00:08Vous êtes l'une des plus grandes cinéastes américaines.
00:11Votre parole est rare et vous venez ce matin nous présenter votre nouveau film événement
00:15House of Dynamite, on va dire en bon français, la maison pleine de dynamite
00:20qui sort le 24 octobre sur Netflix après Des Mineurs,
00:24Zero Dark Thirty sur la traque d'Oussama Ben Laden.
00:26C'est un nouveau thriller géopolitique.
00:27C'est simple, on est littéralement en apnée pendant 1h40.
00:32Alors l'intrigue elle est on ne peut plus contemporaine.
00:34Un missile nucléaire non identifié s'apprête à frapper une grande ville américaine.
00:38La Maison Blanche, les militaires doivent décider d'une riposte.
00:41C'est un film catastrophe mais tellement réaliste.
00:45Vous vouliez vous ancrer dans l'actualité que le spectateur se dise
00:48ça pourrait m'arriver, ça pourrait nous arriver ?
00:51Absolument. C'est le point de ce film.
00:53C'est l'idée de ce film, c'est, si vous voulez, proposer toutes ces informations
00:59en forme de mise en garde, en disant, voilà, c'est un monde où ça peut se passer.
01:04C'est ce que montre ce film.
01:07C'est une situation qui pourrait tout à fait s'enflammer
01:11s'il y avait un déclencheur à tout moment.
01:14Et je me disais que peut-être ce film allait amener à réfléchir un petit peu à ça,
01:20à voir tout cet arsenal nucléaire.
01:24Il y a neuf pays nucléaires actuellement.
01:27Il n'y en a que trois qui sont membres de l'OTAN.
01:30C'est assez effrayant.
01:32Vous diriez que c'est un film effectivement militant
01:35contre la prolifération du nucléaire.
01:38Ça c'était l'idée de départ quand vous avez voulu travailler sur ce film.
01:43envoyer ce message-là ?
01:44Je dirais que c'est un examen, un état des lieux de la prolifération nucléaire.
01:52Et c'est une opportunité aussi de faire le bilan,
01:56savoir où l'on en est actuellement par rapport précisément à cet arsenal nucléaire.
02:01Il se trouve que moi, quand j'ai grandi, à l'époque,
02:04on disait qu'il fallait se cacher sous le bureau à l'école
02:06par peur d'une attaque nucléaire.
02:09Et bien évidemment, ça n'aurait pas servi à grand-chose.
02:14Mais je crois qu'on est quand même à une époque
02:16où il faut refaire un bilan maintenant, le bilan du nucléaire.
02:20Je dirais que cette idée d'être entouré d'armes nucléaires,
02:23on s'y est habitué petit à petit,
02:26et que peut-être l'opportunité ou la volonté actuelle,
02:32ça serait peut-être de tout simplement ne pas y penser ou y repenser.
02:35Moi, je pense qu'il faut le faire, ce bilan.
02:37On est arrivé à un point où ce qui est impensable
02:41serait peut-être quelque chose au quoi il faut penser.
02:45Et je pense que si on avait moins d'armement nucléaire,
02:47probablement, on serait tous plus en sécurité.
02:50Je le disais, il y a ces 18 minutes,
02:5318 minutes où le spectateur est tenu en haleine.
02:57On suit, voilà, minute par minute la trajectoire de ce missile nucléaire.
03:01Et on ne sait pas d'où il vient.
03:04On ne sait pas de quel pays il a été tiré.
03:06Alors, il y a plusieurs pistes qui sont évoquées.
03:09La Russie, la Corée du Nord.
03:10Pourquoi ne pas avoir voulu nous dire d'où il venait ?
03:13Je pense que ça rendrait les choses trop faciles,
03:17parce qu'à ce moment-là, on pourrait montrer quelqu'un du dos en disant,
03:20voilà, c'est de sa faute.
03:21Alors que si on n'a pas cette possibilité de désigner le responsable,
03:26on est amené plus à une introspection, à se regarder soi,
03:29en se disant, il faut qu'on compte sur nous pour sauver notre peau,
03:33parce que personne d'autre ne pourra nous sauver de cette catastrophe potentielle.
03:39Et je crois que ce que montre le film,
03:41c'est précisément la possibilité d'une annihilation complète,
03:46éradication complète de la planète.
03:49Et je pense que c'est une option qui est assez terrifiante, tout de même,
03:54et qui est présente.
03:56Pourquoi est-ce qu'on s'entoure de tout cet armement nucléaire ?
04:00Et Sophie, il est là pour poser cette question-là.
04:04Est-ce que c'est vraiment une mesure défensive,
04:07si on en est à réduire le monde à néant en utilisant ces armes ?
04:12Donc, ce que je voulais, c'était apporter une forme d'humanité pour dire,
04:16quel est l'enjeu ?
04:17C'est quoi l'issue, l'aboutissement de tout ce processus ?
04:22Tout cet amas et cet amoncellement ?
04:25On a toutes ces...
04:26Toutes ces...
04:28Vous savez, on voit à un moment cette mère qui est avec son enfant,
04:34des gens qui rendent hommage à la nature.
04:36J'ai montré tout ça,
04:37ou parfois des collègues qui plaisantent ensemble.
04:41Tout ça, ça va disparaître.
04:42Il y a dans votre film, Catherine Bigelow,
04:44des scènes formidables d'échange entre ceux qui cherchent à arrêter à tout prix ce missile nucléaire
04:51et le gouvernement russe qui se défend d'être à l'origine de ce missile qui a été tiré.
04:58C'est une ambiance de guerre froide.
05:01Les relations entre la Russie et les États-Unis,
05:03ça fait partie des choses qui vous ont inspiré, que vous aviez envie de montrer dans ce film ?
05:07C'est, je dirais, plutôt un exemple
05:12d'un type de relation parmi d'autres,
05:19sachant qu'il y a différentes possibilités qui pourraient se concrétiser en réalité.
05:28Certes, je le répète, il y a neuf puissances nucléaires actuellement,
05:31dont six, rappelons-le, détiennent des armes létales.
05:39Mais en fait, le propos, c'est surtout, je dirais, poser une question qui, au final,
05:44invite le public à trouver les réponses, répondre à la question suivante,
05:49est-ce qu'on a envie de vivre dans un monde comme celui-ci ?
05:52Et il reste au public de donner la réponse.
05:56Et j'espère, bien sûr, que le public va arriver à la conclusion
06:00que probablement, ce n'est pas un environnement très souhaitable.
06:03Avec une démarche très journalistique,
06:07votre scénariste Noah Oppenheim est un ancien reporter de guerre
06:11qui a connu plusieurs théâtres d'opérations.
06:15Vous êtes beaucoup documenté pour savoir précisément
06:18comment ça se passait dans une salle de crise,
06:20à la Maison Blanche, si d'aventure, on avait à attendre 18 minutes
06:23à regarder l'écran et voir à quel moment le missile nucléaire allait tomber.
06:28C'est une démarche quasiment de documentariste.
06:33J'avais très envie de faire quelque chose de très réaliste.
06:39Donc, effectivement, j'ai choisi quelqu'un pour travailler avec moi
06:44qui permette d'avoir un site de documentaire.
06:46On a vraiment le sentiment qu'on est dans cette salle de crise.
06:50On est à bord de l'hélicoptère, Marine One, avec le président.
06:55Et c'est 18 minutes.
06:57Et on a 18 minutes pour prendre ces décisions.
07:00C'est pour ça, en fait, que j'ai eu envie de faire différents chapitres
07:03pour ne pas comprimer ou compresser le temps,
07:07mais pour que, précisément, le public ressente vraiment physiquement
07:12que 18 minutes, c'est très, très peu.
07:15Et le temps s'écoule, bien sûr.
07:19Et vers la fin, il ne reste plus quasiment que deux minutes
07:21au président pour prendre la décision.
07:24Et il est le seul, en plus, qui a le pouvoir de prendre ces décisions.
07:28Personne ne peut l'aider.
07:29Oui, sur le président des États-Unis,
07:31qui est joué par le génial Idriss Elba,
07:36ce qui est frappant, c'est sa solitude
07:39et aussi ses états d'âme au point qu'il en est à demander son avis
07:44à son aide-de-camp qui est avec lui.
07:47Vous vouliez aussi montrer à quel point,
07:50quand on est un responsable politique, un responsable public,
07:53c'est difficile de prendre ce genre de décision.
07:56C'est presque des décisions, en fait, impossibles.
08:02Vu de l'extérieur, effectivement, ce qui me concerne,
08:05ça a l'air complètement impossible.
08:06Et l'autre chose qui a été intéressante dans la recherche
08:09de Noah Oppenheim, c'est qu'ils ont vraiment essayé
08:13de vivre, de repasser concrètement ce type de protocole,
08:17c'est-à-dire prise de décision nucléaire.
08:20Et en fait, le président est toujours tellement occupé
08:25par 36 choses qu'il n'a pas toujours le temps de pratiquer,
08:28de s'entraîner à ce protocole.
08:31Et pourtant, c'est très important de le faire.
08:33Donc effectivement, c'est un cas de figure quasiment impossible
08:39et c'est difficile, y compris pour l'esprit humain,
08:43de pouvoir, si vous voulez, en quelques minutes seulement,
08:46saisir les enjeux d'une telle décision qu'il faut prendre.
08:50En tournant ce film, vous vous êtes imaginé, vous, Catherine Bigelow,
08:52dans une situation où vous devriez prendre les décisions
08:54que vos personnages doivent prendre ?
08:56Vous vous en sentiriez capable ou pas ?
08:59Je ne sais pas qui est capable, en fait, de prendre ce genre de décision.
09:07C'est tellement complexe et compliqué et l'enjeu est colossal.
09:12Donc ce que je pense, c'est qu'il faut commencer à réfléchir à ça,
09:16à cette réalité, c'est-à-dire que la prolifération nucléaire,
09:21c'est quelque chose de très dangereux et je pense qu'il faut faire marche arrière.
09:28Il faut arrêter de continuer à accumuler cet armement nucléaire
09:32pour que le monde soit un monde plus sûr.
09:35Ce n'est pas un problème qui concerne les pays indépendamment les uns des autres.
09:39C'est comme le changement climatique.
09:41C'est un problème qui nous concerne tous et qui est global.
09:43Donc il faudrait que tout le monde se mette d'accord et réfléchisse ensemble
09:48à ce sujet, à ce dossier qui est peut-être plus difficile encore aujourd'hui à l'heure actuelle.
09:55Oui, plus difficile parce que le paradoxe, Catherine Bigelot,
09:57c'est que l'appel que vous lancez, que vous formulez avec ce film
10:01se situe dans un monde où la force prend de plus en plus le pas sur le droit,
10:08où parmi ces pays qui détiennent l'arme nucléaire,
10:12il y a effectivement des pays qui sont extrêmement loin d'être des démocraties.
10:16Vous prêchez un peu dans le désert.
10:18C'est un combat qui est quasiment perdu d'avance.
10:23Et comment est-ce qu'on fait face à ce sujet ?
10:29Comment est-ce qu'on détricote cette question ?
10:33Et comment est-ce qu'on résout ce problème ?
10:35C'est un problème qui est quasiment de l'ordre inimaginable.
10:39Et pourtant, il faut bien qu'on s'y coltine.
10:43Et le but de ce film, d'emblée, ça a été de nous inviter à réfléchir, à nous questionner.
10:51C'est une sorte d'appel à agir.
10:53En effet, c'est comme ça que je vois ce film.
10:55Pendant tout le film, on ne peut pas s'empêcher d'imaginer un tel dilemme,
11:00répondre ou pas à une frappe nucléaire,
11:03avec un président comme celui qui est aujourd'hui à la Maison Blanche,
11:07Donald Trump, pas exactement connu pour son sang-froid et pour son sens de la mesure.
11:11Là, c'est quasiment le portrait inverse que vous faites du président des États-Unis
11:16qui doit prendre cette décision.
11:18C'est quasiment le symétrique de celui qui est aujourd'hui à la Maison Blanche.
11:22Je pense que c'est en fait un problème qui transcende la politique.
11:32Le sujet, ce n'est pas la politique en tant que telle.
11:34Là, le sujet, c'est la survie.
11:38Et si on peut envisager un monde dans lequel on peut faire face à ce problème
11:44et qu'on peut réduire la prolifération nucléaire,
11:48je pense que tout le monde sera gagnant.
11:50Et quand on vote, on vote pour ce genre de choses,
11:55c'est-à-dire que c'est une situation qui peut survenir à tout moment
12:00et concerner tout le monde et tout un chacun.
12:03Et donc, la question, à mon avis, qu'il faut qu'on se pose, c'est
12:06est-ce que telle ou telle personne pour laquelle je vais voter
12:11est en mesure de prendre une décision avisée dans ce genre de circonstances ?
12:16Est-ce qu'elle est taillée pour ce genre de situation ?
12:18C'est ces questions-là qu'on pose et qu'on devrait se poser.
12:21En tout cas, c'est mon point de vue.
12:23Vous-même, après avoir fait ce film, vous voterez différemment en vous disant
12:27quand je glisse un bulletin dans l'urne, je me demande ce que la personne pour laquelle je vais voter,
12:33si cette personne-là pourra gérer ou non une situation de crise comme celle-là ?
12:36Je pense qu'il faudrait peut-être mettre l'accent davantage sur les échanges,
12:48la diplomatie, se parler, en laissant, si vous voulez, de côté les désaccords.
12:57Le sujet ici, ce n'est pas droite, gauche, cette équation binaire n'a pas cours ici.
13:03Là, le sujet, c'est vraiment la survie.
13:06Donc, ça dépasse très largement, je pense, la question politique.
13:11On a parlé de la fragilité des êtres humains que vous montrez dans le film.
13:14Il y a aussi la fragilité d'un pays avec, là encore, ce paradoxe.
13:19On a un ancien ministre des Affaires étrangères français, Hubert Védrine,
13:22qui parlait des États-Unis comme d'une hyperpuissance.
13:25Et là, on voit ce pays dont les fondamentaux s'effondrent en 18 minutes
13:31face à la menace de ce missile nucléaire.
13:33En fait, votre pays, Catherine Bigelot, les États-Unis,
13:35sont beaucoup plus fragiles qu'on ne le croit ?
13:37Peuvent être beaucoup plus fragiles qu'on ne le croit ?
13:40Peut-être que c'est le monde tout entier qui est beaucoup plus fragile
13:44que ce qu'on a pu imaginer.
13:48On a l'impression que tout va bien, qu'on est en sécurité.
13:51C'est vrai pour l'heure, en tout cas.
13:55Mais ce sur quoi on attire l'attention avec ce film,
13:59c'est sur le fait qu'il y a des gens qui travaillent à longueur d'année
14:04pour qu'on puisse faire ce film, par exemple,
14:08ou faire l'interview de ce matin.
14:10Je veux attirer l'attention sur ces gens qui sont dans la coulisse
14:14et dont on pense qu'ils sont là et que c'est bien normal.
14:19Et ces gens-là travaillent dans la discrétion.
14:24Et je pense qu'ils méritent véritablement
14:26et notre respect et notre attention.
14:28Vous avez été la première femme cinéaste
14:30à recevoir l'Oscar de la meilleure réalisatrice
14:32pour le film Des mineurs.
14:35Et dans le film, parmi tous ces personnages que l'on suit,
14:37ce que l'on constate, c'est que la première,
14:39l'analyste de la Maison-Blanche,
14:41elle a plutôt plus de sang-froid que le chef militaire
14:45ou même que le président.
14:48Est-ce que les milieux de pouvoir,
14:50ceux qui ont à prendre des décisions,
14:52gagneraient à être plus féminins ?
14:55Peut-être avec un peu moins de testostérone.
14:59C'est une hypothèse.
15:05Je ne sais pas.
15:05Mais je pense qu'il devrait y avoir davantage
15:11de femmes réalisatrices.
15:13C'est une certitude.
15:16Mais c'est vrai qu'on s'est inspiré
15:18pour le film de cette femme
15:21qui travaille effectivement
15:23dans cette salle de crise
15:24à la Maison-Blanche.
15:27Et ça avait été la même chose pour Zero Dark Thirty,
15:29mon autre film.
15:30Je m'étais inspirée de la vie de deux femmes.
15:32Il y a donc, et c'est ce que je voulais dire,
15:34c'est qu'il y a des femmes très haut placées
15:36qui ont des postes importants.
15:37J'ai beaucoup, énormément de respect pour elles.
15:39Quand vous répondiez à des questions sur vos films,
15:41que ce soit Zero Dark Thirty, Des Mineurs,
15:43et sans doute on vous posera la question aussi sur celui-là,
15:45on vous renvoyait souvent à cette question
15:47une femme réalisatrice
15:49qui filme de façon très brute la violence.
15:53Est-ce qu'une femme réalisatrice
15:56peut filmer la violence de la même manière que les hommes ?
15:58Et ça vous agaçait quand on vous posait cette question ?
16:01Parce que vous aviez l'impression
16:02qu'on vous essentialisait
16:04ou qu'on laissait entendre
16:05que c'était plutôt une affaire d'hommes,
16:07la question de la violence,
16:09des rapports de force brutes ?
16:11Non.
16:14C'est pas comme ça que je prends les choses.
16:17C'est-à-dire que pour moi,
16:18ce qui compte,
16:19c'est la précision,
16:21l'authenticité.
16:23À partir de là,
16:24si la violence fait partie
16:26de ce qu'il faut montrer
16:27dans cet objectif d'authenticité,
16:29on la montre.
16:30Par ailleurs,
16:31si elle n'a pas de justification particulière,
16:35elle n'a pas à être montrée.
16:37C'est simplement, si vous voulez,
16:39pour nourrir le récit
16:40et l'illustrer qu'elle a sa place.
16:42Une toute dernière question, Catherine Bigelot.
16:44Vous espérez que votre film,
16:45il sera regardé dans les cercles de pouvoir,
16:48à la Maison-Blanche,
16:49pourquoi pas dans le bureau ovale,
16:50pour qu'on puisse essayer de se dire
16:51que c'est une sorte de mode d'emploi
16:52si jamais ça arrivait ?
16:54Un missile nucléaire
16:55sur le point de frapper votre pays ?
16:57Je ne sais pas.
17:01Je ne sais pas
17:02si ça va être revu ou pas.
17:05Mais en tout cas,
17:06je pense quand même
17:06que c'est une représentation
17:08très précise
17:09et très exacte
17:11d'une situation
17:12qui peut survenir.
17:13On a travaillé avec des gens
17:15et il y a beaucoup de gendarmés
17:17qui ont vu le film
17:18et qui ont bien confirmé
17:19qu'il était extrêmement précis.
17:23Ils apprécient énormément
17:25le réalisme des personnages.
17:28Donc,
17:29le moins qu'on puisse dire
17:30que c'est que c'est une situation,
17:33un regard très crédible
17:34sur une situation hypothétique
17:37et que j'espère
17:38nous n'aurons jamais à vivre.
17:39Merci beaucoup,
17:40Catherine Bigelot.
17:42et donc,
17:42j'invite tous ceux
17:43qui nous écoutent
17:44à se précipiter
17:45sur votre film
17:46A House of Dynamite.
17:48Ça sort le 24 octobre
17:49sur Netflix.
17:50Accrochez-vous,
17:51mais ça vaut le coup.
17:52Thank you, thank you, thank you.
17:53Merci.
17:54Merci.
17:55Merci.
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